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Samedi 15 et dimanche 16 décembre : Le Tempo à Guéméné Penfao et Les Mélèzes à Saint Malo : avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

// décembre 26th, 2012 // 2 Commentaires » // Concerts 2012

Un week-end qui a commencé avec 2 jours d’avance, avec un coup de fil de Yann qui m’annonce qu’il vient de se charcuter le majeur gauche à coup de disqueuse, mais qu’on ne va pas annuler une paire de concerts du What’s my name on tour pour autant. T’as raison, mec, lui répondis-je, on baissera ton ampli et tu miseras tout sur le visuel, nous on fait souvent ça avec Charles. On se rencarde donc tous au local le samedi midi avec des gueules de fin d’année, notamment Lolux qui s’est échauffé toute la semaine pour ce week-end breton. Chargement du matos, plein d’essence et de quoi faire des sandwichs à Leclerc et on fonce vers l’ouest dans un timing aux petits oignons qui nous garantit de ne pas arriver à bon port (porc ?) avant les potos d’Edouard Nenez et les Princes de Bretagne. Voyage pluvieux, voyage heureux, avec une touche de nostalgie quand on passe à Derval, où on avait fait un concert entier accompagné de l’accordéoniste des Massacrors.
Finalement, on arrive au Tempo vers 18 H comme prévu et on retrouve les Nénesse au grand complet en train d’apéroter, donc, on boit un petit coup, on installe le matos, on boit un petit coup et on mange des haricots verts en écoutant de la new wave des années 80, grâce à DJ Joël, notre vieux pote, ancien proprio du Bon sens à Derval (cf concert de ouf évoqué ci-dessus) et de la Boulaie, où on avait aussi vécu des moments fabuleux. Bref, on est heureux comme des punks en hiver.
Le bar n’est pas très rempli à cause d’un gros paquet de concerts aux alentours, mais on s’en fout, on est habitué. Edouard Nenez ouvre le bal pour nous et quelques punks et gitans locaux, ainsi qu’un bon quintal d’agriculteur aviné et kaki qui s’écroulera au bout de quelques chansons aux pieds du bassiste et sur son pied de micro. Le premier n’a rien eu, mais le second n’a pas survécu. Comme la légende locale voulait que le gros quinquin en question assomme les génisses avec son poing, personne n’ose aller le réveiller. Matthieu, le barman s’y colle et effectivement, le bébé a le réveil teigneux. Heureusement, il arrive à le calmer juste à temps et Cadum rentre au bercail. Fin du happening. A part ça, les Princes de Bretagne jouent bien et ne se plantent même pas quand Lolux vient jouer de la cloche à contre-temps, ni quand je viens faire semblant de chanter sur Mayday Mayday.
On prend la suite pour un set plutôt sympa. On colle un nouveau morceau : Dans la Meuse, qui passe pas trop mal. Effello vient chanter anglais et comme Yann est un peu diminué, on devait  aller mollo. Et bien, devinez quoi ? On n’y est pas du tout allé mollo et on s’est fait quasiment tout le set des Clache en rappel pour notre copain Joël, qui en était franchement ému. Je crois même que les Princes de Bretagne nous ont rejoints pour faire Guns of Brixton, alors t’imagines …

Après ça, la section rythmique a attaqué le zinc à coup de Ricard, Steeve PDB a fini les verres de whisky et Effello s’est défoncé au Breizh Cola, tout en faissant des reprises des Prouters, de Dorothée et de Jean Yanne avec une petite gratte sèche qui trainait. Il y avait aussi un vieux piano qui a aussi connu les derniers outrages des Princes du Boogie-woogie. Ensuite, on a plus ou moins réussi à remballé tout le matos dans les cametards et on a rejoint le château de nos hôtes où on a mangé du pâté, des pâtes, du pain en discutant de Notre Dame des Landes et en écoutant des vieux tubes de punk 77. Plus belle la vie, comme on dit sur France 3.
Après une nuit plus ou moins courte pour les huns et les autres, le troupeau de rock émerge doucement vers midi. Après un petit dèj’ pain frais, beurre salé et café de bon aloi, Nurse Gilou PDB refait le pansement de Yann Bop et on s’arrache vers la mer.
Arrivée vers 16 H à Saint Malo, on lâche les camions à côté des Mélèzes et on rejoint l’intra-muros à pingos pour une manger une bonne galette dans une bonne auberge (en vrai, c’était un repère à touriste, mais c’était pour faire une fine référence cinématographique).
Retour rassasié aux Mélèzes, on boit le verre de l’amitié avec Zaza et Morbak et on installe le matos à un rythme dominical mais néanmoins presque efficace. Ensuite, on tazonne à droite à gauche en se rafraichissant à coup de Heineken et en tapant la discut’ et la belote. Les molasses aux Mélèzes, il va peut-être falloir se bouger un peu le cul.
21 H, l’heure du crime, comme dirait Agatha Christie. Pour la peine, on commence par une chanson en anglais. Safe European Home, en l’honneur du magnifique tee shirt The Clash de Morbak. On arrive à peu près à enchaîner les 3 premiers morceaux, mais rapidement, la boîte à connerie est ouverte : présentations de morceaux stupides à rallonge, morceau arrêté pour en placer une bien bonne, chant confié à Carlito Bop sur Camarade. En vérité, je vous le dit, ce n’est pas de ma faute, c’est Les Mélèzes. Il y a un truc spécial dans ce resto. Déjà, un resto savoyard en Bretagne, vous avouerez que c’est pas très naturel. Et en plus, Morbak, le cuistot, est le Boss de Zarma, journal satirique hara-kirien. Tout ça pour dire que j’ai sûrement été envouté pour débiter autant de conneries, parce que ce n’est pas trop mon genre d’habitude …
Mais puisqu’on parle d’humour, laissons la place aux professionnels du jeu de mots, les Kings du calembour, j’ai nommé Edouard Nenez et les Princes de Bretagne. Car ce sont eux les stars ce soir et mes guignolades n’avaient d’autre but que de chauffer la salle pour eux. Effort louable mais pas forcément nécessaire car : 1 – ils sont déjà venus aux Mélèzes et sont donc presque des habitués. 2 – Ils sont intrinsèquement drôles. 3 – Ils portent leur bretonnitude dans leur nom (à l’instar des Ramoneurs de Menhirs et d’André Breton, qui ont toujours fait salle comble dans la péninsule). Malgré cela, Ed’ et ses Princes refusent de se vautrer dans la facilité et décident de saisir au vol la barre placée bien haut et attaquent inopinément autant que promptement sur un « Merci Patron » qui sert habituellement à clore les débats. Ensuite, ils choisissent fort judicieusement d’enchaîner anciens et nouveaux tubes, pour le plus grand plaisir du public et des tôliers : Zaza profite un max, bloquée derrière le bar par une cheville dans le plâtre, pendant que Lolo et Morbak fendent la foule avec des marmites de fondue bouillonnante. L’orgasme collectif est atteint avec l’inévitable Ouest-France et la fin apocalyptique avec une semaine d’avance intervient sur Guns of Brixton dans lequel Edouard Bop, Brigitte Nenez et le public (à son corps défendant) se mélangent sans retenue ni pudeur.

Bon, c’est pas tout ça, mais si on vient dans un resto c’est pas que pour jouer : place à la raclette ! MIAM !
Rassasiés pour la 2ème fois et après un sacrifice de chou-fleur, on arrive encore à dégotter des grattes sèches pour taper la chansonnette. Effello nous fait les Toy Dolls et les Wampas et, encore sous l’emprise de la malédiction locale, je me réincarne en Adolf Brassens pour chanter les cobains d’apord avec l’accent Guerre-manique. Ach, ach, ach, Kolossale finesse.
Et oui, chers petits amis, une fois de plus, on a passé un putain de fuckin’ week-end avec les potos d’Edgard Menez et les Princesses of Britain, sans coke, sans groupie aux seins nues, mais avec un bonne dose de rock n’ roll qui devrait nous faire tenir jusqu’à l’année prochaine !
PS : A Madame la flic à gros cul de Le Mans qui nous a fait iech pendant une demi-heure à coups d’éthylomètre et de THCmètre pour que dalle : nous non plus, on ne vous aime pas !

Lolux Bop est bien au Tempo. Normal pour un batteur.

 

Cherchez l'intrus. Un indice, c'est le seul qui dort.

Les Pirates à St Malo

Alumeeeezzzzzz l'Effello pour les diables et Lego

Ambiance aux Mélèzes

Lundi matin, dernière pose avant de partir

Vendredi 16 novembre : Juvisy : MJC avec Dead Boobs, Garage Lopez, Les Prouters

// décembre 18th, 2012 // 1 Commentaire » // Concerts 2012

Que nenni, monsieur Je-sais-tout-de-l’adage-populaire. On choisit ses amis, mais on choisit aussi parfois sa famille ! La preuve ce vendredi soir à Juvisy. Une belle réunion de famille et, mis à part dans la date, on a tous eu le choix ! Les 3 vieux tontons Prouters, Lopez et Bop, avec les petits neveux des Dead Boobs (c’est bien les jeunes ça, ça cause anglais pour faire les malins), réunis par Papy Propagande dans sa MJC transformée pour l’occasion en un HVB, un Hangar des Vieux et du Bruit.

Les Dead Boobs

Contre toute attente, malgré les intempéries et pour la seule fois de l’année / siècle / vie (rayez les mentions inutiles), on est parti et arrivé à l’heure (mais pas la même). Du coup, on a bien eu le temps de s’installer et de balance, pour enfin accueillir les potos. Il faut dire que ça faisait une semaine qu’on n’avait pas vu les Lopettes et plus d’un mois qu’on avait pas manger (et jouer accessoirement) avec les Prouters.
Allez, comme vous m’êtes sympathiques et assidus, je vais vous livrer quelques secrets de coulisses : les Lopettes étaient enrhumés, Les Prouters en retard et les Dead Boobs plus calmes que sur scène. Alors, heureux ?
Bon, mais passons aux choses sérieuses … non, je déconne.
Forts de leur jeunesse et pour les aider à bâtir une carrière qui s’annonce prometteuse, on a voté à l’unanimité moins une voix que les Deads Boobs s’y colleraient en preums pour jouer dans la salle vide. C’est le métier qui rentre, fiston, comme disait l’Abbée Cottard à ses jeunes et fiers matelots.
Offerte de bon cœur à un parterre de salariés du privé à peine sortis du boulot et venus apéroter en Essonne et en RER, la prestation des DB (comme on les appelle déjà dans les couloirs de la Miroiterie) a reçu un accueil poli dans le plus pur style « Vendredi soir ». En tout cas, moi, j’ai bien aimé et j’ai bien rigolé.


Les Prouters en deuze ont continué faire monter la température à coup de tubes monstrueux et imparables. Ils m’énnnnnèèèèèèèrvvvvvvent ! Putain, 3 accords, des rimes tellement évidentes qu’on n’a jamais pensé à les faire, un refrain qui tue et un solo paquitesque, c’est pourtant pas difficile ! Alors pourquoi on n’y arrive pas ?

Brigitte Bop

Tiens d’ailleurs, on y va. Sauf que, vu que je ponds ce compte-rendu plus d’un mois après le concert, je ne me souviens plus de rien, sauf que c’était bien. Ha si, la ouidé me rappelle qu’on a fait une présentation des musiciens sur Camarade et que Charles m’a filé sa gratte et a fini la chanson avec mon micro dans le froc. Je vous conseille ce grand moment Youtubien (cimer Olivier Lopez).

Le Garage Lopez, diminué par la maladie, la reprise du travail et le Beaujolais Nouveau, est monté sur les planches pour clore cette belle soirée et achever la leçon de punk-rock par les chapitres 13 (ouane-tou-tri-for) et 14 (peut-on rire de tout ? Oui).

Garage Lopez

Les habitués survivants du 1er rang auront même eu la chance d’apprécier le soutien chorégraphique de Yann Bop et Paquito Headbanging sur l’aile gauche et la participation active et vocale de Sébastien Brisset sur un Twenty Flight Rock version jumbo jet ou bombardier ou les 2, suivi d’un Je suis né à Juvisy de circonstance puisque, à l’instar de Jean-Luck Lopez, Sébastien Brisset, aka Bastos Bop, aka, c’est moi donc je sais de quoi je cause, est, sont ou je (je ne sais plus où j’en suis de cette fuckin’ phrase à rallonge) né à Juvisy.
Séquence nostalgie donc, mais après tout, les réunions de famille, ça ne se termine pas toujours un peu comme ça ?

BONUS CONS :



BONUS OUIDEOS

Cimer Olivier Lopez pour les photos qui bougent et celles qui ne bougent pas et Erick pour la soirée

Cap à l’Ouest !

// décembre 8th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Samedi 15 décembre 2012 à Guémené Penfao (44)
Au Tempo
Avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

Dimanche 16 décembre 2012 à St Malo (35)
Aux Mélèzes
Avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

 

 

Vendredi 9 et samedi 10 novembre au Houlala : Bergerac’s burning avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne, Garage Lopez

// novembre 18th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

On imaginait, on espérait, on souhaitait que ce week-end soit un évènement mémorable. On peut désormais avouer, sans pudeur ni objectivité, qu’il fût même largement au-dessus de ça. Pouvait-il en être autrement ? A ma gauche : 12 durs à cuire représentatifs de la fine-fleur du punk rock français avec pour devise commune : le rock n’ roll, c’est sérieux, mais on ne va pas se prendre au sérieux ! Bonne humeur et mauvais goût sont sans aucun doute les mamelles de la triplette de choix de ce week-end sauvage. A ma gauche aussi (ben ouais, ici, il n’y a rien à droite), le Houlala Rock bar, café concert dont le seul nom suffit à annoncer la couleur, tenu par le duo de choc d’expatriés essonites Corinne et Florent, membre du canal historique du label Trauma Social. A ma gauche enfin, le public. Subtil mélange d’habitués sympathiques, de vieilles connaissances et de squatteurs de bus lopezien. Prenez le tout. Secouez bien et vous obtiendrez 2 soirées dantesques que je m’en vais tenter de vous narrer en sachant pertinemment que ma meilleure prose n’atteindra même pas la cheville de la traduction du ressenti de O bonheur, O joie qui a envahi nos cœurs et nos âmes de rockers et a gravé à jamais des souvenirs et des émotions dans nos esprits. Pourtant, vous avouerez que je ne lésine pas sur le style.

Comme toujours, ce sont ceux qui habitent le plus près qui sont les derniers, en l’occurrence nous. Mais bon, on avait quand même 500 bornes to be arrived (bornes, bornes, bornes to be arrived). On retrouve donc les potos d’Edouard et des Lopez au Houlala et ça commence fort car on porte tous les 4 la moustache. Pourquoi ? me direz-vous. Juste parce qu’il y a plus d’un an, les 2/3 des Lopez et la moitié des B Bop ont émis une idée brillante et fortement teintée de rhum : la prochaine fois qu’on se voit, on a tous la moustache. Sauf que chez les Lopez, la Loi est stricte : pas de bide, pas de marcel, pas de moustache. Donc, on est les seuls poilus. Et encore, en raison d’un système pileux 0%, la mienne est fausse. Par contre, Charles ressemble à un putain de collabo, Yann à un berrichon pure souche et Lolux à un croisement entre Rue Barbare et Metallica.
C’est donc poilus et quelque peu fourbus par le voyage qu’on déboule au Houlala. Bisous par ci, bisous par là et on vide rapidos le camion, on se désaltère et on installe tout. Petite balance rapide et on est prêt à attaquer.

Vu qu’on n’est pas venu là (que) pour rigoler, on balance Les petits troquets d’entrée, histoire de se mettre les habitués dans la poche, vu que c’est un peu l’hymne du lieu. Il n’y a pas encore trop de monde, mais l’ambiance est bonne. Contre toute attente, on enchaîne pas trop mal, ça pogote bien dans la salle et l’affaire est pliée en une petite heure. Ca tombe bien, c’est la durée de la cassette dans la caméra qui filme au fond de la salle. Ha oui, je ne vous ai pas dit. On a ramené du matos pour garder un souvenir de ce week-end sauvage : 6 caméras, plein d’appareils photos et un enregistreur audio.

Place aux Princes de Bretagne et leur leader charismatique (comme on dit en Amérique du Sud et en Corée du Nord) : Edouard Nenez (prononcez Nené, sauf si vous avez chanté Show Bizness avec nous juste avant, mais c’est pour la rime avec Bernard Menez). Le show est bon, le show est chaud et les musiciens torse nu en jupettes émoustillent la gente féminine. Mais comme toujours, c’est le patron qui expose son légume (chou-fleur) et récolte les fruits semés par ses employés (à propos, vous connaissez la différence entre les fruits et les légumes ? Demandez à Jean-Luck Lopez) en allant se faire tripoter les bourrelets : Gloire à Edouard et merci patron ! A noter la mise à jour de Bonne nuit les petits. Le changement, c’est maintenant, ils rentrent au pays d’Aurélie Filippetti.

Et quoi de mieux pour se finir qu’une Goudale et 3 Good old boys : Le Garage Lopez est de retour à Bergerac et ils n’ont pas le trac. Je sais, la rime est naze mais elle est riche. Cyrano, si tu nous regardes … Bon, je ne vais pas une fois de plus me répandre sur le sujet : Le bulldozer lopezien écrase tout sur son passage à coup de La majeur et de batterie épileptique. Ramasse tes dents, tes neurones et ton cuir et rentre chez toi.
La fin de soirée est relativement calme parce que c’est vendredi pour tout le monde et que les artistes savent que le lendemain, ça va être une autre paire de manche. Ca discute, ça mange, ça papote et ça rigole. Les Lopettes vont pieuter chez Florent et seule la section rythmique bopienne fait de la résistance en braillant un peu et en écrasant de temps à autre quelques dormeurs. Et moi je les accompagne parce que j’aime bien le Pastis après 2 heures du mat’.
Samedi matin, le troupeau de rock commence à émerger vers 11 heures. Petit déj’ au cassoulet pour les huns, café pour les autres et vers 13 heures, l’autre moitié de la Raïa nous récupère pour aller au Resto l’Omeletaria, rapidement renommé l’Omerta par les Lopez, parce que c’est quand même plus rigolo !
La tablée d’une vingtaine de zazous bruyants ne fait pas fuir les autres clients, ils sont courageux. On mange bien, on rigole bien, bref, on est tous traités comme des Princes et on aime ça.
L’après-midi, on a quartier libre. Ouais ! Certains vont se balader, d’autres comatent. Les truffes du Périgord répètent unplugged. Les Drôles de Damned font une petite balance. Et en fin d’après-midi, à force de se raconter des blagues du Grand détournement, Gildas PDB nous offre une projection. Gorges Abitbol Power !

Mais avant même l’arrivée du King dans le chef d’œuvre pastichien, on passe aux choses sérieuses. Ouane for the money (ouais, bof), Tou for the show (ça oui) and Troui to get ready, go cat go ! Lunettes noires, chaussettes noires, chemises noires cols leopard pour les Drôles de Damned. Agrémentés d’une veste à col léopard et d’une cravate léopard pour Sébastien Brisset. Les hommes les plus Classes du monde, ce soir, ce sont eux. Et ils sont là pour envoyer du lourd : Eddie Cochran, Vince, Taylor, Elvis Presley, Eddy Mitchell, Cramps, Sonics, Stooges, Nancy Sinatra, Chaussettes Noires, Little Richard et Stray Cats sont passés à la moulinette punk rock. Je sais baby, c’est juste du rock n’ roll, mais j’aime ça. Pour ceux n’aurait pas identifié les participants, ce groupe est constitué des Garage Lopez avec Bastos Bop au chant, unis par la Divin, c’est-à-dire le Dieu Rock n’ roll himself. Et comme Divin, c’est beaucoup, le trublion Grand Guignol était aussi de la partie. Un grand moment offert de bon cœur à notre pote Florent. Mais comme on s’est bien éclaté, il est probable qu’on remette le couvert un de ces quatre.

Le thème de cette soirée, c’est les reprises. Edouard et ses Princes ont donc aussi joué le jeu et préparé un fuckin’ set de reprises punks françaises et un peu angliches, sous le patronyme particulièrement de circonstance d’Albert Gerac et les Truffes du Périgord. Et pour se la péter encore plus les autres (alors que la barre de la branlitude avait été fixée particulièrement haut par le 1re groupe), ils ont décidé de faire tourner les instruments, ou plutôt les musiciens sur les instruments, enfin, un truc comme ça quoi. On a donc pu voir le batteur à la basse, le bassiste à la batterie, le guitariste à la batterie, le bassiste à la guitare, les guitaristes au chant et même la chanteur à la guitare. Enorme. Tout ça en balançant du bois : OTH, Parabellum, Toy Dolls, Starshooter, Prouters, Garage Lopez, Brigitte Bop, Ludwig von 88, Wampas, Buzzcocks. J’en oublie et je ne dis pas ça juste pour vous faire regretter encore plus d’avoir raté ça (encore que …).
Pour finir, nous revoilà, mais en formation Les Clache. Florent nous l’avait demandé plusieurs fois. Il l’a eu. Le set est désormais bien rodé et, comme dirait Georges Abitbol : Bon ça, ça tourne. Par contre, on n’a pas eu le temps de bosser des nouveaux titres, donc il n’y a qu’une petite dizaine de morceaux. Pour rester dans le thème de la soirée, on continue avec une poigné de reprises. Une bonne dose de Ludwig von 88, avec notamment Punkahontas, présent sur le compil Mort aux Ludwig et rarement joué sur scène et New Orlins, qu’on a fait spécialement pour cette soirée. Et ensuite, on embauche les collègues pour venir pousser la chansonnette avec nous. Gilou PDB est préposé au tambourin, car malheureusement, on n’a pas assez de place pour installer le clavier. Effello PDB vient chanter Glenda and the Test Tube Babies des Toy Dolls. Edouard vient s’auto-glorifier sur Gloire à Edouard. Bruno Lopez est largement mis à contribution pour la reprise de Coluche Pov’ con, et sur Garagiste, Camarade Bourgeois, les Maudits du Rock. Mais il faut avouer qu’à ce moment, il est rejoint par la totalité des membres des groupes. Et même Florent se retrouve devant le micro avec ma gratte au milieu de tout ce bordel. Il y a de la joie, de l’émotion, de la sueur et surement quelques larmes et des débuts d’érection par ci par là. L’inévitable White Riot pour finir et l’immanquable Sauvons les petits troquets en rappel. La boucle est bouclée.
Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? On continue la fiesta sur notre petit nuage jusqu’aux heures où je bois du Pastis en essayant de ne surtout pas penser à demain et aux heures de camion pour rentrer dans notre quotidien, à 1000 lieues de cette soirée formidable, légendaire, mythique, j’en passe et des meilleures, ni au surlendemain, synonyme de retour au taf, entouré de collègues qui ne peuvent pas imaginer qu’il y a quelques heures, j’étais sur une autre planète, un univers parallèle qui s’appelle Rock n’ roll.
A l’instar du Festival de Mont de Marsan et du concert des Pistols au Chalet, ce week-end à Bergerac, il y a ceux qui y étaient et il y a les autres. Moi, j’y étais.

16 nov à Juvisy avec Garage Lopez, Prouters, Dead Boobs

// novembre 12th, 2012 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Vendredi 16 novembre
GARAGE LOPEZ
BRIGITTE BOP
PROUTERS
DEAD BOOBS
Les Travées 9 rue du Dr Vinot 91260 Juvisy sur Orge
18h30 – 4 euros
bière à 2 euros

Bergerac’s burning les 9 et 10 novembre au Houlala

// novembre 5th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Deux dates chez l’ami Florent à noter dans vos agendas :

 

Réunion de famille :  Jean-Luck, Henri,  Bruno,  Alan,  Edouard, Raymond,  Jean-Guy,  Lucas, Lolux,  Carlito,  Yann et Bastos seront en week-end chez Florent et Corinne les 9 et 10 novembre 2012. Ils mangeront bien, boiront beaucoup et feront peut-être un peu de bruit les 2 soirs de 19 à 23 H.

Le thème du week end est d’ores et déjà lancé !

samedi 6 octobre : Mehun sur Yèvre (18) : concert privé

// octobre 17th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Let’s go, kids ! Back in eul’ Berry pour la Yann‘s Birthday Party ! Et oui, Yann Bop, aka Pas glop, pas glop, aka Mr Aimable, aka Le Negociator, aka le Poulidor du bras de fer, j’en passe et des meilleurs, fête ses 40 ans cette semaine (comme le FN, mais ne lui dites pas trop, ça a tendance à l’énerver). Pour l’occas’, il a demandé à quelques  groupuscules bruyants de venir pousser la chansonnette chez lui. Seuls les plus dispos ont répondu à l’appel, mais l’affiche n’aurait pas démérité sur le mur de la MJC d’Igny : Prouters + Edouard Nenez et les Princes de Bretagne + B Bop, of course.
Malgré la pluie d’automne incessante, amis, potes, et famille sont au rendez-vous. La grande pièce bétonnée au fond de la cour fait juste la bonne taille : coin concert, bar, catering, déco de bon goût et poteau au milieu, c’est beau comme un squatt normand !
On devait commencer les hostilités, mais Carlos Bop est en retard (non ? si !). Donc, une fois de plus, c’est Edouard et ses Princes qui s’y collent. Princes à effectif réduit d’ailleurs, car Gilou (clavier / guitare) est blessé. Du coup, il y a du tri dans la liste, même si certains plans de clavier sont remplacés par des borborygmes vocaux de toute beauté. Par contre, on a droit à quelques nouveautés en cours de préparation pour la fiesta démoniaque de novembre chez Florent à Bergerac : des reprises des Prouters et de B Bop, mais je ne vous dis pas lesquels : surprise ! Chouette concert, même si l’absence de Sudation anale laisse un goût amer. Houla, je vous vois venir, mais, non, non, non, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit : Sudation anale, c’est un nouveau morceau. Donc, pas de fausse interprétation sur nos relations avec Ed’ and his Princes.

Edouard Nenez et les Princes du Berry

Here come the Prouters. Comme d’hab’, c’est une litanie de tubes balancée par le trio banlieusard qui met le public en transe, sauf la vielle chienne de Yann, qui a pioncé dans la fosse. A noter qu’ils ont joué leur reprise de Renaud et que c’était très bien. Et puis la flic à gros cul aussi, et puis A poil sous … ha putain, ils n’ont vraiment que des tubes !!! Les Prouters, c’est trop fort !!!

The Fabulous Prouters Trio

Tiens, Carlito est arrivé, on va pouvoir jouer. Comme il se doit, c’est Yann le Boss, donc, c’est lui qui décide des morceaux. Il opte pour un mélange set normal / set Clache. Adjugé !  Gob et Effello viennent nous prêter main forte ou plutôt voix forte et ça file donc à la bonne franquette jusqu’à la 2ème ou 3ème interruption par coupure de courant. Ça tombe bien, tout le monde commence à avoir les crocs.
On fout donc tout le matos dans un coin et on installe des tables pour le grand banquet. Comme dans Astérix. Sauf que les bardes ont le droit de manger à table.
Avec les Princes de Britain, on a droit à un festival d’humour proutien. Mimose et Paquito sont en forme et comme il a un cœur gros comme ça, Effello en a noté quelques-unes (pas toutes parce qu’il n’arrivait pas écrire assez vite) et vous les offre sur son blog. Attention, si vous matez ça du boulot, prenez vos précautions, vous allez encore passer pour un(e) gros(se) ahuri(e) qui rit tout(e) seul(e) devant son ordi !
Pour finir, le gâteau est en forme de basse Rickenbacker et c’est beau !

Jeudi 4 octobre : Orléans au 109 : Festival Rockumentaire

// octobre 17th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Quand une asso œuvrant dans le secteur peu porteur du documentaire de création s’accoquine avec la fine-fleur de l’intelligentsia des musiques actuelles, ça donne ça : Rockumentaire, un festival qui se déroule dans plein de lieux différents et qui mêle projection de documentaire, concert et conférence avec un seul leitmotiv : montrer comment le rock est un reflet de notre société. Oh yeah !
Et comme ils ont bien fait les choses, la programmation inclut le meilleur documentaire rock du monde de tous les temps et de tous les univers, même s’il y a peut-être 20 minutes de trop à la fin (et pas une demi-heure comme le prétend Lolux, que ni la possession d’un DVD du Grand Détournement gravé par Mister Hazanavicius himself, ni la connaissance personnelle voire intime du chroniqueur cinéma du blog orléano-socialo-mondain Côté boulevard, ne saurait rendre véritablement cinéphile), j’ai nommé : The future is unwritten, la vie de Joe Strummer en 16-9ème.

Pour organiser la soirée Strummer, le collectif a donné carte blanche à Defi, la plus old punk des associations orléanaises. La projection a lieu au 108, Tour de Babel de la Culture locale, de ce genre de culture qui fit dire à l’infâme Baldur von Schirach : « Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ! » (le type s’appelle vraiment comme ça, je vous jure, ce n’est pas un calembour foireux sur la guéguerre  droite-droite des Présidentielles de 95). La salle de poterie du 108 est donc transformée pour une soirée en un temple audiovisuel à la Gloire du Punk rock warlord de légende. Les tabourets sont pourris, mais l’émotion est intacte et la salle est bien remplie malgré l’horaire assez peu punk rock warlord : 19 H un jeudi soir !
Après la projection, le temps de prendre un peu l’air en fumant une roulée mais en gardant la tête et le cœur pleins de l’éthique punk strummerienne, le public investit le 109, petite salle au fond de la cour du 108. La déco est soignée pour l’occasion : Murs repeints de noir et rouge avec moult photos, livres, articles de presse, fanzines dédiés au Last gang in town et son leader. Un sanctuaire.
Mais place à la musique, car si l’homme et le groupe sont morts, leur musique est et restera toujours vivante et foutrement d’actualité : punk rock et luttes sociales ! T’as quelque chose à ajouter, mec ?

Banane et Peter

Ca commence avec Pete Samprass des Burning Heads et Banane des Grifters, en duo guitare chant approximatif sur Guns of Brixton, Jimmy Jazz et I fought the law : le mélange reggae / rock n’ roll / rockabilly / jazzy, il fallait oser … ils l’ont fait et avec grande Classe. Oserais-je dire : la Classe américaine !
Arrive ensuite un type tout jeune, inconnu (de moi) qui déboule avec sa gratte 60’s et qui balance Bankrobber et Clash City Rockers, avec des putains de riffs de gratte et une voix à vous filer la chair de poule. Tout ça avec un naturel déconcertant. Trop fort.
Pour finir dignement cette soirée hommage, on monte sur la petite scène (enfin, surtout Lolux, parce que nous, on se met devant, vu qu’elle est vraiment petite, la scène). Evidemment, pour l’occasion, Brigitte a cédé la place au tribute band from tribute land : Les Clache (in french in ze text, but sans S à la fin, pour ne pas faire trop french. De toute façon, à part Edouard N. personne n’avait remarqué).
Comme on l’a joué en concert en mai dernier et qu’on a pas mal répété, le mini-set de reprises du Clash tourne plutôt bien. On joue vraiment à bas volume mais on est à l’aise quand même et les mines radieuses dans le public laissent à penser que le plaisir est partager. Un peu de bla-bla plus ou moins sérieux pour enrober le tout et l’affaire est plié en 20 minutes. Bah ouais, on a une belle affiche, mais on ne joue que 9 morceaux … mais on a une belle affiche !
Après ça, on boit un petit coup (c’est agréable), on salue les copains des RNCS qui sont arrivés juste à la fin du concert (bien ouej’ !), on remballe le matos et chacun rentre chez soi. Pour ma part, c’est à pied sous la pluie, mais je m’en fous. Ce soir, c’était moi Joe Strummer.
See you Joe et merci pour tout !

Schizo Tour

// septembre 27th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Les Clache sont de retour :

Jeudi 4 octobre à Orléans au 108
dans le cadre du festival ROCKUMENTAIRE
après la diffusion du film « The future is unwritten »

Samedi 10 novembre à Bergerac au Houlala Rock Bar
avec Sébastien Brisset et ses Drôles de Damned, Albert Gerac et les Truffes du Périgord

Concert à l’Infrared – samedi 22 septembre

// septembre 3rd, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Yo ! Ca faisait un an qu’on n’avait pas trainé nos amplis sur Orléans et la reprise se fait dans le nouveau lieu mythique de la ville (ze plesse toubi, comme disent les RNCS qui y ont déjà joué 14 fois et qui aiment bien se la péter dans la langue de Shake n’ spirs, malgré un accent anglais à peine supérieur au nôtre). Pour l’occas’, on a décidé de mettre toutes les chances de notre côté pour ne pas assurer le show : des heures de travail sur des chorégraphies époustouflantes, modification du début du set et répétition dans l’après-midi. Dispositif imparable, un peu comme la Ligne Maginot en son temps …
Vers 18 H, on retrouve la Brigade des Vieux Os et Jean-Paul à l’Infrared. Ouvert depuis quelques mois, cette brasserie – concert est vraiment le lieu qui manquait à Orléans : chouette salle d’environ 150 places en plein centre-ville, avec look et esprit rock et une belle petite scène avec moquette et ventilo. Bref, on peut se rouler par terre et respirer pendant le show. C’est carrément Las Vegas !
Pour autant que je me souvienne, pendant la balance des OBB, on a bu des bières en terrasse en comptant le nombre de pouffes en Mini (896) qui s’embouteillaient devant le bar. On a aussi fait une petite balance et surtout, après, on est allé manger des tagliatelles carbonara.
Vers 21 H 30, on est descendu sur scène. Je sais d’habitude, on dit monter sur scène mais là, ça se passe à la cave, donc, on est descendu. Le public a rappliqué tout de go. C’est l’avantage de l’écran géant dans la salle du bar qui diffuse le show en direct live : les piliers de comptoir peuvent continuer à plier le comptoir tout en matant le concert à la télé, mais surtout, le public rejoint le groupe dès que ça commence à s’agiter sur scène. Pratique !
Le dispositif spécial « fuckin’ show » précité a fait son effet et on a balancé un bon concert. Reprise des Clash pour commencer (Safe European Home), bon dépucelage pour le tout nouveau morceau « Bijou Bop », renfort du Canal historique (aussi appelé « Attaque de Gob ») aux moments stratégiques, un peu de bla-bla mais pas trop, tchao good bye et à la prochaine fois.

A noter la présence mouvante du Crew East Side of ze Loiret aka Akoufène Asso de Chatillon.
Les Old Bones Brigade ont pris la suite avec leur power Hard Core des familles. Mes oreilles ont survécu à l’invasion sonore des barbares tatoués, mais il faut dire que je les ai matés à la télé (cf ci-dessus) vu que j’étais préposé au stand merchandising.
Conclusion concise : bon concert, bonne soirée, bon endroit, bon public.
Et sil les blagues sur les religions n’étaient pas interdites par la Loi (Divine), je dirais : Nul n’est prophète en son pays ? Mon cul !

Quelques jolies photos prises par l’ami Tony Aubry


Brigitte Bop + Old Bones Brigades
Samedi 22 septembre 2012
L’Infrared – Place du Châtelet
21 H – GRATOS

Vendredi 25 mai à Etampes (91) avec Begarsound, The Ain’t et Holy Holster

// mai 8th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Pas facile de faire venir le public dans une cave à Etampes quand le soleil et son pote le barbecue du vendredi pointent leur pif à l’horizon d’une fin de mai humide et ombrageuse. Enfin, on a quand même joué devant Mr Popoche aka Grand Z aka Zéric from Trauma Social aka Le Productor (comme on l’appelle entre nous), qui était bien content de ‘avoir que 300 mètres à faire pour venir … et surtout pour repartir. Il y avait aussi John-Luck Von Lopez, mais lui, je crois que c’est parce qu’il nous aime en fait.

Malgré l’absence de répét’ et de public, on n’a pas trop mal joué, on a bien sué et on s’est bien amusé. Les autres groupes aussi d’ailleurs. C’était donc une bonne soirée, même si mes copains ont regretté la cruelle absence de bière (2 par musicos) qui les a obligés à rentrer « même pas en état d’ivresse », comme disait le poète en 1977.

Ha oui, on a aussi été interviewé en ouidéo par Shot da sound TV.

vendredi 4 mai à Paris : Tribute to Joe Strummer

// avril 30th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

7 ans après fait LES CLACHE, notre propre tribute au Clash devant le regretté Carreau des Halles, Larsen Rock nous propose de remettre le couvert à l’occasion des « 10 ans sans Joe », sur idée originale du guitariste des Fab Mods et grâce au soutien d’Edouard Nenez qui a fort justement pensé qu’un tribute au Clash sans Brigitte Bop, ça ne serait pas vraiment un tribute au Clash. Que tous les Dieux le bénissent et à la prochaine répé, on fera 3 Ave, 2 Pater et 5 Gloire à Edouard.

C’est comme ça qu’on s’est retrouvé une fois de plus un vendredi soir, embouteillés mais excités comme des puces sur un chien à punk, sous une pluie fine et parisienne, dans l’ambiance haineuse et fascisante de la campagne du 2nd tour des élections présidentielles.

Face à un périph’ complètement bouché, on opte à la majorité absolue pour une traversée de Paris sous la pluie. Gabin et Vérole, priez pour nous. Ca nous permet de faire un peu de tourisme religio-culturo-historico-politico-cinéphilo-lysergique : Notre Dame, Boul’ Mich’, Place du Colonel Fabien, Hôtel du Nord, Jaurés – Stalingrad (avec le dernier meeting de Méluch’. Dommage, on est en retard, on n’a pas le temps de s’arrêter).

Vu qu’avec tout ça, on a une bonne heure de retard, on décharge rapidos, on branche le matos, on fait une petite balance et on profite de l’occasion pour offrir un cadeau d’anniv’ à Luconzeweb. Et oui, on a joué du Ludwig à un tribute au Clash ! Les Lopez avaient fait du Clash sur le tribute aux Ludwig !

Le temps d’une petit binouze et il est déjà 21 H. On est chargé d’ouvrir le bal, alors au boulot. IL fait déjà chaud sous les sunlights, mais on n’a que 8 morceaux et le set ne dure qu’une petite demi-heure : Clampdown, Career opportunities, Safe European Home, Bankrobber, 1977, White man in Hammersmith Palais, Janie Jones et évidemment White riot. On n’a réussi à ne pas trop speeder et donc à ne pas trop massacrer les morceaux. On est venu, on l’a fait et on est super content et fier d’être venu et de l’avoir fait. Au suivant.

Brain Eaters prend la suite. C’est chaud, c’est fort, c’est humide, c’est bon. Les reprises sont bien punk rock et énervées. L’esprit du Clash bien présent : 48 hours, Clash City rockers, Brain New Cadillac, London Calling et évidemment Garageland. Excellent !

On calme le jeu avec Tio Manuel qui vient rappeler au monde que le Clash, c’est pas que des sales punks mais c’est aussi un foutu groupe de rock, le seul qui compte vraiment : The Call up, Guns of Brixton, Rebel Waltz, Jimmy Jazz, Spanish Bombs. La section rythmique 100 % « punky reggae party » groove à mort, laissant la Telecaster de Tonton Manu s’envoler au dessus des mers, ou au moins du Bassin de la Villette. Mais non je ne pleure pas, j’ai un truc dans l’oeil.

The Fab Mods nous ramène dans la période 1977 : London’s burning, Janie Jones, What’s my name, remote control, Garageland et quand même un petit London calling. Le gratteux-choriste est un Mick Jone plus vrai que nature. C’est propre, appliqué et efficace. Le public ne s’y trompe pas. J’en profite pour faire une petite aparté. Pour la 2ème fois consécutive, on joue dans un concert sold-out et on refuse du monde à l’entrée. Je sais, dis comme ça, ça fait un peu « j’me la pète » et c’est vrai que j’me la pète. Mais il faut avouer que ça nous change des « je comprends pas, d’habitude, il y a du monde …  »

The Sarah Connors ont clôturé la soirée de main de maître avec leurs versions early reggae de standards clashiens : Bankrobber, London Calling, White riot et pour finir The Magnificent Seven.

Ce tribute au Clash et à Strummer a donc tenu toutes ses promesses. Le public était aussi beau et classieux (clashieux ?) que les groupes. Mention spéciale au jeune homme avec un tee shirt Joe Strummer Président. Respect, bonne humeur, rock n’ roll.  L’esprit du Clash est toujours présent et même après 10 ans  :  Joe Strummer mais ne se rend pas.

Revolution Rock !

Resistance !

 


Clampdown


Career Opportunities


Safe European Home


Bankrobber


1977

vendredi 20 avril à Nancy : avec Diego Pallavas et Reviens

// avril 5th, 2012 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Décollage de bonne heure direction Nancy avec l’ami Jean-Paul arborant fièrement ses 6 points aux volant du Vito. Je profite de la place du co-pilote pour refourguer aux collègues une compilation avé un magnifico grupo espagnol qui fait du ACDC et autres musique du 20ème siècle. Le trajet est long et plat alors on mange des sandwichs jambon – camembert – saucisson – bière en admirant l’ineffable paysage céréalier de Bourgogne Champagne Ardenne Lorraine. Difficile de ne pas avoir une pensée pour tous ces groupes rock qui font des tournées internationales sans jamais s’arrêter au Super U de Châtenois-sur-Minette ou sans jamais passer par le Bricomarché de Dompatin-lès-Tiges. Après quelques heures, ce qui devait arriver arriva … On arrive à l’heure.
C’est pas très rock’n roll mais bon tant mieux car on est accueilli par le garagiste des lieux en train de retaper une rotule de Xantia dans l’arrière-cour du troquet. A peine le temps d’entamer une discussion front-de-gauchiste (à base de « Dimanche, c’est Roblochon, il a du caractère ! ») que Moutch Kanal Hystérik arrive et que le tôlier ouvre le club. L’endroit est joliment décoré à l’intérieur avec des affiches de groupes hard core metal et par un vrai char US, à l’extérieur. On est rejoint par la Bat Bat team Pallavas qui décharge un van rempli à ras bord d’ustensiles de rock. Fin d’après-midi dans le backstage favoris des musiciens – c’est à dire la cuisine – où la dreamteam Hystérik prépare un repas “punk chef” à base de couscous, bière, chips et quatre quart. Après une discussion assez pointue menée de main de maître par un Steph Déviance au mieux de sa forme et ayant pour thème : “quelle différence entre crossover trash, punk metal, crust punk, grind core, crispy choco, crousti miel, death frosties et grind metal ?” le groupe Reviens fait une petite balance bien méritée.

Charles Bop et Batbat Pallavas en plein exercice studieux de changement de cordes

Début de soirée : le club commence à se remplir sérieusement à tel point qu’on affiche complet au bout d’une heure. De mémoire d’élu local, on n’avait pas vu ça depuis 1947 avec le show post-apocalyptique de Maurice Chevalier et, plus récemment,  lors du concert des Ramoneurs de ménisques.  Le groupe punk hard-core Reviens démarre un bon show bien carré et énergique : ambiance compressée et chaleur tropicale ! On enchaîne derrière le trio avec un set également énervé au dessus des 38° : Glenda and The Test Tube Baby, Salir ton costard, En rangs serrés … On profite des pauses pour respirer et même proposer quelques consignes de vote de circonstance … J’aperçois JP dans la mêlée compacte, lumières dans la face, un type cool me tend sa bière, sûr c’est le dieu du rock qui l’envoie ! Wack’n Woll, Nadine et Alain, A la prochaine … Rappels. Safe european Home  en mode dépucelage, Moi demain. Juste le temps de régler le chant, les Diego Pallavas prennent la suite dans une grosse ambiance. Mélange d’anciens morceaux tubesques et de tout récent du nouvel album : le public bien fan chante en chœur, on atteint facile les 44° .. Difficile d’approcher le bar, pas mieux pour les chiottes car ça se presse devant la scène genre sardines dans une caisse à savon (sardines in soapbox pour les bilingues). Rappels.

Mitch Pallavas et son public

Fin de soirée rock’n roll avec la team Hysterik qui continue à assurer avec brio le service et l’animation dans l’arrière salle.

Plusieurs équipes se forment : l’équipe qui se couche directement, l’équipe qui se couche plus tard pour profiter des bouteilles de Pastis et de diverses spécialité locales et qui chahute ses petits camarades de la 1ère équipe en arrivant dans la chambrée . Et enfin « l’équipe balais » qui circule derrière les derniers compétiteurs. Elle a pour rôle de récupérer (assez bruyamment au petit matin) les coureurs qui ne peuvent plus continuer la course.
C’est donc dans différents états de fraîcheur que les 3 équipes démarrent de bon matin pour quelques heures de routes – non pas à vélo mais confinées dans l’atmosphère méphitique de la camionnette bleue. Même le désodorisant Sapin Magique, pourtant leader incontesté des aromatiseurs automobiles, véritable objet culte au parfum vert pomme Monsanto, ne sera pas de taille à lutter … … …

Salut et à la prochaine ! Bravo au Kanal hystérik, Reviens, Diego Pallavas et collègues (hein gros !?)

B Bop aire d'autoroute Stylee

Samedi 17 mars : avec the Offenders et les Cadavres à Vierzon

// février 27th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012


C’est pas tous les jours qu’on joue avec les Cadavres alors c’est un peu jour de fête, on fait des rimes, on fait des phrases dans le style François Hugo (le fameux sosie de Victor Clolo) : “Hoo viens Sologne Giboyeuse, Viens, l’étang solitaire, Les lacs ont le mystère, Nos coeurs ont le souci, Tout comme l’hirondelle, La stance quelquefois, Aime à mouiller son aile, Viens la sphaigne aux larges feuilles, Et les grands roseaux verts, Dans la mare des bois, J’ai plus d’appétit Qu’un Barracuda, Je boirai tout le Nil si tu n’me retiens pas, Fait pêter une Kro zaï zaï haaa, Allez Sandrine, Allez Sandra ….“

Arrivée en début d’après midi à Vierzon, ancienne ville ouvrière à la frontière entre la Sologne et le Berry. La team Cadavres Marsu est déjà arrivée dans la magnifique salle Collier qui accueillit au 20ème le célèbre Little Bob Story et autres concours de Belote débridés. Les copains de l’eko et du scalp sont déjà à la tache… La salle a été taguée pour l’occasion, en rouge et noir, par les identitaires du coin. Faut-il y voir un message subliminal ou du daltonisme ? Chacun sait que la croix gammée rouge est pourtant un motif éliminatoire lors de l’épreuve de dessin d’entrée à la fac d’Assas.  Sans parler des fautes d’ortaugrafe dans les messages à caractère vindicatif, qui ont plus provoqué l’hilarité que la peur. Finalement, on ne sait toujours pas s’il fallait lire armé ou amer.

Le syndrome "Omar m'a tuer"

L’après-midi se déroule à un rythme assez régulier : déchargement du matos, sandwich, bière, sandwich, bière, sandwich, bière, sandwich, sandwich, bière, bière, sandwich. On profite des balances pour découvrir quelques nouveaux titres des Cadavres. Hé hé hé… Après une petite balance masterisée par steph on passe enfin à table. Repas en sous-sol avec Chili con carne / fromage de chèvre, une tuerie ! Arrivée des Offenders, sympathique orchestre ska Italo-allemand – 100 dates / an au compteur – en tournée française in the text : “Do you Know the autoroute pour Marseille ?” BBop : “ Yes of course fuck GPS ! You roule jusqu’à Bourges the famous berrichon’s city, then you go to Clermont Ferrand the famous rubgy team and after you tourne vers St Etienne the famous football team and after it is fléched until the famous pétanque city.”

21h : Hey ho let’s go on démarre la soirée à fond la caisse et en pleine digestion. Le set est rapidement interrompu par une corde qui casse sur une gratte, une seconde sur la basse, une prise jack niquée – mayday mayday !! – je vois aussi une cymbale voler ! A croire que nous sommes victime d’un sabotage style bataille du rail. Malgré tout ça, on parvient à destination dans une ambiance bien rock’ n roll, steph aux manettes – Entre ici Little Bob …
Juste le temps d’aller gérer le stand, The Offenders déroulent un gros set ska bien dansant. Le batteur et le bassiste swinguent facile. Ces gaillards là pourraient jouer toute la nuit … Viennent ensuite les fringuants Cadavres avec un set bien copieux et captain Vérole à l’assaut – anciens morceaux toujours de circonstance et nouveaux comme “le futur n’a pas d’avenir” ; “la fille de son père” ou un truc du genre … Fin de set assez punk avec une exécution bien méritée de Joe Dassin.

On termine forcément la soirée avec la banane. Rangeage, bavardage, bises aux copains, soyez prudents sur les départementales. Je crois voir passer Marsu avec du crottin de chèvre planqué dans les chaussettes … On quitte Vierzongrad dans la nuit déserte, les chats ne sont ni noirs ni blancs, on aperçoit Richard Bohringer sur une mobilette ….

Salut et à la prochaine ! Grand merci aux activistes Berrichons canal historique.

Les Cadavres

The Offenders

Organisé par le scalp 18

samedi 11 et 12 février à Toulouse et Bergerac – Molly Mc Harrel et Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

// février 2nd, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

samedi 11 Toulouse – Bar O’Bohem // Avec Molly Mc Harrel et Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

concert  à Toulouse - samedi 11 février

Départ in the morning direction Toulouse via Mehun sur Yèvre. La température extérieure est glaciale mais l’auto-radio joue du Renaud – l’intégrale (préparée par Bastien)  même avec les solo de saxophone 80’s,  ça pourrait durer jusqu’à Séville mais on va s’arrêter avant : Amoureux de Paname, Petite fille des sombres rues, Le Gringalet, Le Blues de la Porte d’Orléans, Germaine … Le trajet est assez long alors et comme on se fait un peu chier, on mange pleins de bonbecs fluos achetés sur l’autoroute. C’est donc après 5 heures de Renaud Pierre Manuel Séchan et l’estomac un peu niqué que l’on fini par arriver à Toulouse joliment décorée par des centaines d’affiches de Molly Mc Harrel … En fait non en vrai de Daniel Guichard, le célèbre chanteur des 70’s, mais on ne peut pas le dire sur internet, c’est pas très rock.

Dans un sympathique bar du centre ville, on retrouve avec joie : mister Fab et Lolux skis aux pieds tout droit revenus d’une semaine sport extrême pyrénéen, la team des Dahugarou Mc Harrel punkers avec femmes & enfants, Edouard Nenez Magical Mystery Tour. Après quelques bières de l’amitié, les Mc Harrel se dévouent pour une petite balance de circonstance.
21h : le bar est carrément plein, ça fait plaisir on se croirait à un meeting de Jean Luc Mélenchon. Molly Mc Harrel démarre la soirée avec plein de bons morceaux rock cornemuse en kilt qui sentent “le fromage des Pyrénées et la lutte des classes”. Leur nouveau batteur assure un bon tempo bien punk rock. On enchaîne avec un set de fond de court (en français on n’a pas répété depuis longtemps) qui le fait bien. Edouard Nenez prennent la suite avec un gros set punk chorégraphié comme on aime, ça chante, ça chauffe même sur la reprise d’andré Verchuren ! On termine tard la soirée en compagnie de la team toulousaine et de nombreux autochtones dans une ambiance troquet. Après le chargement du camion dans le blizard sur fond de Charles Aznavour, on part dormir tranquille chez Topine le shoarma à la main (Attention rien de sexuel …)

dimanche 12 février 2012 à Bergerac

Début de journée touristique et gastronomique sur fond de Whiteuney Yousseton / coup farci au foie gras, on file direction Bergerac au Houlala. Le GPS décide de nous faire passer par Montauban ce qui nous retarde un peu mais comme chacun sait ”on ne devrait jamais quitter Montauban”. Après une longue balade bucolique à travers le Périgord-Dordogne enneigé, on arrive chez Florent et Corinne pour l’apéro accueilli par l’ami drunk et quelques habitués. Florent arrose la magnifique nouvelle déco rouge et noir du bar – HOO my GoOOOd !! diraient les célèbres maçons du coeur mormons. Après une balance rapide et efficace (merci Lorie) on démarre le concert bien énervé par l’apéro du patron. Pas grand monde dans le bar – parait que c’est la faute à la neige – mais on s’en fout un peu on joue à bloc tel un garage band de province. L’ambiance est à la déconnade de fin de week-end et on parvient à faire bouger toute la sympathique bande d’habitués du lieu. Deux sets plus tard on investit l’arrière boutique pour un casse-croûte genre troisième mi-temps entre potes. Les plus sportifs d’entre-nous tenteront un tournoi de bras de fer spectaculaire suivi de quelques figures de lutte gréco-berrichone non homologuées par L’UCI.
Après une petite nuit, on repart en pleine forme direction Orléans via Mehun sur Yèvre avec Renaud dans la playlist ….

Salut et à la prochaine ! Merci aux Touloose punkers Dahu team – Les princes du tefal – Florent et Corinne …

A boire et à manger : Les Princes de Bretagne sont heureux

Molly Mc Harrel one stageux

Toulouse le soir : cuir et bonnet stylee

Vendredi 13 janvier : avec Vilains Clowns, Prouters, Bégarsound à la miroiterie

// janvier 10th, 2012 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Ha ! Quoi de meilleur qu’un petit concert punk rawk à la Miroit’ après une dure semaine de labeur ? Pas grand-chose, en vérité. Le temps d’échanger nos costards-cravate du boulot contre des tee shirts noirs à slogans gauchisants et on se rencardent au péage, direction Paname. Pour l’occas’, on a décidé d’emmener notre pote sonoman Jean-Paul, alias Brise-feuille, jeune retraité du secteur socioculturel orléanais. Pour monter à la capitale, ce dernier à choisi sa plus belle panoplie du Commandante. Pas le petit fumeur de cigare sud-américain. Non monsieur. Le seul vrai Commandante : Jack-Yves Cousteau. Ca tombe bien, il a des yeux de mérous et il fait la paire avec l’Amiral Yann de Kersauson. La Bretagne, ça vous gagne, même à Paname !

Voyage sans encombre avec les Dwarves en fond sonore. On arrive sur Ménilmuche à l’heure et la Miroiterie est déjà bien remplie. On décharge le matos en même temps que les Vilains Clowns, on échange quelques amabilités show-bisnesques avec la faune parisiano-banlieusarde : Zéric, Prouters, Effello, Edouard Nenez, Droopy GK, Bibi Konstroy et quelques autres que ma mémoire d’hippocampe anorexique a déjà fait disparaître.
Les Begarsound sont déjà sur scène et ça envoie du lourd devant un public ravi au lit (et oui, le vendredi, c’est ravi au lit !).
A peine le temps d’enfourner un sandwich au jambon de dauphin (ou d’écureuil, j’ai pas bien réussi à identifier le goût) et, it’s time for the Prouters. Comme d’hab’, c’est une avalanche de tubes de légende accompagnés de quelques nouveautés du même tonneau.
Ensuite, c’est notre tour pour un set bien carton. Les pogoteurs pogotent et les vagues viennent régulièrement s’échouer sur la scène. Putain, c’est marée haute mon Amiral ! Il faut dire que les reprises des Toy Dolls et des Rats sont appréciées à leur juste valeur par un public de connaisseurs.
La place est chaude pour les Vilains Clowns, à tel point qu’on se demande comment les murs arrivent à résister au pogo et à la fournaise.
En conclusion, bons groupes + bon public + bons concerts = bonne soirée. Finalement, lei punk rock, c’est pas plus compliqué que les maths.

 

http://fr-fr.facebook.com/events/193535370732890/

Organisé par Eat Shit Records :
Les Vilains Clowns http://vclowns.free.fr
Les Prouters http://prouters.free.fr
Begarsound http://begarsound.fr
Brigitte Bop http://brigittebop.fr