Vendredi 26 avril : Bourges au Sous-Off avec Stereozor
// avril 29th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013
C’est sans regret aucun qu’on s’est arraché du taf à 16 heures pétantes. Récupération du matos et direction Bourges par les petites routes humides du Loir-etCher sur fond de reprises des Toy Dolls en version classicos à la harpe et au clavecin. Récupération du Yann à domicile et on rejoint la capitale berrichonne par les chemins de contrebandiers pour éviter les douaniers locaux, qu’on soupçonne d’être moins avenants que leur collègues du Cambraisis.
On déboule donc pile-poil pour l’apéro à la Place Saint Bonnet, joliment aménagée par l’équipe du Sous-Off avec grande scène, stand dédicaces de BD et évidemment à boire et à manger. Il y a aussi une petite fontaine sympa, mais on n’en a pas trop profité, vu qu’il flottait sans arrêt depuis le matin.
Les habitués du Printemps de Bourges le savent, soit il fait super beau, soit il fait super pourri. Cette année, on a eu les 2 : grand soleil et chaleur mercredi et jeudi, grosse caillance et déluge le vendredi !
Comme de bien entendu, on joue le vendredi, comme pas mal de potes d’ailleurs, car ce soir, il y a certainement plus de concerts de punk-rock que de punk-rockers à Bourges. On profite donc de notre temps libre pour faire un tour en ville et saluer tout ce beau monde.
Première étape, les potos de Spaghetti Incident, pistoleros locaux et spécialistes du Printemps, qui jouent tous les soirs dans des rades différents. Ils étaient aux Sous Off la veille et squattent le Beau Bar ce vendredi avec de nouveaux habitués : Salut les anges. Après 3 jours à la Bouée à Villejuif le mois dernier, les montpelliérains sont venus rock n’ roller 3 jours à Bourges. Maximum respect, car moi qui habite à 100 bornes, j’avoue qu’une soirée me suffit largement.
Deuxième étape : Monde de Merde est au Bitro gourmand. L’autre groupe orléano-berrichon est en train de s’installer, on a donc juste le temps de se faire un petit bisou et on continue notre tournée des Grands ducs par la grosse affiche de la soirée : Les Sales Majestés et Pogomarto au Viking. Petit bar, petite scène sous une petite tente (les mauvaises langues disent que j’ai comparé leur scène à notre backstage … Ils n’ont peut-être pas totalement tort, mais c’était juste pour me la péter) et déjà pas mal de keupons aux alentours. La soirée promet d’être chaude. Allez, tchao les filles, bon courage avec cette fuckin’ flotte !
Retour au Sous-Off dans les rues vides, pavées et ruisselantes du vieux Bourges.
Un petit casse-dalle en regardant Stereozor, des petits jeune de Limoges qui font plus de notes en un morceau que nous en une année. J’écouterais pas ça dans mon salon, mais sur scène avec le visuel et la bonne humeur des musicos, ça le fait bien.
Vers 22 H 30, on monte s’installer sur la belle scène. La Place St Bonnet est toujours vide et humide, mais il y a quand même quelques potes à l’abri près du bar, prêts à braver les éléments pour satisfaire leur soif de rock n’ roll bruyant.
A 23 H, les guitares sont branchées et on décide courageusement d’attaquer en mode veste en. jean et perfecto. Sensible à nos efforts et à note foi indéfectible en l’accord de La majeur, Mère Nature a cédé et, tels les Moïse du punkeurock, nous fendons les eaux et la pluie cesse sur les premiers accords de Safe European Home.Allez Louya ! Bon, par contre, on se les gèle encore menues, donc à part Carlito le Cabri, on garde la petite laine.
Frigorifié, mais pas trempé, le public arrive presque à couvrir la Place. Bon, c’est pas les Vieilles Charrues, mais une heure auparavant, on pensait encore jouer juste pour le frère et le beau-frère de Yann et les 2 Eric.
Le set a été bossé et taillé aux petits oignons pour cette chouette scène, mais ça ne nous empêche pas de multiplier les pains mieux que l’autre Encloué, même sur des morceaux vieux comme les sorcières de Mathusalem.
On place quand même nos dernières nouveautés clachiennes : What’s my name en version 2.0 et surtout Capitol Radio, Complete Control et le de moins en moins nouveau Guns of Brixton.
Comme on récupère les survivants des autres concerts, on fait même un 2ème rappel.
Ensuite, chacun fait fait fait ce qu’il lui plaît plaît plaît (ou pas) : bavardage, picolage, caillage de meule en attendant les adeptes du picolage et finalement chargement du matos et décollage. La devanture lumino-verdâtre de l’apothicaire annonçant fièrement : 2 H 59, 6° C.
Pour la 2ème after de la soirée, on est au chaud chez Yann avec du Pastis, du chèvre, du pain et du sauciflard. Carlito a décroché vers 4 H ; moi à 5 H 30 et les duettistes ont raccroché les gants vers 6 H 30.
Samedi, on émerge vers midi, on tente de se réveiller à coup de café fort et de brioche fraîche et on se rentre poussivement sur Orlins, sans oublier d’arracher les affiches des fafs qu’on avait ratées la veille. Hé, hé. Punk rock rules !