Samedi 15 novembre : Bourges : 22 d’Auron avec Skiff et La Souris Déglinguée
// novembre 15th, 2008 // Pas de commentaire » // Concerts 2008
Et voilà, encore une étape de franchie dans notre vie de groupe de rock. On a joué avec La Souris Déglinguée. Bon, je sais que le commun de mortel n’en a pas grand-chose à foutre de La Souris, mais pour nous, c’est vachement important. Comme le disait Yann , qui devient poète après son 15ème Ricard : La Souris, c’est dans notre Cœur. Et c’est vrai. On a grandi avec ça et pour être franc, si on s’appelle Brigitte Bop, c’est entre autre parce que la Souris parle beaucoup de bop dans ses chansons. Bref, on est fans de la Souris et on ne va pas commencer à se justifier à nos âges. En plus, c’est un concert organisé par le SCALP, ça permet donc de joindre l’utile à l’agréable.
Pour l’occasion, on a même rembarqué le Gob retraité, lui aussi grand fan de LSD et Jean-Paul aka « le Brise-feuille du 108″, sonoman orléanais, qui serait certainement fan de la Souris s’il n’était pas plus sourd de Beethov’ te Chuck Berry réunis.
Après un voyage sans encombre, on arrive à la salle. A peine sorti du camion, on retrouve Yann et Titou, et Tai-Luc vient nous saluer. Le bonhomme a de la Classe, c’est indéniable. Par contre, il disparaît dès qu’il s’agit de décharger le matos. La Classe … et la ruse ! On retrouve également avec plaisir le reste des SCALPeurs et nos copains de l’Eko n Ko qui gèrent les retours. Comme on n’est pas venu là juste pour se la péter dans le compte-rendu, on se fait une balance rapide et efficace puis on assiste à celle de la Souris qui consiste à jouer toutes les intros des morceaux qui seront joués le soir. Marrant. A la fin, Spirou, sonoman éminemment sympathique et ancien gratteux de Molodoï essaie de faire baisser le volume de l’ampli de Taï-Luc. Marrant aussi car assez inefficace.
Ensuite, avec Charles, on a décidé de changer nos cordes, ce qui est aussi chiant à faire qu’à raconter dans un compte-rendu. Je ne m’attarderais donc pas. Du
coup, on n’a pas participé au débat, mais on n’était pas les seuls. Pour le reste, on a parlé cinéma naze et mangé végétarien avec Igor, ce qui est toujours agréable. On a aussi causé de Jean-Claude, d’Orléans, de rock et même de rock à Orléans avec Taï-Luc. Et il faut bien avouer que ce type dégage quelque chose d’assez indéfinissable. Enfin merde, il est quand même capable, sur scène, de dédier une chanson à son blouson et à sa guitare, sans que personne ne rigole. Un vrai poète. Sans un peu comme quand Baudelaire disait, je cite : La nature est un temps où de vivants piliers, laissent parfois sortir de confuses paroles, l’Homme y passe à travers des forêts de symboles, qui l’observent avec des regards familiers. Il n’y en a pas un qui se foutait de sa gueule. C’est ça la Classe, mec !
Mais parlons un peu de musique. J’ai honteusement raté le 1er groupe qui a pourtant bien chauffé la salle. Ensuite, on a fait un concert « tout à fond dans ta gueule, j’laisse les vannes au vestiaire et j’enchaîne comme une bête », le tout en plein digestion et avec des sun-lights plein le tronche. Yeaaaah ! On n’a pas fait trop de pains. Le Survêt’ment a été expédié (c’est le mot) sans vautrage et a bien fait rire Steph de l’Eko. On a réussi à passer les oidgts dans le zen le havane sur l’oreille 2 nouveaux morceaux : un à nous qui s’appelle « Comme un film de Patrick Dewaere » et une reprise des rats : La fleur au canon. Quand on y pense, ce n’est pas illogique de jouer les Rats avec La Souris ! Hé, hé. D’autant plus que quand on avait joué avec les Rats, on avait fait une reprise de la Souris. Quand on y pense, ça laisse rongeur … heu songeur. Bon j’arrête mes conneries car vous allez finir par croire que je place ici toutes le blagues que je n’ai pas pu placer sur scène à cause qu’on a enchaîné comme des bêtes. Et vous aurez peut-être raison ! A noter que Gob est quand même remonté sur scène pour gueuler Camarade B. et Moi, demain.
La Souris Déglinguée a pris la suite et de fort belle façon. Un bon concert. Avec des morceaux d’un peu tous les disques mais un prédilection quand même pour le 1er album et ses titres qui transcendent autant les punks de 15 ans que les skins de 40. C’est beau, c’est propre. Les tubes s’enchaînent et les esprits ne s’échauffent. Certains le regretteront peut-être. Pas moi. Trop jeune dans les 80s, plus très intéressé dans les 90s, c’était mon 1er concert de La Souris et c’était très bien. Merci Titou.
Ensuite, on a papoté avec pas mal de plus ou moins vieilles connaissances et on a finit par abandonner les berrichons à leur sort. Sur le chemin du retour, Jean-Paul nous a fait son compte-rendu, Charles a roupillé et j’ai ramené la troupe en écoutant le dernier album de Diego Pallavas 3 fois de suite. Et ça aussi, c’était très bien.

Arrivée à la rumeur sous le crachin – bar culturel des faubourgs de Lille – vers 20h00. Les fumiers from Valencienne sont arrivés les premiers avec dömy de Sans Ouates suivis par les Cambrésiens de M26-7 avec de nombreuses munitions transformant rapidement le bar mais aussi la rue en une jolie colonie de vacances … Les fumiers démarrent les hostilités musicales devant un public de potes. J’ai bien aimé leur tube ou plutôt leur hymne : « mets d’la bière dans ta vie si tu veux qu’elle pétille, mets d’la bière dans ta vie mais pisse pas dans ton lit, débouches-y donc eune tiotte canette » Après un petit changement de backline, les M26-7 font un set en odorama pour cause de problème d’égout dans le troquet : Popol 2, Réveil Difficile, Objection, United States… Pas de nouveaux morceaux : pas grave comme
ça on peut chanter les paroles. Vla ensuite notre tour de faire les intéressants… faut avouer qu’on est un peu chaud car l’apéro a démarré depuis quelques heures déjà : tant mieux le public aussi ! Tout ça donne lieu à un joyeux concert avec joyeux pogo et micro qui vole, sono qui tombe, ampli qui tombe, guitariste qui tombe sur la batterie (si si …), tirez pas sur l’photographe ! Bref, ça ressemble à un concert de punk rock mais on a rien cassé à part deux ou trois tympans. Fin de soirée dans le respect du protocole : démontage, bière, rangement, bière, casse-croûte, bière, tazonage, bière et en voiture direction la maison de Fanou à deux pas qui nous réserve un chouette accueil digne de l’ambassadeur et ses chocolats, bière, vidéo, bière, dodo.
Samedi touristique : fait beau alors après le petit déj, on va visiter le centre de Lille. C’est beau, c’est grand, c’est coss-mo-po-lite, alors on fait des photos, on mange des moules frites et on achète des cartes postales de Pierre Mauroy en maillot de bain qui fait du surf. Une fois la balade terminée, décollage direction le pays de Cambrai par la route touristique : usine Renault Douai, champs de betteraves, d’oignons, de pommes de terre, Hôtel formule 1 de Fontaine notre Dame….
Arrivée au bar le garage (anciennement le premy pour les puristes) à cambrai accueilli par l’asso rockfort. Bon ça a changé depuis la dernière fois maintenant ça ressemble à un bar rock : y’a même une sono, des backstages et une asso qui fait plein de concerts ! Les M26-7 sont en forme : en particulier Gromil, David et son pote supporter Lensois (l’homme du match) qui nous font leur show avec l’accent local non sous-titré. Autant dire qu’on comprend pas tout mais on se pisse dessus et on tente de retenir deux ou trois expressions …
La température et l’ambiance montent progressivement mais sûrement dans le garage. C’est alors que je profite d’une chorégraphie approximative pour faire tomber lamentablement mon ampli sur le sol … sans rien casser finalement ! «C’est passé à deux doigts» comme dirait Sébastien Loeb ou Jean Claude Dusse, je sais plus. Ça repart comme en 14 avec une fin de set bien rock’n roll en tout cas … Place ensuite aux régionaux de l’étape M26-7, qui font monter la température encore de quelques degrés. Max est obligé d’arroser le public avec sa bière… (nooon pas le stand !) pour rafraîchir les furieux. Grosse ambiance, rappel, ho ho ho, popol !! Nico nous invite à faire deux trois morceaux dont Lepers et d’autres chansons à boire (….heuuu non à texte) pour terminer le show.
















Après avoir été bien accueilli par le sympathique patron des lieux, on a ludico-glandouillé sévère : déshaltérage, bavardages, matage de match d rugby, retrouvailles avec les Vodka Mitch, parties de pétanque, de billard, de fléchettes, retrouvailles avec les Pogomarto. On a aussi dû faire une petite balance, mais je n’en suis pas sûr. Par contre, après ça, on s’est tapé une bonne cloche et ça je m’en souviens bien.








Je me souviens déjà qu’on est arrivé super en retard à Fourneaux, mais que les organisateurs étaient vraiment sympas, ils nous avaient attendus et on a pu faire une balance rapide grâce à une sonowoman ultra-efficace. Ca tombe bien car la salle est grande et belle, et la scène aussi, d’ailleurs. Ca mérite donc bien une vraie balance. Ensuite, on apérote, on papote et on dîne en compagnie d’Edgar Menez et ses pinces de Grande Bretagne. Depuis notre dernière rencontre, le gars Edouard (Gloire à lui) a gardé son batteur mais a recruté 3 jeunes trentenaires qui, bien qu’un peu maigrichons, se sont avérés être très sympathiques et également d’excellents musiciens. On a donc passé une bonne soirée. On a très bien mangé et on a bien rigolé.


(…) Le lendemain du concert de Maillet, réveil tranquille à 13 heures du matin et on profite du beau temps pour se taper une pizza en terrasse. Le grand Luxe. Ensuite, Robert nous emmène visiter la ville et on a même la chance d’assister à l’animation du jour : exposition de grosses cylindrées et Cadillac Eldorado + concert de reprises de Hard rock sur la place de la Poste. Que du bonheur ! C’est donc avec notre dose de tourisme pour le mois qu’on décolle pour Désertines, banlieue de Montluçon. Le festival Contre-attaque a lieu au Stade du Vercher, à l’écart de la ville. Il y a de la place pour faire du bruit sans faire chier personne, pour faire courir les chiens e pour jouer aux boules. Ca tombe, on est armé. Le temps de dire bonjour à tout le monde et on reprend la compétition abandonnée depuis trop longtemps. Enfin, de compétition, il n’y en a pas trop eu, vu qu’avec Lolux, on s’est fait técla par Yann et Charles, ce qui est contraire à toute logique sportive, mathématique, physique et psychologique. Je sais, ça fait beaucoup de -ique, mais pas autant que ceux qu’on a dû avaler, je vous le garantis.
Encore un week-end bopien tip-top ! Concocté de main de maître par la fine équipe d’Allier-nés des Consansgains, même le soleil était au rendez-vous. Après une mâtinée au boulot, on a chopé le matos, on a récupéré Yann chez lui et on est arrivé dans la campagne auvergnate vers 17 H. Le bar est connu pour avoir résisté à la Loi anti-tabac dans les lieux publics. Du coup, à peine arrivé, le patron nous explique qu’on peut fumer à l’intérieur. On préfère quand même descendre une binouze en mangeant des cahouètes et en tapant la belote comme l’autochtone. Après cet intermède ludo-désaltérant, on se fait une petite balance, on discute avec David, notre ancien batteur qu’on n’avait pas vu depuis une paie et on mange une bonne assiette de charcutaille-frites fort bienvenue. Décidément, c’est dure la vie de punk rocker !
Et bien, ça y est, on l’a fait. Le concert 100 % ! Tout était bien, rien à jeter, la combinaison idéale. Déjà, la veille, le fait de quitter le boulot en disant : « Bon, demain, je ne suis pas là, je vais jouer en Suisse », ça a plus de gueule que : « Demain, on se fait la Fête de la Musique à Bouzy la Forêt » (ne riez pas, on l’a vraiment fait). Le voyage, on se l’est fait « bobos en week-end » en louant une 407 break pour remplacer le Vitolux toujours privé de sortie pour maladie. Ca nous a permis de passer la douane sans fouille intempestive ni question bidon. Pour un peu, on se faisait même engueuler parce qu’on avait un peu trop ralenti en passant devant le fier fonctionnaire casquetté. Pour éviter d’arriver trop en avance, on avait bien pris soin de ne pas prendre de carte routière ni de GPS (bobos, oui, mais un peu concons aussi !), ce qui nous a permis de nous paumer juste ce qu’il faut, mais d’arriver quand même à temps pour l’apéro et le dîner.
que pour s’occuper de nous et qui a le bon goût de mesurer 2 m 03, ce qui s’avère très pratique pour le retrouver rapidement en cas de besoin. Et bien que prénommé Nicolas (c’est devenu difficile à porter en ce moment chez nous), il est extrêmement gentil avec nous. Ce qui ne nous a pas empêcher, quelques heures plus tard, de le laisser dormir par terre juste à côté de nous, alors qu’on était confortablement installé sur des matelas, mais je m’égare et pas seulement d’Apita (Guarapita, c’est rigolo, ça ?). Bref, c’est très joli, il fait beau et plutôt doux, tout le monde et gentil avec nous, on est content d’être là, on mange super bien et il y a de la bière pression dans les loges qui est en fait la buvette de la station de ski locale. Je vous l’ai dit, il n’y a rien à jeter. Du coup, on est à notre aise, on se balade un peu, on papote de ça de là et on rate les autres groupes. D’un autre côté, c’était, dans l’ordre, des reprises de Dire Straits, du Metal brutal et du grunge suisse, donc pas trop de regret.
Comme le savent les lecteurs d’Astérix, la Suisse est le pays de l’exactitude et on attaque donc 23 H 30 comme prévu. La scène est de dimension idéale pour nous, le public est au rendez-vous (1200 personnes) et on est prêt à rendre tout ce qu’on nous a donné. Je ne parle pas du dîner ni de la pression, mais bien de la gentillesse, de la chaleur humaine … et du rock n’ roll. On a donc balancé un bon concert. Pas trop de pains, équilibre correct entre l’humour à 2 balles et le speed électrique. On a pu faire le set qu’on avait prévu, c’est-à-dire finir avec 4 morceaux où je pose la guitare pour jouer au chanteur, et ça l’a plutôt bien fait.
Vers 4 heures du mat, on pris notre couchage et notre sac de courage (à moins qu ça ne soit le contraire) et on a gravi 300 mètres de pente à 70 degrés, avec double obstacle de clôture électrifiée. A descendre à ski, ça doit être sympa, mais à monter en pleine nuit, ce n’est pas mal non plus. A l’arrivée, on a trouvé un chalet moitié étable, moitié refuge pour punk rockers fatigué avec matelas, couverture, cake au chocolat fait main et diverses boissons gazeuses. On a choisi les plus houblonnées et on est allé les descendre sur la terrasse dans la douce nuit helvétique. On a été rejoint par le groupe de grunge suisse, dont le chanteur nous a fait une démonstration de fosbury sur barbelés particulièrement bien réussie. Pour ma part, j’ai quitté les discussions quand ça a commencé à parler ésotérisme et elfes de la forêt, laissant Lolux représenter le collectif jusqu’au petit jour.


Bon, d’habitude pour nous, l’été, c’est plutôt vacances que concert. Mais un petit week-end en Vendée à la fin août, ça ne se refuse. Sauf que du coup, on n’avait pas trop nos repères et on est un peu sorti des clous. Déjà, le Vitolux est privé de sortie, en attente de rendez-vous chez le docteur. On s’est donc entassé dans la nouvelle caisse à Lolux avec le minimum vital : les grattes, les têtes d’amplis, la caisse claire et un pack de Kro. Après un voyage sans encombre à écouter l’autoradio grésiller en cherchant sans grande réussite une station pour suivre les JO, on est arrivé vers 16 H à Saint Symphorien. La sono vient d’arriver, on n’est donc pas en retard et on peut aller se déshydrater avec Manu, sympathique organisateur organisé qui a prévu les rafraîchissements et le jeu de palet vendéen. On s’acclimate donc à coup de houblon et de rondelle, tout en papotant avec les non moins sympathiques Bras Cassés, avec qui on avait bien accrocher quand ils nous avait fait joué en début d’année et qui sont venus en amis prêter leur matos. Merci les gars !
Bagro’s, un bon petit groupe de garage rock parisien. Les gars sont sympas et marrants et leur musique assure bien. Bonne présence, bon chanteur, bons zicos, bons morceaux. Qu’est-ce qu’il vous faut de plus ?
Pour l’after, on a fait 2 équipes. Avec Charles, on a papoté calmement en backstage et on est allé roupiller à 4 heures du mat’. Alors que nos 2 champions, Yann et Lolux, sont allés se fracass’ chez les Bras Cass’. Je les ai vaguement vu rentrer vers 8 heures du mat’ et on a eu un peu de mal à les réveiller à 10 H. La soirée a donc été longue et ils ont testé des boissons peu recommandables. Je n’en dirais pas plus et vous laisse consulter le résultat sur la page des photos.




















Ami lecto-internaute, toutes mes excuses. Une activité professionnelle et familiale chargée, ajoutée à mn incorrigible fainéantise et au retour tant attendu des beaux jours ont mis à mal ma réactivité compte-renduesque. C’est donc avec de 2 semaines de retard que je ponds ma prose, bien que je sois toujours prompt à la pose ! Et oui je suis en retard mais je contre-pète dès l’intro ! Et comme en plus, j’ai une mémoire de fourmi hydrocéphale, ça risque d’être aussi rapide qu’incomplet. Mais comme dit mon amie Dora après avoir abusé du It’s alive des Ramones : Allons-y Let’s go ! C’est parti les amis.
drapeau rouge et noir qui décore le portail et qui a permis à tous les autres de trouver la salle du 1er coup.
De notre côté, malgré une salle vide, un son ripou et un éclairage au néon, on a plutôt passé un bon moment. On n’a pas trop mal joué, on a bien déconné mais pas trop, on était à l’aise et dans une bonne osmose. Lolux était à fond, Charles en pleine forme, Yann souriait (c’est dire !) et j’étais bien content d’être au milieu de tout ça. Pour ce 3ème concert, on commence à trouver nos marques dans cette formation à 4 et c’est agréable d’avoir à se renouveler : nouveaux chants, nouveaux chœurs, nouveaux jeux de scène, nouvelles positions (en tout bien, tout honneur). Je crois qu’on a même fait nos rappels.
matos mais on ne fait pas de balance. Avantage de jouer dans une brasserie : on a droit à un vrai repas chaud et même un dessert. Pendant ce temps, le public commence à arriver, dont quelques têtes connues : Zéric Trauma en double galante compagnie, K’role de Montar et quelques jeunes (et moins jeunes) amis, le chanteur de Splatch et quelques vieux rockers locaux.
on a joué notre dernier morceau « Ton survêt’ ment » correctement du 1er coup. La veille, on était parti trop lentement, mais heureusement, Lolux a pété une baguette et on a pu le reprendre à un tempo digne de ce nom. On a bien essayé de faire croire au public qu’on l’avait fait exprès, mais personne ne nous a cru.
Ca y est, c’est parti. Avec seulement 2 répét’ dans les pattes et forcément un peu d’appréhension, on attaque les concerts à 4, sans Gob. Pour l’occas’, on a rappelé l’ami Tonio qui a réussi à nous incruster avec 2 groupes locaux dans son Resto Rock à Mouzay, petite bourgade de la campagne tourangelle qui s’éveille au chant du coq et s’endort aux cris du punk rock show. Même
Le 2ème groupe fait du punk à cuivres, avec un peu de ska dedans. Ca m’a rappelé Golpe de Estado. Ils n’ont malheureusement pas réussi à remuer le public très « vendredi soir » et dont un bon paquet est parti pendant leur set, à minuit, façon Cendrillon.
Concert exceptionnel ce samedi à Orléans et pas seulement à cause du retour tant attendu du soleil et de la chaleur, ni parce que c’était notre 1er concert au Metallic, dernier bastion local du rock bruyant, ni même parce qu’on partage l’affiche avec 2 groupes 100 % berrichon canal 36. Non, l’évènement est interne au groupe puisqu’il s’agit du dernier concert de Gob pour cause de retraite, les 41 … pardon 14 annuités étant atteintes. Pour la peine, on a révisé quelques vieilleries, mais n’allons pas plus vite que la musique (ça nous arrive suffisamment souvent sur scène) et reprenons les hcoses où nous les avions laissées, c’est-à-dire juste avant le début ! On déboule les uns après les autres comme prévu au rade entre 18 H 30 et 19 H. Les Vodka Mitch et Alkatraz Bakounine sont là depuis peu et ont préféré nous attendre pour décharger le matos et surtout l’emmener dans la cave, accessible périlleusement après environ 14 kilomètres de couloirs, escaliers et autres pièges médiévaux. Notre réputation de sportifs de haut niveau nous a précédé alors on s’y colle, en pensant avec désespoir qu’après le concert, il faudra tout refaire dans l’autre sens ! Motivés, motivés, comme disent les toulousaings. Quand tout est en bas, on laisse les berrichons s’installer et balancer et on va papoter avec les copains qui passent ou qui s’arrêtent. C’est ça que j’aime bien quand on joue à la maison, je peux venir au concert en vélo et on retrouve plein de potes et potesses, dont la fine fleur de l’intelligentsia punk rock du Loiret (Alard H, TNT Punk, Rem sans ses Courbarians, K’rol la Kaliboutcho queen, P’tit Luc …) et quelques exilés (les Pogomarto, venus négocier avec not’ beau Zéric la sortie de leur futur album chez Trauma social (je n’ai pas tout suivi de la discussion, mais je pense que c’est en bonne voie. Ca lui permettra de renflouer le déficit de notre 45 tours. Bien joué Grand Z !). Ab Fab du bonheur et Titou et Madame ont aussi fait le voyage). Malheureusement, ce samedi à l’Astro, il y a aussi la fameuse soirée Bougaloo organisée par les filles de l’Agence Snake Bike, ce qui fait que pas mal de veilles connaissances ont plutôt choisi d’aller twister alors que les conjoints des Snakeuses faisaient baby sitting. On a quand même réussi à rameuter une soixantaine de vauriens de tous âges, ce qui correspond plus ou moins à la contenance de la cave du Metallic.
boite à rythme. Ca fleure bon le Banlieue Rouge du début. C’est simple, bien joué, engagé, bien punk, un peu rock n’ roll, bref, c’est que du bonheur. Le genre de groupe qui te redonne presque espoir dans la jeunesse ! Un peu moins jeune mais tout aussi vigoureux, Vodka Mitch a balancé son rock énervé. Et c’est vraiment ça Vodka Mitch, du rock énervé avec du bon esprit, de la bonne humeur, de la sueur, de la gentillesse … mais énervé quand même. Un set carré et efficace et une reprise de Tokyo Yaki des Wampas en rappel. Finalement, notre tour arrive. L’absence de fumée et un ventilateur salvateur rendent l’atmosphère vivable et c’est tant mieux. On arrive tant bien que mal à tous trouver une place sur la petite scène et on attaque ce dernier pogo à Orléans sur une reprise de Rien n’a changé de la Souris Déglinguée (sorte de cigarette du condamné de Gob). La suite est assez classique, avec quand même les 4 morceaux du 45 tours à venir, dont un massacre en règle de « Ton survet’ ment ». Pour sa dernière, Gob se paie la plupart des présentations de morceaux, dont un moment d’anthologie sur Clémentine Mécanique avec une parabole rhétorique (je crois que ce concept n’existe pas mais je trouve que ça sonne bien) entre Rachida Dati et Stanley Kubrick. Le public est chaud comme la braise et déboule régulièrement de façon aussi approximative qu’imprévue sur scène. C’est chaud pour nos chicos et ça mérite une attention de tous les instants. On arrive quand même à enchaîner, Gob fait son discours d’adieu sur 2 heures moins quart et on a droit à un vrai rappel (« Allez, jouez, bande d’enculés ! ») ce qui nous permet de jouer Julien Lepers (ce qui n’a pas du rajeunir not’ Zéric car il fut un temps où il montrait son fondement à chaque fois qu’on jouait ce morceau dont le refrain scande avec beaucoup de finesse « Allez Julien montre-nous tes fesses, allez Julien montre-nous ton cul !) et les Maudits du rock. Merci bonsoir.
Ensuite ? Et bien, comme d’hab’, on a papoté, rangé et papoté. J’ai laissé Gob aux bons soins de Lolux et du patron du Metallic derrière le rideau de fer vers 3 heures du mat’ et les seules nouvelles que j’ai eu depuis, c’est un mel de Lolux pour demander qu’on aille chercher son siège de batterie au Metallic. J’espère que ce n’était pas une sorte de code bizarre.
Ca y est, c’est fait ! On n’est plus le seul groupe punk français à n’avoir jamais jouer avec Guerilla Poubelle ! Et grâce à eux en plus car ils ont eu la gentillesse de nous inviter à la 4ème édition de leur festival. Merci à eux, d’autant plus que ce festival avait 2 objectifs clairs : s’amuser entre gens de bonne compagnie et prouver qu’il est possible d’organiser un concert dans une vraie salle de concert à Paris avec 4 groupes électriques + 3 interventions acoustiques + un CD offert à l’entrée, et tout ça pour 10 euros ! Les 2 objectifs ont été atteints pour la plus grande joie du public qui a répondu présent, puisque le concert était sold out, comme on ne dit plus au CBGB. Pour la peine, de notre côté, on est arrivé à l’heure, malgré les sempiternelles frasques automobiles de Charles (l’Ami 8 est encore en rade dans mon jardin) et le plantage du GPS à l’arrivée sur le périph’ (crash.txt toi-même, Bill Gates de mes 2) alors qu’il avait parfaitement fonctionné tant qu’il suffisait de nous dire de prendre l’autoroute et rouler tout droit pendant 70 Km !
commencé à hurler. Et quand on a commencé à joué, ils ont pogoté et chanté et se sont arrêtés à la fin du set de Guerilla Poubelle, près de 5 heures plus tard. Il est de bon ton dans certains milieux auto-autorisés de dénigrer le public ado de Guerilla Poubelle. Pour ma part, à part quelques tee shirts d’Iron Maiden que je trouvais déjà ridicules quand j’avais leur âge, je n’ai rien à leur reprocher, au contraire. Ils étaient souriants, enthousiastes, contents d’être là. Ca bouge, ça vit, ça crie, ça chante et ça nous colle plus la niaque que les quadras blasés et bedonnants qu’on avait eu quand on avait fait la 1ère partie des Nashville Pussy. Donc, portés par cette folie juvénile et le faciès tout aussi accueillant de quelques potos qui avaient aussi faits le déplacement de leur banlieue jusqu’au devant de la scène (un gros paquet de forumeux wampassiens, Bruno Lopez, Florent Trauma, Luconzeweb …), on a plutôt fait un bon concert. Un peu de bla-bla mais pas trop, quelques bons enchaînements, un peu de bière, un peu de politique et beaucoup de sueur, pas trop de pains. On n’a fait que 2 nouveaux morceaux (Le Carton et Clémentine mécanique) et on aurait eu le temps de faire un rappel, mais la sono crew de la Maroq’ en a décidé autrement et quand on a essayé de revenir sur scène, ils avaient déjà coupé les micros. C’est pas grave, il y a encore de quoi faire derrière. On remballe donc directement le matos dans le camion et chacun peut vaquer à ses occupations, c’est-à-dire boire des bières et papoter avec de vieux ou de nouveaux copains, tout en écoutant les blagues de Bruno Lopez. En m’adonnant à corps (et surtout esprit) perdu à cette dernière activité, j’ai raté PO Box et une bonne partie de Dirty Fonzy. N’étant pas un adepte effréné des pouet-pouet et du punk américain, je ne regrette pas trop car on a bien rigolé.
J’ai pu voir Guerilla Poubelle pour la première fois et ça le fait bien. Leur façon de parler et de chercher à faire réagir le public est parfois un peu abrupte mais les morceaux sont redoutables d’efficacité et il est toujours impressionnant de voir une salle entière chanter toutes les paroles de plusieurs morceaux et réussir à couvrir le chanteur. Quand je pense que je suis déjà tout émoustillé quand j’aperçois quelqu’un dans le public qui remue ses lèvres vaguement comme moi ! A noter que c’était Chester et Cha qui assuraient les dessins sur scène, mais que Jokoko tout bourré est quand même venu hurler sur quelques titres à la fin du set. Il parait enfin que Bruno Lopez a slammé, mais je l’ai raté !
faut de retard. Après une heure et demi de route humide dont je n’ai absolument aucun souvenir, on arrive à la salle. On retrouve avec plaisir les Bras Cassés, quelques tronches fatiguées croisées la veille et les J’aurais voulu qu’on avait pas revus depuis une paie. On vide le camion et on se lance dans la découverte d’un nouveau jeu : le palet vendéen. C’est un peu comme la pétanque mais les boules sont plates et vachement moins lourdes et on peut jouer à l’intérieur, ce qui se révèle parfait car le temps est à la pluie et nos métabolismes proches de l’état d’huître anémique, sauf que nous, on n’aime l’eau que dans le Pastis. Après quelques parties et une balance / répét’, on a droit à l’apéro et encore une bonne bouffe en compagnie des Yvette Murder, avec qui on accroche immédiatement. Il faut dire que le chanteur Mathurin est une espèce de Bruno Lopez, donc on s’en paie une bonne tranche. On retrouve également avec plaisir Mr et Mme Zéric, Vincent Mass Prod et quelques dignes représentants de nos désormais vieux potos skins n’ punx d’Angers. Côté musique, ça commence avec Zantaf, du punk rock mélodique chanté en français, entre Elmer Food Beat et les Ramones. Une bonne entrée en matière. Les Yvette Murder and the Fanatics, eux, c’est simple, il ne font que des reprises des Ramones. Un tribute band, mais avec un nom garage. Et ils le font bien. La batteuse joue très bien et fait les mêmes grimaces que le vrai. Le bassiste n’a pas un tour de taille de punk rocker new-yorkais héroïnomane mais ça ne l’empêche pas de grimper sur les enceintes. Et le guitariste chanteur assure bien au niveau de la voix et nous rappelle que Joey Ramone n’était pas qu’un grand branleur myope et chevelu mais aussi un foutu chanteur. Mais attention, amis mélomanes, n’oubliez quand même pas que cette musique rend stupide !
Quand notre tour est arrivé, le public commençait à bien remplir la salle. On avait décidé d’enchaîner et je crois que c’est ce qu’on a fait. L’ambiance était une fois de plus plutôt bonne, à part 2-3 relous casse-couilles bien connus des services de renseignements et que le SO psycho à tronche de tueur a finalement réussi à calmer avant l’inéluctable pugilat. Un concert correct, même si on a parfois un peu trop privilégié le visuel. Ca arrive. Souvent. D’ailleurs, on a eu un coup de main (si je puis dire) pour le visuel par l’intrusion d’un camarade tout nu et tout tatoué sur je ne sais plus quel morceau. J’aurais voulu a fini la soirée de fort bel manière avec leur punk rock avec pas mal de street punk dedans. A noter une chouette reprise de Renaud : La bande à Lucien. Après moult bavardages, discutages et racontages, on a plié le matos et on a rejoint le lieu de l’after : le local de répét’ des Bras Cassés. En fait, c’est un immense bâtiment qui servait à l’élevage des lapins, découpé en 2 grandes pièces : le local de répét’, transformé en immense dortoir pour l’occasion et le salon / salle à boire et manger / salle de palet. Arrivés les premiers, on s’est évidemment entraîné au palet en écoutant les Bérus, ce qui fut fort utile mais pas suffisant pour la suite de la nuit, notamment pour Yann et Lolux qui ont su prouver leur bravoure et leur fierté sologo-berrichonne en se faisant tailler en pièces à ce sport une bonne partie de la nuit. Il faut dire que quand le reste de la troupe des organisateurs (au moins 30 garçons et filles tous plus sympas les uns que les autres) nous a rejoint, ils ont tout de suite provoqués les champions locaux. Bien joué. On a donc passé une bonne 2ème partie de soirée au milieu de nos charmants hôtes. On est allé se coucher les uns après les autres entre 4 et 7 heures du mat’.








On a rejoint la plaine angevine sans encombre (je crois que j’ai dormi) et on s’est arrêté quand une bande de zazous agroupés devant un bar nous ont fait signe en reconnaissant le Vitolux (pratique le DVD !). Coup de bol, ce n’était pas une bande de Hell’s pestant contre la nouvelle interdiction de fumer dans les bars, mais bien les sympathiques Bras Cassés. Ce sont eux qui organisent le concert du samedi et qui nous ont trouvé celui du vendredi soir sur la route. Trop forts, comme dirait ma fille. On fait également connaissance avec les patrons du Ganesh, en l’occurrence Carl (également batteur des Vilains Clowns) et sa dame. Hormis les affiches de Motorhead et d’Exploited et la sono qui crache Parabellum et les Ramoneurs de Menhirs, le bar est assez classique. Le fond de la salle est libre, alors on y entasse tranquillement nos amplis et les Bras Cassés font une petite balance. Puis, on recommence à papoter en mangeant des la charcutaille (pâté et riaults locaux, vous demanderez à Yann, ils vont en fera des poèmes !) et des lasagnes. Une petite goutte pour faciliter la digestion et les Bras Cassés vont officier. Du bon punk rock chanté en français, façon Sheriff et aussi Perfusés sur certains morceaux (enfin, je trouve). En plus, ils ont le look qui assure ! Leurs supporters les ont suivis et l’ambiance est vraiment agréable.



















