Archive de Concerts 2013

Concert à Morthomiers : concert (presque) complet en vidéo

// décembre 11th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Les potos berrichons organisateurs de L’automne de Morthomiers ont eu la bonne idée de filmer le concert.
Merci à eux pour la soirée et la vidéo !

 

Complément d’information par Jean-Luc R., fidèle berrichon aussi. Merci aussi à lui.

Et le 258ème rappel du concert (manquant dans la 1ère vidéo), Les Maudits du rock, reprise des Excités :

Vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 novembre : Le Cateau, Roisel et Mons

// novembre 27th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013, Non classé

Allez, c’est reparti pour un 3ème week-end d’affilée ! Du jamais vu dans la famille Bop. Et en plus, on file rejoindre les potos des M26-7 dans le Ch’nord, ce qui est toujours source de découverte inconnue. Bon, je vous l’accorde, c’est un peu pléonastique, mais c’est pas si loin de la réalité.
Tous les matos est encore humide dans le camion, mais on vide tout quand même pour virer la malle de 2 tonnes et mettre les pieds de batterie dans le nouveau sac spécialement prévu à cet effet, façon caddie de golf. La Classe ! Bon, le trajet,comme d’hab’, c’est mega-relou avec périph’ bouché et un milliard de connards sur l’A 1. Au moins, on n’a pas la flotte.
Arrivée à Cambrai vers 19 H, on pose nos sacs à « La coloc’ du Cambraisis », on récupère Anthony, notre guide touristique de la soirée et on file sur le Cateau, bourgade nordiste bien connue des punks à iench pour son fameux festival Zikenstock. Le Saint Matthieu, qui nous accueille, est juste en face du musée Matisse (le peintre, pas la voiture) mais on arrive trop tard pour la visite. Dommage. Tous les copains disent que c’est super … même s’ils n’y ont jamais foutu les pieds.

M26-7 au Cateau

Le crew M26-7 est dans la place. Gros Mil et Nico sont chauds comme la breizh et les autres se marrent (pour le moment). On rentre dans le moule local avec une petite mousse et on papote entre vieux potes car le programme de la soirée est millimétré comme du papier à musique : retransmission du match de foot France-Ukraine, installation du matos à la mi-temps, grosse bouffe charcutaille, frites, fromage et bière brune et concert après la défaite. Programme scrupuleusement
respecté par les zicos et les joueurs.
A défaut de balance, les M26-7 entrent en piste avec une sono asthmatique  mal réglée. Et comme Gros Mil est tout bourrave, l’articulation, le souffle et les paroles morflent sévère. Nico essiae de compenser en allant faire le guignol dans le public (et ça fonctionne) et les autres assurent la machinerie punk-rock derrière.
Globalement, la prestation est à peu près du niveau de l’équipe de France de foot qui vient de se prendre 2 pions en 1ère partie. Ce n’est pas très grave car le public local est lui aussi bien chargé et totalement acquis à la cause du M26-7, même diminué.
Avant de prendre la suite, on jette judicieusement un coup d’oeil à la sono, on trouve le bouton magique (le gain de l’ampli) et on arrive à la faire cracher correct.

Lolux Bop à donf

Carlos Bop et Nico M26-7

La liste des morceaux est sérieusement malmenée pour rajouter plein de Clash et la nouveauté du jour vient de la pause en plein milieu du set provoquée par le patron du rade qui nous impose une pause de 10 minutes pour offrir une tournée générale pour fêter les 2 ans de son bar. Du jamais vu ! On reprend après que la bière et divers alcools aient coulé à flot et encore après, le taulier rapplique régulièrement dans le pogo pour refiler des demis à ceux qui tiennent à peu près debout. On  s’achève avec les 2 choristes poids lourd du M-26-7 sur Camarade et Anarchy in eul’ Berry. Merci bonsoir.
Après rangement du matos et le 18ème verre de l’amitié, on rentre calmement à la coloc’ pour finir la soirée à coup de pastaga, de Queue de Charrue et de best-of des Stray Cats.
Un petit dodo au chaud et même au très chaud, vu qu’on a a bloqué le radiateur en mode toutafond. Heureusement, Yann a tout réparé avant de repartir : démontage du robinet thermostatique, dégrippage, purge, remise en eau, réglages chaudière et formation pédaogique en bonus. Punk rock et tuyauterie : même combat !
On file ensuite chez Mr et Mme Nico M26-7 pour un déjeuner dominical exceptionnellement avancé au samedi midi. Un petit café pour les accros à la caféine, une petite sieste pour les accros au canapé et on repart.
Au revoir le Nord, bonjour la Somme. C’est tout plat et les betteraves roulent à fond sur les départementales. C’est comme la Beauce en plus … non, c’est juste comme la Beauce.

Ze famous belote war

On déboule à Roisel à 18 heures pétantes, en même temps que les vieux potes lillois de Toxic Waste. On ne s’est pas vu depuis pas mal d’années (14 pour être précis), mais de l’avis général des milieux autorisés, on n’a pas changé et eux non plus. Les Toxic investissent la scène pour la balance et nous, on investi le backstage qui ressemble au ventre de Moby Dick pour une belote. L’heure est grave. C’est la belle d’un tournoi épique qui court sur ces 3 week-ends de suite (voir les compte-rendus précédents), mais la conclusion de ce combat des chefs ne sera pas pour ce soir : le concert commence alors qu’on est à une manche partout.
Alors, comme disait Tatayet (ou Leonid Brejnev, je ne sais plus) : Maintenant, place à la musique.
Lisa a peur a déclaré forfait pour raison médicale. Ils sont remplacé par Notepok, du punk hard-core avec un peu d’emo et des gros morceaux de reggae dedans.

Toxic Waste à Roisel

Les M26-7 prennent la suite. Les stigmates de la veille sont toujours visibles sur les tronches des 2 lead vocals. Le concert est correct, mais ça manque de quelques heures de sommeil et surtout de public. En effet, une cinquantaine de locaux ont répondu à l’appel du punk-rock. C’est peu, surtout dans une salle qui pourrait facilement en contenir 300. Du coup, on a pu les filmer pour leur projet de DVD prévu pour 2027.
Toxic Waste a ensuite balancé un bon set qui a visiblement satisfait le public.
Quant à nous, il n’est pas loin d’une heure du mat’ quand on monte sur scène. Il n’y avait déjà pas grand monde avant, mais là, on se retrouve face aux survivants, la crème de l’élite, les forçats du rock n’ roll. Avec la tripotée de concerts qu’on vient de se faire, on est rôdé et du coup, on profite bien de la grande scène. Les clasheries et toy dollseries font leur effet sur les anciens et les anciennes et on a même droit à un vrai rappel. Cool ! Ensuite, on arrive à arracher quelques euros et autres modes de paiement en échange de tee shirts, patchs et 45 tours. Encore quelques papotages et vers 4 H, on descend au bout de la rue pour rejoindre notre gîte : l’ancienne gare retapée en maison de jeunes et gîte d’étape. Ça nous fait un petit appart’ bien cosy auquel on rend hommage en dormant comme des loirs et même en prenant une douche.

B Bop à Roisel

Ze famous belote war : zi end

Dimanche, après un bon petit déj’, retour au sport avec la finale des finales du tournoi de belote inter-bop. L’heure est grave et la tension est à son comble. Le score est serré comme un string tout le long de la partie et les 2 équipes ne seront départagées que par le dernier pli de la dernière mène. La paire Carlos / Lolux a été à 2 doigts de réitérer le capo extrême de Guéret, mais finalement, la victoire nous revient avec Yann. On évite tout triomphalisme car ça nous a bien chauffer aux miches.
Allez, on range les cartes, les slips et les brosses à dents et on remonte dans le Vito, direction la Gelbique. C’est le fameux Béru du BKF qui nous a proposé de transformer notre virée dans le Chnord en tournée européenne et ce genre de proposition ne se refuse car ça permet de bien se taper la frime au boulot la semaine suivante : «Excuse-moi, Chantal, je suis un peu crevé, j’étais en tournée européenne ce week-end. Tu le veux pour quand ton Power Point ? »
Nous voilà donc dimanche à 18 H à Mons. Il fait nuit. Il fait foird. Mais la bière d’accueil fait oublier tout ça. Masra Tarath, l’autre groupe de la soirée, arrive à peu près en même temps et on décharge tout le matos en mode collaboratif (comme dit mon DGS). Installation, apéro et mangement chaud : un bon chili, mais qui laisse présager le pire pour le voyage du retour. A 20 H pétantes, avec une conscience professionnelle qui frise l’excellence, Masra Tarath va balancer du son, malgré l’absence quasi totale de public, composé uniquement d’un fan qui avait réalisé son propre tee shirt de B Bop à partir de la petit Brigitte de la couv’ d’Highway to punk. La Classe ! Ajoutez un pilier de comptoir, la patronne, Béru et nous. Ça ne fait pas beaucoup, mais le bar est petit, donc ça le remplit pas mal. Par contre, s’il y en a un qui va pisser, ça se voit tout de suite.
Ce concert – répé est quand même une réussite musicalement parlant. A part un grosse plante fêtedelamusiquesque chacun, ça a plutôt bien joué.
Les Masra Tarath font dans l’anarcho metal avec chant mixte et duo de CG in your face, avec reprises extrêmes des Sheriff et du Sois Fainéant de Coluche.

Masra Tarath à Mons

De notre côté, on a balancé un set un petit peu allégé dans le milieu mais rallongé à la fin pour finir à 22 H pile, avec rappel à la carte : Camarade B, medley LV88 (qui nous a fait frémir car on ne l’avait pas jouer depuis une paie) et Moi, demain. J’ai profité du micro HF très exceptionnellement prêté par Domi MT pour aller faire le con derrière le bar et mettre la tête dans le bac à glace (effet garanti).
Ensuite, on a passé une super fin de soirée à papoter avec nos nouveaux copains belges jusqu’à une heure du mat’ et on est allé (beaucoup) rigoler et (un peu) dormir juste au-dessus du bar.
Lundi, on a chargé vite fait le Vito, pris le petit déj’, virer le PV du pare-brise et on est rentré chez nous en 4 heures chrono. Pas mal, non ?
Allez, bisous les choupinous. Nous, on est vacances jusqu’à l’année prochaine !

Les M26-7 aux choeurs et non au trombone

M26-7 backstage à Roisel

M26-7 on stage à Roisel

B Bop et Gros Mil M26-7 à Roisel

Carlos Bop à Mons

En Belgique, il y a des mobs dans les troquets. C'est la Classe !

Vendredi 8 et samedi 9 novembre : Puy l’Evêque et Mont de Marsan

// novembre 13th, 2013 // 2 Commentaires » // Actualités, Concerts 2013

Vendredi : rencard à 13 H au local de répé pour la récupération du sous-marin,seul véhicule adapté à la météo humido-apocalyptique du week-end. On fonce pourtant plein Sud, mais rien n’y fait : la Sologne et tous les autres paysages automnaux façon fond d’écran Windows 98 sont définitivement bloqués en mode Douche italienne. On chope le 1er Yann dans son Berry et on fonce vers le second. Car, oui, si dans notre enfance, tous les anges du dimanche après-midi s’appelaient Martin, ce week-end, tous nos hôtes s’appellent Yann.
On déboule vers 19 H bien tapée (et bien mouillée) à Puy l’Evêque, au fin fond (et au bord) du Lot. Sur les photos, c’est super joli, mais de nuit, on voit que dalle. Le Yann d’ici n’est pas vraiment d’ici car on l’a connu il y a une paire d’années comme taulier du Rocket Café à Cambrai lors d’une soirée mémorable. Evidemment, on est très heureux de le retrouver, bonheur qui monte encore d’un cran quand après la bière de bienvenue, il nous demande la cuisson de l’entrecôte de l’amitié.
Alors qu’on déguste la bête, on discute avec un couple d’expatriés orléanais qui ont participé aux Fiestas du Carreau de Halles et qui ne sont autres que Tine la Furieuse et Gérard Daufin, bassiste des Civils Radio, excellent combo de rythme n’ blues des 80s. La Classe.

B Bop à Puy l'Evêque

A peine le temps de prendre un café et d’installer le matos, et le public avide de décibels arrive dans le bar, dont une bande de punkouzes locaux qui marquent rapidement leur territoire à coup de bière par terre et de pogo (par terre aussi parfois, à cause de la  bière). Adorables avec nous mais pas très zen avec les tauliers, l’ambiance générale est assez moyenne et la soirée sera qualifiée de « bizarre », à l’unanimité. Les habitués restent loin de la scène et les punks vont et viennent. Donc, des fois, il y a un chouette pogo et des fois, il n’y a personne devant nous. Bizarre, je vous dis.
Enfin, on a quand même fait nos 2 sets Bop et Clache, ce dernier ayant fait 3 heureux et c’est le principal.
Fin de soirée avec palabres avec les keupons et les gendarmes pour finalement réussir une after décompression avec Yann, sa soeurette et Christo. On a bien rigolé mais on en dira pas plus.

Samedi : Après une courte nuit, on petit dèje à la boulangerie de Puy l’Evêque à base de thé Earl grey, croissant au beurre et pâté de lapin pour les plus berrichons. Sera-ce suffisant pour annihiler l’effet des 5 H des sommeil ? A peine.

A l’instar du soleil pourtant absent, on fonce plein Ouest. Le timing de départ est bon, mais on fait des pauses car le Vito chauffe comme une merguez au mois d’août. En fait, ça ne chauffe pas, c’est juste l’aiguille qui déconne, mais il faut quand même faire gaffe, demain, on a 8 H de route. Comme ça nous met un peu en retard, on évite l’arrêt de Montcuq (c’est Carilto qui m’a obligé à écrire ça) et on arrive à 14 H 30 à Mont de Marsan en écoutant le live des Clash du Festival punk de 1977 .
La team du Café Music est sur le pied de guerre et on a à peine le temps d’admirer la beauté du lieu qu’on se met tous au déchargement du matos (sous la flotte, pour changer).
Installation et balance rapide et on va profiter de l’après-midi pour essayer de récupérer à coup de pizza, bonbecs et sieste. Ca le fait !
Après avoir à peu près repris forme humaine, on arrive même à sortir un peu pour aller ne pas acheter (rupture de stock) le bouquin qui vient de sortir sur les festivals punks de Mont de Marsan de 76 et 77 et il nous reste même un peu de temps pour prendre notre revanche à la belote. Vivement la semaine prochaine pour la belle.
Ensuite, on profite de l’excellent repas pour tchatcher avec le 3ème Yann, boss de la soirée et du zine Cafzic qui fête ce soir ses 17 ans. Pour l’occas’, il y a une chouette expo des affiches du festival de 77 (celui avec le Clash) réalisées par les dessineux habituels et habitués du fanzine. Et c’est aussi le lancement de la compil Cafzic is (still) burning, avec plein de groupes actuels qui reprennent des vieux morceaux punks. Rien que ça,comme disait Taï-Luc !
Mais, comme disait Pinochet (ou Fidel Castro, je ne sais plus) : maintenant, place à la musique !
Les Boulenvrac attaquent, et le mot est faible. C’est impossible à décrire mais je vais essayer quand même de la faire : 6 zazous en K-way, maquillage un peu VRP et lunettes de ski. 4 zicos qui maîtrisent le punk rock comme André Verchuren la java musette, et 2 chanteurs chtarbés, pour un spectacle de théâtre de rue punkoïde avec scénographie, incrustation de pote rock n’ roller sosie de Raffarin jeune, garde du corps façon Steven Seagall qui aurait pris option échecs au lieu de karaté au collège, attaque du public à coup de barrière de péage, de knackinamite, souris en caoutchouc et billet de banque, séquestration de patron du CAC 40 (Crédit Agricole Coopératif des Landes) et même intervention divine. A ce stade, vous devez vous dire : « Merde, j’ai raté ça ! Il faut que je les vois le plus vite possible ! » et vous avez raison. C’est simplement énorme.

Flying Over

Flying over prend la suite. Si ça avait été pourri, j’aurais pu dire que c’était de la bouillie bordelaise, mais c’était excellent et c’était du garage (bordelais quand même). Bassiste à boots, guitariste à Rickenbacker, chanteuse à tambourin et batteur à temps bourrin (c’est pas vrai, c’est juste pour faire un bon mot). Ca groove, ça twiste, ça secoue. C’est bon et c’est tout.
3ème étape : Les Cannibal Mosquitos. Malgré les 150 ° C sur scène, ils ont balancé un pur set de surf rock dans leurs combinaisons oranges et sous leurs masques de moustiques. Ce qu’ils ont fait ce soir, aucune bête au monde ne l’aurait fait. Au secours ! Des mutants ! Ajoutez des samples stupido-destroy et 2 télés qui diffusent des images de pornos et autres classiques du cinéma français des seventies (Dewaere, Marielle, Brigitte Lahaye) et vous êtes logiquement en train d’attaquer votre 2ème testicule avec les dents, car oui, il y a vraiment de quoi se les prendre et se les mordre d’avoir raté ça.

Les Clache

Pour achever cette fucking soirée, nous revoilà métamorphosé en Micro Jones, Tamère Headon, Paul Mais si mais non et No Strummer : Les Clache are baque in Mont de Marsan pour still burning le Café Music !

Mon affiche préférée, signée Gil

Pour survivre dans les flammes, on installe judicieusement des ventilos sur scène, on branche les grattes et on y va.
Soyons clair, si on fait Les Clache, c’est pour faire plaisir à des gens qui ont vu, connu, grandi ou en tout cas vécu quelque chose avec The Clash. Jusqu’à présent, il y en avait entre 2 et 6 par concert. Ce soir, c’est quasiment toute la salle et c’est que du bonheur. On balance don le set plutôt bien, avec quelques conneries pour ne pas trop se prendre au sérieux non plus et les faciès épanouis des jeunes, des vieux, des gars, des filles, des enfants et des autres nous réchauffent le cœur à la manière d’un feu de bois (comme chantait le vieux Georges) alors qu’on n’en avait pas vraiment besoin, les gros spots le faisaient très bien.
Mais trêve de billevesées et autres galéjades, le concert était bien, le public nombreux et chaleureux, l’orga et l’équipe technique au top, la salle excellente. Je crois qu’on peut dire (et même écrire) qu’on tient là la soirée parfaite. Et je disais déjà ça avant de savoir qu’on allait passer la nuit à l’hotel Richelieu (prononcez Louicheliou, comme les Clache) où la taille de la chambre et de la salle de bain est proportionnelle au standing du nom. Bah oui, ça jette plus que Formioule ouane.
Bon, que dire de plus ? L’after était cool, l’hôtel était chouette, la nuit courte et le voyage du retour long et chiant, mais on a encore vécu un putain de week-end, on a passé la barre des 300 concerts et on rentre avec des souvenirs, des photos, des vidéos, plein de nouveaux copains et une souris en plastoc qui pendouille au rétro. Vive le rock !

Les Cannibal Mosquitos

Les Clache

Les Boulenvrac feat. Yann Cafzic

Les Clache

Toute la troupe de la soirée au Café Music

Les Clache se la pètent à l'hôtel (juste pour l'envoyer aux potos des RNCS en concert en BZH)

Jeudi 31 octobre, vendredi 1er novembre, samedi 2 novembre : Saint Aubin de Baubigné, Bourges, Guéret

// novembre 6th, 2013 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Pour une fois, l’histoire commence le mercredi, avec une dernière répé bien utile pour les Clasheries et quelques vieilleries bopiennes, histoire de ne pas jouer tous les soirs les mêmes morceaux.
Jeudi : départ à midi pour récupérer le matos puis Yann dans son Berry et hop, direction la Vendée, pays de la mogette et des Chouans, mais aussi des Graillouteurs. Une belle brochette d’activistes de la cause punk et ska. Ils nous avaient déjà invités pour leur festival en 2009 et pour un concert à Bressuire en 2004 (merci à toi, mon fidèle tableau Excel) et nous voilà de retour à Saint Aubin pour le 15ème Grail Fest. Mais cette fois-ci, on fait la soirée d’ouverture avec LES CLACHE, notre tribute band au Clash.
C’est la 1ère fois qu’on va faire le set complet (17 morceaux) et qu’on se déplace juste pour ça. Evidemment, ça nous fait un peu bizarre d’entendre des trucs comme « C’est vous les Clache ? » ou « Les Clache, ils ont oublié leur sac à la salle », mais on arrive quand même à ne pas répondre en anglais … pour le moment.

Belote antifa

Donc, après 4 heures de route, on déboule à Saint Aubin de Baubigné, pour apprendre qu’il n’y aura pas de balance (il y a juste une sono voix) et qu’on jouera encore plus tard que l’horaire prévu, qui était déjà au-delà du raisonnable pour nos vieux os (ben oui, les Clache, c’est 1976, n’oubliez pas). Tant pis. Et de toute façon, la gentillesse et les sourires des organisateurs font oublier tout ça bien rapidement. Du coup, on décharge le matos et on va s’apéroter en cuisine, dans une ambiance toute marseillaise : pastaga, belote et humour potache avec la troupe des Graillouteurs. Un petit coup de mogettes / rôti après les bretzels, encore un peu de papotage et le membre manquant des Viktims arrive. Le concert peut commencer et c’est tant mieux, car il est déjà 22 H.
En ce jeudi soir, pour la 1ère soirée du Grail Fest, c’est la (grande) scène qui fait office de (petite) salle. NDR : il est conseillé de relire plusieurs fois la phrase précédente pour bien assimiler le concept. De fait, la grande salle est notre backstage, ce qui fait qu’on a sûrement le plus grand backstage d’Europe et une salle de concert adaptée, puisque bien remplie par la grosse centaine de motivés présents.

Vikims au Grail Fest

Les Viktims ouvrent la marche façon rouleau compresseur excité et excitant, avec leur petit chanteur qui harangue  copieusement la foule. Ca arrache et c’est bon.
Pour la suite, ce sont les 3 groupes phares du Saint Aub’ crew qui envoient la sauce chacun leur tour. Je n’ai pas tout vu car il y a avait beaucoup de monde et j’ai papoté avec mes potos vendeurs de son et de badges : Abracadaboum, Fabien Rusty knife, Thierry General Strike et not’ Zéric à nous. En tout cas, globalement, ça assurait grave. Yuka dans le genre punk-rock au chant mixte, avec la chanteuse en cloque jusqu’aux oreilles. Skorsoners en mode reformation dans le ska punk, avec un magnifique morceau à la gloire du Clash et de Paul Simonon et une reprise  efficace du Carnivore des Garçons bouchers. HVB, dans un registre plus street punk in your face. Tout ça dépote et le public est ravi.

Skorsoners au loin

Finalement, vers une heure du mat’ bien tapée, on monte sur scène. Avec Yann, on vient de participer à une discussion politico-houleuse en cuisine avec des autochtones, qui nous a bien remonté et on est chaud comme des british. Lolux a un peu plus de mal à se remettre dans le bain et Charles s’est battu pendant tout le concert avec la caméra qu’on avait emmené pour garder un souvenir : victoire de la caméra 1 à 0. Quant aux Clache, ça l’a plutôt bien fait, malgré la fatigue, une sono précaire et les attaques du pogo. Tous les morceaux sont bien passés et ont eu l’impact escompté sur une poignée d’aficionados du last gang in town, même à la campagne.
Après le concert, on a repris l’activité papotage et houblonnage et, vers 4 H, on s’arrache chez Ludo et Camille. Re-papotage et on a filé au lit dès qu’il y en a un qui est tombé (non, non, pas de nom … mais c’est dans notre équipe).

Harpo Bop

Vendredi. Lever 14 H. Petit déj’, papotage, photos avec la harpe de Camile pour envoyer à Christophe Saunière et on arrive péniblement à décoller. Passage par la salle pour saluer les Graillouteurs à nouveau sur le pied de guerre (le festival dure 3 jours) et les Sales Maj’ en balance (« salut camarades »). Enfin, en vérité, c’est surtout pour récupérer le sac évoqué dans le 3ème paragraphe.
Retour pluvieux, plus long et plus chiant que l’aller, avec, comme souvent sur ce trajet Vendée-Berry, visionnage des rushs de la veille.
Après avoir récupérer rapidement la sono chez Yann, on déboule au Saint Bonnet vers 19 H. Seb (le patron) nous accueille avec le sourire et on file direct recharger les accus (ne cherchez pas, ce n’est pas une contrepèterie) et tenter de prendre notre revanche à la belote dans l’arrière salle du Kebab du coin. Ca a un petit côté Tchao Pantin, c’est excellent.
L’estomac plein et les yeux ouverts, on retourne au St Bonnet pour prendre un café et accessoirement décarquer le matos, puis on reprend l’activité papotage avec les nombreux potes plus ou moins berrichons : des ex-Tazons, Eric le fidèle, Titou and family, Pit et Lucie, Mr et Mme Caveman … Ajoutez une poignée d’habitués cosmopolites (pour être honnêtes) (NDR : au départ, j’avais écrit cosmopolites de rouge. C’était plus proche de la réalité, mais moins rigolo) et il y a suffisamment de people pour envoyer la sauce.

B Bop au St Bonnet à Bourges

Un premier set Bop avec quelques vieilleries et originalités, et je ne parle pas que des chorégraphies de Carlos Bop. Le rythme est plutôt pépère et ça déconne pas mal des 2 côtés des micros. Une petite pause pour reprendre des forces / notre souffle (rayez la mention inutile, si il y en a une) et on y retourne pour un set Clash. Pas trop enchaîné mais désormais bien maîtrisé, tous les morceaux passent bien et, une fois de plus, ça fait quelques heureux, et c’est tant mieux, parce que c’est le but.
Ensuite, après encore moult papotages qui se terminent assez logiquement vers 2 H du mat’ quand tout le monde est parti, on remballe le matos, on boit le verre de l’amitié avec les tauliers et on rentre dans notre bercail berrichon en mode expédition punitive antifa, option arrachage d’affiches sur transfo. Après 10 heures de pluie non-stop, ça s’arrache tout seul, c’est un vrai plaisir ! On est presque déçu quand on voit que certaines ont déjà été arrachées avant notre passage. Un dernier godet et un bout de fromage de chieuvre pour arroser ça et au dodo.

Comme souvent, la section rythmique gonfle ... les pneus

Samedi. On émerge doucement et péniblement vers midi et la majeure partie de la journée est consacré à la récupération : manger, comater, glandouiller, se laver, se balader, manger. Vers 16 H, back in ze Vito, direction Guéret, avec pause gasoil + gonflage des pneus. Pour éviter que le trajet le plus court de ce périple automnal ne soit trop agréable, la pluie revient jouer les prolongations.
Du coup, on déboule vers 19 H au Guet-Apens. La triplette du Guéret GANG nous accueille avec le sourire et Coco la patronne offre sa tournée, tout en détaillant le menu du diner. Manque plus que les patins et c’est comme à la maison. Une fois la bière salvatrice ingurgitée, on installe le matos et on fait une balance pour tenter de vaincre le petit larsen vicieux. Rassurez-vous, personne n’a été blessé pendant l’opération et le larsen a gagné la bataille. Ensuite, on rend hommage au bon repas à base de tarte de Coco, salade de Coco et digestif de Coco et on reprend la partie de belote de la veille. Injustice ! Je cris ton nom ! La paire Carlito / Lolux nous a gaufré un capo alors qu’on était à 990 et remporte une 2ème victoire, hors de toute logique technico-sportive ! Aaargh !
Mais c’est pas tout, ça. Comme disait Roger Lanzac (et les Ludwig) : Maintenant, place à la musique !
C’est l’affluence des grands soirs au Guet-Apens et même si le public maintient les distances de sécurité, on sent qu’il n’est pas là par hasard. Le 1er set Bop avec pas mal de Gad Elmaleh dedans passe plutôt bien, avec tout de même un petit côté « round d’observation ».

Y a pas la montagne à Orléans. Mais à Guéret, oui.

La petite pause qui va bien et on y retourne. Public toujours nombreux mais un peu plus chaud et un peu plus fan des Clash, et nous, pour la 3ème fois d’affilée, on commence à vraiment maîtriser la bête. Le résultat de cette belle alchimie ne se fait pas attendre ! C’est bon, c’est chaud, ça gueule, ça danse ! Evidemment à ce stade, pas question de s’arrêter à la fin des 45 minutes réglementaires. On a donc rajouté une bonne demi-heure de Clash n’ Bop avant que la faune locale ne nous autorise enfin à raccrocher les gants (c’est une image. Z’avez déjà vu un guitariste avec des gants de boxe ?) pour reprendre l’activité papotage, qui fait visiblement aussi partie des coutumes du lieu.
Finalement, à une heure tardive et largement illégale, on décolle du bar pour une after qui restera dans les limites du raisonnable (ou pas) chez Fred alias Mister Président of the GANG.
Dodo, Vito et back home. Comme dit mon copain Charles qui a le sens de la formule mais qui oublie parfois de faire les chœurs : Il nous manque 22 H de sommeil, mais ça va.

Pause stupide sur aire d’autoroute :

Vendredi 4 octobre : Morthomiers avec Spaghetti Incident et RNCS

// octobre 22nd, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

C’est désormais de notoriété publique dans tout l’Est berrichon, Brigitte Bop est citoyenne d’honneur de la commune de Morthomiers, depuis qu’elle lui a offert la renommée mondiale qu’elle méritait à travers le tube inter-planétaire Highway to punk (disponible en téléchargement légal sur Bandcamp). C’est également ce qui nous a permis de participer au Festival fort justement appelé L’automne de Morthomiers. Car oui, le déluge pré-apocalyptique digne d’une Fête de l’Huma annoncé par la talentueux Joël Colado (du fameux Coladococoshow) fût bien au rendez-vous. Fort heureusement, le concert du soir a lieu dans la salle des fêtes. Seule la buvette était à l’extérieur, mais ça n’a nullement refroidi les ardeurs assoiffées des berrichons, qui en ont vu d’autres. Pour notre part, on s’est quand même cogné la voyage, le déchargement et le rechargement sous la flotte. C’était un peu chaud, très sale et beaucoup humide, comme disent les psychos.
Ce déchaînement de la Nature n’a pourtant pas altéré le sens de l’organisation des punks rockers et c’est dans une belle harmonie que nous sommes arrivés dans la place en même temps que Yann Bop et les RNCS. Trop la Classe ! On laisse les Spaghetti Incident finir leur balance entre les mains alertes de Stephal de l’Eko N’ Ko et on teste la bière locale, servie de main de maître par l’inénarrable ami Piet. Puis, après le déchargement rapide et mouillé pré-cité, on casse une bonne graine toujours salvatrice.

Spaghetti Incident

RNCS

Le public courageux du vendredi soir est au rendez-vous et les Spaghetti ouvrent le bal. La sauce (bolognaise, évidemment) prend de suite, dans une ambiance qui reste « Vendredi soir en zone inondable ». L’énervement et le niveau sonore monte d’un cran avec les RNCS. Nonobstant les blagounettes pourtant fort à propos de Saïd RNCS, le show est globalement « dans ta face », comme d’hab’. Même si l’équilibre « toutafond » et « presquemidtempo » rend l’ensemble digeste pour le non-fan de Zeke, assez présents dans ces contrées berruyères, il faut bien l’avouer.
Après une faille dans l’espace-temps assez longue mais rendue supportable par la vente de badges aux mineurs et les discussions avec Titou SCALP 18 et les duettistes du crew Akoufene, on a enfin investi la scène à une heure bien avancée de la soirée. C’est pas grave, comme d’habitude dans ces cas, il ne reste que les braves qui le méritent et les gens de l’asso qui n’ont pas le choix, mais qui peuvent enfin profiter un peu du concert après 5 heures à tirer des binouzes pour les tiseurs (nettement plus nombreux que les fans de Zeke).

B Bop normale

Comme pour les potos, le son est nickel grâce aux copains de l’Eko. La scène est de bonne taille. Jean-Luc R. est dans la place pour immortaliser l’instant.  Alors on s’amuse bien et on en rajoute un max, notamment avec un « Les maudits du rock » aussi imprévu que sauvage, malgré les tee-shirts oranges des membres de l’asso qu’on a été obligé de porter sur scène, tellement qu’on s’est moqué pendant tout le concert.
Après ça, on a disserté sur l’efficacité de nos affiches respectives avec les RNCS, tout en faisant semblant d’essayer de vendre des tee-shirts à un public qui avait quitté la place depuis belle lurette, tout en buvant des bières dans des gobelets avec nos noms (enfin, ceux des groupes surtout) dessus. Ca va bien se marier avec les sets de table de Quimperlé !

Bizness et esthétisme

Vers 4 heures, on arrive à trouver un fond de courage pour remballer le matos (sous la pluie, mais je l’ai déjà dit. Vous suivez oui ou merde?) et décarrer chez Yann Bop pour une courte nuit.
C’est bien les concerts du vendredi soir, ça permet de passer pour une grosse loque tout le week-end devant ses gamins. Vive le rock !

B Bop orange

 


Les maudits du rock en orange, filmé par Jean-Luc R. Merci à lui.

On ze road

// octobre 14th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

La fin du mois est pour demain :
– Jeudi 31 octobre : Saint Aubin de Baubigné : GRAIL FEST : LES CLACHE avec Skorsohub’HVB, Viktims
– Vendredi 1er novembre : Bourges : BAR LE SAINT BONNET : B BOP  + LES CLACHE
– Samedi 2 novembre : Guéret : BAR LE GUET-APENS : B BOP  + LES CLACHE
– vendredi 8 novembre : Puy l’Evêque : PUB L’ASTROLABE : B BOP
– samedi 9 novembre : Mont de Marsan : CAFZIC IS STILL BURNING : LES CLACHE avec Les Boulenvrac, Flying Over, Cannibal Mosquitos

Samedi 14 septembre : la Courneuve : Fête de l’Humanité – Stand du Loiret

// septembre 17th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Et c’est reparti ! 4ème concert en 8 jours ! On n’a jamais vu ça, nous. Enfin, on ne va pas se plaindre, si on fait ça, c’est parce que ça nous plait ! Parce que ça nous plaît !

Nous v’là donc à nouveau  sur la route, mais sans matos et donc sans camion mais sous la pluie. Ben oui, on va jouer à la fête de l’Huma, et c’est super galère pour le matos car on ne peut plus rentrer avec le camion, comme au XXème siècle. Donc, on s’est arrangé avec le Colonnel Parcoeur, notre manager spécial PCF option grand braquet, qui nous a emmené et géré le matos sur place. Du coup, on n’a pas à se fader le triptyque du Diable : chargement / déchargement / installation et c’est plutôt agréable. Surtout qu’on déboule avec pas mal de retard, because 3 heures et demi pour faire Orléans / La Courneuve, résultat logique de l’équation : Samedi après-midi + Fête de l’Huma + techno parade + pas de train Orléan /Paris, multiplié par averses incessantes, divisé par blaireaux au volant au carré.

On arrive ... doucement

Après ces quelques (longs) moments de bonheur routier, on a à peine le temps de se garer à 2 bornes, de se cogner ces 2 bornes à pinces sous la pluie, de croiser Besancenot qui rentrait chez lui, d’arriver dans la place, de saluer tout le monde, de descendre un Pastis, de caler les cymbales, d’accorder les guitares et de négocier avec les sympathiques communistes du stand d’en face, qui souhaitent péniblement finir leur débat sans avoir à subir les larsens du stand du Loiret et les chants traditionnels du stand des Kurdes voisins (raté !), et on attaque avec une présentation honteusement pompée à Pierre Desproges, période Tribunal des Flagrants délire et un « Bonsoir, ce soir vous avez de la chance, on est les Quilapayun », qui a dû rappeler des souvenirs à plus d’un fils de militant communiste.

14 ans qu’on n’avait pas joué à la Fête de l‘Huma, alors forcément, on est un peu excité et ce n’est pas la fuckin’ flotte capitalo-droito-impérialiste qui va nous calmer, au contraire. Soutenus de toutes parts par les Mad Teens, les Dead Boobs, Drunk Gasté, un skin marseillais camouflé et très énervé, quelques rockers banlieusards, des militants et des enfants, on enchaine, on rit, on gueule, on saute, à tel point que Carlito a failli y rester (parquet mouillé, pelle assurée), car oui, rappelez-vous, ce samedi 14 septembre 2013, il a flotté toute la journée !!! C’est bien simple, c’était plus la fête du Luma que la Fête de l’Huma (copyright Carlito Bop). Tout ça en surveillant du coin de l’oeil le skin camouflé et énervé précité, mais tout s’est bien passé. Retard oblige et même en grapillant un petit peu, on doit virer pas mal de morceaux pour respecter l’horaire, mais ce n’est pas grave, à l’instar des Jeux Olympiques et des partouzes chez la maîtresse du Sous-Préfet, à la Fête de l’Huma, l’important, c’est de participer.

Lolux est prêt

Après avoir apporté notre pierre musicale à l’édifice d’un avenir plus égal pour tous grâce à l’idéal internationalo-marxo-communiste, on s’est rafraichi le gosier avec des bulles au houblon (toute cette flotte, ça donne soif), on a papoté, on a maté l’excellent Beatboxer blésois Marwan et on est allé savourer les potos des Dead Boobs sur le stand des JC parigots, qui se sont demandés ce qu’ils avaient bien pu faire à Lénine et Marx pour avoir à supporter ces énergumènes gueulards et sautillants qui se roulent dans l’herbe humide, bondissent sur le congélo et grimpent sur les épaules du public. Et en plus, ils mélangent syndicalisme et charcuterie. Bah non, c’est comme politique et partouze, ça ne se mélange pas ! En tout cas, nous, on a passé un bon moment.

Les Dead Boobs

De retour au stand du Loiret, on a retrouvé avec plaisir les copains nordistes de la Division Nada, qui ont joué dans l’après-midi sur la (belle) scène du Nord et qu’on a raté pour cause d’embouteillage, venu nous faire un petit coucou.

Quelques bières et un steak haché frites plus tard, on arrive à s’arracher de cette chaude bien qu’humide ambiance festive, militante et déjà copieusement pochtronnée. Retour à la caisse à pingos sur fond de -M- les mains dans le poches mais la capuche sur la tête. Retour au bercail sur fond d’Exploited pour garder les yeux ouverts. See you les cocos. Rendez-vous en 2027.

 

Pour revivre tout ça bien au sec, les vidéos de Pat Spaceoktopus :

Mardi 10 septembre : Orléans : L’Infrared avec Sonny Vincent

// septembre 13th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

A peine rentrés de Bretagne dans les faits et pas vraiment dans la tête, qu’on se retrouve à nouveau devant un bar à sortir les amplis du camion pour les installer dans une cave. Pas de voyage vu qu’on joue à domicile. Rencard à 18 H 30 à l’Infrared, où Ptit Luc, le Dr House de la scène underground orléanaise, nous a invité à partager l’affiche avec Sonny Vincent, légende vivante (et bien vivante) du punk rock US 77, en pleine tournée mondiale et qui déboule un mardi soir à Orléans, entre un show à Strasbourg la veille et la Miroiterie le lendemain. Appelez moi le tourneur, que je lui cause un peu géographie …

Sonny Vincent à l'Infrared

Enfin, l’Infrared + un fucking groupe ricain + nous encore tout chauds de notre week-end BZHien, la soirée s’annonce plutôt bien.
Après une balance rapide, on se fait une interview / discussion dans le cul du Vitolux pour un web documentaire sur le rock à Orléans. On cause Club de Lettres, Carreau des Halles et Salle du Baron, donc ça fait remonter plein de bons souvenirs. Ca devrait sortir courant 2014. A suivre.

Le temps d’engouffrer une pizza en ratant le show acoustique du chanteur de Burn in Hell et il est l’heure d’envoyer le bouzin ! « Bonsoir, ce soir, vous avez de la chance, on s’appelle Komintern Sect »  et le public remplit rapidement la salle. C’est bien simple, il ne manquait que l’Akoufene crew ! On enchaîne la 1ère moitié du set comme des forcenés et on laisse ensuite un peu de place aux blagounettes de bon goût (featuring Mr Aimable). Fidèle au poste, Gob nous rejoint pour un Mayday approximatif et un Camarade Bourgeois énervé comme un militant socialiste un soir d’élections municipales. Non, j’déconne. Ca rigole et ça s’agite autant sur scène que dans le public et une fois de plus à l’Infrared, tout le monde est content d’être là. Le rappel en mode « Clache » fait son petit effet et après un Guns of Brixton bombardier qui nous laisse sur les rotules, Ptit Luc nous oblige à remettre une 3ème couche. Ouch ! Allez, va pour Rudie can’t fail et Bankrobber. Tchao tout le monde, on vous laisse avec Francky Vincent. Oui, je sais, c’est con, mais je n’ai pas résisté.

Sonny Vincent

Tout de noir vêtu et pas pédant, malgré un CV long comme un manche de Rickenbacker, le vieux Sonny (60 piges au compteur) a balancé du gros son punk rock. Les jeunôts qui l’accompagnent ont aussi mouillé la chemise, mention spéciale au maraveur de cymbales sosie de Lou Diamond Philips dans la Bamba. Un putain de concert de rock n’ roll. Le public, nombreux pour un mardi soir, en a pris plein la gueule et il avait l’air d’aimer ça.

Tout cela s’est finit de façon ultra traditionnelle, pour ne pas dire traditionaliste : bavardages en tous genres, vendage de badges, rechargeage du camion avec option remontage d’escalier-putain-que-c’est-lourd et finissage avec la tournée du patron avec Jean-Luc Jostone et Marcus l’indus.
Comme dit l’ami communiste qui nous emmène à la fête de l’Huma dans 4 jours : A Orléans, y a pas la mer, mais heureusement, y a l’Infrared !

Samedi 7 septembre : Saint Malo : Le Riff Magnétique et dimanche 8 septembre : Saint Malo : Les Mélèzes, avec Edouard Nenez et le Princes de Bretagne

// septembre 10th, 2013 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Edouard Nenez et les Princes de Bretagne au Riff Magnétique

Souvent, on profite des vacances pour partir en famille au bord de la mer. C’est à peu près ce qu’on a fait ce week-end. Avec cousin Edouard, on est allé rendre visite à Tata Zaza, Tonton Morbak et Tonton Lolo, avec un petit crochet chez grande-tante Mathilde. La seule différence avec les vraies réunions de famille, c’est qu’on ne s’est pas engueulé au dessert à propos du mariage gay ou de la retraite des fonctionnaires. Ha oui, et aussi, on a fait un peu de rock.

En ce beau début d’arrière saison, Yann est déjà en camping sur la Côte d’Emeraude. Ce qui est un bon prétexte pour se baigner, manger des moules et ne pas charger le matos. C’est donc à 3/4 de Bop qu’on a foncé plein Ouest pour rejoindre nos princiaux cousins sur leurs (fausses) terres et plus précisément au Riff Magnétique, sympathique crypto-bobo-bar de Saint Malo intra-muros, comme on dit en latin (à moins que ça ne soit du brésilien. Je vérifierais).

Après les salutations buccales de circonstances, on décharge sans tarder (comme disent les roadies éjaculateurs précoces) et on investit la petite cave dédiée aux musiques vivantes. Les adeptes des 6 cordes saluent comme il se doit les nouvelles guitares de riches de Gilou et Effello PDB. Une petite balance rapide et on s’arrache pour trouver un vendeur de casse-dalle ouvert, rapport à l’accueil façon « parisian stylee » (pas de bouffe et, on l’apprendra plus tard, pas d’hébergement), mais avec le sourire, on est Bretagne quand même !

Red Edouard

C’est donc avec 2 bières et un panini dans le corps qu’Ed et ses Princes ont enflammé la cave du Riff : tubes à tout-va et un sous-sol qui se remplit de jeunes punks, de groupies échaudées au point de passer la moitié du concert dans une tenue qui a encore fait monter la température et le taux d’hormones des PDB. Ajoutez une chanteuse locale venue entonner Ouest France, quelques vieux pirates du rock et une poignée de survivants de la Zarma fiesta de la veille et vous aurez une idée de l’ambiance du tonner de Brest … enfin, de Saint Malo. Nous, on a eu Quechua qu’on a, les punks de 40 ans et Babylone’s burning, alors forcément, on était au anges.

Pour la suite de la soirée, les nymphes ont fui, remplacées par les petits copains qui ont bien essayé de simuler des sous-tifs et prendre des poses suggestives à forte tendance érotique, mais on a quand même eu l’impression de s’être fait un peu avoir ! Enfin, comme disait Beethoven, on a le public qu’on mérite. Et c’est avec grand plaisir qu’on a accueilli un psycho pogoteur en fauteuil roulant et un photographe allemand qui parlait anglais. On a également exploité nos copains : Effello est venu faire Olga et Edouard est venu Mayday.
Pour (presque) respecter l’horaire de fin de bruit, on a viré pas mal de morceaux, mais on a gardé notre nouvelle version de Guns of Brixton exprès pour frimer devant les Princes. Et ça a marché.

Après avoir repris notre souffle et une bière, on a rangé le matos et on a quitté le public aimant du Riff Magnétique (ho, ho, ho).
On a laissé Yann et Madame rentrer à pied au camping et on est allé goûter la fameuse hospitalité bretonne : la sœur d’Edouard, elle sait recevoir et son beau frère est le roi des fruits de mer (c’est pour la rime, car en vrai, sa salade de seiche fût un régal). Sans entrer dans les détails qui risqueraient de nous faire passer pour des sales gosses pourris gâtés, on a bu, manger, dormi, on s’est baladé sur la cale en famille et on a coma-canapé. A part Caramel le hamster qui a refusé les avances d’Effello et le petit grain qui nous empêché de déjeuner dehors, on a tutoyé la perfection.
Seule la certitude de rejoindre une ambiance moins vacancière mais tout aussi chaleureuse aux Mélèzes a réussi à nous arracher à la douceur de Saint Suliac, direction Back to Saint Malo !

Tronches du dimanche après-midi

B Bop (ou Les Clache) aux Mélèzes

Un petit crochet intra-muros pour transformer quelques euros en boîtes de sardines et caramels au beurre salé et on retrouve après une poignée de mois et avec grand plaisir Zaza, Lolo et Morbak, les trois tiers de trio fantastique des Mélèzes.
La force de l’habitude arrive presque à supplanter notre léthargie post-dimanche après-midi pour l’installation du matos. On a même le temps de répéter quelques Clasheries pour l’anniversaire de Zaza. Ha oui, je ne vous ai pas dit, mais l’anniversaire de Zaza (en fait, la semaine d’avant, mais on était pas dispo), c’est le prétexte (dont on n’avait pourtant pas besoin) de ce retour d’Edouard Bop et Brigitte Nenez aux Mélèzes. Du coup, on décide de faire un mini-set Bop et un mini-set Clache. On est vraiment des oufs,non ?

A 20 H 30, Denis Zarma, 2 punks Mass prodiens, ma nièce et un poignées d’aficionados mélèzistes sont dans la place, alors, on boit un Pastis (boire un Pastis dans un resto savoyard en Bretagne n’est pas aussi choquant que ça en a l’air) et on attaque pour un concert sur-mesure : Gloire à Edouard en ouverture, rock n’ roll qui tâche, humour potache et petits bonds. Le set Clache nous permet d’inaugurer nos dernière reprises : Garageland et Rudie can’t fail. C’est bon, ça passe.

Edouard et les Princes aux Mélèzes

Changement de plateau et les marinières ressortent pour le plus grand plaisir des fans du Roi Edouard de des Princes bretons,qui recoivent à sa juste valeur un set également taillé sur-mesure pour les spécialistes qui mêle sans vergogne les standards et nouvelles perles et je ne dis pas ça que pour le fulgurant Sudation Anale, qui a vu la mutation du bassiste et du clavier en Monstres Metal. En effet, on a aussi eu droit à la Chanson d’amour et la triplette de reprises Bop-Lopez-Prouters. Pour finir en beauté, on a fait un Guns of Brixton en version originale tous ensemble et c’était beau.
Après, comme Gildas PDB avait un petit creux, on a fini la soirée comme un album d’Astérix, mais avec une bonne raclette à la place des sangliers, histoire de suer encore plus que sur scène. Et je peux vous dire que manger de la raclette en Bretagne en écoutant « Elle voulait revoir sa Normandie », c’est pas donné  tout le monde. Et après, on a papoté papoté papoté parce qu’on n’avait pas vraiment envie de se quitter.

Et avec tout ça, vous voudriez qu’on fasse la tournée des salles de musiques actuelles et impersonnelles + dodo au Formule 1 ? De la merde ! Sauvons les petits restos, debout les petits bistrots ! Les amateurs s’éclatent pendant que les pro s’tatent !

La traditionnelle photo de groupe avant le départ

Bonus : Florilège des blagues d’humour rigolo du week-end
Faites pas les malouins, ou comme disait Thatcher : don’t make the Malouines
Je mets le 2ème point, comme la semaine dernière à la Festinière ? (tournoi de palet breton)
Joyeyx Zazaniversaire
Joyeux Zarmaniversaire
Bougez pas trop, on va se prendre Brigitte Fontaine sur la gueule (NDR : elle habite vraiment au-dessus)
Il est pas gay le petit ? (dans le contexte, c’était rigolo, z’aviez qu’à être là)
Le Zarma ministère de Yann Bop : Ministère de l’amabilité et du Qui c’est qui a dit qu’j’étais cool ?
J’ai plus faim (Gildas PDB)

Mercredi 31 juillet : Quimperlé avec Into the Black et Monty Picon

// août 26th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Quoi de mieux qu’un aller-retour furtif en plein été, en pleine semaine et en Bretagne Sud pour se sentir en vacances ? D’autant plus qu’en général, mon adjudant, on arrive fort bien à prendre nos vacances les uns après les autres, ce qui évite toute velléité de répét’ et a fortiori de concert. Mais cette année, on a juste une semaine de présence totale et tant pis pour Charles qui bosse, on accepte le concert ! Déjà parce qu’on peut et aussi parce que c’est l’asso Harz qui nous invite et donc, on sait que ça va être bien, car on garde un très bon souvenir de notre 1ère rencontre à l’Abri côtier à Clohars-Carnoët. Ha oui, aussi, c’est carrément bien payé, vu que c’est une scène municipale, ce qui ne gâche rien !
Comme je l’ai dit, Carlito est de perm’ à son taf’, donc on décolle vers midi avec le nécessaire à sandwich. Direction, plein Ouest. On s’arrête quand on voit la mer, mon capitaine !
Bon, après vérification, Quimperlé, ce n’est pas au bord de la mer. C’est pas grave, on est quand même arrivé à bon port (ho, ho, ho).
La scène est grande. Elle est judicieusement placée entre un jardin bucolique et le cul de la médiathèque. Chouette endroit.
Colas et Maillard (désolé, je n’ai pas pu résister), les vaillant Harziens nous reçoivent comme il se doit avec sourire et bière fraiche, fort bienvenue après les 5 heures de route sous le cagnard.


Nonobstant une balance raisonnablement chiante, on passe une fin d’après-midi peinardos. Pour ma part, elle est exclusivement consacrée aux retrouvailles avec Manu, vieux pote de (très) longue date, connu dans les milieux autorisés des spécialistes du punk-rock péri-urbain de la 2ème moitié du 20ème siècle sous le nom de Boris, chanteur du combo Boris et les Pérestroïkids avec Saïd RNCS à la basse et votre serviteur à la gratte. Souvenirs, souvenirs …
Du coup, forcément, j’ai raté le 1er groupe, ce qui me fait un peu iech, car le peu que j’ai vu, ça avait tout pour me plaire : des vieux rockers avec des bonnes tronches de vieux rockers, de la Gretsh, de l’harmonica. Une prochaine fois, peut-être.

Carlito Bop is happy to be in BZH

Ensuite, on a joué et c’était plutôt sympa. Pas mal de public. Très familial. On avait préparé un set spécial « grand public » (qualitativement, pas quantitativement) avec des reprises des Clash (oridginaul, isn’t it ?), des morceaux pour faire danser les filles et pas trop de trucs maxi-bourrins. Et ça a plutôt bien marché. Les copains ont dit que j’avais trop parlé, mais, comme d’habitude, ils ont tort. Et surtout, on a joué au moment où le soleil se couche, comme ZZ Top au Hellfest ! Ça n’a l’air de rien, mais c’est assez étrange de commencer un concert en voyant tout le monde et de le finir en ne voyant plus rien … même si quand j’y pense, j’ai pas mal de potes à qui ça fait ça, mais ils sont plutôt dans le public. Dernier truc essentiel, le concert étant une des composantes des Mercredis Musicaux organisés par la Mairie, qui confie la gestion des soirées à plusieurs associations locales. C’est donc la Mairie qui gère la com’ globale de l’évènement, comme on dit en politique. Du coup, on a notre nom sur … des sets de table !!! Et ça, c’est la putain de Classe ! J’en ai ramené 2 chez moi.

Monty Picon

La fin de soirée est légitimement confiée à la fanfare rock-ska des Monty Picon. Des troubadours musiciens qui disent «  on l’a joué en 180 bpm » quand nous on dit « La vache, on l’a prise super-speed ». Malgré leur bonne volonté et pas mal de bonnes idées (bonnes dégaines, ça bouge bien sur scène et plusieurs musiciens chantent à tour de rôle), la zique ne nous accroche vraiment pas. Du coup, tous les Bop squattent le stand merchandaïzing et on tchatche bien avec le public et le camarade du label Abracadaboum.
Pour finir, on abandonne les Harziens et les (excellents et supra-efficaces) intermittents qui rangent le matos et on rentre directos au bercail pour livrer Carlito à son patron.
Résultat : 10 heures de route pour une heure de concert ! Yeah ! En vérité, je vous le dis, on commencera peut-être à se plaindre quand on fera le l’inverse !
10 000 mercis aux super-Harziens pour cette chouette percée ensoleillée dans notre pause estivale. Et vivement septembre qu’on reparte … en Bretagne !!!

Il y a des belles photos de Maxime Pilorge par .

Brigitte Bop sur scène

Carlito Bop is exciting

Brigitte Bop sur scène

Vendredi 21 juin : Bourges : La Civette avec Futurex

// août 14th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

S’il y a bien un truc pour lequel on ne s’est jamais beaucoup cassé le cul, c’est bien de trouver un lieu pour jouer pour la fête de la musique. On s’est toujours dit qu’on trouverait bien un truc et que, dans le pire des cas, si on ne trouve rien, Jack Lang ne nous ferait pas une jaunisse pour autant (surtout que lui, je crois qu’il est plutôt branché jeunisme). Et effectivement, les sympathiques Futurex nous ont proposé de partager la scène de la Civette, ce qu’on a accepté avec plaisir, car ce sont eux qui avait gérer de main de maître le Sous-Off pendant le Printemps de Bourges.

Futurex

Après une journée de boulot et un chargement rapide du matos, on décolle pour la capitale berrichonne. Au bout de 10 minutes de route avec le frein à main, on se fait une petite pause solognote pour laisser refroidir le pneu qui était proche de l’explosion, on enlève le frein à main et on repart. On récupère ensuite Yann chez lui et on se refait une pause « vidage complet du camion » dans le centre de Mehun sur Yèvre, bloqué par une douzaine de gendarmes mitraillettés et visiblement fortement déçus de ne pas trouver une tonne de cocaïne au milieu de nos amplis.

Après ces péripéties qui nous auront fait perdre un peu de temps mais qui nous auront permis de rentrer dans la légende des fils du Rock n’ roll en lutte contre la mécanique automobile et la répression policière (police partout, garage nulle part !), on déboule à la Civette, on décharge le matos et on mange une saucisse-frites en racontant nos déboires à nos potes berrichons.
Les Futurex attaquent sur la terrasse de la Civette. Du bon garage rock 60’s, 70’s avec juste ce qu’il faut de punk-rock. Ca groove, ça gueule, ça twiste. Tout ce que j’aime et le public présent en redemande.
Ensuite, on a fait un bon petit set avec évidemment une bonne dose de Clash et de chorégraphies stupides dans une ambiance de fête et de bonne humeur.
Comme quoi, on dit beaucoup de mal des socialistes, mais ils ont quand même des bonnes idées … enfin, ils en ont eu … une fois … il y a 31 ans …

Concerts de septembre

// août 12th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Samedi 7 septembre
Le Riff magnétique à Saint Malo (35)
Avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

Dimanche 8 septembre
Les Mélèzes à Saint Malo (35)
Avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

Mardi 10 septembre
L’Infrared à Orléans (45)
Avec Sonny Vincent (US)

Samedi 14 septembre
Fête de l’Humanité à La Courneuve (93)
Stand de la Fédé du Loiret
A confirmer …

 

 

Quimperlé (29) avec Monty Picon et Into the black

// juillet 30th, 2013 // Commentaires fermés // Actualités, Concerts 2013

mercredi 31 juillet – soirée Harz

19h – fanfare Monty Picon

Devant le bar chez Chouchou.
Entre rock, métal, hip-hop, punk…
www.montypicon.com

20h – Into the black

Le groupe revisite le répertoire de Neil Young avec une énergie purement rock’n’roll.

21h30 – Brigitte Bop

22h30 – Monthy Picon

Après l’ouverture de soirée, ils reviennent pour le dernier set, sur scène.

Vendredi 31 mai : Lille au Biplan avec M 26-7 / Samedi 1er juin : Cambrai au Garage Café avec M 26-7

// juin 4th, 2013 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Quoi de mieux, pour démarrer un week-end rock n’ roll en Pays Chti, qu’un déjeuner au Memphis, le resto le plus rock n’ roll d’Orléans tenu par un chti, qui nous accueille par son habituel « l’apéro, c’est pour moi » ? Il n’y a pas à dire, ça met dans l’ambiance.
Ca n’a malheureusement pas empêché le voyage d’être long et chiant à souhait : périph’ bloqué, zig-zag intra-muros aussi relou qu’inefficace, autoroute chargée comme un douanier polonais. On a quand même bien rigolé quand on s’est retrouvé côte à côte avec Nono Futur et ses Déglingos dans les bouchons à l’entrée de Lille : coucou, vous jouez où ? – Au Dame C, et vous ? – Au Biplan. – Bon, bah, bon concert ! – Pareil.
Par la Grâce du Saint GPS, on arrive au Biplan sans faire 3 fois le tour de la ville et on rejoint le Crou M 26-7 qui nous attend de pied ferme à l’entrée, sauf les Pipo et Molo de la soirée, j’ai nommé Fred et Gros Mil, qui sont bloqués à la cave avec 4 grammes dans chaque bras. Autant dire qu’ils n’ont pas beaucoup aidé au déchargement du matos, et c’est sûrement mieux comme ça d’ailleurs. Pour équilibrer avec ces 2 bras cassés, les nordistes ont emmené la crème des sonomen du cambraisis, Alex, qui avait déjà fait des miracles au Betizfest et qui a assuré un son nickel, tout en supportant l’espièglerie de la troupe.
Après la balance, 2ème exercice périlleux : le repas. Normalement, manger, c’est un truc qui ne pose pas trop de problème, me direz-vous. A ça je répondrais : Et d’une, mêlez-vous de vos affaires et laissez-moi compte-renduer à ma guise. Et de deux, oui, d’accord, mais quand il faut le faire en chuchotant parce qu’il y a une représentation du Malade imaginaire dans la pièce à côté et qu’on se retrouve à devoir coacher 2 quintaux chtis tout bourraves, c’est une autre paire de manche (c’est le cas de la dire). On n’était pas trop de 2 titulaires du BAFA, j’vous le dis. Après ce repas quasi-monacale au menu à faire frémir un électeur écologiste parisien vivant en concubinage avec une diététicienne, mais apte à rassasier un troupeau de punks pour la soirée (charcutaille, Raviolis Spanghero, gâteau chocolat / huile de palme …), il est l’heure pour les M 26-7 d’attaquer.

M 26-7 au Biplan

La salle est vide, mais elle se remplit miraculeusement dès les 1ers accords distordus. Contre toute attente, les 2 popoches assurent quand même et le concert est sympa. L’ambiance reste assez calme, mais c’est normal, on est vendredi et il est encore assez tôt.
On prend la suite et on sent tout de suite qu’on était attendu. Le public est devant et ça chante les paroles. Ajouté à ça Beno de Fragments de concerts qui nous mitraille et vous imaginez qu’on était aux anges. Comme en plus, on enchaine les concerts en ce moment, on est bien rôdé et on dirait que les doigts vont directement et tout seuls sur les bonnes cases et les bonnes cordes (alors qu’en général, ils vont plutôt directement juste à côté de là où il faut). Un sacré bon concert, une excellente ambiance et ça a duré une heure et demi tellement c’était bon. A noter une version terrible de Complete Control, avec tout le public aux chœurs : aussi bien que sur From here to eternity ! On a aussi fait Camarade B. avec Gros Mil et on a ressorti et arrangé un peu la reprise de Coluche.

Brigitte Bop au Biplan - Photo Benou

Ensuite, on a papoté, vendu quelques vieux disques (vu qu’on a oublié les plus récents), bu des bières fortes, rangé un peu le matos et on est allé se faire une after relativement calme à base de spécialités locales chez Phanou et Gégé, des vieux ami(e)s de Lolux, qui nous ont déjà accueilli lors de notre dernier passage à Lille.

Twist n' belote

Après un (plus ou moins) gros dodo dans la chambre du petit, on se réveille doucement sous le soleil et c’est bon ! Déjeuner le moins malbouffe du week-end, nonobstant (tiens, il est revenu) les chipo au roquefort (rock fort ?) à faire fondre sur la plancha Moulinex.
Reposés, repus, on repart. Passage rapide au Biplan pour récupérer le matos et direction Fontaine Notre Dame pour une petite pause au Relay H (pour Heineken) local : chez Nico. Une bière, 3 cookies et une bonne rigolade en matant les vidéos de la fin de soirée à Bourlon de 2011 et on repart pour le Garage Café.
Sur place, on retrouve des bouts de M26-7 et les restes du patron du rade qui nous explique que la soirée de la veille a été assez éprouvante : grosse fête pour son anniversaire + concert de la Division Nada + visite de la police et de l’URSAFF. Ca explique sa tronche de zombie.
Vu qu’on n’est pas non plus vraiment totalement opérationnel, on comate et on tazonne aussi un peu. On arrive quand même à transformer la scène laissée en configuration « plateau de fruits de mer » par les potos de la Division Nada, on s’installe, on balance mollement et on va s’avachir dans un coin pour taper la belote car on n’a vraiment pas la force de jouer la pétanque.
On ingurgite des pizzas qui sont largement à la hauteur des raviolis de la veille et il faut déjà aller au charbon (et oui, c’est ça la Nord). Le grattin cambraisien est présent, même si la plupart porte encore les stigmates des abus de la veille, c’est tous les jours pareil (Evangile selon Saint Patrice in « Le goût de la tripe » verset 7-8, bande de mécréants !) : Le Lensois est en avance, Kiss « pas pécho » est (très) ému, Vincent de Bourlon est en retard, Kalimba Mendes est revenu nous immortaliser de fort belle manière, il y a aussi Mme Nico et ses rejetons, des bouts de Division Nada, quelques vieux punks, vieux rockers et, heureusement, un peu de jeunesse.

Nico M 26-7 scotché

On a fait un concert correct et on s’est bien amusé, mais on n’a pas réussi à vraiment faire bouger tous ces braves gens fatigués, même quand Nico est venu brailler Anarchy in eul’ Berry avec nous. On a fait Le carton en rappel à la demande générale d’un copain et merci, bonsoir.
Les M 26-7, moins fatigués que le public mais pas au Top non plus, ont à peine fait mieux. Pourtant, on est aussi venu leur prêter main forte et le concert s’est terminé dans un joyeux bordel comme je les aime : Carlito Bop jouait avec du chatterton noir et leur faisait des moustaches et de croix sur les bras et les guitares, j’ai accompagné David à la batterie et j’ai fait des chœurs avec d’autres potes : Anarchy chez les Chtis !
La fin de soirée a été logiquement copieusement houblonnée. Vers 3 H, on embrasse tout le monde et on va se faire à nouveau une after cool à base de spécialités locales chez Kro et son lapin-pin-pin en attendant que le jour se lève.

Brigitte Bop à Cambrai - Photo : Kalimba Mendes

Petit dodo donc, café retour chiant (si je vous dis qu’on a eu des bouchons à Paris, vous me croyez ?). On passe le temps en se prenant en photos, en les postant sur Fessebouc, en attendant les commentaires des copains et en écoutant les Toy Dolls, Edouard Nenez et Starshooter.
Ha oui, on a aussi fixé la date du prochain voyage : vendredi 15 novembre à Bourlon !

M 26-7 au Biplan

Lolux et Vincent Bourlon

Lolux et Vincent Bourlon

Les photos de Kalimba Mendes au Garage Café à Cambrai :

M 26-7 et Brigitte Bop

Gromanche midi : on rentre au bercail

Pause café

Quand est-ce qu'on arrive ...

Samedi 25 mai : Beaugency avec Infernal Flash PEP, Buried Option, Wild Dawn

// mai 30th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Not' vieux pote Pascal

Rock is back ! C’est marqué sur l’affiche ! Chaque année, l’asso Val de Son tente de faire rocker Beaugency, charmante bourgade socialisante du bord de Loire, coincée entre Orléans, Blois, la Loire et l’A 10. Si l’esthétique BD de l’affiche a su séduire le quadra fan de BD rock que je suis, elle n’a visiblement pas eu le même effet sur la jeunesse locale gavée de télé-crochet débilisant et de Red Bull à la cerise. Tant pis pour eux. La centaine de personnes présentes a passé une bonne soirée, dans une ambiance familiale, nonobstant l’avalanche de décibels qui déboulait de la (chouette) scène. J’arrête là mon intro vu que j’ai réussi à placer nonobstant sans que ça ne choque personne.
Vu qu’on joue presque à domicile (Beaugency est à peine à 40 bornes d’Orléans), on se permet d’arriver en ordre dispersé mais quand même à l’heure pour la balance qui prendra plus de temps de prévu, à cause de la présence de l’esprit de Claude François. Traduction : on se prenait des gros chtards électriques dans les micros. Désagréable et un tout petit peu dangereux quand même. Heureusement, ils sont partis comme ils sont arrivés : mystérieusement.
Ensuite, on a glandouillé tranquillos dehors entre 2 averses, on s’est fait une séance photo stupide dans la cuisine, on a mangé un chouette buffet et place au 1er groupe. Infernal Flash PEP, c’est le groupe de notre pote Pascal, qui nous a invités à ce concert. Pour la petite histoire, le 1er concert de Brigitte Bop, c’était un concert qu’il avait organisé pour son anniversaire, dans le bled juste à côté, il y a presque 19 ans !
Musicalement, c’est du rock français on ne peut plus rock français. Ca sent le Bijou, ça suinte le Téléphone. Mais avec des paroles qui parlent de fasciste, de lutte des Classes, de crise économique. Ajoutez une reprise de Little Richard et des Cure et la recette est parfaite pour l’ouverture du Spring concert.

Wild Dawn dans la fumée

Les jeunots de Buried Option ont enchainé avec leur hard-core mélo de fort bonne facture. C’est toujours un peu énervant de voir des petits jeunes qui déboulent et balancent leur truc hyper carré, hyper efficace, alors que nous, à leur âge, on jouait (mal) 3 accords en essayant péniblement de se caler sur une boîte à rythme à 2 balles branchée sur le même ampli que la gratte et les micros. Bande de petits cons.
On grimpe d’un cran, autant niveau expérience que volume sonore avec Wild Dawn. Des orléanais qui font du hard rock (comme on disait quand j’avais 9 ans et demi) avec plein de trucs dedans : du metal, du stoner, du boogie, du blouze. Le visuel est particulièrement soigné avec l’attitude Lemmyesque du chanteur et le show sur-vitaminé du gratteux, qui finit en faisant des solos dans le public.

B Bop on stage

Les enfants commencent à s’endormir et leurs parents commencent à en avoir plein les pattes quand vient notre tour. Qu’à cela ne tienne, la salle est belle, la scène est grande et agréable, les lumières dépottent. On va en profiter à fond. Energie, rock n’ roll, petits bonds et blagues foireuses (et foirées), on a tout donné. Les 3 punks présents, la poignée de potes, la copine du metalleux, les nanas du bar et les quelques survivants ont visiblement apprécié. Nous aussi. Evidemment, on a fait plein de reprises des Clash et on a même sorti Mayday des placards.
Le temps de reprendre notre souffle, on remballe le matos, on embrasse not’ Pascal et on rentre en savourant les (seulement) 30 minutes de route qui nous séparent de notre lit douillet.

Bastos Bop

Carlito Bop

Yann Bop

Lolux Bop

 Le résultat de la séance photo stupide dans la cuisine :

Samedi 18 mai : Quincy-Voisins au Studio Jack Potes avec Sons of Burroughs, Baffes ou Torgnoles, Garage Lopez, Les Dead Boobs

// mai 22nd, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Mr Aimable au flipperBack in 77. Et pour une fois, c’est le département, pas l’année. Et pour l’occasion, v’là une belle réunion de jeunes et de vieux cons. Puisque c’est sur la route, on ne passe pas par Beyrouth pour jouer au boy-scout, mais chez Henri Lopez pour jouer au flipper. Le trio mécano-rocker nous accueille au grand complet et Yann attaque directement les hostilités : « Ouais, le léopard, c’est cliché ! ». On ne l’appelle pas Mr Aimable pour rien !
2 bouteilles de blanc, 3 parties de flip’ et quelques bons mots plus tard, on décolle pour la suite des opérations, direction Copéland, sans Stewart. Les autres gangs parigo-banlieusards, sont déjà dans la place et n’attendent que notre matos pour s’installer.
Le lieu est sympa. C’est une mini-salle associative avec studios de répé à l’étage. Ça fleure bon la fausse note et la bière pas chère et la déco Punk’s not dead donne le ton de la soirée. On papote le bout de gras et on tente d’aller s’en jeter un au Memphis Dinner local avec l’ami Luconzeweb et madame, mais le resto est plein à craquer de familles qui mangent des burgers en matant Happy days et il n’y a pas de place pour des rockers assoiffés. Retour au Jack Potes pour mater les Sons of Burroughs en mangeant un casse-dalle et en se vengeant sur la Heineken locale. Savoureux mélange s’il en est, car les Sons of Burroughs balance un bon vieux rock n’ roll seventies qui tâche les tympans comme on l’aime.

Sons of Burroughs

Le public arrive en nombre et en hétéroclicité : moult petits jeunes, vieux punks, bikers, rockers. On dirait une chanson de La Souris. On retrouve notamment avec plaisir Fred Chiatiks avec qui on avait joué il y a une grosse paire d’années à Meaux et Christophe, responsable du fabuleux disque de reprise des Toy Dolls en version classicos.

Baffes ou Torgnoles et Jean-Louis Dead Boobs

Baffes ou Torgnoles et Jean-Louis Dead Boobs

Les Baffes ou Torgnoles prennent la suite pour un chouette show qui fatigue la foule qui ne demandait que ça. En coulisses, du fait de l’arrivée d’un 5ème groupe au lieu des 4 prévus initialement, les vieux lions en profitent pour bouleverser l’ordre des groupes afin de jouer à un horaire décent, le seul que leur autorise leurs artères usées par la route et les décibels, reléguant les jeunes fauves vigoureux au timing post-dernier métro. C’est la dure Loi de la Nature. Comme dans Kirikou.

On monte donc sur scène pour un show … comment dire … approximatif. Car oui, Nicolas, comme le disait Saint Joe Strummer, paradoxalement, dans le « rock à guitare », c’est le batteur est la véritable colonne vertébrale du groupe. Et quand celui-ci a succombé aux avances éthyliques de Jean-Luck « Paul Ricard » Lopez, il y a du tremolo dans le tempo et du flottement dans le roulement. Je l’ai toujours dit, le Pastis sans la pétanque, c’est pas bon pour le punk-rock. Enfin, on s’en est quand même sorti, notamment grâce au soutien de Bruno Lopez sur Camarade et Wack n’ woll et on a bien rigolé, notamment quand le public est venu s’assoir juste devant Yann.

Carnage Lopez

Après une tentative avortée de rappel, on a laissé la place aux Lopez qui ont relevé le niveau avec un bon paquet de nouveaux morceaux méchamment efficaces. Pour vous dire, maintenant, ils font même des reprises de groupes pas morts.
C’est donc les Dead Boobs qui ont remporté le billet pour la tant non-convoitée place du dernier groupe de la soirée, ce qui est finalement assez logique car c’était marqué sur le torse du (nouveau) bassiste et leur nom était inscrit derrière la scène. Place largement méritée, car comme l’a dit Adonf dès le lendemain de ce concert où il n’était portant pas : Les Dead Boobs, on dirait un vrai groupe maintenant. Excellent concert donc, avec juste ce qu’il faut de loose à la fin.
Une bonne soirée, surtout si on met de côté les 2 heures et demi de route du retour.

Les Dead Boobs

Yann Bop au slam

Vendredi 26 avril : Bourges au Sous-Off avec Stereozor

// avril 29th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

C’est sans regret aucun qu’on s’est arraché du taf à 16 heures pétantes. Récupération du matos et direction Bourges par les petites routes humides du Loir-etCher sur fond de reprises des Toy Dolls en version classicos à la harpe et au clavecin. Récupération du Yann à domicile et on rejoint la capitale berrichonne par les chemins de contrebandiers pour éviter les douaniers locaux, qu’on soupçonne d’être moins avenants que leur collègues du Cambraisis.

On déboule donc pile-poil pour l’apéro à la Place Saint Bonnet, joliment aménagée par l’équipe du Sous-Off avec grande scène, stand dédicaces de BD et évidemment à boire et à manger. Il y a aussi une petite fontaine sympa, mais on n’en a pas trop profité, vu qu’il flottait sans arrêt depuis le matin.
Les habitués du Printemps de Bourges le savent, soit il fait super beau, soit il fait super pourri. Cette année, on a eu les 2 : grand soleil et chaleur mercredi et jeudi, grosse caillance et déluge le vendredi !
Comme de bien entendu, on joue le vendredi, comme pas mal de potes d’ailleurs, car ce soir, il y a certainement plus de concerts de punk-rock que de punk-rockers à Bourges. On profite donc de notre temps libre pour faire un tour en ville et saluer tout ce beau monde.
Première étape, les potos de Spaghetti Incident, pistoleros locaux et spécialistes du Printemps, qui jouent tous les soirs dans des rades différents. Ils étaient aux Sous Off la veille et squattent le Beau Bar ce vendredi avec de nouveaux habitués : Salut les anges. Après 3 jours à la Bouée à Villejuif le mois dernier, les montpelliérains sont venus rock n’ roller 3 jours à Bourges. Maximum respect, car moi qui habite à 100 bornes, j’avoue qu’une soirée me suffit largement.

Pogomarto en balance

Deuxième étape : Monde de Merde est au Bitro gourmand. L’autre groupe orléano-berrichon est en train de s’installer, on a donc juste le temps de se faire un petit bisou et on continue notre tournée des Grands ducs par la grosse affiche de la soirée : Les Sales Majestés et Pogomarto au Viking. Petit bar, petite scène sous une petite tente (les mauvaises langues disent que j’ai comparé leur scène à notre backstage … Ils n’ont peut-être pas totalement tort, mais c’était juste pour me la péter) et déjà pas mal de keupons aux alentours. La soirée promet d’être chaude. Allez, tchao les filles, bon courage avec cette fuckin’ flotte !

Retour au Sous-Off dans les rues vides, pavées et ruisselantes du vieux Bourges.
Un petit casse-dalle en regardant Stereozor, des petits jeune de Limoges qui font plus de notes en un morceau que nous en une année. J’écouterais pas ça dans mon salon, mais sur scène avec le visuel et la bonne humeur des musicos, ça le fait bien.
Vers 22 H 30, on monte s’installer sur la belle scène. La Place St Bonnet est toujours vide et humide, mais il y a quand même quelques potes à l’abri près du bar, prêts à braver les éléments pour satisfaire leur soif de rock n’ roll bruyant.

La Place St Bonnet vue de la scène vers 22 H 45

A 23 H, les guitares sont branchées et on décide courageusement d’attaquer en mode veste en. jean et perfecto. Sensible à nos efforts et à note foi indéfectible en l’accord de La majeur, Mère Nature a cédé et, tels les Moïse du punkeurock, nous fendons les eaux et la pluie cesse sur les premiers accords de Safe European Home.Allez Louya ! Bon, par contre, on se les gèle encore menues, donc à part Carlito le Cabri, on garde la petite laine.
Frigorifié, mais pas trempé, le public arrive presque à couvrir la Place. Bon, c’est pas les Vieilles Charrues, mais une heure auparavant, on pensait encore jouer juste pour le frère et le beau-frère de Yann et les 2 Eric.
Le set a été bossé et taillé aux petits oignons pour cette chouette scène, mais ça ne nous empêche pas de multiplier les pains mieux que l’autre Encloué, même sur des morceaux vieux comme les sorcières de Mathusalem.
On place quand même nos dernières nouveautés clachiennes : What’s my name en version 2.0 et surtout Capitol Radio, Complete Control et le de moins en moins nouveau Guns of Brixton.
Comme on récupère les survivants des autres concerts, on fait même un 2ème rappel.

B Bop sur scène

Ensuite, chacun fait fait fait ce qu’il lui plaît plaît plaît (ou pas) : bavardage, picolage, caillage de meule en attendant les adeptes du picolage et finalement chargement du matos et décollage. La devanture lumino-verdâtre de l’apothicaire annonçant fièrement : 2 H 59, 6° C.
Pour la 2ème after de la soirée, on est au chaud chez Yann avec du Pastis, du chèvre, du pain et du sauciflard. Carlito a décroché vers 4 H ; moi à 5 H 30 et les duettistes ont raccroché les gants vers 6 H 30.
Samedi, on émerge vers midi, on tente de se réveiller à coup de café fort et de brioche fraîche et on se rentre poussivement sur Orlins, sans oublier d’arracher les affiches des fafs qu’on avait ratées la veille. Hé, hé. Punk rock rules !

Vendredi 29 mars : la Bouée à Villejuif avec Les Gastéropodes Killers et Salut les Anges

// avril 2nd, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Dernière étape de ce Mars 2013 Quinquas Tour, après Les Wampas et Parabellum au Betizfest, nous voici au bien nommé Festival Old punk never die, avec des anciens BB Doc et OTH. Fierté chez les B Bop, car OTH figurera toujours dans notre Top 3 du punk-rock mondial et BB Doc est dans mon Top 5 perso.

B Bop sur scène et sous la Bouée

Après un voyage étonnamment sans encombre pour un vendredi soir de week-end pascal, on déboule à la Bouée, nouveau squatt culturo-punkoïde coincé entre les travaux du tram, le cimetière et des vendeurs de voitures d’occas’, dans la caillance d’un printemps qui peine à s’extirper de l’hiver. C’est bien simple, on a l’impression de rentrer dans une chanson des Rats. Nos vieux potes des Gasté sont déjà dans la place et Salut les Anges balancent sur un blues qui tue. Salutations fraternelles, déchargement du matos et glandouillages divers nous occupent jusqu’à l’heure fatidique du début du concert.

Salut les Anges

Les vieux punks ne sont pas morts, ils bandent encore (un peu) mais visiblement, ce spectacle n’intéresse pas grand monde car seuls une vingtaine de pellos ont décidé de s’arrimer à la Bouée ce vendredi soir. Qu’à cela ne tienne, les vieux punks en ont vu d’autres et show promis, show dû, le concert sera beau.
Les Gastéropodes Killers attaquent en preums avec leur punk-rock désespérément optimiste (ou optimistement désespéré, au choix) qui se prête bien à l’ambiance artistico-dépressive du lieu.
La récupération difficile du dernier week-end nordiste et la fatigue de la semaine de taf sont vite effacées par la chaleur des planches de la scène de fortune (et je ne vous parle même pas du pied de micro de Lolux) et on balance correctement notre set désormais aiguisé comme une baïonnette de la Wermacht.

Salut les Anges

Salut les Anges est venu prouver que le rock n’ roll n’a pas d’âge et qu’il sera toujours la dernière aventure du monde civilisé. N’en déplaise aux absents qui auront toujours tort, Salut les Anges est bien la suite logique d’OTH. Les riffs implacables et les chorus killers de Motch, soutenus par la 2ème guitare atomique. La rythmique solide assénée par les 2 petits nouveaux (basse et batterie). Et enfin Spi : la voix est toujours la même, chaude et envoûtante, les paroles sont toujours poétiques et sauvages et surtout il a toujours l’attitude absolue du chanteur de rock qui se dandine et brandit le pied de micro comme l’étendard d’une jeunesse qui ne sera jamais vaincue !
Après ça, évidemment, en backstage, resurgissent les souvenirs de l’Age d’Or, mais point de nostalgie car tout le monde a prouvé ce soir que le rock n’ roll est toujours vivant, accoudé au bar, affalé à l’arrière du camion, gesticulant sur la scène ou pogotant dans la fosse, il fait battre nos cœurs de rockers … parce que ça nous plaît.
Old punk never die !

Samedi 16 mars : Cambrai : Betizfest avec Mascarade, M 26-7, Parabellum, Punish Yourself …

// mars 24th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Jusqu’à présent, quand on allait dans le Nord, invité par nos copains les M 26-7, c’était pour faire la tournée des troquets et c’était plutôt agréable. Mais cette fois-ci, on est venu participer au Betizfest, festival des musiques alternatives, avec une forte propension au vlan-dans-ta-gueule. C’est donc nouveau pour nous, mais à tout point de vu, car on a jamais joué dans un truc aussi gros : 27 concerts en 3 jours, répartis sur 2 scènes dans un palais des congrès sobrement appelé Le Palais des Grottes : hommes des cavernes modernes ? Et en plus, on est programmé le samedi soir à 22 heures, c’est-à-dire à peu près l’horaire idéal.

Diego Pallavas en salle de shoot

Les Wampas

Pour nous rassasier de ce plaisir jusqu’à la lie (ou l’hallali ?), on a décidé de partir dès le vendredi 16 H. Ça nous permis de bien rigoler aux blagues des plus gentils douaniers de la Terre au péage de Cambrai (Vous avez des produits stupéfiants ? – Non – Bah non, évidemment les artistes, ils ne touchent pas à ça ! Allez bonne soirée messieurs. – Merci Monsieur le douanier) et d’arriver juste à temps pour voir Diego Pallavas sur la grande scène. Un bon concert des vosgeois. Il faut dire que c’est facile quand on a que des tubes que le public braille à tue-tête. Et en plus, avec 2 cameramen et 12 photographes qui vous mitraillent avec leurs gros zobjectifs, on sent obligé d’en faire des caisses. C’est bien naturel. Les Don Diego Pallavas de la Vega ont donc prouvé une fois de plus, que le punk, c’est quand même la Classe.
La programmation étant bien faire, un groupe insupportable a pris la suite pour faire danser la foule festivalière à coup d’accordéon, de guitare sèche et de refrain en espagnol. Comme dit Carlito, c’est de la musique de meeting de Ségolène Royal. Ca nous laisse le temps d’apéroter, de papoter et même de manger avant l’ouragan Wampas. Ha oui, je ne vous ai pas dit. Bien qu’arrivés avec 24 heures d’avance, on est a quand même droit à l’accès backstage. Un vrai backstage de festival comme à la télé, avec des jeunes filles qui servent à boire, à manger et à volonté, des canapés pour méditer, des tables pour se restaurer et des loges séparées (mais pas trop) pour les têtes d’affiches. On n’est pas habitué, mais je peux vous garantir qu’on s’y fait très vite. Titillés par l’ami Nico et le reste des M 26-7, mes collègues se donnent corps et âmes au Dieu houblon pour s’assurer la victoire finale. Car oui, la coupe gagnée de main de maître par notre duo de capoeristes amateurs Lolux « l’Infaillible » et Yann « Gueule cassée »lors de notre dernier passage à Bourlon a été courageusement remise en jeu pour ce week-end tant attendu.

Mascarade

Mais revenons à nos moutons, enfin plutôt à nos chauve-souris. Les Wampas ont inventé le rock n’ roll et sont venus le prouver une fois de plus, ce qui est rare ces temps-ci, car Les Wampas sont un peu en stand-by depuis quelque temps. Pour l’occasion, Effello a même fait le voyage avec Jean-Louis Dead Boobs qui découvre et apprécie à sa juste valeur la gentillesse nordique. Le début du concert a été un peu chaotique, certainement autant à cause du son ripou que du manque de pratique. Mais rapidement, la machine retrouve son rythme à coup de yéyéyé et de Rimini. On a même droit à Gisèle, ce qui fait définitivement fondre les fans hard-core. Les mélanges habituels sont au rendez-vous : Didier dans le public et le public dans … pardon … avec Didier sur scène, dont un chtio de 7-8 ans venu chanter le refrain des Wampas sont la preuve que Dieu existe. Je ne sais pas s’ils ont vraiment inventé le rock n’ roll, mais ils le font rudement bien et ça fait toujours du bien par où ça passe.
La suite fût des plus classiques : discutage et houblonnage backstage. Niveau compet’, Yann a décroché, happé par un canapé bleu particulièrement traître, mais Lolux a maintenu le cap, suffisamment voir disparaître Gromil M 26-7 et pour ramener Nico M 26-7 chez lui (enfin, je vous rassure, c’est moi qui conduisait), preuve irréfutable de la victoire bopienne de la 1ère manche. Ensuite, on est allé s’achever à coup de pizzas (et mon petit Pastaga de 3 heures du mat’) chez Kiss, sympathique et accueillant bénévole du Betizfest qu’on avait déjà croisé lors de nos précédents voyages. Heureusement, il ne jouait pas dans l’équipe de Nico, car après nous avoir couché et bordé, il a continué à descendre de la Fischer avec ses cousins en trouvant que les punks, finalement ça se couche tôt (et non les gars, je ne dormais pas !).

M 26-7

Samedi 11 H 30, on émerge plus ou moins facilement en fonction des abus de la veille (c’est tous les jours pareils, comme disaient les Rats) et on se requinque à coup de café fort ou d’Aspro 500, c’est selon. On décolle ensuite chez Nico qui nous a invités à déjeuner. Il a à peu près la même tronche que mes copains, sauf qu’en plus, il s’est levé à 8 H pour aller monter du matos sur le festival. Un petit apéro pour remettre les idées en place et un bon cassoulet pour prendre les forces nécessaires à cette longue journée. Décidément, après le gratin dauphinois breton et les spaghettis boloniaises normandes, c’est vraiment la tournée des spécialités locales ! On arrive quand même à décoller mollement avant de s’endormir, non sans passer par la case défroyonisation (comprend chqui peut).

M 26-7 et des punks

Un peu de papotage avec les groupes du samedi déjà dans la place et le 1er groupe attaque vers 15 H sur la grande scène. Il s’agit de Mascarade. Ils se définissent à juste titre comme du hip-hop de rockers. J’avais déjà maté quelques clips sur Youtube et j’avais hâte de voir en vrai. Et ben j’ai bien kiffé, comme on dit sur Myspace. Pourtant, ma culture du hip-hop s’est arrêtée au 1er maxi de NTM et à l’album de Titi et Nobru. Mais là, j’ai tout compris quand même. Bonne attitude, blagues de mauvais goût, excellente présence scénique (ta mère, évidemment), guitares destroy tendance BxN, paroles intelligentes et intelligibles, scène décorée de rouge et de noir avec quelques fleurs et super son en prime. Et en plus, les types sont adorables. Mascarade, ça assure et vu que ce n’est que leur 2ème concert, ça promet pour la suite.
Je n’ai pas trop vu les autres groupes et la fin d’après-midi s’est déroulée sans encombre. Les voisins de Burning Heads ont joué à 19 H sur la grande scène et ils ont balancé du bois comme d’habitude. Bonne prestation et gros son qui décoiffe. Par contre, les M 26-7 ont un peu plus galéré avec le son sur la petite scène pendant 3-4 morceaux. Heureusement, un de leur pote est venu sauver la situation et on a pu apprécier leurs nouvelles compos, agrémentées d’une bonne tartine de reprises de Sheriff : 3 de suite. Ces types sont fous. C’est peut-être pour ça qu’on les aime. Ou alors, c’est parce qu’ils parlent de nous dans une de leurs chansons ? Mais non, qu’est-ce que vous allez vous imaginer.

Parabellum sur la grande scène, vus de la petite scène

Parabellum a pris la suite sur la grande scène. On n’a pas tout vu car on s’installait sur la petite scène (et oui, c’est aussi ça les festivals, il faut que ça enchaîne) mais malgré un son abominable (qui a dit que les halls de gare n’étaient pas fait pour le rock ?), Parabellum reste un des meilleurs groupes de punk-rock français (de l’avis général de Yann et moi, ils sont dans le top 10) et ils l’ont prouvé une fois de plus. Schultz a toujours sa voix chaude et puissante et Sven est toujours aussi beau. Les paroles de Géant Vert sont et seront toujours parmi les meilleures qui soient et les bâches camouflages sur les amplis, c’est quand même un petit peu la Classe.

On dirait The Clash, mais c'est bien Brigite Bop

Pas le temps de respirer pour le public (qui n’a pas l’air d’en avoir envie d’ailleurs) qu’on attaque sur la petite scène. Grâce au soutien logistique amical autant qu’efficace de Bender, le sonoman des Burning, on a un bon son autant sur scène que dans la salle. On a balancé un bon set qui commence à être bien rôdé. Portés par l’ambiance générale de ce putain de festival, le public chaleureux et les photographes qui nous mitraillent (cf ci-dessus le paragraphe sur Diego Pallavas), on s’éclate bien. L’équilibre bonnes blagues / enchaînements est nickel. Carlito est en mode cabri (c’est pas fini) et Yann tente des chorégraphies inédites avec sa tête et la grosse caisse (j’ai rien vu, c’est les copains qui m’ont raconté, mais ça avait l’air marrant). Comme les Burning et les M 26-7, on passe le bonjour à l’excellent Fred Loridant, photographe du coin et homme de goût, parti trop sans dire adieu l’année dernière. On arrive même à passer correctement Guns of Brixton, répété a capella dans l’après-midi et dans le camion. Merci, bonsoir le Chnord et rendez-vous en juin pour notre retour dans les bistrots.

Brigitte Bop on stage

Punish Youssef … heu non, Yourself, a planté son décor mad maxien phosphorescent sur la grande scène et a balancé son dance-metal punkoïde à faire péter le décibelomètre le plus costaud. Un vrai show bien efficace qui a mis en transe le public nordiste et qui a sans nul doute réussi à lui faire oublier la tempête de neige de la semaine passée. Personnellement, ce n’est pas ma cup of tea, mais il faut avouer que, dans le genre, ça bastonne sévère. Et puis j’aime bien quand la dame toute nue vient faire des solos de disqueuse.
La soirée s’est poursuivie avec des DJ electro bien côtés et bien efficaces aussi dans leur genre. Mais là, je dois avouer que j’ai vraiment décroché et j’en ai profité pour tailler le bout de gras avec quelques stars : Schultz, Sven, JNEB, X.av, Gromil, Le Lensois, j’en passe et des meilleurs.

L'affaire Bop trio au gîte

Vers 3 heures du mat’, on a remballé notre matos et après moult faux-départs, on a réussi à s’arracher à la gentillesse sans faille de l’organisation, non sans avoir remercié un milliard de fois Yannick Betizfest (et M 26-7) pour nous avoir permis d’être de la partie de la cuvée 2013 du festival et de rencontrer ou retrouver plein de gens sympas et intéressants, musicalement et humainement. Longue vie au Betizfest et vive le Chnord.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car après quelques errements, on rejoint le gîte qui héberge les groupes. 2 fiers membres du Betizcrew nous montrent nos chambres (normalement, c’était celles de Parabellum, mais comme ils sont repartis, c’est moi qui ai dormi dans les draps Barbie, et pas Schultz !) … et la réserve de bière et de shamallows ! Sachant qu’il va se cogner les 4 heures de route du lendemain, Carlito va se coucher pendant qu’on s’en décapsule une petite avec mes copains vainqueurs de la Coupe (je ne m’étendrais pas sur l’abandon de Nico, qui a quitté l’arène aux alentours de 2 heures du mat’, tel un cycliste amateur au 3/4 du Col du Galibier. Je me contenterais de lui envoyer par mail la fable de La Fontaine Le lièvre et la tortue et l’autobiographie de Lance Armstrong). Une 2ème vague de festivaliers nous rejoint vers 4 H et des bananes et c’est reparti de plus belle pour les papotages. Pour ma part, j’ai décroché quand une des Betizfestivalière a dit « Il est presque 6 heures, ça ne vaut pas le coup de se coucher ». Lolux a tenu encore un peu. Mais la victoire définitive et sans appel de la 2ème manche et donc de la partie revient à Yann qui a accueilli les premiers levés avec le peloton de tête vers 9 H. Têtes de pont consolidées, mon adjudant !

B Bop back to Orlins with the Cup

Un bon petit déj’ et 3 blagounettes plus tard, on salue les bénévoles qui vont retourner au charbon pour la 3ème journée du festival placée sous le signe du metal, avec une dose de sommeil inversement proportionnelle au niveau de décibels qu’ils vont devoir supporter, on s’entasse à nouveau dans le camion et on se rentre en écoutant la dernière Habemus compil de Charles et en se demandant une fois de plus comment on va pouvoir raconter en quelques lignes sur le site web les tonnes de moments exceptionnels qu’on vient de passer. Réponse : c’est impossible. La prochaine fois, vous n’aurez qu’à venir !

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Tout plein d’autres photos sur le blog d’Hervé Leteneur , Baptiste Gilleron … et chez Kalimba Medes : ici pour nous et pour les autres groupes. Merci à eux pour toutes ces merveilles  Pa Papala Papalapapa …

BetiZFest de Cambrai le 15,16, 17 Mars 2013

// mars 17th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Tout plein d’autres photos sur le blog d’Hervé Leteneur …

On y était samedi 16 avec ces gars-là :

Punish Yourself (Cyberpunk Fluo Electro – Toulouse)
Scratch Bandits Crew (Scratch Electro HipHop – Lyon)
Parabellum (Rock Alternatif – Paris)
Son of Kick (Dubstep – UK)
Burning Heads (Punk Reggae Rock – Orléans)
Papier Tigre (Math Noise Rock – Nantes)
Mascarade (Hip Hop de rockers – Lille)
Brigitte Bop (Twist’N’Punk – Orléans)
M26.7 (Jonglo Punk Rock Grolandais – Cambrai)
Bison Bisou (Indie Rock – Lille)
Obsolete Radio (Indie Rock Post Punk – Aulnoye-Aymeries)

Samedi 9 mars : La Goulafrière avec CSA, Les Dékap Souleurs, Chux Bollox

// mars 15th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Quand on y pense, ça faisait un petit bout de temps qu’on ne s’était pas fait une vraie salle des fêtes de campagne, bien calée entre la Mairie, le terrain de boules et le champ de mouton. Ca devait nous manquer, car on est arrivé les premiers à la Goulafrière (à ne pas confondre avec la Festinière), malgré les 3 heures de nationales et départementales. La déception d’avoir oublié les boules de pétanque est vite effacée par l’accueil chaleureux et houblonné des Anarkozikiens et du coup, on a le temps d’installer le matos peinard et même de faire une petite balance – répétition à base de nouvelles reprises du Clash : Capitol Radio et Guns of Brixton. Le spécialiste de la sono rock basse-normande arrive à dompter son nouveau matos et mitonne un son aux petits oignons comme on les aime, surtout quand il nous demande de monter un peu les amplis … c’est tellement rare !

CSA

Les autres groupes arrivent les uns après les autres, s’installent et l’heure du repas arrive. Et on se retrouve à une grosse tablée à se baffrer du pâté, des spaghettis boloniaises, du fromage et même le petit café qui va bien, tout en racontant des conneries. Le rock n’roll, c’est vraiment la belle vie !
Le public arrive aussi et on retrouve avec plaisir la fine-fleur de la punkitude normande : Punk Eure, Keuponteam canal bas et canal haut-normand, accompagné du camarade Nono Futur, que ça serait bien qu’on arrive à jouer ensemble un de ces 4.
Mais place à la musique. CSA ouvre le bal avec son anarchopunk basique qui flirte avec la performance : guitare / batterie et parfois juste guitare, lecture de poèmes anarcho-dépressifs CAFkaiens, hurlements, imitation réussie de Ste Thérèse qui ne rit même pas quand on la biaise et accordéon sur une poignée de morceaux. C’est fort et intense. Ca me rappelle des groupes du 20ème siècle comme Fureur Parallèle et Zarbi Band. J’adore.

Dekap Souleurs

Changement de style avec les petits jeunots de Dekap Souleurs. Ha les petits cons, ils envoient bien. Pur punk français mâtiné de ska punk juste ce qu’il faut pour te foutre une ambiance qui fait twister les crêteux, les quadras et les ados, avec des putains de mélodies à faire chanter un conclave. Ils ont même réussi à finir ce joyeux bordel avec l’accordéoniste de CSA.

Changement de style encore avec Chux Bollox. Les havrais balancent un hard-core machin-school redoutablement efficace mais un peu trop brutal pour le public punk-rock présent ce soir-là. Heureusement, la bonne humeur et les blagues du chanteur ont réussi à maintenir le lien avec la salle.

Chux Bollox

Avec tout ça, il est bien tard quand on prend la suite. Le public est un peu décimé mais en nombre et suffisant et surtout avec du répondant. Bref, l’ambiance est excellente. Ca bouge autant sur scène que dans le public. Les blagues de bon goût sur Hugo Chavez (le mort de la semaine), la Normandie et le reggae fonctionnent aussi bien que les nouveaux morceaux et la reprise de la Souris. La première sortie live de notre version punkoïde de Guns of Brixton est presque réussie et on est content. Un chouette concert !

Le public qui twiste

Avis partagé apparemment car on a vendu pas mal de disques et tee-shirts et pas grâce à mes copains qui ont tenu le stand en roupillant pendant la moitié de la soirée. Même Punk Eure a refusé de me les prendre en stage non-rémunéré. Quant à l’argent récolté, ne craignez rien, il sera comme d’habitude bien utilisé en essence, autoroute, soupe à la tomate et sandwiches triangles dès le week-end prochain.

Pour l’after, c’est fastoche. On a transformé la salle des fêtes en Bed and Breakfast, avec coin couchette sur la scène et coin bar à l’autre bout de la salle. La Dream team rythmique a une fois de plus abdiqué devant la force de frappe locale : Nono et Pépète vainqueurs par KO à 6 heures du mat’ quand même. Attention les gars, à ce rythme-là, on ne va pas ramener la coupe de Cambrai !

Dimanche matin, les survivants émergent doucement, on se prend un petit café et on rentre au bercail, non sans une ultime halte chez le dealer de calva local dégotté par les potos d’Edouard Nenez et les PDB lors de notre précédent périple normand. Le rock n’ roll, c’est vraiment la belle vie !

Brigitte Bop on stage

 
Brigitte Bop, à La Goulafriere, le 09 mars 2013. par Mkeupon

Vendredi 1er mars : Paris : la Miroiterie avec Makadam, Baffes ou torgnoles, TxU, Les Cagettes, Escape

// mars 13th, 2013 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Baffes ou torgnoles

Il y a des gens comme ça, il suffit qu’ils nous disent : « Ca vous branche de venir jouer ? » pour qu’on accepte tout de suite, parce qu’on sait que ça va être bien. Willy et toute la team d’Eat shit records en font partie. Et même quand ils nous annoncent quelques jours avant le concert qu’il n’y aura pas 4 mais 7 groupes un vendredi soir à la Miroit’, on n’a même pas peur. Enfin, pas trop peur, quoi …
Bon, je ne m’étendrais pas sur les 3 heures et demi de route pour faire Orléans / Ménilmontant. C’était juste chiant. Mais on est quand même arrivé à peu près à l’heure, pour la plus grande joie des collègues d’Escape qui attendait notre batterie.

Vu le nombre de groupes, on en a quand même raté certains et il y en a qui a annulé, ce qui finalement n’était pas plus mal. Heureusement, on a pu voir Baffes ou Torgnoles, le nouveau groupe de Willy et Toto. Du punk-rock avec du punk et du rock comme je les aime. Simple et efficace. Stupide à souhait. Engagé façon 2nd degré sans prise de tête. Des refrains tubesques à souhait sans péter plus haut que le cul, comme les potos ch’tis de M26-7. Si les ados écoutaient plus ça, je suis sûr qu’ils boufferaient moins de saloperies pur bœuf au cheval !

Les Cagettes

Et si ce n’était pas suffisant pour nous faire oublier le froid polaire de cette fin d’hiver, on a aussi découvert les Cagettes. Des toulousains et toulousaines qui font du garage-punk entre Starshooter et les Cramps et qui arborent des visuels à base de Renault 5 eighies. J’adore.
Musicalement, le hard-core power dans ta face d’Escape me touche moins, mais ça a eu le mérite de réveiller mes vieux os congelés qui étaient en train de se gobiser. C’est donc avec une pêche de jeune stagiaire UMP dans une boîte de com’ que je monte sur scène. Mes copains sont dans le même état, mais eux, c’est parce qu’il n’y a plus de bière dans les loges. Qu’importe, ça va chier. Le set est taillé pour la Miroiterie. Les morceaux calmes sont restés au local de répé. On fait juste Patrick Dewaere pour Jean-Louis Dead Boobs qui n’a pas eu le temps de l’écouter en venant. On est quand même sympa. Et marrant aussi, même si je ne suis pas sûr que l’heure avancée, la sono incestueuse et la bière en boîte ont permis au public d’apprécier notre « Salut, le concert de ce soir est dédié aux disparus de la semaine : Stéphane Eicher et Mireille Darc« . Nous, en tout cas, ça nous a fait rire.
Même si ce n’était pas l’affluence des grands jours, il restait encore pas mal de monde et l’ambiance est bonne et le pogo de bonne facture. Le sac et le ressac ont eu raison d’un pied de micro, mais les enceintes ont résisté au tangage.
Un chouette concert donc et une bonne soirée qui nous permis de découvrir des nouveaux et bons groupes, de discuter avec des vieux potes : Zéric Trauma, Thierry General Strike (putain, il n’y a qu’un breton pour réussir à tenir un stand dehors à la Miroit’ en plein blizzard toute la soirée), David Stygmate presque réveillé avant sa tournée anglo-saxonne. Et en plus j’ai récupérer le dernier Speedball et c’est Carlito qui a conduit sur le retour. Cool !

Les Cagettes posent et se la pètent

Samedi 9 février : Fougères avec Burn at all

// mars 10th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Burn at all

Je le confesse aisément, je préfère largement la magie post-coïtum à la léthargie post-grippum. En effet, c’est encore abattu par la fucking killing grippe contractée lors du précédent week-end bopien que je rejoins le reste de la bande pour ce périple breton. Périple tout relatif, vu qu’il se limite à un aller-retour à Fougères, invités par l’asso punkoïde 8ème Avenue.
Mon seul souvenir du voyage, c’est la pluie qui a commencé au Mans et qui s’est arrêtée … bah, en fait, elle ne s’est pas arrêtée.
Arrivés sans encombre par la Grâce du Saint GPS, on est accueilli par la légendaire gentillesse bretonne des gens de l’asso et de la patronne du bar l’Elixir. On glandouille tranquillos, on s’émerveille devant l’éternelle fatuité de la presse locale (faits divers et courses cyclistes stylee), on installe vaguement le matos avec les Burn at all et la petite salle du bar se transforme en restaurant ouvrier façon banquet astérixien : gratin dauphinois libéré et cidre artisanal.
Mais place à la musique. Le public breton, qui en a vu d’autres, n’a pas hésité à braver le climat hostile et humide pour recevoir sa dose de décibels et acheter des disques sur le stand de Mass Prod, toujours fidèle au poste. Le bar se remplit donc correctement pendant le set des Burn at all qui balance un punk breton énervé à souhait. Ca bazoute veugra et méchamment efficace. La preuve, ça me maintient éveillé, ce qui, vu mon état de loque humaine précédemment évoqué, relève de l’exploit. A noter une excellente reprise à leur sauce du Monsieur le contrôleur de Zabriskie Point.

Quand arrive notre tour, ma tension est en adéquation avec le grammage d’alcool dans le sang d’une bonne partie du public (entre 2 et 4). De fait, je débite paroles et blagounettes en me (main)tenant au micro et en évitant les vagues humaines qui viennent s’échouer sur la scène en faisant parfois valdinguer le micro à l’autre bout de la scène. Au bout d’une demi-heure, les fumeurs réinvestissent la salle et l’adrénaline mes veines. Ça commence à chauffer vraiment et la fin du set, repoussé de rappel en rappel ressemble quand même  à un vrai concert de punk-rock.
Ensuite, toute l’équipe s’affaire pour rendre visage humain au bar en rangeant le matos et en démontant la scène, façon meuble Ikéa sans mode d’emploi.
Après avoir viré les derniers clients (ce qui n’est pas le plus facile), on boit le verre de l’amitié et on file pour l’after dans les locaux de répétition de l’asso. Il y a une salle pour qu’on roupille et une autre pour vider les dernières bières et le dernier cubi de blanc en écoutant (ou en pogotant, c’est au choix) OTH et les Sheriff.
Malgré leur bonne volonté, notre Dream Team rythmique n’arrive pas tenir aussi longtemps que la faune locale. Manque d’entraînement ou infériorité numérique, on ne le saura jamais. Ce qui est sûr, c’est que cette soirée prouve que la Bretagne sera toujours la Bretagne : bon accueil, gentillesse et endurance éthylique. Quand est-ce qu’on revient ?
Quant au dimanche, devinez quoi ? On est rentré sous la flotte !

Vendredi 25 janvier : Preuilly avec Spaghetti Incident et samedi 26 janvier : Orléans avec Pogomarto

// mars 5th, 2013 // Pas de commentaire » // Concerts 2013, Non classé

Il faut avouer qu’en matière de concert, on a plutôt tendance à ne pas foutre grand-chose et attendre que ça arrive. Et vu le bordel que c’est quand on essaie de s’y mettre, on comprend pourquoi. Pour la faire courte (vous me connaissez), ce week-end devait être une virée dans les splendeurs dans la dualité du Berry (Cher et Indre pour les géographes en herbe) avec les potos d’Edouard Nenez et les Princes de Bretagne. Puis une virée Bourges / Orléans avec les potos de Garage Lopez. Mais la fameuse malédiction dite du « Drummer Loser » a frappé doublement et de plein fouet cette rigoureuse organisation. Finalement, on a fait appel à d’autres potos : les berrichons de Spaghetti Incident pour jouer à Preuilly et le duo anarcho-boitarythmé Pogomarto pour Orléans. Du rock de proximité en quelque sorte. Et quand même le plaisir de constater qu’on a pas mal de potos et ça c’est chouette !
Retour à la Marmite, 12 ans après notre dernier concert dans ce bar qui a vu défiler un paquet de bons groupes à la fin du 20ème siècle. Nostalgie ou privilège de l’âge, je vous laisse apprécier la différence. On retrouve avec plaisir Jean-Luc derrière son comptoir et Oliv’ Tazon et ses acolytes accoudés au même comptoir. Une petite boisson gazeuse et houblonnée et on installe le matos. Mini-balance et gros repas bien chaud au coin du feu. Et oui, si on chante le Berry, ce n’est pas que pour rendre grâce à la Terre de Yann et Carlito Bop ou pour exacerber un sentiment de ruralité latent, c’est aussi parce que dans le Berry, on sait vivre.
Puis vient le revers de la médaille pour les Spaghetti Incident : monter sur scène directement après une bonne bouffe. Heureusement, ce soir, le public berrichon a choisi de braver la rudesse de l’hiver pour assouvir sa soif de rock n’ roll. On retrouve pas mal de vieilles connaissances : les inévitables Titou et Igor, Eric le gothique et Eric Eko n’ ko, Rapich le roi du rock in eul’ Berry, Stan le punk et bien d’autres. Nostalgie ou esprit de famille, je vous laisse apprécier la différence.
Spaghetti Incident balance un bon set, avec leur nouveau clavier avec lequel ils n’ont même pas eu le temps de faire une répétition. Rock n’ roll stylee ! C’est pour ça qu’on les aime. Ils ont aussi emmené un vieux pote qui chantait dans les Savages et les Scratching Dups dans un autre siècle et qui est venu pousser la chansonnette avec eux.
De notre côté, comme toujours quand on joue vendredi et samedi, on se dit qu’il faut y aller mollo le 1er soir … et comme toujours on est allé au-delà du raisonnable : un set Brigitte Bop + un set des Clache + le rappel de Brigitte Bop + le rappel du rappel pour vérifier qu’on est vraiment au bout de nos limites. Pour l’occasion, on a commencé le set par un nouveau morceau outrageusement pompé à Kebra (le rat dessiné par Tramber et Jano, pas l’ancien guitariste d’Oberkampf) : Le rock n’ roll me colle aux groles. On est content parce qu’il est bien efficace. On a aussi ressorti une vieillerie de circonstance (qui a dit : Gob ?) : Anarchy in eul’ Berry. Efficace aussi, même en rappel du rappel avec une présentation à rallonge des musiciens, du public, du patron et même du sol du troquet (un beau carrelage noir et blanc).
Après ça, on s’est laissé aller aux traditionnels bavardages houblonnés, on a remballé le matos et on est allé faire l’after chez Yann, vu qu’il habite à quelques bornes de la Marmite.

B Bop recto-verso

Samedi midi, réveil, petit déj’, bon repas et divers glandouillages au ralenti sur fond de Clash (the) et Cash (Johnny), puis redécollage pour Orlins.

Copinage toujours, c’est les potos des RNCS qui nous ont refilé cette date à l’Infrared. A peine arrivé dans la place, le rituel reprend : bière fraîche, blagues de mauvais goût, matos super lourd à décharger et installer, balance rapide, arrivée de Pogomarto, bon repas et petit moment calme … avant la tempête.
La team Akoufène des punks de Châtillon est arrivée : le concert peut commencer. Pogomarto assure toujours autant. Les morceaux feraient monter une tribu de bonnes sœurs à l’assaut du Sacré Cœur, Aline vit les paroles et les présentations de Crush ferait mourir de rire un pape démissionnaire (ce qui ne serait pas si mal, d’ailleurs) et pour boucler la boucle, il a mis un tee-shirt d’Edouard Nenez. Pogomarto, c’est bon, c’est simple, c’est efficace. C’est pas ça la définition du punk ?
La salle est bien remplie quand on prend la suite et le pogo se déchaîne dès le 3ème morceau. Il fait aussi chaud dans la fosse qu’il fait froid dehors, ce qui n’est pas peu dire. Le Gob attaque à nouveau la scène pour une poignée de morceaux. On fait les marioles juste ce qu’il faut, les guitares montent et descendent au rythme des chorégraphies nadjesques. Il y a de la sueur et de la bière qui volent et on se termine sur un Moi, demain dantesque avec les Pogomarto aux chœurs. Bref, un concert excellent dans un lieu excellent ! Longue vie à l’Infrared et vive le rock libre et humide !
Et pour finir sur une ultime touche de nostalgie, avec Charles, on a ramené de ce week-end une fucking killing grippe comme on n’en avait pas eu depuis longtemps !

Retrouvez toutes les superbes photos de Tony Aubry sur Faiselle Bouque.

vendredi 1er mars 2013 à la miroiterie

// février 25th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Concert EAT SHIT RECORDS avec
– ESCAPE (http://www.site-escape.com/)
– LES CAGETTES (http://lescagettes.bandcamp.com/)
– TxU (http://txu.fr/)
– BAFFES OU TORGNOLES (http://baffesoutorgnoles.bandcamp.com/)
– MAKADAM
– BRIGITTE BOP

Samedi 9 février à Fougères, à L’ELIXIR avec Burn At All

// février 8th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

A L’Elixir (Asso 8ème avenue)
Avec Burn At All
Gratos – 21 H

Back in eul’ Berry / Back in ze city

// janvier 3rd, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

CHANGEMENTS DE PROGRAMME.
Garage Lopez ne sera pas de la partie.

vendredi 25 janvier
PREUILLY (18) La Marmite
21 H – gratos
Avec Spaghetti Incident et Les Clache

samedi 26 janvier
ORLEANS (45) L’Infrared
21 H – gratos
avec POGOMARTO