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Vendredi 12 décembre : Epinal avec Diego Pallavas, Half Dead Pigs, Justin(e)

// décembre 22nd, 2014 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2014

Half Dead Pigs

« Viens voir dans les Vosges comme on est bien. Et en plus, c’est notre anniversaire ». Comment aurait-on pu refuser cette proposition alléchante et aguicheuse (et vice-versa) du sieur Diego Pallavas (mais presque) ? Surtout en plein mois de décembre. Les Vosges, c’est tellement plus sympa en décembre, comme disait le célèbre philosophe Claude Vanony.
Et puisqu’on parle de philosophe, sachez que c’est le fameux Zéric Popoche, notre producteur, qui a gagné le tirage au sort de « Qui c’est qui prendra la 5ème place dans le camion pour ce dernier voyage de l’année ? » pour la plus grande de joie de … mais on en reparlera plus tard.
Nous partîmes donc à 5 par ce prompt renfort et nous vîmes 5 aussi en arrivant en terre spinalienne vers 18 heures et quelques. Et plus précisément à La Souris Verte, la nouvelle SMAC locale, comme dirait Jack Lang, autre vosgien célèbre (oui, j’écris mes compte-rendus avec Wikipédia. Il y en a que ça dérange ?). Le concert aura lieu dans la petite salle, même si la grande aurait largement pu accueillir cette soirée anniversaire des 10 ans du Don Diego du coin, mais l’administration a ses raison que la Raison ignore. Il faut dire que c’est sold-out depuis plusieurs jours. Tant pis pour les retardataires et les non-abonnés à Facebouc. Mais revenons à nos moutons (c’est une image, évidemment !). Des grosses bises aux héros de la fête, qu’on sent tendus comme des strings brésiliens, because c’est eux qui gèrent la fiesta, qui se déroule en plus sur 2 jours et qu’en plus, anniversaire oblige, le concert sera exceptionnel avec plein de surprises. On papote aussi avec Les Half Dead Pigs et Justin(e), d’autant plus que, contre toute attente, c’est la 1ère fois que nos routes se croisent (non, ce n’est pas une contrepèterie). On apérote et on se restaure copieusement d’un repas qui restera dans les annales (je me comprends) : choux en entrée et choucroute en plat de résistance. A peine le temps d’un petit café et de décharger le matos que les demi cochons morts (ou les cochons à moitié morts, je ne sais pas trop) ouvrent le bal avec un punk-rock qui bazoute bien et qui chauffe comme il se doit une salle qui ne demande que ça.

Bat Bat et Bastos

On prend la suite pour continuer le boulot et on sent tout de suite que le public n’est pas là par hasard et que tout le monde a vraiment envie de s’amuser, de gueuler et de suer. Bref de s’éclater. Alors on y va ! Du gros son et quelques vannes foireuses. Bat Bat au chant pour une reprise des Rats : Mon cafard et moi. Du coup, il repart avec un magnifique cadeau d’anniv’ estampillé Promo d’Intermarché de Vienne en Val : L’intégrale Vogue de Djonny Ali-day. Comme toujours dans les grands moments où qu’on n’a pas trop de temps à perdre, Carlito nous gratifie d’une panne de micro dans la pièce du fond (cette fois-ci, c’est une contrepèterie) et se fait secourir par 2 bassistes réactifs et bien sympas. Mais bon, pour un guitar-hero lambda, c’est la honte sur 8 générations. 2 boogie-woogie par là-dessus et quelques la-la-la et on finit pile-poil dans le timing.
Ca monte encore d’un cran avec Justin(e). Ils sont en terrain conquis car il bénéficie du label officiel « meilleurs copains de Diego » à force de tournées communes et split 45 tours, mais à l’instar des jaunes et verts de la grande époque, pas question de se reposer sur ses lauriers. Nouveaux morceaux, vieux tubes, chœurs gros comme ça, Bat Bat en guest et reprise des Zab’ en bonus. Secouez fort et buvez vite. Ca fait du bien par où ça passe.

Justin(e) et le public

Diego 1ère mouture

Mais n’oublions pas que toutes ces vedettes américaines n’avaient qu’un but : préparer la salle pour le clou du spectacle. Les fils prodiges du cru. Que la Vosgian Force soit avec eux. Les Diego Pallavas fêtent ce soir (et demain aussi, mais on sera déjà reparti) leur 10ème anniversaire. Et ça commence avec une séquence émotion pour tous les fans de la 1ère heure réunis ce soir et ils sont nombreux. Car c’est ni plus ni moins que la formation originelle (Maxi Baltringue et Tympan Destructor) qui vire les membres actuels et assure le début du concert. Evidemment, on tape dans les vieux morceaux, dont certains pas entendus sur scène depuis une paie. Que du bonheur. Même si (et peut-être parce que) ça sent la peur et l’approximation. Diego sur le fil du rasoir, bien à sa place. Pour la suite, Mitch et Arno reprennent la place qui est désormais la leur et la litanie des tubes continue. Fiesta oblige, Justin(e) vient chanter et faire les chœurs et, autre gloire locale, le gratteux des Flying Donuts vient aussi balancer du riff, hi, hi.
Après une heure de pur bonheur et une version d’anthologie du Poney Mort avec les anciens Diego en apprenti-artificiers, ils ont cru pouvoir partir sans jouer Vosgian Force (prévue pour le lendemain). C’était sans compter sur la gouaille du public qui l’a scandé haut les chœurs et qu’ils ont bien été obligés de rattraper et de balancer, la quasi-larme à l’œil (on ne voit rien avec leurs lunettes à la con) et les poils au garde à vous. C’était beau. C’était bon. Un grand moment de communion punk-rock et d’émotion de midinettes.
Ensuite, on a papoté avec plein de gens sympas, dont nos copains belges de Masra Tarath et le régisseur de La Souris Verte qui nous a fait signer des tonnes de paperasses pour nous filer des fiches de paie et de des chèques libellés Communauté d’agglo, histoire de passer pour un Artiste, un vrai. Et surtout de payer des impôts pour ces 45 minutes de punk-rock. Malheureusement c’est ce moment qu’a choisi Zéric pour son happening. Du coup on a raté, mais on nous a tout raconté. En gros, les stands de merch’ étaient installés dans le hall / bar de la salle, juste devant une œuvre contemporaine devant servir de support, le lendemain, à un mapping (faites pas chier les incultes, faites comme moi, allez sur Wikipédia). Le genre de truc calé au millimètre. Et bah, notre Zéric, il a perdu l’équilibre et il s’est effondré (sûrement comme une merde, mais je ne peux pas dire, je n’y étais pas) sur l’œuvre. Il prétend même avoir été applaudi sur l’instant. Mais sur son attitude au moment de l’impact, les avis divergent (et divergent, c’est beaucoup) : certains affirment qu’il a hurlé « Honte à la classe dominante mondiale » alors que d’autres m’ont confié hors antenne qu’il avait bafouillé « Je chie sur la FIAC ».

Diego & ses potos

Après avoir lu tout ça, vous devez être suffisamment dégouté d’avoir raté cette formidable soirée. Je ne vais donc pas en rajouter en vous disant qu’on a continué la soirée en buvant des coups à droite à gauche. Pour ma part, c’était avec une poignée de locaux sympas chez Anaïs. Bonne humeur, bière fraîche et vinyls des V8 Wankers et Turbonegro. Plus Classe tu meurs.
Petite nuit. Gros petit dèj’. Retour trop long en croisant des noms de bleds gustativement peu palpitants : Vittel, Dijon, Contrexéville. La monotonie du voyage fût à peine brisée par une rencontre fortuite dans une station-service avec d’autres « Artistes » à fiche de paie : Jean Schulteis, Jean-Luc Lahaye, Emile et Images et tous les autres ex-vendeurs de disques des années 8-0 (comme dirait Taï-Luc). Et bah ils ne nous ont même pas demandé un autographe !

Leçon de merchandising : si tu veux vendre des disques, ne fais pas ces têtes-là

Samedi 16 mars : Cambrai : Betizfest avec Mascarade, M 26-7, Parabellum, Punish Yourself …

// mars 24th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Jusqu’à présent, quand on allait dans le Nord, invité par nos copains les M 26-7, c’était pour faire la tournée des troquets et c’était plutôt agréable. Mais cette fois-ci, on est venu participer au Betizfest, festival des musiques alternatives, avec une forte propension au vlan-dans-ta-gueule. C’est donc nouveau pour nous, mais à tout point de vu, car on a jamais joué dans un truc aussi gros : 27 concerts en 3 jours, répartis sur 2 scènes dans un palais des congrès sobrement appelé Le Palais des Grottes : hommes des cavernes modernes ? Et en plus, on est programmé le samedi soir à 22 heures, c’est-à-dire à peu près l’horaire idéal.

Diego Pallavas en salle de shoot

Les Wampas

Pour nous rassasier de ce plaisir jusqu’à la lie (ou l’hallali ?), on a décidé de partir dès le vendredi 16 H. Ça nous permis de bien rigoler aux blagues des plus gentils douaniers de la Terre au péage de Cambrai (Vous avez des produits stupéfiants ? – Non – Bah non, évidemment les artistes, ils ne touchent pas à ça ! Allez bonne soirée messieurs. – Merci Monsieur le douanier) et d’arriver juste à temps pour voir Diego Pallavas sur la grande scène. Un bon concert des vosgeois. Il faut dire que c’est facile quand on a que des tubes que le public braille à tue-tête. Et en plus, avec 2 cameramen et 12 photographes qui vous mitraillent avec leurs gros zobjectifs, on sent obligé d’en faire des caisses. C’est bien naturel. Les Don Diego Pallavas de la Vega ont donc prouvé une fois de plus, que le punk, c’est quand même la Classe.
La programmation étant bien faire, un groupe insupportable a pris la suite pour faire danser la foule festivalière à coup d’accordéon, de guitare sèche et de refrain en espagnol. Comme dit Carlito, c’est de la musique de meeting de Ségolène Royal. Ca nous laisse le temps d’apéroter, de papoter et même de manger avant l’ouragan Wampas. Ha oui, je ne vous ai pas dit. Bien qu’arrivés avec 24 heures d’avance, on est a quand même droit à l’accès backstage. Un vrai backstage de festival comme à la télé, avec des jeunes filles qui servent à boire, à manger et à volonté, des canapés pour méditer, des tables pour se restaurer et des loges séparées (mais pas trop) pour les têtes d’affiches. On n’est pas habitué, mais je peux vous garantir qu’on s’y fait très vite. Titillés par l’ami Nico et le reste des M 26-7, mes collègues se donnent corps et âmes au Dieu houblon pour s’assurer la victoire finale. Car oui, la coupe gagnée de main de maître par notre duo de capoeristes amateurs Lolux « l’Infaillible » et Yann « Gueule cassée »lors de notre dernier passage à Bourlon a été courageusement remise en jeu pour ce week-end tant attendu.

Mascarade

Mais revenons à nos moutons, enfin plutôt à nos chauve-souris. Les Wampas ont inventé le rock n’ roll et sont venus le prouver une fois de plus, ce qui est rare ces temps-ci, car Les Wampas sont un peu en stand-by depuis quelque temps. Pour l’occasion, Effello a même fait le voyage avec Jean-Louis Dead Boobs qui découvre et apprécie à sa juste valeur la gentillesse nordique. Le début du concert a été un peu chaotique, certainement autant à cause du son ripou que du manque de pratique. Mais rapidement, la machine retrouve son rythme à coup de yéyéyé et de Rimini. On a même droit à Gisèle, ce qui fait définitivement fondre les fans hard-core. Les mélanges habituels sont au rendez-vous : Didier dans le public et le public dans … pardon … avec Didier sur scène, dont un chtio de 7-8 ans venu chanter le refrain des Wampas sont la preuve que Dieu existe. Je ne sais pas s’ils ont vraiment inventé le rock n’ roll, mais ils le font rudement bien et ça fait toujours du bien par où ça passe.
La suite fût des plus classiques : discutage et houblonnage backstage. Niveau compet’, Yann a décroché, happé par un canapé bleu particulièrement traître, mais Lolux a maintenu le cap, suffisamment voir disparaître Gromil M 26-7 et pour ramener Nico M 26-7 chez lui (enfin, je vous rassure, c’est moi qui conduisait), preuve irréfutable de la victoire bopienne de la 1ère manche. Ensuite, on est allé s’achever à coup de pizzas (et mon petit Pastaga de 3 heures du mat’) chez Kiss, sympathique et accueillant bénévole du Betizfest qu’on avait déjà croisé lors de nos précédents voyages. Heureusement, il ne jouait pas dans l’équipe de Nico, car après nous avoir couché et bordé, il a continué à descendre de la Fischer avec ses cousins en trouvant que les punks, finalement ça se couche tôt (et non les gars, je ne dormais pas !).

M 26-7

Samedi 11 H 30, on émerge plus ou moins facilement en fonction des abus de la veille (c’est tous les jours pareils, comme disaient les Rats) et on se requinque à coup de café fort ou d’Aspro 500, c’est selon. On décolle ensuite chez Nico qui nous a invités à déjeuner. Il a à peu près la même tronche que mes copains, sauf qu’en plus, il s’est levé à 8 H pour aller monter du matos sur le festival. Un petit apéro pour remettre les idées en place et un bon cassoulet pour prendre les forces nécessaires à cette longue journée. Décidément, après le gratin dauphinois breton et les spaghettis boloniaises normandes, c’est vraiment la tournée des spécialités locales ! On arrive quand même à décoller mollement avant de s’endormir, non sans passer par la case défroyonisation (comprend chqui peut).

M 26-7 et des punks

Un peu de papotage avec les groupes du samedi déjà dans la place et le 1er groupe attaque vers 15 H sur la grande scène. Il s’agit de Mascarade. Ils se définissent à juste titre comme du hip-hop de rockers. J’avais déjà maté quelques clips sur Youtube et j’avais hâte de voir en vrai. Et ben j’ai bien kiffé, comme on dit sur Myspace. Pourtant, ma culture du hip-hop s’est arrêtée au 1er maxi de NTM et à l’album de Titi et Nobru. Mais là, j’ai tout compris quand même. Bonne attitude, blagues de mauvais goût, excellente présence scénique (ta mère, évidemment), guitares destroy tendance BxN, paroles intelligentes et intelligibles, scène décorée de rouge et de noir avec quelques fleurs et super son en prime. Et en plus, les types sont adorables. Mascarade, ça assure et vu que ce n’est que leur 2ème concert, ça promet pour la suite.
Je n’ai pas trop vu les autres groupes et la fin d’après-midi s’est déroulée sans encombre. Les voisins de Burning Heads ont joué à 19 H sur la grande scène et ils ont balancé du bois comme d’habitude. Bonne prestation et gros son qui décoiffe. Par contre, les M 26-7 ont un peu plus galéré avec le son sur la petite scène pendant 3-4 morceaux. Heureusement, un de leur pote est venu sauver la situation et on a pu apprécier leurs nouvelles compos, agrémentées d’une bonne tartine de reprises de Sheriff : 3 de suite. Ces types sont fous. C’est peut-être pour ça qu’on les aime. Ou alors, c’est parce qu’ils parlent de nous dans une de leurs chansons ? Mais non, qu’est-ce que vous allez vous imaginer.

Parabellum sur la grande scène, vus de la petite scène

Parabellum a pris la suite sur la grande scène. On n’a pas tout vu car on s’installait sur la petite scène (et oui, c’est aussi ça les festivals, il faut que ça enchaîne) mais malgré un son abominable (qui a dit que les halls de gare n’étaient pas fait pour le rock ?), Parabellum reste un des meilleurs groupes de punk-rock français (de l’avis général de Yann et moi, ils sont dans le top 10) et ils l’ont prouvé une fois de plus. Schultz a toujours sa voix chaude et puissante et Sven est toujours aussi beau. Les paroles de Géant Vert sont et seront toujours parmi les meilleures qui soient et les bâches camouflages sur les amplis, c’est quand même un petit peu la Classe.

On dirait The Clash, mais c'est bien Brigite Bop

Pas le temps de respirer pour le public (qui n’a pas l’air d’en avoir envie d’ailleurs) qu’on attaque sur la petite scène. Grâce au soutien logistique amical autant qu’efficace de Bender, le sonoman des Burning, on a un bon son autant sur scène que dans la salle. On a balancé un bon set qui commence à être bien rôdé. Portés par l’ambiance générale de ce putain de festival, le public chaleureux et les photographes qui nous mitraillent (cf ci-dessus le paragraphe sur Diego Pallavas), on s’éclate bien. L’équilibre bonnes blagues / enchaînements est nickel. Carlito est en mode cabri (c’est pas fini) et Yann tente des chorégraphies inédites avec sa tête et la grosse caisse (j’ai rien vu, c’est les copains qui m’ont raconté, mais ça avait l’air marrant). Comme les Burning et les M 26-7, on passe le bonjour à l’excellent Fred Loridant, photographe du coin et homme de goût, parti trop sans dire adieu l’année dernière. On arrive même à passer correctement Guns of Brixton, répété a capella dans l’après-midi et dans le camion. Merci, bonsoir le Chnord et rendez-vous en juin pour notre retour dans les bistrots.

Brigitte Bop on stage

Punish Youssef … heu non, Yourself, a planté son décor mad maxien phosphorescent sur la grande scène et a balancé son dance-metal punkoïde à faire péter le décibelomètre le plus costaud. Un vrai show bien efficace qui a mis en transe le public nordiste et qui a sans nul doute réussi à lui faire oublier la tempête de neige de la semaine passée. Personnellement, ce n’est pas ma cup of tea, mais il faut avouer que, dans le genre, ça bastonne sévère. Et puis j’aime bien quand la dame toute nue vient faire des solos de disqueuse.
La soirée s’est poursuivie avec des DJ electro bien côtés et bien efficaces aussi dans leur genre. Mais là, je dois avouer que j’ai vraiment décroché et j’en ai profité pour tailler le bout de gras avec quelques stars : Schultz, Sven, JNEB, X.av, Gromil, Le Lensois, j’en passe et des meilleurs.

L'affaire Bop trio au gîte

Vers 3 heures du mat’, on a remballé notre matos et après moult faux-départs, on a réussi à s’arracher à la gentillesse sans faille de l’organisation, non sans avoir remercié un milliard de fois Yannick Betizfest (et M 26-7) pour nous avoir permis d’être de la partie de la cuvée 2013 du festival et de rencontrer ou retrouver plein de gens sympas et intéressants, musicalement et humainement. Longue vie au Betizfest et vive le Chnord.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car après quelques errements, on rejoint le gîte qui héberge les groupes. 2 fiers membres du Betizcrew nous montrent nos chambres (normalement, c’était celles de Parabellum, mais comme ils sont repartis, c’est moi qui ai dormi dans les draps Barbie, et pas Schultz !) … et la réserve de bière et de shamallows ! Sachant qu’il va se cogner les 4 heures de route du lendemain, Carlito va se coucher pendant qu’on s’en décapsule une petite avec mes copains vainqueurs de la Coupe (je ne m’étendrais pas sur l’abandon de Nico, qui a quitté l’arène aux alentours de 2 heures du mat’, tel un cycliste amateur au 3/4 du Col du Galibier. Je me contenterais de lui envoyer par mail la fable de La Fontaine Le lièvre et la tortue et l’autobiographie de Lance Armstrong). Une 2ème vague de festivaliers nous rejoint vers 4 H et des bananes et c’est reparti de plus belle pour les papotages. Pour ma part, j’ai décroché quand une des Betizfestivalière a dit « Il est presque 6 heures, ça ne vaut pas le coup de se coucher ». Lolux a tenu encore un peu. Mais la victoire définitive et sans appel de la 2ème manche et donc de la partie revient à Yann qui a accueilli les premiers levés avec le peloton de tête vers 9 H. Têtes de pont consolidées, mon adjudant !

B Bop back to Orlins with the Cup

Un bon petit déj’ et 3 blagounettes plus tard, on salue les bénévoles qui vont retourner au charbon pour la 3ème journée du festival placée sous le signe du metal, avec une dose de sommeil inversement proportionnelle au niveau de décibels qu’ils vont devoir supporter, on s’entasse à nouveau dans le camion et on se rentre en écoutant la dernière Habemus compil de Charles et en se demandant une fois de plus comment on va pouvoir raconter en quelques lignes sur le site web les tonnes de moments exceptionnels qu’on vient de passer. Réponse : c’est impossible. La prochaine fois, vous n’aurez qu’à venir !

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Tout plein d’autres photos sur le blog d’Hervé Leteneur , Baptiste Gilleron … et chez Kalimba Medes : ici pour nous et pour les autres groupes. Merci à eux pour toutes ces merveilles  Pa Papala Papalapapa …

vendredi 20 avril à Nancy : avec Diego Pallavas et Reviens

// avril 5th, 2012 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Décollage de bonne heure direction Nancy avec l’ami Jean-Paul arborant fièrement ses 6 points aux volant du Vito. Je profite de la place du co-pilote pour refourguer aux collègues une compilation avé un magnifico grupo espagnol qui fait du ACDC et autres musique du 20ème siècle. Le trajet est long et plat alors on mange des sandwichs jambon – camembert – saucisson – bière en admirant l’ineffable paysage céréalier de Bourgogne Champagne Ardenne Lorraine. Difficile de ne pas avoir une pensée pour tous ces groupes rock qui font des tournées internationales sans jamais s’arrêter au Super U de Châtenois-sur-Minette ou sans jamais passer par le Bricomarché de Dompatin-lès-Tiges. Après quelques heures, ce qui devait arriver arriva … On arrive à l’heure.
C’est pas très rock’n roll mais bon tant mieux car on est accueilli par le garagiste des lieux en train de retaper une rotule de Xantia dans l’arrière-cour du troquet. A peine le temps d’entamer une discussion front-de-gauchiste (à base de « Dimanche, c’est Roblochon, il a du caractère ! ») que Moutch Kanal Hystérik arrive et que le tôlier ouvre le club. L’endroit est joliment décoré à l’intérieur avec des affiches de groupes hard core metal et par un vrai char US, à l’extérieur. On est rejoint par la Bat Bat team Pallavas qui décharge un van rempli à ras bord d’ustensiles de rock. Fin d’après-midi dans le backstage favoris des musiciens – c’est à dire la cuisine – où la dreamteam Hystérik prépare un repas “punk chef” à base de couscous, bière, chips et quatre quart. Après une discussion assez pointue menée de main de maître par un Steph Déviance au mieux de sa forme et ayant pour thème : “quelle différence entre crossover trash, punk metal, crust punk, grind core, crispy choco, crousti miel, death frosties et grind metal ?” le groupe Reviens fait une petite balance bien méritée.

Charles Bop et Batbat Pallavas en plein exercice studieux de changement de cordes

Début de soirée : le club commence à se remplir sérieusement à tel point qu’on affiche complet au bout d’une heure. De mémoire d’élu local, on n’avait pas vu ça depuis 1947 avec le show post-apocalyptique de Maurice Chevalier et, plus récemment,  lors du concert des Ramoneurs de ménisques.  Le groupe punk hard-core Reviens démarre un bon show bien carré et énergique : ambiance compressée et chaleur tropicale ! On enchaîne derrière le trio avec un set également énervé au dessus des 38° : Glenda and The Test Tube Baby, Salir ton costard, En rangs serrés … On profite des pauses pour respirer et même proposer quelques consignes de vote de circonstance … J’aperçois JP dans la mêlée compacte, lumières dans la face, un type cool me tend sa bière, sûr c’est le dieu du rock qui l’envoie ! Wack’n Woll, Nadine et Alain, A la prochaine … Rappels. Safe european Home  en mode dépucelage, Moi demain. Juste le temps de régler le chant, les Diego Pallavas prennent la suite dans une grosse ambiance. Mélange d’anciens morceaux tubesques et de tout récent du nouvel album : le public bien fan chante en chœur, on atteint facile les 44° .. Difficile d’approcher le bar, pas mieux pour les chiottes car ça se presse devant la scène genre sardines dans une caisse à savon (sardines in soapbox pour les bilingues). Rappels.

Mitch Pallavas et son public

Fin de soirée rock’n roll avec la team Hysterik qui continue à assurer avec brio le service et l’animation dans l’arrière salle.

Plusieurs équipes se forment : l’équipe qui se couche directement, l’équipe qui se couche plus tard pour profiter des bouteilles de Pastis et de diverses spécialité locales et qui chahute ses petits camarades de la 1ère équipe en arrivant dans la chambrée . Et enfin « l’équipe balais » qui circule derrière les derniers compétiteurs. Elle a pour rôle de récupérer (assez bruyamment au petit matin) les coureurs qui ne peuvent plus continuer la course.
C’est donc dans différents états de fraîcheur que les 3 équipes démarrent de bon matin pour quelques heures de routes – non pas à vélo mais confinées dans l’atmosphère méphitique de la camionnette bleue. Même le désodorisant Sapin Magique, pourtant leader incontesté des aromatiseurs automobiles, véritable objet culte au parfum vert pomme Monsanto, ne sera pas de taille à lutter … … …

Salut et à la prochaine ! Bravo au Kanal hystérik, Reviens, Diego Pallavas et collègues (hein gros !?)

B Bop aire d'autoroute Stylee

Samedi 7 octobre : Toulouse : avec dAHU-gAROU, Diego Pallavas, Medef Inna Babylone, Mon Dragon

// octobre 7th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

dAHU gAROUCe qui est bien avec le sud, c’est qu’il n’y a pas que le temps qui dure longtemps … il y a aussi le voyage. Rencard matinal à 9 heures, chargement du matos et récupération des 2 berrichons en plein café gourmand sur leur Terre natale. Ca roule bien et on est donc parfaitement dans le timing prévu, mais on fait un petit excès de zèle et, emportés par notre élan, on se retrouve sur la route de Barcelone. Un demi-tour, 20 km et quelques détours plus tard, on arrive aux Vents du Sud, chouette salle avec une belle scène et un arbre au milieu (de la salle, pas de la scène). Les dAHUS balancent et les Medef tiennent le bar (il faudrait pas qu’il s’écroule avant l’arrivée du public !). Yf MIB cherche à nous impressionner avec ses talents de Bar Ball (après le basket ball et le street ball, c’est pareil mais il faut envoyer sa cannette dans la poubelle) … et ça marche. On se fait griller à la balance par les Diego Pallavas (mais presque) qui déboulent juste de la gare avec leurs instruments sur roulettes dans le plus pur Romano Stylee. C’est la 1ère fois qu’on joue avec les Diego et je suis super content car j’ai vraiment craqué sur l’album. D’ailleurs, je suis un peu rassuré car j’ai pu me rendre compte que je ne suis pas le seul à être atteint de Diego Pallavite aigüe. On se fait aussi une petite balance rapide grâce aux 2 sonomen ultra efficaces et on s’adonne sans vergogne au bla-blatage. Il faut dire que l’affiche de ce dernier soir du Festival To Loose Punkers est particulièrement chouette et que ça attire du beau monde : Franky le berrichon expatrié, qui nous a filmé un peu, Monsieur Ab Fab’ qui a tout enregistré, Grand Dieu Thot venu promouvoir l’album des Sulky Sheena, Starsky Bimbo Killers venu en voisin (puisque comme chacun sait Toulouse-Avignon, c’est à côté !), Raf Attentat Sonore et plein d’autres avec qui je n’ai pas eu la chance de converser.
B Bop @ToulouseAprès un repas qui nous a donné envie de relancer notre idée de guide gastronomique des meilleures tables de l’underground punkoïde, et l’arrivée de Monsieur Vince TLP (qui a dit que les 2 évènements étaient certainement liés ?) avec son tee shirt B Bop tâché, place à la musique ! C’est Mon Dragon qui a la lourde charge d’ouvrir les festivités. Les nouveaux chouchous de la scène alternative s’en sortent plutôt bien et réussissent à chauffer le public (encore un peu maigre) avec leur mélange original de crust, hard core, reggae. Les dAHUS gAROUS font une entrée en scène fracassante avec leurs looks « All Stars ». Leur set carré et bien enchaîné les feraient presque passer pour un vrai groupe de wack n’ woll (NDR : ce commentaire désobligeant n’est qu’une vengeance puérile pour répondre aux attaques personnelles et pseudo-humoristiques dont je fût la cible et qui n’ont fait rire personne à part Lolux et les 3/4 du public). A noter une reprise des PKRK avec BatBat Pallavas (communicant) au chant. Ca les change des Sheriffs (NDR : pareil). On a pris la suite à la bonne place (3 sur 5), à la bonne heure (22 H 30) avec un bon public (plus de 200 personnes) pour un bon concert (pour nous en tout cas). On continue à roder les nouveaux morceaux, même si on a dû en virer une poignée. On a eu droit à une belle chorégraphie « à la Claudette » de la part de quelques jeunes dans le public sur Mayday et on a juste fait White Riot en rappel, pour remercier Pierro, le big Boss des To Loose Punkers et master chief de la soirée avec son super tee shirt des Clash (que tous les Dieux le bénissent). Puis vint le tour de Diego Pallavas (istas). J’avoue sans honte que mes compte-rendus ne sont pas toujours d’une grande objectivité (même jamais en fait), ce sera particulièrement le cas pour ce groupe. Je suis accro à leur album qui est constitué à 150 % de putain de tubes avec des tonnes de fuckin’ mélodies qui restent collées dans la tête comme un vieux chouine gomme à une Converse. J’ai bien aimé sur scène. Diego Pallavas (pirine)Et les types sont sympas. Et puis, comme dirait mon ami Jack Lang, ce Diego Pallavas (pirine), quel bel homme ! Les Medef Inna Babylone ont clôt ce 2ème Festival To Loose Punkers de fort belle manière avec leur ferveur habituelle et leur nouvelle chanteuse. L’ambiance était à son comble et la salle … pardon ? … j’ai rien vu parce que je papotais à droite à gauche ? … Ha bon, ça se voit tant que ça ? … Ben oui, c’est vrai que j’ai pas vraiment vu les Medef en fait, mais ce n’est pas ça qui va m’empêcher de dire que c’était bien. Et puis quoi encore ! Bref, pour paraphraser mon ami Jean-Pierre Foucault, je dirais que ce fût vraiment une sacrée soirée, musicalement et humainement avec une orga aux petits oignons, des groupes de qualité, un public en or avec des gens sympathiques, aimables, simples et contents d’être là. Que du bonheur. Je me demande même comment on a fait pour ne pas que ça dégénère en partouze !!!


Yann a la Classe sur l’aire d’autoroute


Mon Dragon on stage


Renaud dAHU on stage


les dAHU gAROU et les To Loose Punkers on stage


B Bop on stage


Diego Pallavas (tico)


Diego Pallavas (les flots. Wouhaou, j’ai mis du temps à la faire !?!)


Medef inna Toulouse