Samedi 7 juin : Orléans : Fête du combat syndical CNT : avec TNT Punk

// juin 7th, 2008 // Concerts 2008

Brigitte BopAmi lecto-internaute, toutes mes excuses. Une activité professionnelle et familiale chargée, ajoutée à mn incorrigible fainéantise et au retour tant attendu des beaux jours ont mis à mal ma réactivité compte-renduesque. C’est donc avec de 2 semaines de retard que je ponds ma prose, bien que je sois toujours prompt à la pose ! Et oui je suis en retard mais je contre-pète dès l’intro ! Et comme en plus, j’ai une mémoire de fourmi hydrocéphale, ça risque d’être aussi rapide qu’incomplet. Mais comme dit mon amie Dora après avoir abusé du It’s alive des Ramones : Allons-y Let’s go ! C’est parti les amis.
J’ai retrouvé Lolux au local de répé des RNCS, où on avait intelligemment laissé notre matos la semaine dernière. On a chargé le matos, bu un coup et papoté juste ce qu’il faut pour nous mettre en retard et on a courageusement traversé Orléans et la Loire pour rejoindre la salle Paul Gauguin. Rassurez-vous, il y a des ponts pour ça, mais ce fût apparemment un obstacle pour la quasi-totalité des 42 personnes qui constituent habituellement notre public orléanais. Tant pis pour eux. Sur place, on retrouve Charles et les TNT Punk accompagnés de notre copine K’role de Montar. Tout ce beau monde est dehors car la salle, transformée pour l’occasion en bastion de l’anarcho-syndicalisme, est occupée par la projection d’un film sur la lutte sociale des paysans libertaires dans la Bosnie-Herzégovine du 20ème siècle. Non, je déconne, je ne suis même par rentré pour voir le film mais c’était sûrement très bien. Yann nous rejoint peu de temps après, après avoir tourné pendant 20 minutes dans les alentours, malgré le Brigitte Bopdrapeau rouge et noir qui décore le portail et qui a permis à tous les autres de trouver la salle du 1er coup.
A partir de là, on a discuté tranquillos en buvant de la Kro en boîte. Coooool, comme dirait ma fille. Ensuite, on a dû installer le matos. Les TNT Punk ont fait une petite balance. On a attendu le public et comme il n’arrivait pas, ils ont commencé. Ils ont d’ailleurs bien fait car le public n’est jamais venu. En effet, à part les camarades libertaires organisateurs, une poignée de potes et 2-3 inconnus, on n’a pas vu grand monde … et réciproquement. Malgré ça, ce fût un concert bien sympa. Les TNT Punk ont assuré et enchaîné comme s’ils jouaient dans un Zénith plein à ras bord. Encore un petit groupe qui mérite vraiment d’être découvert. Les compos, bien qu’un peu longues, sont tubesques à souhait, les reprises de Lorie et Le Lion est mort sont délicieusement stupides et leur bonne humeur particulièrement communicative. A part leur reprise instrumentalo-bancale d’un morceau de Boris et le Pérestroïkids (combo étudiant bien connu des habitués du Relais des bons vivants de Lorcy, dans lequel je jouais de la gratte et Saïd RNCS de la basse) que je n’ai même pas réussi à reconnaître, tout était vraiment bien. Mais trêve de compliments, sinon Silver (basse-chant du TNT Punk) va encore chercher à mettre à mal mon hétérosexualité psychorigide lors de notre prochaine rencontre.
 Brigitte BopDe notre côté, malgré une salle vide, un son ripou et un éclairage au néon, on a plutôt passé un bon moment. On n’a pas trop mal joué, on a bien déconné mais pas trop, on était à l’aise et dans une bonne osmose. Lolux était à fond, Charles en pleine forme, Yann souriait (c’est dire !) et j’étais bien content d’être au milieu de tout ça. Pour ce 3ème concert, on commence à trouver nos marques dans cette formation à 4 et c’est agréable d’avoir à se renouveler : nouveaux chants, nouveaux chœurs, nouveaux jeux de scène, nouvelles positions (en tout bien, tout honneur). Je crois qu’on a même fait nos rappels.
Et pour clôturer le tout, on a fini de jouer vers 22 H 30, on a plié, remercié les organisateurs en s’assurant mutuellement qu’il y aura plus de monde l’année prochaine et, telle Cendrillon et les petits jeunes de Mouzay la semaine dernière, j’étais au bercail à minuit. C’est tellement bon qu’on a pris la décision de ne plus jouer que de 10 heures à 11 heures et à moins de 20 Km de chez nous. Vive le rock de proximité, vive la lutte sociale et vive le combat syndical !

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