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Compte-rendu des concerts de 2022

// décembre 31st, 2022 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2022

Décidément, cette année bopienne 2022 n’aura été qu’une succession d’évènements. De quoi supporter le poids des années, pandémiques ou non, sur les artères du rock n’ roll (ne cherchez pas, c’est comme les latineries du Roi Loth, ça ne veut rien dire, mais je trouve que ça ouvre bien). On a commencé avec 3 belles soirées orléano-berrichonnes avec les potos des Excités, de retour après 20 ans de silence mais avec toujours autant de vigueur. Tout est là, on le prend en pleine gueule et on en redemande, parce que ça nous plait. La rage de Richard, la frappe de Thierry à faire pâlir les Frères Tapedur, la gratte d’Edwin, aiguisée comme le gant de Freddy Krueger et l’esprit de Patrice qui flotte toujours au-dessus de la bande. Cette mini-tournée (oui, bah, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a) a aussi été l’occasion de découvrir Crise, de jeunes berrichons qui font de la musique de vieux (si, si, ça existe encore) et qui le font bien. On est aussi retourné au caf’conc’ le plus rock d’Orléans, l’Infrared, devenu Blue Devils et désormais Dropkick Bar. Les vieux habitués commencent à ressortir de leurs tanières et le plaisir de pouvoir à nouveau se retrouver était palpable, autant autour du houblon sur le trottoir qu’à touche-touche dans la moiteur de la cave sous une pluie de décibels (bels, bels comme le jour).

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Les Excités à la Marmite de Preuilly

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B Bop au Dropkick Bar à Orléans

On l’a surement déjà dit, mais on va aussi l’écrire, car même avec une sono de 3000 watts, les paroles (et l’audition) s’envolent et les écrits (et les acouphènes) restent. Ces 2 années de restriction de vie sociale et donc de rock n’ roll avec tout son lot de voyages, de rencontres, de retrouvailles, de partage, d’échanges, c’était vraiment relou (et je pèse mes mots). Donc, quel bonheur, en ce beau mois de juin, de pouvoir enfin retourner à Cambrai et retrouver nos potes de M 26-7 et toute leur bande de joyeux soiffards locaux. Bon, il faut quand même avouer que la traversée de Paris le vendredi à 17 H, ça ne nous avait pas trop manquer, parce que c’est toujours aussi relou (et je pèse mes mots). Mais revenons à nos boutons, comme disait P’tit Gibus. Le M 26-7 Band est un peu abimé. Nico a une cheville salement amochée qui l’oblige à béquiller et Gros Mil, alias la cantatrice chauve, annonce le jour-même sur les réseaux sociaux qu’il s’agira de ses 2 derniers concerts. Heureusement, il est aussi difficile d’altérer le moral du chti que de désaltérer son gosier en inox. Nous retrouvons donc tous les affreux au fameux Garage Café pour arroser, 2 soirs de suite, les 25 ans des M 26-7 et les je-ne-sais-pas-combien du patron du bar. Prétexte fallacieux mais suffisant pour réinstaller les amplis une fois de plus dans le bar à bruit le plus bruyant du Cambrésis. Les M 26-7 ont joué les 2 soirs et nous, on a conclu la 1ère soirée avec un set mi-figue, mi- reprises, sous le sobriquet subtilement camouflé de Beastie Bop et on a commencé le 2ème soir en mode normal (on a fait des pains sur nos morceaux). Ajoutez à ça 2 afters à la ferme arrosées de Crème de bêtises et un samedi apéro-saucisse-frite-sieste au soleil et vous aurez la recette parfaite d’un week-end peuqueroque de qualité.

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M 26-7 au Garage Café à Cambrai

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B Bop back from Cambrai with ze coupe

Vu qu’on est parti pour privilégier la qualité à la quantité (c’est un leitmotiv depuis plus de 15 ans maintenant), quoi de mieux pour continuer cette belle année qu’une virée de rentrée en Bretagne ? Réponse : Rien. D’autant plus qu’en terme d’évènement (je vous rappelle que c’est l’idée de base de ce compte-rendu, z’avez pas lu le début ?), ce concert se pose là (et je pose mes mets … non, je pèse mes mots). J’m’explique (traduction : je ne vais pas me faire chier à refaire un compte-rendu 3 mois après les faits avec ma mémoire de fourmi anorexique alors que j’avais réussi à pondre 2 paragraphes presque cohérents sur Fessebouc. Donc, hop, copier-coller). A l’instar du poète qui hurle son spleen (ou son kif des couleurs de l’automne, ça dépend) ou du chanteur de variété qui clame son amuuuuuuur de l’Amuuuuur, le groupe de punqueroque chante sur ce qui a tendance à lui péter fortement les rouleaux. C’est ainsi qu’après trop de mois enfermés sans sa dose suffisante de décibels IRL, Brigitte Bop a pondu un morceau pandémique intitulé « Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët ». Ce week-end, Brigitte Bop est retournée jouer (presque) à Clohars-Carnoët et, évidemment, c’était formidable. Le lieu du concert était somptueux. Les gens (orga et public) étaient sympathiques et chaleureux. Le Chili con carne était sans effet secondaire. Les autres groupes étaient excellents. La météo était clémente (En Bretagne, il fait toujours beau) et avec mon copain Bruno Lopez, on a chanté des chansons de Renaud jusqu’au bout de la nuit. Bref, plus que jamais, je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët.
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Cambrai
Je veux retourner jouer au Bar des PTT
Je veux retourner jouer pour des mecs bourrés
Je veux jouer dans l’Berry
Je veux jouer à Juvisy
Et à Billy-Montigny
A Tigy ou à Preuilly
Je veux jouer au bout de ma rue
Je veux jouer au Gambrinus
Et chez les Graillouteurs
Avec Lopez et les Prouters
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Cambrai
Je veux retourner jouer à côté d’Angers
Je veux retourner jouer pour des meufs bourrées
Je veux retourner jouer avec LPDB
Avec RNC, LVC, ACDC
Je veux retourner jouer pour la CNT
Je veux retourner jouer mais pas au bal masqué
Je veux arrêter de jouer devant la glace
Je veux arrêter de jouer avec un casque
Je veux arrêter de jouer devant mon écran
Je veux retourner jouer devant des gens vivants
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Bures sur Yvette
Je veux retourner jouer pour des mecs bourrés
Je veux retourner jouer pour des meufs bourrées

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Octobre. Retour en terre berrichonne connue pour une nouvelle fiesta sur les bords du Cher organisée de mains de maitre par Yann Bop pour arroser ses 50 piges en musiques. C’est donc logiquement de réunions de famille qu’il s’agit, avec un S à réunions SVP, car à cet âge-là, la famille est large. Nonobstant des séminaires de préparation parfois mouvementées avec Jean-Luc, le sympathique patron de la Guinguette et les plaintes de vieux voisins étonnamment non-sourds ayant abouti à un débarquement de bleusaille 2 semaines avant notre bamboche punkoïde, le concert a pu se tenir, mais avec des horaires avancés, en mode apéro-show (19 H – 22 H) et pour tout dire, c’était pas si mal. Ça nous a permis de nous coucher plus tôt. Non, je déconne, ça a juste rallonger l’after. Mais peut-être pouvons nous évoquer les concerts avant les afters, qui, de toute façon, ne sauraient être narrées ici. Z’avez qu’à faire des groupes de rock et être copains avec Yann, si vous voulez en savoir plus sur les afters de l’intelligentsia punqueroque. Je peux juste vous dire qu’on s’est bien narré … heu … marré et qu’on a chanté plein de chansons de Renaud (comme annoncé sur les rézosocios) mais pas que.  Les concerts, donc. Le vendredi fût l’occasion du 7ème concert de la triplette Bop/Lopez/Prouters en 19 ans. En trichant un peu car nous, on a joué nos reprises des Clash pour se les remettre dans les pattes pour le Strummer Fest de décembre. Le samedi fût l’occasion du 1er concert Bop/RNCS/ Vilains Clowns. En revenant sur le paragraphe précédent, vous constaterez que ça fait pas mal de cases cochées sur la To do list Clohars-carnoëtienne, mais je sens qua ça vous transcende un poil moins que moi. C’est pas grave, on continue. Tous les concerts étaient bien, il y avait un peu de monde, une bonne ambiance et tout le monde avait l’air content. Et si vous ne me croyez pas, allez vous faire f …. heu, non, pardon, je voulais dire que vous pouvez vérifier sur les ouidéos du Kamarade Melra Erix.

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Ze faïmouss french peunqueroque triplette : Garage Lopez, B Bop, Les Prouters + guests

A peine remis de ces 2 soirées, on se retrouve dans la salle des Fêtes de Guilly (prononcez gui-yi et pas gui-li. Je sais, c’est moins rigolo mais ils ont dit que si on enlevait un L comme je le proposais, les gens risquaient de ne pas trouver le lieu du concert. Dommage) à l’appel de l’excellente asso Traquenard qui préfère nous faire jouer en octobre avec des groupes à trompette plutôt qu’en juillet avec Ludwig von 88. Je commence à comprendre pourquoi ils ont choisi ce nom. Bon, je fais mon rageux parce que je suis dans le Top 3 des fans des Ludwig (et ouais, tous les albums, deux 45 tours, 5 affiches et 8 tee-shirts, ça pèse dans le game) mais on a passé une bonne soirée en vérité. Déjà, Guilly, c’est à 20 minutes de notre local de répète. Ensuite, on a retrouvé et discuté avec plein de vieux copains. On a joué sur une chouette scène avec des purs éclairages. Et comme on était bien et qu’on jouait en dernier, on a pu achever le public avec moult reprises des Clash en rappel. On a gagné par KO. Enfin, les autres groupes étaient bien sympas … pour des musiciens. Non, je déconne. Mais, c’est vrai que souvent, les groupes avec qui on joue, plus ils jouent bien, moins on a de contacts.

 

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B Bop à Guilly

Dixième (ce qui n’est pas mal pour nous. C’est presque autant que les 3 années précédentes … réunies) et dernier concert de cette année 2022. Et quel concert ! Que dis-je, quel évènement (vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avait pas prévenu. Sauf si … Non. J’y crois pas ! Vous avez commencé par la fin sans lire le début. Excusez-moi de ma franchise, mais c’est vraiment complètement con. C’est un compte-rendu bopien, pas un polar) ! Bon, OK, c’est en mode Les Clache, mais ça compte quand même. Quentin, le Gentil Organisateur de la soirée, nous avait déjà invités à son 1er Strummer Fest en 2014 à Agen. Il remet le couvert en 2022 à l’occasion des 20 ans (putain déjà 20 ans) de la mort de Joe Strummer pour une mega soirée à Montreuil, avec une sacrée affiche : The Von Bastards (les locaux de l’étape et sans aucun doute la caution « jeune » de la soirée, ce qui était une bonne idée pour équilibrer l’âge moyen de la soirée, comme vous pourrez en juger avec la suite des participants), Glen Matlock himself pour un show acoustique de vieilleries du siècle dernier, dont pas mal de Sex Pistoleries qu’il a composé, les Washington Dead Cats, pièce maitresse de la glorieuse époque alternative mais plus frais et vivants que jamais, Ray Gange en DJ fin de soirée et Jef Aérosol qui a réalisé en live une tête de Strummer pendant le show des Wash’. Ajoutez à ça une expo photo dans la salle et dans 2 commerces locaux à proximité de la salle, un dessinateur qui croquait les artistes, un tatoueur qui proposait des logos clashiens, une libraire anarco-alternative, une cuvée spéciale de bière locale et une tombola avec moult lots estampillés The Clash. Et ça, que pour le vendredi. Parce que la veille, il y avait un mini-concert acoustique et la projection de Rude Boy avec débat avec Ray Gange et le lendemain, projection d’un documentaire sur le Festival punk de Mont de Marsan plus débat avec un des organisateurs. Bref, la fuckin’ Classe ! Et nous là-dedans ? Bah, on a fait nos petits Clache, avec un plaisir non-dissimulé et visiblement partagé par les 500 choristes hurleurs. Et comme si ce n’était pas suffisant, on a eu le plaisir de partager le micro avec Mat Firehair from WDC sur What’s my name et White riot. Pour conclure, on a joué pour la 1ère fois London calling avec plein de gens sur scène : orga, autres groupes, potes, public. Alors, évènement ou pas évènement ? Quoi ? ça ne vous suffit pas ? Alors, on pourrait aussi dire qu’une équipe d’Arte a filmé les balances et une partie du concert pour un futur documentaire sur le punk. Et toc. En attendant que ça sorte, vous trouverez la ouidéo du concert des Clache sur le world wide pogo. Allez, la bise à vous et Bonané.

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Les Clache, le public et le Strummer de Jef Aérosol à Montreuil City Rockers

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Les Clache à Montreuil City Rockers


Le concert complet des Clache à Montreuil pour le Strummer Fest 2022

Samedi 25 septembre : Preuilly : avec Les Prouters et Garage Lopez

// octobre 24th, 2021 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2021

Finalement, le concert du 25 septembre 2021 a eu lieu.

Une pure soirée de punk-rock avec la crème du genre, immortalisée et youtubée par Melra Erix. Gloire lui soit rendue.

Voici l’intégralité du concert bopien découpé en 10 petits bouts :

N°1 : Bonjour, on s’appelle Gonokox, Le rock n’ roll me colle aux groles, Bijou Bop

N°2 : Zone Rurale, Les bouffeurs de grenouilles, Dans le camp des trafiquants

N°3 : L’éthique (inédit), G Malhoney

N°4 : Je ne serai jamais de droite, Les petits troquets, Garage Rochard

N°5 : 2 heures moins quart avant Jesus Lizard avec présentation des musiciens (début)

N°6 : 2 heures moins quart avant Jesus Lizard avec présentation des musiciens (fin), bla-bla avant le rappel

N°7 : rappel speed in your ass : Jamais vaincus, Le carton, Camarade B. (avec pas mal d’autres trucs dedans) (début)

N°8 : Camarade B. (avec pas mal d’autres trucs dedans) (fin), Anarchy in eul’ Berry, Moi demain, bordel avant le 2ème rappel

N°9 : bordel avant le 2ème rappel, 2ème rappel rastafari : Bankrobber

N°10 : La paille et la poutre, Wack n’ woll

Retrouvez aussi l’intégralité des shows de Prouters et des Garage Lopez sur la page Youtube de Melra Erix.

Samedi 19 septembre 2020 : Preuilly : avec RNCS et Les Prouters

// septembre 27th, 2020 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2020

Nom de dieu de putain de bordel de merde ! Ça fait du bien ! Ça fait vraiment du bien de voir un concert de rock bruyant. Et ça ne fait pas de mal non plus d’y jouer. Petite précision pour le lecteur retardataire de 2048 et pour le lecteur qui, comme moi, préfère regarder Netflix que les chaînes d’intox continue : depuis 7 mois, on survit plus ou moins cloitrer en mode pré-post-apo pour éviter de pécho une raclure de virus qui fait caner les ieuv’ et qui rêve secrètement, dans son petit corps de virus rebondi et cruel, de tous nous transformer en Immortan Joe, le méchant de Fury Road. Sauf les chtites nenfants, parce que tout virus qu’il est, il est pote avec le Père Noël (bon, ça, je l’ai lu sur un site complotiste, donc, ça reste vérifier). Alors, pour éviter de se retrouver entuber avec 47 ° de fièvre, on n’a plus le droit de se lécher la couenne façon show bizness ni de se serrer la pince en mode bras de fer Over the top. On peut juste se cogner les coudes (c’est même pas une contrepèterie) et se foutre un masque sur le pif, comme le premier touriste nippon venu. Alors, taper un pogo dans un rade de 12 m2 en matant Poésie Zéro, c’est même pas la peine d’y penser. Mega teuf 2020 !

RNCS on stage

RNCS on stage

Donc, quand Yann nous propose un concert à la fameuse Guinguette de la Plage à Preuilly, je peux vous dire que le temps de réflexion est largement inférieur au temps d’incubation.
Evidemment, comme les seules activités de loisir autorisées par le gouvernement sont le travail qui rend libre et la sur-consommation qui rend pauvre, ce concert se fait sans autorisation et avec un minimum de pub sur les rézossocios (un tract avec Fantomas. Trop golri la vanne) pour un résultat parfait : une cinquantaine d’aficionados berrichons, une (belle) poignée de voisins de Chatillon sur Loire tendance Zobsecks, et zéro poulaga. Ce qui est une bonne chose, car il faut avouer que les injonctions préfectorales en termes de gestes barrières et distanciation sociale ont été interprétées avec une certaine souplesse, sinon un souplesse certaine.
Mais, comme disait le petit Gibus, revenons à nos boutons.
Nonobstant un rencard à 17 H en terre berrichonne, je déboule à Preuilly Beach à 19 H bien tapées, juste après l’orage annoncé la veille par Laurent Romejko, non sans avoir honteusement rejeté la faute de mon retard sur ma progéniture que je trainais au concert. Personne n’est dupe, évidemment, mais toute la troupe est trop fière d’avoir installer tout le matos (de fort belle manière, je dois l’avouer) de façon particulièrement efficace et sans moi (et vice-versa). Je m’en souviendrais pour la prochaine fois. Quelques salamalecks et papotages de retrouvaille avec les potes et on se retrouve attablés autour de pizzas XXL à se raconter divers souvenirs d’escapades berrichonnes mouvementées, bruyantes et souvent copieusement alcoolisées.
Une petit café par la-dessus et Jean-Luc, ze rigoling boss of ze Guinguette pousse les RNCS sous les sun lights.
L’avantage d’un concert qui commence avec RNCS, c’est que tu es tout de suite dans le bain. Et dans le grand bain, encore ! 40 minutes en apnée, noyé dans les décibels, bels, bels comme le jour, ça te réveille les esgourdes qui avaient perdu l’habitude. Et tant pis si la pizza n’avait pas fini son cycle digestif.

B Bop on stage
On a pris la suite et c’était chouette. On n’a pas trop mal joué et on a bien rigolé. On a foiré notre super blague sur les masques (ton masque blanc te fait vraiment une tête de gland) parce que personne n’avait de masque, mais on a passé (presque) du premier coup deux nouveaux morceaux : Les Bouffeurs de grenouilles et Dans le camp des trafiquants. On n’a pas évité l’inévitable Anarchy in eul’ Berry, Camarade Bourgeois s’est fait putscher par les Bérus et les Zobsecks sont venus lalalaler sur Moi, demain. Et pour ceusses qui ont raté ça, il y a les vidéos qui bougent de Melra Erix sur Youtube et les photos qui ne bougent pas de Jean-Luc Rafesthain sur Fessebouc. Merci à eux pour ces souvenirs, souvenirs, comme disait Djauhnny.
On s’est tous achevé avec les fabuleux Prouters qui ont fait twister les filles et brailler les gars. Malgré des pannes de micro (cette fois-ci, c’est une contrepèterie) à gogo, les Prouters ont une fois de plus fait défiler les tubes comme d’autres enfilent les perles (c’est peut-être une contrepèterie. Je ne sais pas, je n’ai pas essayé) pour un public conquis qui ne voulait plus les laisser partir.

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Après 7 mois d’abstinence, la triplette orléano-berricho-essonite a visiblement pris autant de plaisir qu’elle en a donné. Ce concert, qui flirtait avec la réunion de famille, avait des vrais airs du monde d’avant. Celui qu’on aime, avec de la vie, du bruit, de la bière, desc ris, des potes et des potesses. Le genre de soirée qui donne envie de reprendre le clavier, 5 ans après l’avoir raccrocher, pour pondre un compte-rendu et continuer à partager ce plaisir, simple, d’être ensemble. Amen.
Bon, ceci dit, je me suis fait la tchave juste après et j’ai laissé les potes ranger et recharger le matos, trinquer avec Jean-Luc et s’achever chez Yann comme des sales punks. Aux dernières nouvelles, tout le monde a survécu et la 2ème vague n’est toujours pas arrivée. Vive le rock.

L'attaque des Zobsecks

Carlos Bop

Samedi 15 février : quelques vidéos plutôt qu’un long discours

// février 25th, 2020 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2020

Merci à Melra Erix pour ses chouettes vidéos « direct from the pogo » de la quasi-totalité du concert, qui traduisent bien l’ambiance mouvementée de ce concert.

Les Prouters

Garage Lopez

Brigitte Bop

Et aussi le montage best-of de l’ami Edwin Brinon

Samedi 15 février : quelques chiffres plutôt qu’un long discours

// février 18th, 2020 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2020

L’addition, SVP !
25 ans et demi
+ 6 mois de préparation
+ 3 affiches
+ 3 groupes, soit 10 musiciens
+ quelques guest-stars
+ 1/2 page de pub dans le magazine municipal tiré à 64 000 exemplaires
+ 2 évènements et 48 publications facebook, partagées 36 fois
+ une salle de concert décorée avec une centaine d’affiches de concert
+ largement plus de 200 participants
+ dont pas mal du 91
+ 60 badges réalisés spécialement pour la soirée offerts aux premiers arrivés
+ 40 tee shirts et tote bags réalisés spécialement pour la soirée offerts pour tout achat aux stands
+ 2 tee shirts gagnés au concours « Mais qu’est-ce qui coule dans la Meuse ? »
+ plus de 60 morceaux joués, dont certains de plus de 20 ans
+ 1 reprises des Prouters par les Lopez
+ 1 reprises de Lopez par Brigitte Bop
+ 1 reprise du Clash par Les Prouters (pour changer un peu)
+ 65 degrés dans la salle (soit 45 degrés de trop)
+ une ambiance de folie
+ 3 ventilateurs sur scène (à peine suffisant)
+ 10 000 mercis à tous les potes et potesses
= 1 pure soirée d’anthologie

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Vendredi 16 novembre : Juvisy : MJC avec Dead Boobs, Garage Lopez, Les Prouters

// décembre 18th, 2012 // 1 Commentaire » // Concerts 2012

Que nenni, monsieur Je-sais-tout-de-l’adage-populaire. On choisit ses amis, mais on choisit aussi parfois sa famille ! La preuve ce vendredi soir à Juvisy. Une belle réunion de famille et, mis à part dans la date, on a tous eu le choix ! Les 3 vieux tontons Prouters, Lopez et Bop, avec les petits neveux des Dead Boobs (c’est bien les jeunes ça, ça cause anglais pour faire les malins), réunis par Papy Propagande dans sa MJC transformée pour l’occasion en un HVB, un Hangar des Vieux et du Bruit.

Les Dead Boobs

Contre toute attente, malgré les intempéries et pour la seule fois de l’année / siècle / vie (rayez les mentions inutiles), on est parti et arrivé à l’heure (mais pas la même). Du coup, on a bien eu le temps de s’installer et de balance, pour enfin accueillir les potos. Il faut dire que ça faisait une semaine qu’on n’avait pas vu les Lopettes et plus d’un mois qu’on avait pas manger (et jouer accessoirement) avec les Prouters.
Allez, comme vous m’êtes sympathiques et assidus, je vais vous livrer quelques secrets de coulisses : les Lopettes étaient enrhumés, Les Prouters en retard et les Dead Boobs plus calmes que sur scène. Alors, heureux ?
Bon, mais passons aux choses sérieuses … non, je déconne.
Forts de leur jeunesse et pour les aider à bâtir une carrière qui s’annonce prometteuse, on a voté à l’unanimité moins une voix que les Deads Boobs s’y colleraient en preums pour jouer dans la salle vide. C’est le métier qui rentre, fiston, comme disait l’Abbée Cottard à ses jeunes et fiers matelots.
Offerte de bon cœur à un parterre de salariés du privé à peine sortis du boulot et venus apéroter en Essonne et en RER, la prestation des DB (comme on les appelle déjà dans les couloirs de la Miroiterie) a reçu un accueil poli dans le plus pur style « Vendredi soir ». En tout cas, moi, j’ai bien aimé et j’ai bien rigolé.


Les Prouters en deuze ont continué faire monter la température à coup de tubes monstrueux et imparables. Ils m’énnnnnèèèèèèèrvvvvvvent ! Putain, 3 accords, des rimes tellement évidentes qu’on n’a jamais pensé à les faire, un refrain qui tue et un solo paquitesque, c’est pourtant pas difficile ! Alors pourquoi on n’y arrive pas ?

Brigitte Bop

Tiens d’ailleurs, on y va. Sauf que, vu que je ponds ce compte-rendu plus d’un mois après le concert, je ne me souviens plus de rien, sauf que c’était bien. Ha si, la ouidé me rappelle qu’on a fait une présentation des musiciens sur Camarade et que Charles m’a filé sa gratte et a fini la chanson avec mon micro dans le froc. Je vous conseille ce grand moment Youtubien (cimer Olivier Lopez).

Le Garage Lopez, diminué par la maladie, la reprise du travail et le Beaujolais Nouveau, est monté sur les planches pour clore cette belle soirée et achever la leçon de punk-rock par les chapitres 13 (ouane-tou-tri-for) et 14 (peut-on rire de tout ? Oui).

Garage Lopez

Les habitués survivants du 1er rang auront même eu la chance d’apprécier le soutien chorégraphique de Yann Bop et Paquito Headbanging sur l’aile gauche et la participation active et vocale de Sébastien Brisset sur un Twenty Flight Rock version jumbo jet ou bombardier ou les 2, suivi d’un Je suis né à Juvisy de circonstance puisque, à l’instar de Jean-Luck Lopez, Sébastien Brisset, aka Bastos Bop, aka, c’est moi donc je sais de quoi je cause, est, sont ou je (je ne sais plus où j’en suis de cette fuckin’ phrase à rallonge) né à Juvisy.
Séquence nostalgie donc, mais après tout, les réunions de famille, ça ne se termine pas toujours un peu comme ça ?

BONUS CONS :



BONUS OUIDEOS

Cimer Olivier Lopez pour les photos qui bougent et celles qui ne bougent pas et Erick pour la soirée

samedi 6 octobre : Mehun sur Yèvre (18) : concert privé

// octobre 17th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Let’s go, kids ! Back in eul’ Berry pour la Yann‘s Birthday Party ! Et oui, Yann Bop, aka Pas glop, pas glop, aka Mr Aimable, aka Le Negociator, aka le Poulidor du bras de fer, j’en passe et des meilleurs, fête ses 40 ans cette semaine (comme le FN, mais ne lui dites pas trop, ça a tendance à l’énerver). Pour l’occas’, il a demandé à quelques  groupuscules bruyants de venir pousser la chansonnette chez lui. Seuls les plus dispos ont répondu à l’appel, mais l’affiche n’aurait pas démérité sur le mur de la MJC d’Igny : Prouters + Edouard Nenez et les Princes de Bretagne + B Bop, of course.
Malgré la pluie d’automne incessante, amis, potes, et famille sont au rendez-vous. La grande pièce bétonnée au fond de la cour fait juste la bonne taille : coin concert, bar, catering, déco de bon goût et poteau au milieu, c’est beau comme un squatt normand !
On devait commencer les hostilités, mais Carlos Bop est en retard (non ? si !). Donc, une fois de plus, c’est Edouard et ses Princes qui s’y collent. Princes à effectif réduit d’ailleurs, car Gilou (clavier / guitare) est blessé. Du coup, il y a du tri dans la liste, même si certains plans de clavier sont remplacés par des borborygmes vocaux de toute beauté. Par contre, on a droit à quelques nouveautés en cours de préparation pour la fiesta démoniaque de novembre chez Florent à Bergerac : des reprises des Prouters et de B Bop, mais je ne vous dis pas lesquels : surprise ! Chouette concert, même si l’absence de Sudation anale laisse un goût amer. Houla, je vous vois venir, mais, non, non, non, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit : Sudation anale, c’est un nouveau morceau. Donc, pas de fausse interprétation sur nos relations avec Ed’ and his Princes.

Edouard Nenez et les Princes du Berry

Here come the Prouters. Comme d’hab’, c’est une litanie de tubes balancée par le trio banlieusard qui met le public en transe, sauf la vielle chienne de Yann, qui a pioncé dans la fosse. A noter qu’ils ont joué leur reprise de Renaud et que c’était très bien. Et puis la flic à gros cul aussi, et puis A poil sous … ha putain, ils n’ont vraiment que des tubes !!! Les Prouters, c’est trop fort !!!

The Fabulous Prouters Trio

Tiens, Carlito est arrivé, on va pouvoir jouer. Comme il se doit, c’est Yann le Boss, donc, c’est lui qui décide des morceaux. Il opte pour un mélange set normal / set Clache. Adjugé !  Gob et Effello viennent nous prêter main forte ou plutôt voix forte et ça file donc à la bonne franquette jusqu’à la 2ème ou 3ème interruption par coupure de courant. Ça tombe bien, tout le monde commence à avoir les crocs.
On fout donc tout le matos dans un coin et on installe des tables pour le grand banquet. Comme dans Astérix. Sauf que les bardes ont le droit de manger à table.
Avec les Princes de Britain, on a droit à un festival d’humour proutien. Mimose et Paquito sont en forme et comme il a un cœur gros comme ça, Effello en a noté quelques-unes (pas toutes parce qu’il n’arrivait pas écrire assez vite) et vous les offre sur son blog. Attention, si vous matez ça du boulot, prenez vos précautions, vous allez encore passer pour un(e) gros(se) ahuri(e) qui rit tout(e) seul(e) devant son ordi !
Pour finir, le gâteau est en forme de basse Rickenbacker et c’est beau !

Vendredi 13 janvier : avec Vilains Clowns, Prouters, Bégarsound à la miroiterie

// janvier 10th, 2012 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Ha ! Quoi de meilleur qu’un petit concert punk rawk à la Miroit’ après une dure semaine de labeur ? Pas grand-chose, en vérité. Le temps d’échanger nos costards-cravate du boulot contre des tee shirts noirs à slogans gauchisants et on se rencardent au péage, direction Paname. Pour l’occas’, on a décidé d’emmener notre pote sonoman Jean-Paul, alias Brise-feuille, jeune retraité du secteur socioculturel orléanais. Pour monter à la capitale, ce dernier à choisi sa plus belle panoplie du Commandante. Pas le petit fumeur de cigare sud-américain. Non monsieur. Le seul vrai Commandante : Jack-Yves Cousteau. Ca tombe bien, il a des yeux de mérous et il fait la paire avec l’Amiral Yann de Kersauson. La Bretagne, ça vous gagne, même à Paname !

Voyage sans encombre avec les Dwarves en fond sonore. On arrive sur Ménilmuche à l’heure et la Miroiterie est déjà bien remplie. On décharge le matos en même temps que les Vilains Clowns, on échange quelques amabilités show-bisnesques avec la faune parisiano-banlieusarde : Zéric, Prouters, Effello, Edouard Nenez, Droopy GK, Bibi Konstroy et quelques autres que ma mémoire d’hippocampe anorexique a déjà fait disparaître.
Les Begarsound sont déjà sur scène et ça envoie du lourd devant un public ravi au lit (et oui, le vendredi, c’est ravi au lit !).
A peine le temps d’enfourner un sandwich au jambon de dauphin (ou d’écureuil, j’ai pas bien réussi à identifier le goût) et, it’s time for the Prouters. Comme d’hab’, c’est une avalanche de tubes de légende accompagnés de quelques nouveautés du même tonneau.
Ensuite, c’est notre tour pour un set bien carton. Les pogoteurs pogotent et les vagues viennent régulièrement s’échouer sur la scène. Putain, c’est marée haute mon Amiral ! Il faut dire que les reprises des Toy Dolls et des Rats sont appréciées à leur juste valeur par un public de connaisseurs.
La place est chaude pour les Vilains Clowns, à tel point qu’on se demande comment les murs arrivent à résister au pogo et à la fournaise.
En conclusion, bons groupes + bon public + bons concerts = bonne soirée. Finalement, lei punk rock, c’est pas plus compliqué que les maths.

 

http://fr-fr.facebook.com/events/193535370732890/

Organisé par Eat Shit Records :
Les Vilains Clowns http://vclowns.free.fr
Les Prouters http://prouters.free.fr
Begarsound http://begarsound.fr
Brigitte Bop http://brigittebop.fr

Vendredi 22 avril avec Les Vilains Clowns, Begarsound, Eutectics

// avril 18th, 2011 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2011

Les autochtones ont préféré profiter de la météo estivale des plages de sable fin du sud Cantal plutôt que la chaleur du Rigoletto ce vendredi soir ;  si si on les a tous croisé sur l’autopista ! ! Tant pis pour eux,  nous on a profité de la soirée pour arroser mon anniv’ et retrouver dans le désordre : les affreux clowns du Maine-et-Loire et leur mini bar,  la joyeuse team PKP No mad eat shit records,  la pizza 4 fromages, Antoine april 22,  Paul keith moon  & Begarsound boys punk band, deux tiers de Prouters, Eutectics from Chile Mazarine, la moiteur irrespirable du sous sol, le projecteur dans la tête, les Chepas lead guitars, l’escalier de la mort, la compilation anarchopunk et la célèbre  ceinture gibault. Hoooo je suis chaud doudou !

www.lesvilainsclowns.com

www.myspace.com/begarsound

www.myspace.com/eutectics

Samedi 19 Mars avec Prouters, Garage Lopez, Ypérite, AIN’T

// mars 8th, 2011 // 1 Commentaire » // Concerts 2011

Bon ben c’était super. Pour ceux qui n’étaient pas là, voilà en bref l’affaire… On décolle de Vienne en Val avec Mister Axel au volant. Notre masterdriver pour l’occasion a suivi la meilleure formation transport en commun dans les plus prestigieuses écoles d’Afrique de l’Ouest ! Pour preuve : il peut conduire en tout terrain, sans utiliser aucune goutte d’alcool ni aucun stupéfiant, et en même temps débattre des tétrachloroéthylènes-pentachlorophénols en Vallée du Cher aussi bien que des Stray Cats  ou encore des élections cantonales. Pas un bouchon, pas une avarie, pas un GPS, on est donc contraint d’arriver à l’heure à la Miroiterie et manger un morceau de quatre quart avec les copains rockers…

Duke et les cramés sont déjà sur le pied de guerre car le concert doit démarrer illico. L’ami Renaud en profite pour tenter une ITW audio croisée Prouters – Lopez – Brigitte Bop qu’on mettra en lien si on la récupère. Difficile de savoir ce que ça peut donner en format fanzine mais on a bien rigolé. The AIN’T démarre leur show ska punk en fin d’aprèm devant pas mal de monde : ça bouge, ça chauffe, ça sue sur le clavier, ça gueule, rock’n rollex ! On profite de la pause avec les collègues pour se jeter un jaunio dans le troquet d’en face où henry nous montre ses nouveaux tatouages en forme d’éclairs – rien à voir avec Buzz l’éclair, le jouet anthropomorphe ultra perfectionné. Quand les Prouters Pistols démarrent c’est plein à craquer dans le garage à vélo. Zont joué la veille à la fameuse cafette d’Orsay alors ça envoit, forcémment… Bruno me hurle les refrains dans les oreilles, alors je fais pareil… “mick jaijeur, mort en 72 , café clope café clope hooo hoo hooo, sur le lac de la Blanchai ai teu, avec ma planche à roulai ai teu” Pause bière. La miroiterie est pleine à craquer de têtes connues de Paris et Banlieue : y’a même p’tit luc, toujours dans les bons coups. Manque que Drunk excusé pour état fébrile …  The Rolling Lopez enchaînent derrière tout à fond comme les insurgés aux portes de Syrte mais en plus punk rock : c’est bon, moite, irrespirable et bruyant comme du garage. Pause pipi. Pause bière. Pendant qu’Ypérite envoit son gaz de combat 70’s, la section rythmique bopienne est à l’échauffement en backstage rejoint par l’ami Dudu – célèbre artiste de la banlieue de Chécy – venu nous prêter main forte à la sono.
C’est donc à une heure avancée qu’on s’installe rapido avec du backline un peu improvisé et qu’on démarre avant le passage du dernier métro. L’ambiance est assez terrible et la scène est directement assiégée par des furieux. La sono bouge, les micros volent, faut s’accrocher au manche de guitare comme l’amiral Von Spee durant la bataille de Coronel ! Le lieutenant Nenez Edouard (arborant un magnifique tee shirt du Clash, qui n’a d’égal ce soir-là que … celui de Bastos ! bravo les gars !) vient nous prêter main forte sur Mayday-Mayday, mais ne resiste pas à la tentation de participer à l’hymne à sa Gloire qu’il a créé et que nous avons tenté de réactualiser : Gloire à Edouard, No disco stylee.  Le sergent-chef Dezzutti ne resta pas en reste dans cette sympathique offensive. Il est venu bisser avec nous : ça gueule, ça larsen, ça hurle, ça fait des fausses notes, ça vole, c’est du punk rock mon colonel !

Ha oui, à celles et ceux à qui nous avons fait croire que ce show était le 1er regroupant la triplette Bop-Lop-Prout’, nous présentons toutes nos excuses. Une discussion enflammée en backstage et une recherche statistique dans les catacombes excelliennes de nos mémoires plus très vives ont permis de faire ressortir la vérité :  le 1er choc a eu lieu le 16 novembre 2003 au Café Montmartre.
Cependant, le concert de 2003 était notre 1er concert avec les Prout’, donc, c’est spécial. Alors que c’était déjà le 16ème avec les Lopez
Quant au concert de la Miroit’ présentement compte-rendué, c’était notre 6ème concert avec les Prout’ (dont 3 en 2010) et notre … 31ème avec Les Lopez !!!
Et cette fois-ci pas d’erreur possible, j’ai des preuves !
Amis historiens du wack n’ woll, je vous salue.

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

je bois ce que je veux

http://prouters.free.fr/

http://www.garage-lopez.com/

http://www.myspace.com/yperite007

http://www.myspace.com/theaint-official

Concert samedi 30 octobre – festival des campagnes

// novembre 15th, 2010 // Pas de commentaire » // Concerts 2010

tract-campagneUn après midi bien rock et champêtre  au festival des campagnes où on est invité à partager l’affiche avec The Sulfites de Blois et Les Prouters from l’Essonne. 
15H00
: après avoir pris quelques raccourcis dans Saint Laurent Nouan – bourg du Loir et Cher connu également pour sa centrale nucléaire – le hasard nous colle nez à nez avec une charette de Prouters, également à la déroute.  On découvre finalement l’entrée du festoche 500 mètres plus loin sans essuyer une seule averse.  A peine  le matériel est déchargé qu’on se retrouve la bière d’une main, la barquette de frite de l’autre, tout ça au milieu d’un véritable gazon municipal et polyvalent…  si c’est pas de l’accueil 1ère classe ça madame !!
The Sulfites ont déjà démarré leur set rock ‘n roll devant les festivaliers qui sont visiblement encore au petit dej’ :  le rock au réveil y’a que ça de vrai ! Les Prouters enchainent derrière enfin plutôt en dessous la magnifique tente à rayures bleues. ..
On se croirait un peu dans un film américain quand le héro organise un grand cocktail dans le parc de la villa et qu’il invite ses potes de la mafia à boire du champagne frelaté et qu’un groupe en costard joue une marche nuptiale le gun dans la poche ….  Sauf que là c’est du punk rock tendance banlieue sud et que la sono tise à la bière. C’est ensuite à nous de faire les intéressants devant pas mal de potes et autres connaissances amicales locales. L’ambiance décontractée  nous permet de tenter quelques improvisations musicales et chorégraphiques inédites. S’en suivent quelques rappels solognots ainsi qu’une activité commerciale soutenue (On est obligé d’ouvrir la valise de merch).
Fin d’aprèm décontractée en compagnie des ouvriers essoniens ; avec distribution de badges, histoires drôles et apéro sans fumée de barbecue. Salutations distinguées à l’orga des campagnes et à la prochaine !

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The Rolling Prouters

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Brigitte Stones

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Brigitte Stones

Vendredi 21 mai : (Orléans 45)Punk rock pour les nuls ! avec Begarsound + Prouters

// mai 3rd, 2010 // 4 Commentaires » // Concerts 2010

Chapeau bas à la fine fleurs du public punk rock, de l’Essonne au Berry, qui s’est déplacée vendredi  pour braver la moiteur et les 50 degrés dans l’arrière salle du troquet. Surtout quand il fait 25 degrés dehors et que ça sent, tous les 100 m, l’apéro-barbecue-lecul-dans-la-pelouse-passe-moi-le-rosé-merci.  Toute le monde s’est démené et faut avouer que ça  ressemblait à un vrai concert de punk rock avec la sono qui rupte, la sueur qui transpire de la bière sous les bras, les solos étourdissants, les incroyables chorégraphies dans le publics …

Les magnifiques BEGARSOUND ouvrent le bal sans pause. C’est pas 3 heures de sommeil et 100 bornes dans le van qui vont les arrêter … ils enchainent leurs hymnes de banlieue comme des vieux briscards ce qui fait monter la température assez rapidement. Viennent ensuite les PROUTERS , cancres indomptables de l’Essonne. Clair que leur musique devrait être obligatoire dans les écoles tellement elle répand naturellement l’enthousiasme et l’anarchie (sans effets spéciaux madame !). Autant dire que notre set qui a suivi a été bien chaud, à tous le sens du terme , car la salle du troquet s’est transformée en joyeux hammam dégoulinant et irrespirable. Tant mieux, ça nous permet au passage de tenter quelques nouveaux morceaux,  « en conditions extrêmes » comme disent les ingénieurs de l’aéronautique.

Grand merci aux copains CRASHTASTE 666 / RNC’s qui nous ont bien ficelé cette chouette soirée punk rock pédagogique. Bon alors Gui, c’est pour quand Punk Rock pour les Nuls Volume II  ?

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Begarsound à l'assault

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Prouters on stage

Brigitte Bop

Brigitte Bop

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2 bières, siou plait !

Tract concert 21-05-2010 Paxton Orléans

Samedi 16 janvier : MJC d’Igny : avec Claque 40, Whodunit, Prouters

// janvier 16th, 2010 // Pas de commentaire » // Concerts 2010

Suite au forfait des Garage Lopez, on retrouve avec plaisir toute la clique de la MJC d’Igny… Avec, entre autre, dans le désordre : Claque 40 avec Erick propagande à la voix et Martial l’écossais à la basse, les magnifiques Prouters et leur flic à gros cul, les bénévoles avec leurs caméras pliantes, la soupe à l’oignon et son emmenthal rappé, Zérick et sa boutique ambulante, le frangin de Mimoze ainsi que de nombreuses VIP from la vallée de chevreuse not dead….

concert 16 janvier 2010 Igny

Brigitte Bop à la MJC d'Igny © Le blog de Askatom

concert 16 janvier 2010 Igny

Brigitte Bop à la MJC d'Igny © Le blog de Askatom

concert 16 janvier 2010 Igny

Brigitte Bop à la MJC d'Igny © Le blog de Askatom

concert 16 janvier 2010 Igny

Brigitte Bop à la MJC d'Igny © Le blog de Askatom

concert 16 janvier 2010 Igny

Brigitte Bop à la MJC d'Igny © Le blog de Askatom

tract concert à la MJC d'IGNY

Vendredi 16 mars : Bures sur Yvette : K'fet d'Orsay : avec Les gamins déchaînés, Garage Lopez

// mars 16th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

Les Gamins déchainésOn savait à l’avance que cette première virée à la désormais fameuse K’fet d’Orsay serait une bonne soirée, puisqu’on y retrouvait nos garagistes préférés, mais on ne pouvait imaginer que ça se transformerait en La soirée punk rock de l’année, reformation de Michel Polnareff incluse !
Sur les bons conseils de Jean-Cul Lopez, on est arrivé sur les lieux vers 19 H, ce qui nous a permis de poireauter une plombe à les attendre en discutant avec le MC de la soirée, alias le brise-feuille local, aka le plus subtil croisement entre Buddy Holly et Kurt Cobain sur cette rive de l’Yvette, j’ai nommé Monsieur Momole. Je tiens d’ailleurs à signaler que l’anniversaire de cet encore jeune homme était le prétexte cette soirée. Les Lopez sont arrivés cannette à la main dans leur monospace de bobo, exceptionnellement sans roadie, mais avec une demoiselle tatouée comme une fan de La Souris Déglinguée. « Salut ma couille », « t’as encore grossi ? », « ça va les gosses », je ne vous inflige pas tous les détails de ces émouvantes retrouvailles, d’autant plu qu’on a continuer à caqueter et discuter et critiquer à l’apéro, puis à table et pendant le concert. Le thème de prédilection de la soirée, particulièrement de bon goût, était : « Disons du mal des morts ».Mais assez parlé de nous et, comme disait mon ami Superman à sa troisième crevaison : The show must go on !
The show a commencé avec Les gamins déchaînés, jeune formation locale à l’avenir prometteur, comme on dit dans la presse régionale. Ils ont 16-17 ans et ont déjà assimilé toutes les bases du punk. Ils nous ont balancés des compos avec des mélodies terribles, des Garage Lopezreprises de Wunderbach, des Prouters et des Pistols dans un mélange détonant de peur, de joie et d’excitation. Quand je pense qu’à leur âge, j’essayais désespérément de jouer Fist Fuck Playa Club dans ma chambre !

Autre jeune formation prometteuse, le Garage Lopez a investi pour le 73ème fois la scène de la K’fet. J’espérais secrètement un show lopézien des grands soirs façon Rire et Chansons, mais on a plutôt eu droit à une leçon de punk-rock : un peu de blague, beaucoup de bruit et 1,2,3,4, j’enchaîne dans ta face. Pow, pow, pow ! Chapeau l’artiste ! On a quand même eu droit au coming out de Bruno : « Moi, je vote communiste » et aux hurlements sur-aigus et sur-insupportables (genre écureuil qu’on éventre en commençant par la queue) d’un sosie de GG Allin local. On aussi eu droit à son zob flasque, ce qui a fâché Henri qui a aussitôt rangé son matos à lui. A noter également une reprise du « Allez danser » des Rats. Quelle Classe !
Les ProutersPour ne pas passer pour les Poulydor du rock derrière ça et aussi pour assurer notre premier show k’fetien, on a décidé de frapper fort dès le début. Un peu trop peut-être car Charles à attaquer les pétages de cordes ! Je profite de cette pause pour dire qu’il y avait pas mal de monde ce soir-là, dont évidemment pas mal de tronches connues et néanmoins amicales. Ca y est, Charles est accordé, je peux repartir. A part ces petits inconvénients, on a fait un concert plutôt correct. On a dépoussiéré quelques vieilleries : Non, Que Vive le rock Libre, Punkahontas et Les Maudits du rock. On a aussi fait un nouveau morceau qui pourra nous re-servir dans les grandes occasions : joyeux anniversaire. Un grand moment d’émotion pour la poignée de pogoteurs en dessous de 4 grammes.
Le concert aurait dû s’arrêter là, mais la foule a porté sur scène les 3 Prouters et à 3 heures du mat’, ils étaient encore à balancer leurs tubes sur la scène de la K’fet devant une horde de fans ravis dans une ambiance plus enflammée que la batterie d’Henri. Micro dans le public pour les chœurs, public portant Paquito sur les épaules. Un joyeux merdier !
Finalement, on aurait dû s’en douter, le premier concert Garage Brigitte Prouters ne pouvait avoir lieu qu’ici et c’était fantastique. Comme dirait Titou : Bures sur Yvette est magique !
Plus de photos chez Newo

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Garage Lopez - Cafette d'Orsay

Monsieur Momol - Cafette d'Orsay

Samedi 4 février : MJC d’Igny : grand bal punk de l’hiver (3 ans de Propagande.org) : Sine qua non, Edouard Nenez et les Princes de Bretagne, Rem and the Courbarians, Zampano, Les Prouters, René Binamé

// février 4th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Edouard NenezUne bien bonne soirée que ce cru 2006 du grand bal punk pour fêter les 3 ans de Propagande, l’hébergeur le plus punk de l’univers. Pour nous, ça a commencé à 13 heures et quelques, au local pour une répèt’ vite fait, histoire d’assurer un minimum, vu que ce soir, on se fait filmer notre concert par Ben Skalopes et sa fine équipe. 4 caméras rien que pour nos gueules, c’est la classe. Une fois la chose faite … enfin, après la répèt’ quoi, on s’entasse dans le Vitolux direction Igny-sur-Mer. On a une demi heure pour faire 120 bornes, inutile de vous préciser qu’on est arrivé un peu en retard. Mais rien de grave, donc, on balance directement, c’est toujours ça de fait et ça laisse du temps pour le reste, c’est-à-dire le bavardage, le papotage, le discutage, le causage et le bla-blatage, le tout arrosé de litres de houblons pour mes amis. Et ceci d’autant plus qu’il n’y avait que des gens sympathiques à ce grand bal. Je sais, vous allez me faire remarquer que je dis ça à chaque fois, mais cette fois-ci, c’est vrai !!! Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Les autres fois aussi c’est vrai, mais là, c’est encore plus vrai que les autres fois. Bref, c’est bien simple, en backstage, ça débordait de gentillesse ! Il y en avait presque autant que de la Kronenbourg. Et dans la salle, tout pareil. Et puis du beau linge, vous pouvez me croire : La fine fleur du world wide pogo (normal pour une soirée Propagande.org), La Wampas Team en force, moult photographeurs et photographeuses à plus ou moins gros zoom, l’intelligentsia de la BD alternative, des producteurs, des ex-producteurs, des futurs les Prouters et le publicproducteurs, des tonnes de punks stars et Monsieur Henri Lopez. Evidemment, avec tout ça, c’était plutôt la Maison des Vieux et de la Culture et ça avait parfois un air de 8 mai sous l’Arc de Triomphe (surtout en backstage d’ailleurs. C’est Gob qui était content, il avait plein de copains de son âge pour une fois). La chanson « Les punks de 40 ans » était doc plus que jamais de circonstance ! Pour ma part, j’ai profité de l’occasion pour filmer toutes ces bonnes gens et je me suis bien amusé. Mais comme on ne peut pas être partout, je n’ai pas vu grand-chose du Spectacle, comme disait mon ami Roger Lanzac. J’ai carrément raté les Sine qua non. J’ai pu voir un peu Edouard Nenez, ce qui fut pour moi la principale découverte de la soirée. J’adore. C’est de la chanson rock avec plein d’humour rigolo qui fait rire dedans. Ca fleure bon le Bobby Lapointe et le Sttellla, voire les Suprêmes Dindes pour faire dans l’actuel. C’est frais, c’est simple, c’est vrai. Ca ne pète pas plus haut que ça a le cul et c’est bon. Vinrent ensuite nos potos des RNBS : Rem and the Bonarians (celle-là, je l’ai déjà faite, mais je l’aime bien et je fais ce que je veux ! Si je veux la faire à chaque fois, je peux !!!). Le son était tout pourri sur scène et devant, donc pas d’hystérie dans le public … ni sur scène. A ce propos, il faut préciser que sur toute la soirée, il y a eu pas mal de monde (environ 300 personnes), mais était-ce l’âge avancé déjà dénoncé ci-dessus, le côté inévitablement poseur du parisien landa, ou la fraîcheur extérieure de ce fucking mois de février ? Je ne sais pas, mais l’ambiance dans la salle est restée globalement B Bophivernale. Quoi qu’il en soit, on continue. Zampano a pris la suite. Je n’ai pas vu grand-chose, mais d’après ce qu’ils disaient eux-mêmes après, ils n’ont pas très bien joué. C’est pas une raison pour s’en prendre à la batterie de Lolux, hein Nico ? Le temps d’une bière et les Prouters attaquent. Putain, c’est vraiment bien les Prouters ! C’est la première fois que je les voyais en power trio et ben, ça arrache. 100 % pur tubes de punk-rock banlieusard. Pour des vieux, ils ont encore de la ressource. Par contre, ils n’avaient pas dû brancher leurs sonotones, donc c’était beaucoup trop fort, mais bon, on fait du rock ou on n’en fait pas ! En parlant de faire du rock, c’est notre tour d’y aller. Et puis, il faut assurer, il y a de la caméra ! Enfin, ça ne nous fait pas peur les caméras, on est habitué, on en a tellement plein les rues à Orléans qu’on se croirait à Auchan ! Donc, on y va et avec le sourire s’il vous plait. Un show plutôt bien dans l’ensemble. Pas de gros pain, pas mal d’enchaînements, quelques blagues mais pas trop car on n’avait pas trop le temps et hop, c’est dans la boîte. Merci bonsoir. C’est René Binamé qui a clôt ce grand bal punk. J’ai pas vu, mais c’était bien. Il ne faudrait pas oublier que pendant tout ce concert-marathon, la TZ Team a balancé de la vidéo sur écran géant sur la scène et dans le hall et ça le fait carrément. Voilà, je crois que j’ai fait le tour. Un grand merci à Erick et toute la Propa Crew et rendez-vous l’année prochaine pour les 4 ans !
Play-list aller : Undertones et Stooges
Play-list retour : Terrorgruppe et ronflements
Plus de photos sur le World Wide Pogoooooo : Ato, Ouasse, Miss Roudoudou, Forum disco, Fils de punk

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