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Compte-rendu des concerts de 2022

// décembre 31st, 2022 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2022

Décidément, cette année bopienne 2022 n’aura été qu’une succession d’évènements. De quoi supporter le poids des années, pandémiques ou non, sur les artères du rock n’ roll (ne cherchez pas, c’est comme les latineries du Roi Loth, ça ne veut rien dire, mais je trouve que ça ouvre bien). On a commencé avec 3 belles soirées orléano-berrichonnes avec les potos des Excités, de retour après 20 ans de silence mais avec toujours autant de vigueur. Tout est là, on le prend en pleine gueule et on en redemande, parce que ça nous plait. La rage de Richard, la frappe de Thierry à faire pâlir les Frères Tapedur, la gratte d’Edwin, aiguisée comme le gant de Freddy Krueger et l’esprit de Patrice qui flotte toujours au-dessus de la bande. Cette mini-tournée (oui, bah, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a) a aussi été l’occasion de découvrir Crise, de jeunes berrichons qui font de la musique de vieux (si, si, ça existe encore) et qui le font bien. On est aussi retourné au caf’conc’ le plus rock d’Orléans, l’Infrared, devenu Blue Devils et désormais Dropkick Bar. Les vieux habitués commencent à ressortir de leurs tanières et le plaisir de pouvoir à nouveau se retrouver était palpable, autant autour du houblon sur le trottoir qu’à touche-touche dans la moiteur de la cave sous une pluie de décibels (bels, bels comme le jour).

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Les Excités à la Marmite de Preuilly

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B Bop au Dropkick Bar à Orléans

On l’a surement déjà dit, mais on va aussi l’écrire, car même avec une sono de 3000 watts, les paroles (et l’audition) s’envolent et les écrits (et les acouphènes) restent. Ces 2 années de restriction de vie sociale et donc de rock n’ roll avec tout son lot de voyages, de rencontres, de retrouvailles, de partage, d’échanges, c’était vraiment relou (et je pèse mes mots). Donc, quel bonheur, en ce beau mois de juin, de pouvoir enfin retourner à Cambrai et retrouver nos potes de M 26-7 et toute leur bande de joyeux soiffards locaux. Bon, il faut quand même avouer que la traversée de Paris le vendredi à 17 H, ça ne nous avait pas trop manquer, parce que c’est toujours aussi relou (et je pèse mes mots). Mais revenons à nos boutons, comme disait P’tit Gibus. Le M 26-7 Band est un peu abimé. Nico a une cheville salement amochée qui l’oblige à béquiller et Gros Mil, alias la cantatrice chauve, annonce le jour-même sur les réseaux sociaux qu’il s’agira de ses 2 derniers concerts. Heureusement, il est aussi difficile d’altérer le moral du chti que de désaltérer son gosier en inox. Nous retrouvons donc tous les affreux au fameux Garage Café pour arroser, 2 soirs de suite, les 25 ans des M 26-7 et les je-ne-sais-pas-combien du patron du bar. Prétexte fallacieux mais suffisant pour réinstaller les amplis une fois de plus dans le bar à bruit le plus bruyant du Cambrésis. Les M 26-7 ont joué les 2 soirs et nous, on a conclu la 1ère soirée avec un set mi-figue, mi- reprises, sous le sobriquet subtilement camouflé de Beastie Bop et on a commencé le 2ème soir en mode normal (on a fait des pains sur nos morceaux). Ajoutez à ça 2 afters à la ferme arrosées de Crème de bêtises et un samedi apéro-saucisse-frite-sieste au soleil et vous aurez la recette parfaite d’un week-end peuqueroque de qualité.

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M 26-7 au Garage Café à Cambrai

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B Bop back from Cambrai with ze coupe

Vu qu’on est parti pour privilégier la qualité à la quantité (c’est un leitmotiv depuis plus de 15 ans maintenant), quoi de mieux pour continuer cette belle année qu’une virée de rentrée en Bretagne ? Réponse : Rien. D’autant plus qu’en terme d’évènement (je vous rappelle que c’est l’idée de base de ce compte-rendu, z’avez pas lu le début ?), ce concert se pose là (et je pose mes mets … non, je pèse mes mots). J’m’explique (traduction : je ne vais pas me faire chier à refaire un compte-rendu 3 mois après les faits avec ma mémoire de fourmi anorexique alors que j’avais réussi à pondre 2 paragraphes presque cohérents sur Fessebouc. Donc, hop, copier-coller). A l’instar du poète qui hurle son spleen (ou son kif des couleurs de l’automne, ça dépend) ou du chanteur de variété qui clame son amuuuuuuur de l’Amuuuuur, le groupe de punqueroque chante sur ce qui a tendance à lui péter fortement les rouleaux. C’est ainsi qu’après trop de mois enfermés sans sa dose suffisante de décibels IRL, Brigitte Bop a pondu un morceau pandémique intitulé « Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët ». Ce week-end, Brigitte Bop est retournée jouer (presque) à Clohars-Carnoët et, évidemment, c’était formidable. Le lieu du concert était somptueux. Les gens (orga et public) étaient sympathiques et chaleureux. Le Chili con carne était sans effet secondaire. Les autres groupes étaient excellents. La météo était clémente (En Bretagne, il fait toujours beau) et avec mon copain Bruno Lopez, on a chanté des chansons de Renaud jusqu’au bout de la nuit. Bref, plus que jamais, je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët.
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Cambrai
Je veux retourner jouer au Bar des PTT
Je veux retourner jouer pour des mecs bourrés
Je veux jouer dans l’Berry
Je veux jouer à Juvisy
Et à Billy-Montigny
A Tigy ou à Preuilly
Je veux jouer au bout de ma rue
Je veux jouer au Gambrinus
Et chez les Graillouteurs
Avec Lopez et les Prouters
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Cambrai
Je veux retourner jouer à côté d’Angers
Je veux retourner jouer pour des meufs bourrées
Je veux retourner jouer avec LPDB
Avec RNC, LVC, ACDC
Je veux retourner jouer pour la CNT
Je veux retourner jouer mais pas au bal masqué
Je veux arrêter de jouer devant la glace
Je veux arrêter de jouer avec un casque
Je veux arrêter de jouer devant mon écran
Je veux retourner jouer devant des gens vivants
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Bures sur Yvette
Je veux retourner jouer pour des mecs bourrés
Je veux retourner jouer pour des meufs bourrées

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Octobre. Retour en terre berrichonne connue pour une nouvelle fiesta sur les bords du Cher organisée de mains de maitre par Yann Bop pour arroser ses 50 piges en musiques. C’est donc logiquement de réunions de famille qu’il s’agit, avec un S à réunions SVP, car à cet âge-là, la famille est large. Nonobstant des séminaires de préparation parfois mouvementées avec Jean-Luc, le sympathique patron de la Guinguette et les plaintes de vieux voisins étonnamment non-sourds ayant abouti à un débarquement de bleusaille 2 semaines avant notre bamboche punkoïde, le concert a pu se tenir, mais avec des horaires avancés, en mode apéro-show (19 H – 22 H) et pour tout dire, c’était pas si mal. Ça nous a permis de nous coucher plus tôt. Non, je déconne, ça a juste rallonger l’after. Mais peut-être pouvons nous évoquer les concerts avant les afters, qui, de toute façon, ne sauraient être narrées ici. Z’avez qu’à faire des groupes de rock et être copains avec Yann, si vous voulez en savoir plus sur les afters de l’intelligentsia punqueroque. Je peux juste vous dire qu’on s’est bien narré … heu … marré et qu’on a chanté plein de chansons de Renaud (comme annoncé sur les rézosocios) mais pas que.  Les concerts, donc. Le vendredi fût l’occasion du 7ème concert de la triplette Bop/Lopez/Prouters en 19 ans. En trichant un peu car nous, on a joué nos reprises des Clash pour se les remettre dans les pattes pour le Strummer Fest de décembre. Le samedi fût l’occasion du 1er concert Bop/RNCS/ Vilains Clowns. En revenant sur le paragraphe précédent, vous constaterez que ça fait pas mal de cases cochées sur la To do list Clohars-carnoëtienne, mais je sens qua ça vous transcende un poil moins que moi. C’est pas grave, on continue. Tous les concerts étaient bien, il y avait un peu de monde, une bonne ambiance et tout le monde avait l’air content. Et si vous ne me croyez pas, allez vous faire f …. heu, non, pardon, je voulais dire que vous pouvez vérifier sur les ouidéos du Kamarade Melra Erix.

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Ze faïmouss french peunqueroque triplette : Garage Lopez, B Bop, Les Prouters + guests

A peine remis de ces 2 soirées, on se retrouve dans la salle des Fêtes de Guilly (prononcez gui-yi et pas gui-li. Je sais, c’est moins rigolo mais ils ont dit que si on enlevait un L comme je le proposais, les gens risquaient de ne pas trouver le lieu du concert. Dommage) à l’appel de l’excellente asso Traquenard qui préfère nous faire jouer en octobre avec des groupes à trompette plutôt qu’en juillet avec Ludwig von 88. Je commence à comprendre pourquoi ils ont choisi ce nom. Bon, je fais mon rageux parce que je suis dans le Top 3 des fans des Ludwig (et ouais, tous les albums, deux 45 tours, 5 affiches et 8 tee-shirts, ça pèse dans le game) mais on a passé une bonne soirée en vérité. Déjà, Guilly, c’est à 20 minutes de notre local de répète. Ensuite, on a retrouvé et discuté avec plein de vieux copains. On a joué sur une chouette scène avec des purs éclairages. Et comme on était bien et qu’on jouait en dernier, on a pu achever le public avec moult reprises des Clash en rappel. On a gagné par KO. Enfin, les autres groupes étaient bien sympas … pour des musiciens. Non, je déconne. Mais, c’est vrai que souvent, les groupes avec qui on joue, plus ils jouent bien, moins on a de contacts.

 

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B Bop à Guilly

Dixième (ce qui n’est pas mal pour nous. C’est presque autant que les 3 années précédentes … réunies) et dernier concert de cette année 2022. Et quel concert ! Que dis-je, quel évènement (vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avait pas prévenu. Sauf si … Non. J’y crois pas ! Vous avez commencé par la fin sans lire le début. Excusez-moi de ma franchise, mais c’est vraiment complètement con. C’est un compte-rendu bopien, pas un polar) ! Bon, OK, c’est en mode Les Clache, mais ça compte quand même. Quentin, le Gentil Organisateur de la soirée, nous avait déjà invités à son 1er Strummer Fest en 2014 à Agen. Il remet le couvert en 2022 à l’occasion des 20 ans (putain déjà 20 ans) de la mort de Joe Strummer pour une mega soirée à Montreuil, avec une sacrée affiche : The Von Bastards (les locaux de l’étape et sans aucun doute la caution « jeune » de la soirée, ce qui était une bonne idée pour équilibrer l’âge moyen de la soirée, comme vous pourrez en juger avec la suite des participants), Glen Matlock himself pour un show acoustique de vieilleries du siècle dernier, dont pas mal de Sex Pistoleries qu’il a composé, les Washington Dead Cats, pièce maitresse de la glorieuse époque alternative mais plus frais et vivants que jamais, Ray Gange en DJ fin de soirée et Jef Aérosol qui a réalisé en live une tête de Strummer pendant le show des Wash’. Ajoutez à ça une expo photo dans la salle et dans 2 commerces locaux à proximité de la salle, un dessinateur qui croquait les artistes, un tatoueur qui proposait des logos clashiens, une libraire anarco-alternative, une cuvée spéciale de bière locale et une tombola avec moult lots estampillés The Clash. Et ça, que pour le vendredi. Parce que la veille, il y avait un mini-concert acoustique et la projection de Rude Boy avec débat avec Ray Gange et le lendemain, projection d’un documentaire sur le Festival punk de Mont de Marsan plus débat avec un des organisateurs. Bref, la fuckin’ Classe ! Et nous là-dedans ? Bah, on a fait nos petits Clache, avec un plaisir non-dissimulé et visiblement partagé par les 500 choristes hurleurs. Et comme si ce n’était pas suffisant, on a eu le plaisir de partager le micro avec Mat Firehair from WDC sur What’s my name et White riot. Pour conclure, on a joué pour la 1ère fois London calling avec plein de gens sur scène : orga, autres groupes, potes, public. Alors, évènement ou pas évènement ? Quoi ? ça ne vous suffit pas ? Alors, on pourrait aussi dire qu’une équipe d’Arte a filmé les balances et une partie du concert pour un futur documentaire sur le punk. Et toc. En attendant que ça sorte, vous trouverez la ouidéo du concert des Clache sur le world wide pogo. Allez, la bise à vous et Bonané.

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Les Clache, le public et le Strummer de Jef Aérosol à Montreuil City Rockers

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Les Clache à Montreuil City Rockers


Le concert complet des Clache à Montreuil pour le Strummer Fest 2022

Week-end sauvage in eul’ Berry V2022 : les Clache en ouidéos

// novembre 1st, 2022 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2022

Une fois de plus, le Kamarade Melra Erix est venu immortaliser ces grands moments de punk-rock. Merci à lui.
5 ans après leur dernière apparition à la médiathèque de Cambrai, c’est le retour des Clache, en ouverture de la soirée du vendredi soir :

Capital Radio, Complete Control :

Career Opportunities, Clampdown :

Bankrobber, 1977 :

48 hours, Safe European Home, What’s my name :

White man in Hammersmith Palais, Rudie can’t fail :

Garageland, Tommy Gun (avec concours) :

London’s burning :

Janie Jones, White riot, Guns of Brixton :

Retrouvez toutes les ouidéos de ce concert sur la page de Melra Erix

Week-end sauvage in eul’ Berry : 7 et 8 octobre 2022

// septembre 20th, 2022 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2022

La fine fleur du punk rock français revient dans le Berry
Vendredi 7 octobre
Les Clache (the Clash cover)
Garage Lopez
Les Prouters
Samedi 8 octobre
RNCS
Les Vilains Clowns
Brigitte Bop
La Guinguette de la Plage à Preuilly (18)
Chaque soir : 21 H – 6 €

 

Samedi 25 septembre : Preuilly : avec Les Prouters et Garage Lopez

// octobre 24th, 2021 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2021

Finalement, le concert du 25 septembre 2021 a eu lieu.

Une pure soirée de punk-rock avec la crème du genre, immortalisée et youtubée par Melra Erix. Gloire lui soit rendue.

Voici l’intégralité du concert bopien découpé en 10 petits bouts :

N°1 : Bonjour, on s’appelle Gonokox, Le rock n’ roll me colle aux groles, Bijou Bop

N°2 : Zone Rurale, Les bouffeurs de grenouilles, Dans le camp des trafiquants

N°3 : L’éthique (inédit), G Malhoney

N°4 : Je ne serai jamais de droite, Les petits troquets, Garage Rochard

N°5 : 2 heures moins quart avant Jesus Lizard avec présentation des musiciens (début)

N°6 : 2 heures moins quart avant Jesus Lizard avec présentation des musiciens (fin), bla-bla avant le rappel

N°7 : rappel speed in your ass : Jamais vaincus, Le carton, Camarade B. (avec pas mal d’autres trucs dedans) (début)

N°8 : Camarade B. (avec pas mal d’autres trucs dedans) (fin), Anarchy in eul’ Berry, Moi demain, bordel avant le 2ème rappel

N°9 : bordel avant le 2ème rappel, 2ème rappel rastafari : Bankrobber

N°10 : La paille et la poutre, Wack n’ woll

Retrouvez aussi l’intégralité des shows de Prouters et des Garage Lopez sur la page Youtube de Melra Erix.

Samedi 15 février : quelques vidéos plutôt qu’un long discours

// février 25th, 2020 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2020

Merci à Melra Erix pour ses chouettes vidéos « direct from the pogo » de la quasi-totalité du concert, qui traduisent bien l’ambiance mouvementée de ce concert.

Les Prouters

Garage Lopez

Brigitte Bop

Et aussi le montage best-of de l’ami Edwin Brinon

Samedi 15 février : quelques chiffres plutôt qu’un long discours

// février 18th, 2020 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2020

L’addition, SVP !
25 ans et demi
+ 6 mois de préparation
+ 3 affiches
+ 3 groupes, soit 10 musiciens
+ quelques guest-stars
+ 1/2 page de pub dans le magazine municipal tiré à 64 000 exemplaires
+ 2 évènements et 48 publications facebook, partagées 36 fois
+ une salle de concert décorée avec une centaine d’affiches de concert
+ largement plus de 200 participants
+ dont pas mal du 91
+ 60 badges réalisés spécialement pour la soirée offerts aux premiers arrivés
+ 40 tee shirts et tote bags réalisés spécialement pour la soirée offerts pour tout achat aux stands
+ 2 tee shirts gagnés au concours « Mais qu’est-ce qui coule dans la Meuse ? »
+ plus de 60 morceaux joués, dont certains de plus de 20 ans
+ 1 reprises des Prouters par les Lopez
+ 1 reprises de Lopez par Brigitte Bop
+ 1 reprise du Clash par Les Prouters (pour changer un peu)
+ 65 degrés dans la salle (soit 45 degrés de trop)
+ une ambiance de folie
+ 3 ventilateurs sur scène (à peine suffisant)
+ 10 000 mercis à tous les potes et potesses
= 1 pure soirée d’anthologie

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Samedi 18 mai : Quincy-Voisins au Studio Jack Potes avec Sons of Burroughs, Baffes ou Torgnoles, Garage Lopez, Les Dead Boobs

// mai 22nd, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Mr Aimable au flipperBack in 77. Et pour une fois, c’est le département, pas l’année. Et pour l’occasion, v’là une belle réunion de jeunes et de vieux cons. Puisque c’est sur la route, on ne passe pas par Beyrouth pour jouer au boy-scout, mais chez Henri Lopez pour jouer au flipper. Le trio mécano-rocker nous accueille au grand complet et Yann attaque directement les hostilités : « Ouais, le léopard, c’est cliché ! ». On ne l’appelle pas Mr Aimable pour rien !
2 bouteilles de blanc, 3 parties de flip’ et quelques bons mots plus tard, on décolle pour la suite des opérations, direction Copéland, sans Stewart. Les autres gangs parigo-banlieusards, sont déjà dans la place et n’attendent que notre matos pour s’installer.
Le lieu est sympa. C’est une mini-salle associative avec studios de répé à l’étage. Ça fleure bon la fausse note et la bière pas chère et la déco Punk’s not dead donne le ton de la soirée. On papote le bout de gras et on tente d’aller s’en jeter un au Memphis Dinner local avec l’ami Luconzeweb et madame, mais le resto est plein à craquer de familles qui mangent des burgers en matant Happy days et il n’y a pas de place pour des rockers assoiffés. Retour au Jack Potes pour mater les Sons of Burroughs en mangeant un casse-dalle et en se vengeant sur la Heineken locale. Savoureux mélange s’il en est, car les Sons of Burroughs balance un bon vieux rock n’ roll seventies qui tâche les tympans comme on l’aime.

Sons of Burroughs

Le public arrive en nombre et en hétéroclicité : moult petits jeunes, vieux punks, bikers, rockers. On dirait une chanson de La Souris. On retrouve notamment avec plaisir Fred Chiatiks avec qui on avait joué il y a une grosse paire d’années à Meaux et Christophe, responsable du fabuleux disque de reprise des Toy Dolls en version classicos.

Baffes ou Torgnoles et Jean-Louis Dead Boobs

Baffes ou Torgnoles et Jean-Louis Dead Boobs

Les Baffes ou Torgnoles prennent la suite pour un chouette show qui fatigue la foule qui ne demandait que ça. En coulisses, du fait de l’arrivée d’un 5ème groupe au lieu des 4 prévus initialement, les vieux lions en profitent pour bouleverser l’ordre des groupes afin de jouer à un horaire décent, le seul que leur autorise leurs artères usées par la route et les décibels, reléguant les jeunes fauves vigoureux au timing post-dernier métro. C’est la dure Loi de la Nature. Comme dans Kirikou.

On monte donc sur scène pour un show … comment dire … approximatif. Car oui, Nicolas, comme le disait Saint Joe Strummer, paradoxalement, dans le « rock à guitare », c’est le batteur est la véritable colonne vertébrale du groupe. Et quand celui-ci a succombé aux avances éthyliques de Jean-Luck « Paul Ricard » Lopez, il y a du tremolo dans le tempo et du flottement dans le roulement. Je l’ai toujours dit, le Pastis sans la pétanque, c’est pas bon pour le punk-rock. Enfin, on s’en est quand même sorti, notamment grâce au soutien de Bruno Lopez sur Camarade et Wack n’ woll et on a bien rigolé, notamment quand le public est venu s’assoir juste devant Yann.

Carnage Lopez

Après une tentative avortée de rappel, on a laissé la place aux Lopez qui ont relevé le niveau avec un bon paquet de nouveaux morceaux méchamment efficaces. Pour vous dire, maintenant, ils font même des reprises de groupes pas morts.
C’est donc les Dead Boobs qui ont remporté le billet pour la tant non-convoitée place du dernier groupe de la soirée, ce qui est finalement assez logique car c’était marqué sur le torse du (nouveau) bassiste et leur nom était inscrit derrière la scène. Place largement méritée, car comme l’a dit Adonf dès le lendemain de ce concert où il n’était portant pas : Les Dead Boobs, on dirait un vrai groupe maintenant. Excellent concert donc, avec juste ce qu’il faut de loose à la fin.
Une bonne soirée, surtout si on met de côté les 2 heures et demi de route du retour.

Les Dead Boobs

Yann Bop au slam

Back in eul’ Berry / Back in ze city

// janvier 3rd, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

CHANGEMENTS DE PROGRAMME.
Garage Lopez ne sera pas de la partie.

vendredi 25 janvier
PREUILLY (18) La Marmite
21 H – gratos
Avec Spaghetti Incident et Les Clache

samedi 26 janvier
ORLEANS (45) L’Infrared
21 H – gratos
avec POGOMARTO

 

Vendredi 16 novembre : Juvisy : MJC avec Dead Boobs, Garage Lopez, Les Prouters

// décembre 18th, 2012 // 1 Commentaire » // Concerts 2012

Que nenni, monsieur Je-sais-tout-de-l’adage-populaire. On choisit ses amis, mais on choisit aussi parfois sa famille ! La preuve ce vendredi soir à Juvisy. Une belle réunion de famille et, mis à part dans la date, on a tous eu le choix ! Les 3 vieux tontons Prouters, Lopez et Bop, avec les petits neveux des Dead Boobs (c’est bien les jeunes ça, ça cause anglais pour faire les malins), réunis par Papy Propagande dans sa MJC transformée pour l’occasion en un HVB, un Hangar des Vieux et du Bruit.

Les Dead Boobs

Contre toute attente, malgré les intempéries et pour la seule fois de l’année / siècle / vie (rayez les mentions inutiles), on est parti et arrivé à l’heure (mais pas la même). Du coup, on a bien eu le temps de s’installer et de balance, pour enfin accueillir les potos. Il faut dire que ça faisait une semaine qu’on n’avait pas vu les Lopettes et plus d’un mois qu’on avait pas manger (et jouer accessoirement) avec les Prouters.
Allez, comme vous m’êtes sympathiques et assidus, je vais vous livrer quelques secrets de coulisses : les Lopettes étaient enrhumés, Les Prouters en retard et les Dead Boobs plus calmes que sur scène. Alors, heureux ?
Bon, mais passons aux choses sérieuses … non, je déconne.
Forts de leur jeunesse et pour les aider à bâtir une carrière qui s’annonce prometteuse, on a voté à l’unanimité moins une voix que les Deads Boobs s’y colleraient en preums pour jouer dans la salle vide. C’est le métier qui rentre, fiston, comme disait l’Abbée Cottard à ses jeunes et fiers matelots.
Offerte de bon cœur à un parterre de salariés du privé à peine sortis du boulot et venus apéroter en Essonne et en RER, la prestation des DB (comme on les appelle déjà dans les couloirs de la Miroiterie) a reçu un accueil poli dans le plus pur style « Vendredi soir ». En tout cas, moi, j’ai bien aimé et j’ai bien rigolé.


Les Prouters en deuze ont continué faire monter la température à coup de tubes monstrueux et imparables. Ils m’énnnnnèèèèèèèrvvvvvvent ! Putain, 3 accords, des rimes tellement évidentes qu’on n’a jamais pensé à les faire, un refrain qui tue et un solo paquitesque, c’est pourtant pas difficile ! Alors pourquoi on n’y arrive pas ?

Brigitte Bop

Tiens d’ailleurs, on y va. Sauf que, vu que je ponds ce compte-rendu plus d’un mois après le concert, je ne me souviens plus de rien, sauf que c’était bien. Ha si, la ouidé me rappelle qu’on a fait une présentation des musiciens sur Camarade et que Charles m’a filé sa gratte et a fini la chanson avec mon micro dans le froc. Je vous conseille ce grand moment Youtubien (cimer Olivier Lopez).

Le Garage Lopez, diminué par la maladie, la reprise du travail et le Beaujolais Nouveau, est monté sur les planches pour clore cette belle soirée et achever la leçon de punk-rock par les chapitres 13 (ouane-tou-tri-for) et 14 (peut-on rire de tout ? Oui).

Garage Lopez

Les habitués survivants du 1er rang auront même eu la chance d’apprécier le soutien chorégraphique de Yann Bop et Paquito Headbanging sur l’aile gauche et la participation active et vocale de Sébastien Brisset sur un Twenty Flight Rock version jumbo jet ou bombardier ou les 2, suivi d’un Je suis né à Juvisy de circonstance puisque, à l’instar de Jean-Luck Lopez, Sébastien Brisset, aka Bastos Bop, aka, c’est moi donc je sais de quoi je cause, est, sont ou je (je ne sais plus où j’en suis de cette fuckin’ phrase à rallonge) né à Juvisy.
Séquence nostalgie donc, mais après tout, les réunions de famille, ça ne se termine pas toujours un peu comme ça ?

BONUS CONS :



BONUS OUIDEOS

Cimer Olivier Lopez pour les photos qui bougent et celles qui ne bougent pas et Erick pour la soirée

Vendredi 9 et samedi 10 novembre au Houlala : Bergerac’s burning avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne, Garage Lopez

// novembre 18th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

On imaginait, on espérait, on souhaitait que ce week-end soit un évènement mémorable. On peut désormais avouer, sans pudeur ni objectivité, qu’il fût même largement au-dessus de ça. Pouvait-il en être autrement ? A ma gauche : 12 durs à cuire représentatifs de la fine-fleur du punk rock français avec pour devise commune : le rock n’ roll, c’est sérieux, mais on ne va pas se prendre au sérieux ! Bonne humeur et mauvais goût sont sans aucun doute les mamelles de la triplette de choix de ce week-end sauvage. A ma gauche aussi (ben ouais, ici, il n’y a rien à droite), le Houlala Rock bar, café concert dont le seul nom suffit à annoncer la couleur, tenu par le duo de choc d’expatriés essonites Corinne et Florent, membre du canal historique du label Trauma Social. A ma gauche enfin, le public. Subtil mélange d’habitués sympathiques, de vieilles connaissances et de squatteurs de bus lopezien. Prenez le tout. Secouez bien et vous obtiendrez 2 soirées dantesques que je m’en vais tenter de vous narrer en sachant pertinemment que ma meilleure prose n’atteindra même pas la cheville de la traduction du ressenti de O bonheur, O joie qui a envahi nos cœurs et nos âmes de rockers et a gravé à jamais des souvenirs et des émotions dans nos esprits. Pourtant, vous avouerez que je ne lésine pas sur le style.

Comme toujours, ce sont ceux qui habitent le plus près qui sont les derniers, en l’occurrence nous. Mais bon, on avait quand même 500 bornes to be arrived (bornes, bornes, bornes to be arrived). On retrouve donc les potos d’Edouard et des Lopez au Houlala et ça commence fort car on porte tous les 4 la moustache. Pourquoi ? me direz-vous. Juste parce qu’il y a plus d’un an, les 2/3 des Lopez et la moitié des B Bop ont émis une idée brillante et fortement teintée de rhum : la prochaine fois qu’on se voit, on a tous la moustache. Sauf que chez les Lopez, la Loi est stricte : pas de bide, pas de marcel, pas de moustache. Donc, on est les seuls poilus. Et encore, en raison d’un système pileux 0%, la mienne est fausse. Par contre, Charles ressemble à un putain de collabo, Yann à un berrichon pure souche et Lolux à un croisement entre Rue Barbare et Metallica.
C’est donc poilus et quelque peu fourbus par le voyage qu’on déboule au Houlala. Bisous par ci, bisous par là et on vide rapidos le camion, on se désaltère et on installe tout. Petite balance rapide et on est prêt à attaquer.

Vu qu’on n’est pas venu là (que) pour rigoler, on balance Les petits troquets d’entrée, histoire de se mettre les habitués dans la poche, vu que c’est un peu l’hymne du lieu. Il n’y a pas encore trop de monde, mais l’ambiance est bonne. Contre toute attente, on enchaîne pas trop mal, ça pogote bien dans la salle et l’affaire est pliée en une petite heure. Ca tombe bien, c’est la durée de la cassette dans la caméra qui filme au fond de la salle. Ha oui, je ne vous ai pas dit. On a ramené du matos pour garder un souvenir de ce week-end sauvage : 6 caméras, plein d’appareils photos et un enregistreur audio.

Place aux Princes de Bretagne et leur leader charismatique (comme on dit en Amérique du Sud et en Corée du Nord) : Edouard Nenez (prononcez Nené, sauf si vous avez chanté Show Bizness avec nous juste avant, mais c’est pour la rime avec Bernard Menez). Le show est bon, le show est chaud et les musiciens torse nu en jupettes émoustillent la gente féminine. Mais comme toujours, c’est le patron qui expose son légume (chou-fleur) et récolte les fruits semés par ses employés (à propos, vous connaissez la différence entre les fruits et les légumes ? Demandez à Jean-Luck Lopez) en allant se faire tripoter les bourrelets : Gloire à Edouard et merci patron ! A noter la mise à jour de Bonne nuit les petits. Le changement, c’est maintenant, ils rentrent au pays d’Aurélie Filippetti.

Et quoi de mieux pour se finir qu’une Goudale et 3 Good old boys : Le Garage Lopez est de retour à Bergerac et ils n’ont pas le trac. Je sais, la rime est naze mais elle est riche. Cyrano, si tu nous regardes … Bon, je ne vais pas une fois de plus me répandre sur le sujet : Le bulldozer lopezien écrase tout sur son passage à coup de La majeur et de batterie épileptique. Ramasse tes dents, tes neurones et ton cuir et rentre chez toi.
La fin de soirée est relativement calme parce que c’est vendredi pour tout le monde et que les artistes savent que le lendemain, ça va être une autre paire de manche. Ca discute, ça mange, ça papote et ça rigole. Les Lopettes vont pieuter chez Florent et seule la section rythmique bopienne fait de la résistance en braillant un peu et en écrasant de temps à autre quelques dormeurs. Et moi je les accompagne parce que j’aime bien le Pastis après 2 heures du mat’.
Samedi matin, le troupeau de rock commence à émerger vers 11 heures. Petit déj’ au cassoulet pour les huns, café pour les autres et vers 13 heures, l’autre moitié de la Raïa nous récupère pour aller au Resto l’Omeletaria, rapidement renommé l’Omerta par les Lopez, parce que c’est quand même plus rigolo !
La tablée d’une vingtaine de zazous bruyants ne fait pas fuir les autres clients, ils sont courageux. On mange bien, on rigole bien, bref, on est tous traités comme des Princes et on aime ça.
L’après-midi, on a quartier libre. Ouais ! Certains vont se balader, d’autres comatent. Les truffes du Périgord répètent unplugged. Les Drôles de Damned font une petite balance. Et en fin d’après-midi, à force de se raconter des blagues du Grand détournement, Gildas PDB nous offre une projection. Gorges Abitbol Power !

Mais avant même l’arrivée du King dans le chef d’œuvre pastichien, on passe aux choses sérieuses. Ouane for the money (ouais, bof), Tou for the show (ça oui) and Troui to get ready, go cat go ! Lunettes noires, chaussettes noires, chemises noires cols leopard pour les Drôles de Damned. Agrémentés d’une veste à col léopard et d’une cravate léopard pour Sébastien Brisset. Les hommes les plus Classes du monde, ce soir, ce sont eux. Et ils sont là pour envoyer du lourd : Eddie Cochran, Vince, Taylor, Elvis Presley, Eddy Mitchell, Cramps, Sonics, Stooges, Nancy Sinatra, Chaussettes Noires, Little Richard et Stray Cats sont passés à la moulinette punk rock. Je sais baby, c’est juste du rock n’ roll, mais j’aime ça. Pour ceux n’aurait pas identifié les participants, ce groupe est constitué des Garage Lopez avec Bastos Bop au chant, unis par la Divin, c’est-à-dire le Dieu Rock n’ roll himself. Et comme Divin, c’est beaucoup, le trublion Grand Guignol était aussi de la partie. Un grand moment offert de bon cœur à notre pote Florent. Mais comme on s’est bien éclaté, il est probable qu’on remette le couvert un de ces quatre.

Le thème de cette soirée, c’est les reprises. Edouard et ses Princes ont donc aussi joué le jeu et préparé un fuckin’ set de reprises punks françaises et un peu angliches, sous le patronyme particulièrement de circonstance d’Albert Gerac et les Truffes du Périgord. Et pour se la péter encore plus les autres (alors que la barre de la branlitude avait été fixée particulièrement haut par le 1re groupe), ils ont décidé de faire tourner les instruments, ou plutôt les musiciens sur les instruments, enfin, un truc comme ça quoi. On a donc pu voir le batteur à la basse, le bassiste à la batterie, le guitariste à la batterie, le bassiste à la guitare, les guitaristes au chant et même la chanteur à la guitare. Enorme. Tout ça en balançant du bois : OTH, Parabellum, Toy Dolls, Starshooter, Prouters, Garage Lopez, Brigitte Bop, Ludwig von 88, Wampas, Buzzcocks. J’en oublie et je ne dis pas ça juste pour vous faire regretter encore plus d’avoir raté ça (encore que …).
Pour finir, nous revoilà, mais en formation Les Clache. Florent nous l’avait demandé plusieurs fois. Il l’a eu. Le set est désormais bien rodé et, comme dirait Georges Abitbol : Bon ça, ça tourne. Par contre, on n’a pas eu le temps de bosser des nouveaux titres, donc il n’y a qu’une petite dizaine de morceaux. Pour rester dans le thème de la soirée, on continue avec une poigné de reprises. Une bonne dose de Ludwig von 88, avec notamment Punkahontas, présent sur le compil Mort aux Ludwig et rarement joué sur scène et New Orlins, qu’on a fait spécialement pour cette soirée. Et ensuite, on embauche les collègues pour venir pousser la chansonnette avec nous. Gilou PDB est préposé au tambourin, car malheureusement, on n’a pas assez de place pour installer le clavier. Effello PDB vient chanter Glenda and the Test Tube Babies des Toy Dolls. Edouard vient s’auto-glorifier sur Gloire à Edouard. Bruno Lopez est largement mis à contribution pour la reprise de Coluche Pov’ con, et sur Garagiste, Camarade Bourgeois, les Maudits du Rock. Mais il faut avouer qu’à ce moment, il est rejoint par la totalité des membres des groupes. Et même Florent se retrouve devant le micro avec ma gratte au milieu de tout ce bordel. Il y a de la joie, de l’émotion, de la sueur et surement quelques larmes et des débuts d’érection par ci par là. L’inévitable White Riot pour finir et l’immanquable Sauvons les petits troquets en rappel. La boucle est bouclée.
Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? On continue la fiesta sur notre petit nuage jusqu’aux heures où je bois du Pastis en essayant de ne surtout pas penser à demain et aux heures de camion pour rentrer dans notre quotidien, à 1000 lieues de cette soirée formidable, légendaire, mythique, j’en passe et des meilleures, ni au surlendemain, synonyme de retour au taf, entouré de collègues qui ne peuvent pas imaginer qu’il y a quelques heures, j’étais sur une autre planète, un univers parallèle qui s’appelle Rock n’ roll.
A l’instar du Festival de Mont de Marsan et du concert des Pistols au Chalet, ce week-end à Bergerac, il y a ceux qui y étaient et il y a les autres. Moi, j’y étais.

Bergerac’s burning les 9 et 10 novembre au Houlala

// novembre 5th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Deux dates chez l’ami Florent à noter dans vos agendas :

 

Réunion de famille :  Jean-Luck, Henri,  Bruno,  Alan,  Edouard, Raymond,  Jean-Guy,  Lucas, Lolux,  Carlito,  Yann et Bastos seront en week-end chez Florent et Corinne les 9 et 10 novembre 2012. Ils mangeront bien, boiront beaucoup et feront peut-être un peu de bruit les 2 soirs de 19 à 23 H.

Le thème du week end est d’ores et déjà lancé !

Samedi 5 novembre : Festival « On est Toussaint Peu PUNK »

// novembre 2nd, 2011 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2011

Comme on l’éructe régulièrement sur scène : à Orléans, y’a pas la mer, y’a pas la montagne et y’a même pas la Bretagne ! Donc, on profite du groupe pour voyager à la mer (on était en Bretagne il y a 2 semaines) et à la montagne. Ce qui est sûr, c’est qu’on va plus loin que si on avait choisi le foot. Vu notre niveau, on n’aurait jamais dépassé La Motte Beuvron ou Nogent le Rotrou (les bonnes années) !

En plus, on a fait du tourisme culinaire : saucisson de Lyon, bières artisanale à 8 degrés et crozets à tous les étages. Avec ça dans l’estomac, je vous jure que vous ne vous lancez pas dans 90 minutes sur une pelouse ! 45 minutes sous les projos, c’était un gros maximum. Mais reprenons les choses où nous ne les avons même pas commencées.
Pour éviter de nous cogner 15 heures de camion en 2 jours, on a décollé vendredi soir juste après le taf. Premier arrêt chez Yann in eul’ Berry pour une pause pastaga / fromage de chèvre fort salutaire. Deuxième pause culturello-durétique à Jaligny in Bourbonnais et arrivée à minuit vers Charlieu chez la maman de Charles Berryboy pour un en-cas charcutaille / fromage de chèvre toujours aussi salutaire (je vous l’ai dit, on a donné dans le tourisme culinaire) après 4 heures de Nationale 7 sous la pluie et derrière les poids lourds. Pose bourguignoneUn petit dodo et nous v’là d’attaque (après le petit dèj’, quand même) pour un peu de tourisme par monts et par vaux et surtout dans la Brasserie artisanale du Sornin. C’est bien le tourisme, mais ça creuse. Non contente de nous loger, la maman de Charles nous a préparé un saucisson de Lyon de toute beauté. C’est donc gavé jusqu’au yeux de bonne chair locale qu’on s’est entassé dans le Vitolux pour les 3 dernières heures de notre périple. L’idéal pour une digestion efficace !
On est arrivé à Marthod vers 17 H. Le temps de saluer tout le monde et on attaque la 3ème activité principale du week-end après bouffer et  rouler : rigoler avec la Lopez team. Pour le rock, on repassera plus tard car après décision unilatérale du Sono Crew, il n’y aura pas de balance.
Finalement, après plusieurs heures à se raconter des conneries en buvant des bières puis à raconter des conneries en dînant savoyard, on est passé aux choses sérieuses : la pétanque. Car oui Nicolas, on a joué à la pétanque un 5 novembre en Savoie. Malheureusement, la stratégie pourtant durement élaborée par la Team Bastos Bop / Bruno Lopez / Renaud Straight Edge, consistant à foutre plus de bordel que la campement de punks jouxtant le terrain de boules, n’a pas porté ses fruits. Il faut dire que Jean-Luc Lopez a tiré comme un demi-Dieu pendant toute la partie et qu’il est difficile à déconcentrer, habitué qu’il est à supporter l’insupportable.
Bon, c’est pas tout ça, mais si on parlait un peu de musique.
Une grosse centaine de personnes dans le public, à peu près le double en comptant les groupes et l’orga, la salle des fêtes de Marthod est bien remplie quand les Pin up Explosion attaquent. Sur l’affiche, ils disaient que c’était du pop punk. Et bien, c’était du pop punk, reprise des Ramones à l’appui. Une bonne entrée en matière. Les Vaches Laitières ont pris la suite. Sur l’affiche, ils disaient que c’était du ska punk. Heureusement, c’était largement plus punk que ska. Festif à souhait pour satisfaire le public savoyard, le summum a été atteint par la distribution de bière en boite pendant la reprise (splendide) de La Bière des Garçons Bouchers.
On a pris la suite et, entre les problèmes de micro, de sono et de cordes cassés, on a réussi à faire quelques chansons de rock n’ roll et quelques blagues les faucilles et Marthod, Papandréou et Genesis (dans le désordre). Notre reprise de La Souris a fait triper au moins un suisse et 2 savoyards.
Les vraies stars de la soirée furent sans nul doute les Garage Lopez et c’est bien légitime. Ils ont balancé un set tout en finesse dans ta gueule comme ils savent le faire et on largement mérité leur surnom de Fabuleux Garage Lopez, comme ils disent sur RTL 2.
Pour finir ce Festival On est Toussaint peu punk, Le réparateur, le duo punk-je-sais-pas-trop-quoi de Lyon a assuré un putain de set avec plein de gros mots, de poésie suburbaine, de rage dedans. Spéciale dédicace à Renaud Séchian avec une reprise épatante de « Société, tu m’auras pas » et je pèse mes mots (contrairement à ce que pourrait laisser penser la litanie ci-dessus).
Après tout ça, on a continué à raconter des conneries, boire des bières, ranger le matos et j’ai mangé une banane (il y avait longtemps qu’on n’avait pas parlé de bouffe, isn’t it ?) et finalement, on a décollé pour le gîte. Un quart d’heure de route de montagne à 4 heures du mat’, ça le fait toujours. Sur place, la majorité est allée se coucher et quelques survivants ont continué à raconter des conneries (nettement moins drôles, vu l’état des dits-survivants).
Le lendemain, tout le monde était frais, dispo et sur le pied de guerre à 7 heures pour un bon petit déjeuner ! Non, je déconne, on a émergé plus ou moins péniblement vers 11 heures, pris un café et quelques brioches en écoutant Henri Lopez épancher sa haine de la race humaine ou au moins de tout ce qui ne porte pas de Converse et de perfecto, après quoi chacun a repris sa route et chacun a repris son destin, non sans se bisouter et se promettre de revenir l’année prochaine. Fin de la colo.
Cimer à toute l’équipe de la Machine à sons pour ce concert au bout du monde.
Allez, je vous laisse, je vais manger un morceau car cette histoire m’a donné faim. Pas vous ?

Festival "On est toussaint peu punk"

Marthod

Championnat inter-punk

Fantômas contre Fantômas

Garage Lopez

Le réparateur

Pin Up Explosion

Les vaches laitières

Brigitte Bop

Brigitte Bop

Brigitte Bop

 

http://www.myspace.com/lamachineason

Avec les magnifiques :

  • Pin-Up Explosion (Punk rock / Aix-les-Bains / site web)
  • Le Réparateur (Punk rock / Lyon/Chambéry / site web)
  • Les Vaches Laitières (Ska punk / Genève / site web )
  • Garage Lopez (Speed punk / Paris / site web )

14 octobre à Doëlan et 15 octobre à Lannion avec Chas Gourlen et Garage Lopez

// octobre 22nd, 2011 // Pas de commentaire » // Concerts 2011

Wouhaou ! Il y a une paie qu’on n’était pas venu en Bretagne. Ca nous manquait, mais on ne savait pas trop pourquoi. Et ben 2 jours sur place et je peux vous dire qu’on sait ce qui nous manquait : tout ! Le paysage, l’ambiance, les gens, l’accueil, la mer et le soleil !
6 heures d’autoroute à écouter du rockabilly et nous voilà rendu sur la plage de Doëlan, petit port finistérien. On prend le temps de profiter de l’instant (coup de téléphone aux copains et copines pour leur faire écouter le ressac, tentatives plus ou moins pathétiques de faire des ricochets et séance photos) et on file à l’Abri Côtier, le sympathique troquet de Tonton, vrai musicos qui a connu son heure de gloire en grattant la 6 cordes dans Soldat Louis. Les collègues de l’asso HARZ (spécialisée dans le concert alternatif et antifa) ont déjà installé la sono, mais on a quand même le temps de s’humecter le gosier avant de décharger le matos. Installation rapide, petite balance, apéro et tajine en terrasse. La belle vie, comme dirait not’ pote Mickey de Gien.
Vers 21 H 30, le troquet est déjà rempli, alors on attaque. Un premier set d’une petite heure façon promo du dernier album et festival d’humour berrichon. Le public est présent, réceptif et varié : quelques punks et skins, des jeunes, des vieux, des marins et surtout une vraie envie de passer une bonne soirée tous ensemble. Le pied !
Le 2ème set est plus sauvage avec quelques vieux morceaux, des reprises et la 2ème moitié du show durant laquelle le Bastos se déchaine sans sa gratte et va se balader dans le public et derrière le bar. A noter la participation aussi imprévue que démoniaque de François, camarade du Loiret émigré en Bretagne et surtout harmoniciste diabolique venu souffler dans son engin sur la reprise rockab’ de La Souris et sur Camarade. Un de ces moments magiques qui prouvent que le rock n’ roll, c’est un putain de truc vivant où tout peut arriver. On termine cette soirée inoubliable à coup de houblon et de discussions avec plein de gens sympas et on finit par aller se pieuter dans le petit gîte qui nous est réservé juste derrière le bar. Une petite maison rien que pour nous, qui place l’Abri côtier directement dans le Top 3 des accueils exceptionnels, option terrasse avec vue sur le port.
Le lendemain, le réveil est mis pour ne pas rater la demi-finale de la Coupe du monde de rugby, France – je ne sais plus quoi. La section rythmique, en aficionados du ballon ovale télévisuel, se fait la 1ère mi-temps au lit et la 2ème mi-temps au bar, pendant qu’on se fait un petit déj’ en terrasse au soleil. La belle vie, comme dirait not’ pote Mickey de Gien qui a parfois tendance à se répéter.
Pour digérer ce festin et la victoire un peu volée de l’ovalie tricolore, on va se faire une ballade sur les chemins de contrebandiers et toujours sous le soleil. Et parce que tout ça nous a mis en appétit, on va casser la graine à coup de moules-frites et galettes complètes. « Mais vous ne faites que glandouiller et bouffer ! » me direz-vous. Et bien oui, et c’est bon ! La belle v… Ta gueule Mickey !
Finalement, après avoir remballé le matos, remercié chaleureusement Tonton et Tata et jurer sur la tête de Thor qu’on reviendrait, on se recolle dans le camion pour 2 heures de traversée sud-nord de la Bretagne, direction Lannion. Et comme dit mon ami Charles, philosophe à ses heures : il vaut mieux aller à Lannion que de l’avoir dans l’oignon !
Arrivé presque à l’heure au Havana Café, the rock place to be in Lannion (prononcez lanione, comme Grand Canyon), on retrouve Mr D. (le pendant breton de Mr T.), le MC de la soirée et la Garage Lopez Team. Il y a longtemps qu’on ne s’est pas vu, alors le traditionnel festival d’humour essono-berrichon démarre au quart de tours : calembours, jeux de mots, feintes à 2 balles fusent (fuzz ?) de toutes parts, tout en déchargeant le matos parce qu’on quand même pas fait 600 bornes (to be alive) pour branler le mammouth. Après une installation mollassonne du matos, on essaie, avec mon copain Bruno, de faire dégénérer la balance en un grand n’importawak n’ woll, mais on est muselé, que dis-je, baillonné, par nos sections rythmiques, visiblement bien décidées à offrir au public breton un vrai concert plutôt que 5 heures d’improvisations grand guignolesques basées sur l’intégrale de Renaud et d’Eddie Mitchell. Dommage.

Henri Topaloff Lopez

Concert il y a donc eu, ouvert par les Garage Lopez devant un public réceptif mais relativement calme. Pas facile de jouer en premier.
Chas Gourlen a pris la suite avec son anarcho punk breton basique. Un bon mélange de lutte sociale et de bonne humeur avec chant féminin. A noter un chouette morceau sur les phacos violents dans les concerts.
On a donc joué en dernier, avec un set spécial « on joue avec nos copains les Lopettes, alors on va faire un max de wack n’ woll ». Le public est présent avec un subtil mélange de punkachiens et neuskis krew. Le genre de mélange qui finit souvent en fight club, mais pas en Bretagne. L’ambiance est chaude mais bon enfant. Ca gueule, ça skanke, ça twiste et ça rigole. L’enchainement des reprises LSD (une cause à rallie en rockab’) et Clash (Bankrobber) fait mouche et on finit le concert avec Bruno Lopez aux chœurs. On achève tout le monde avec Les maudits du rock de nos potos des Excités, le plus breton des groupes du Loiret. Kenavo et à la prochaine fois.
L’after a lieu dans un bar du centre ville. Avec Bruno, on tue le temps en faisant des polyphonies corses à base de tout ce qui nous passe par la main, avec une préférence pour la grande Chanson française : Trust, La compagnie créole …
Finalement, on va roupiller quelques heures chez la patronne du Havana et à midi, tout le monde est sur le pont pour remballer le matos et décarrer chacun dans sa banlieue. Rendez-vous la prochaine fois, pour le meilleur et le pire ! St Taï-Luc et St Brieuc, priez pour nous et n’oubliez pas : en Bretagne, il fait toujours beau ! Je le sais, j’y étais.

Yann + un copain marin + le bassiste du groupe du fils du cousin de Bruno Lopez + un gars avec une casquette

B Bop avec Tonton et Tata ... heu Mme Tonton, pardon

C'est fatiguant le rugby. Gare au claquage !

 

Power trio essonite

 

B Bop + G Lopez + Aurélie Havana + Mme Mass Prod

Samedi 19 Mars avec Prouters, Garage Lopez, Ypérite, AIN’T

// mars 8th, 2011 // 1 Commentaire » // Concerts 2011

Bon ben c’était super. Pour ceux qui n’étaient pas là, voilà en bref l’affaire… On décolle de Vienne en Val avec Mister Axel au volant. Notre masterdriver pour l’occasion a suivi la meilleure formation transport en commun dans les plus prestigieuses écoles d’Afrique de l’Ouest ! Pour preuve : il peut conduire en tout terrain, sans utiliser aucune goutte d’alcool ni aucun stupéfiant, et en même temps débattre des tétrachloroéthylènes-pentachlorophénols en Vallée du Cher aussi bien que des Stray Cats  ou encore des élections cantonales. Pas un bouchon, pas une avarie, pas un GPS, on est donc contraint d’arriver à l’heure à la Miroiterie et manger un morceau de quatre quart avec les copains rockers…

Duke et les cramés sont déjà sur le pied de guerre car le concert doit démarrer illico. L’ami Renaud en profite pour tenter une ITW audio croisée Prouters – Lopez – Brigitte Bop qu’on mettra en lien si on la récupère. Difficile de savoir ce que ça peut donner en format fanzine mais on a bien rigolé. The AIN’T démarre leur show ska punk en fin d’aprèm devant pas mal de monde : ça bouge, ça chauffe, ça sue sur le clavier, ça gueule, rock’n rollex ! On profite de la pause avec les collègues pour se jeter un jaunio dans le troquet d’en face où henry nous montre ses nouveaux tatouages en forme d’éclairs – rien à voir avec Buzz l’éclair, le jouet anthropomorphe ultra perfectionné. Quand les Prouters Pistols démarrent c’est plein à craquer dans le garage à vélo. Zont joué la veille à la fameuse cafette d’Orsay alors ça envoit, forcémment… Bruno me hurle les refrains dans les oreilles, alors je fais pareil… “mick jaijeur, mort en 72 , café clope café clope hooo hoo hooo, sur le lac de la Blanchai ai teu, avec ma planche à roulai ai teu” Pause bière. La miroiterie est pleine à craquer de têtes connues de Paris et Banlieue : y’a même p’tit luc, toujours dans les bons coups. Manque que Drunk excusé pour état fébrile …  The Rolling Lopez enchaînent derrière tout à fond comme les insurgés aux portes de Syrte mais en plus punk rock : c’est bon, moite, irrespirable et bruyant comme du garage. Pause pipi. Pause bière. Pendant qu’Ypérite envoit son gaz de combat 70’s, la section rythmique bopienne est à l’échauffement en backstage rejoint par l’ami Dudu – célèbre artiste de la banlieue de Chécy – venu nous prêter main forte à la sono.
C’est donc à une heure avancée qu’on s’installe rapido avec du backline un peu improvisé et qu’on démarre avant le passage du dernier métro. L’ambiance est assez terrible et la scène est directement assiégée par des furieux. La sono bouge, les micros volent, faut s’accrocher au manche de guitare comme l’amiral Von Spee durant la bataille de Coronel ! Le lieutenant Nenez Edouard (arborant un magnifique tee shirt du Clash, qui n’a d’égal ce soir-là que … celui de Bastos ! bravo les gars !) vient nous prêter main forte sur Mayday-Mayday, mais ne resiste pas à la tentation de participer à l’hymne à sa Gloire qu’il a créé et que nous avons tenté de réactualiser : Gloire à Edouard, No disco stylee.  Le sergent-chef Dezzutti ne resta pas en reste dans cette sympathique offensive. Il est venu bisser avec nous : ça gueule, ça larsen, ça hurle, ça fait des fausses notes, ça vole, c’est du punk rock mon colonel !

Ha oui, à celles et ceux à qui nous avons fait croire que ce show était le 1er regroupant la triplette Bop-Lop-Prout’, nous présentons toutes nos excuses. Une discussion enflammée en backstage et une recherche statistique dans les catacombes excelliennes de nos mémoires plus très vives ont permis de faire ressortir la vérité :  le 1er choc a eu lieu le 16 novembre 2003 au Café Montmartre.
Cependant, le concert de 2003 était notre 1er concert avec les Prout’, donc, c’est spécial. Alors que c’était déjà le 16ème avec les Lopez
Quant au concert de la Miroit’ présentement compte-rendué, c’était notre 6ème concert avec les Prout’ (dont 3 en 2010) et notre … 31ème avec Les Lopez !!!
Et cette fois-ci pas d’erreur possible, j’ai des preuves !
Amis historiens du wack n’ woll, je vous salue.

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

je bois ce que je veux

http://prouters.free.fr/

http://www.garage-lopez.com/

http://www.myspace.com/yperite007

http://www.myspace.com/theaint-official

Oldies but goodies

// août 3rd, 2010 // 1 Commentaire » // Non classé

« Et toi non plus tu n’as pas changé » Dalida

« Rien n’a encore changé » Taï Luc

« Tu as changé » Michel Sardou

Parmi toutes ces citations de poètes et poétesses, à vous de trouver celle qui correspond le mieux au vidéos suivantes :

Merci à l’indispensable Didier Camérapunk pour ces images.
Retrouvez plus de vidéos punk rock du 20ème siècle sur la chaîne You tube Old Punk Stuff

Samedi 31 Octobre : Fontainebleau le Kustom Kafé avec Garage Lopez

// octobre 31st, 2009 // Pas de commentaire » // Concerts 2009

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Brigitte Bop au Kustom Kafé

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Garage lopez au Kustom Kafé

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Kustom Kafé

Samedi 17 Octobre : Xanton Chassenon avec Garage Lopez, Bud McMuffin, Fuzz Burger

// octobre 17th, 2009 // Pas de commentaire » // Concerts 2009

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highway to punk

bbop

balance

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pétanque championship

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pétanque championship

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bud mac muffin

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garage loupech

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Samedi 1er décembre : Mennecy : Le petit théâtre des caspuleurs : avec Bleeding Pigs et Garage Lopez

// décembre 1st, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

Bleeding PigsLors de notre dernier réunion / voyage retour en Vitolux, on s’était dit qu’on n’avait pas de concert prévu en décembre et que ça serait bien d’essayer de trouver un truc sur Paris. Deux jours plus tard, Géro, jeune squatteur essonnais frappait à notre boîte Gmail pour nous proposer cette soirée en banlieue sud, et avec les Garage Lopez en prime. Que du bonheur ! Seul hic, Charles est bloqué sur Orléans et devra nous rejoindre sur place au dernier moment. C’est donc le cœur léger, le Vito chargé et sans Charles qu’on rejoint la banlieue parisienne. Le temps est gris, les jours sont courts, les marchés de No Hell fleurissent à tous les coin de rue, la banlieue nord sort à peine des flammes et Sarkozy veut nous faire travailler plus pour consommer plus : les conditions idéales pour un bon concert de punk rock dans un squat.
On arrive sur les lieux à 18 H. Les Lopettes finissent la balance et notre arrivée à l’effet du fameux « inser coin » sur un flipper : la machine infernale Bruno Lopez est lancée ! L’extraball du fou rire ! Le speco de la réplique qui tue ! Le bonus advance du bidonnage ! Le multi-bille du bon goût ! Bref, les accros du Gottlieb et tous ceux qui ont pratiqué l’énergumène l’auront compris : on s’en est pris plein les gencives et on en redemandait.
Vers 19 H et quelques, les Bleeding Pigs ont attaqué leur punk rock simple, mélodique, chanté en français et rudement efficace. Un trio bien sympa qui vaut le déplacement. Ils ont Bière, cuir et bonne humeurmême réussi à résister aux Garage Lopez cherchant à prouver à l’assistance qu’il est possible de rajouter une section cuivre sans cuivre (ça fait paaaa papa pa pa paaaa) sur tous les morceaux du monde ! Et ça marche !!! A noter une reprise d’Heyoka. C’est pas si souvent. A l’instar des autochtones, l’ancienne pizzeria devenue squat commence à se remplir petit à petit quand les Lopez passent du public à la scène, montent le volume des amplis et balance la purée. La dite purée étant constituée d’une couche de speed (en général 3 morceaux enchaînés) et d’une tartine de grand guignol. On a eu droit à des reprises qu’on avait jamais entendues : These boots … de Nancy Sinatra, presque aussi speed que les Meteors, De quel droit des Prouters et Little Sister de je ne sais plus qui mais on s’en fout. A la fin du show, notre Charles n’étant toujours pas arrivé, ils ont balancé des reprises à la con, genre Téléphone, puis ils ont laissé la place aux Bleeding pigs revenus faire quelques morceaux et pour finir, Géro and co, les sympatiques organisateurs nous ont gratifié d’une reprise de Nuit Apache, des défunts BxN … avec Henri Lopez à la batterie ! On aura tout vu !
Garage Lopez on stageFinalement Charles arrive. On installe notre matos et vas y que je te pousse. L’ambiance est bon enfant, le pogo n’est pas trop marto mais bien glissant (comme dit le fameux adage punk portugais : carrelage + bière = équilibre précaire) et nous, on a bien envie de s’amuser. 2-3 feintes genre « bonsoir, ce soir vous avez de la chance, on est les Rita Mitsouko » pour montrer qu’on est bien dans l’mouv’. Les nouveaux morceaux passent comme une lettre à la Poste (ou une mini-moto dans une calandre de 306, au choix) et on finit le concert avec Bruno Lopez aux chœurs. Pour la peine, on balance 2 fois Garagiste (notre version d’Ouvrier des Garage Lopez) et 2 fois Camarade B. (à cause de Charles qui avait raté la 1ère parce qu’il changeait une corde cassée). Bref une putain de soirée et un joyeux merdier plein de vie, de sueur, de bonne humeur et de bière en boîte dans cet océan de grisaille hivernale et UMPiste. Et il y en a qui se demandent pourquoi on fait du rock !
Play list du Vitolux : Brigitte Bop live, Les Rats, Mano Negra
Nul doute qu’AbFab’ nous fera l’honneur de compte-renduer aussi cette délicieuse soirée et d’afficher ses photos sur son blog du bonheur.

Vendredi 16 mars : Bures sur Yvette : K'fet d'Orsay : avec Les gamins déchaînés, Garage Lopez

// mars 16th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

Les Gamins déchainésOn savait à l’avance que cette première virée à la désormais fameuse K’fet d’Orsay serait une bonne soirée, puisqu’on y retrouvait nos garagistes préférés, mais on ne pouvait imaginer que ça se transformerait en La soirée punk rock de l’année, reformation de Michel Polnareff incluse !
Sur les bons conseils de Jean-Cul Lopez, on est arrivé sur les lieux vers 19 H, ce qui nous a permis de poireauter une plombe à les attendre en discutant avec le MC de la soirée, alias le brise-feuille local, aka le plus subtil croisement entre Buddy Holly et Kurt Cobain sur cette rive de l’Yvette, j’ai nommé Monsieur Momole. Je tiens d’ailleurs à signaler que l’anniversaire de cet encore jeune homme était le prétexte cette soirée. Les Lopez sont arrivés cannette à la main dans leur monospace de bobo, exceptionnellement sans roadie, mais avec une demoiselle tatouée comme une fan de La Souris Déglinguée. « Salut ma couille », « t’as encore grossi ? », « ça va les gosses », je ne vous inflige pas tous les détails de ces émouvantes retrouvailles, d’autant plu qu’on a continuer à caqueter et discuter et critiquer à l’apéro, puis à table et pendant le concert. Le thème de prédilection de la soirée, particulièrement de bon goût, était : « Disons du mal des morts ».Mais assez parlé de nous et, comme disait mon ami Superman à sa troisième crevaison : The show must go on !
The show a commencé avec Les gamins déchaînés, jeune formation locale à l’avenir prometteur, comme on dit dans la presse régionale. Ils ont 16-17 ans et ont déjà assimilé toutes les bases du punk. Ils nous ont balancés des compos avec des mélodies terribles, des Garage Lopezreprises de Wunderbach, des Prouters et des Pistols dans un mélange détonant de peur, de joie et d’excitation. Quand je pense qu’à leur âge, j’essayais désespérément de jouer Fist Fuck Playa Club dans ma chambre !

Autre jeune formation prometteuse, le Garage Lopez a investi pour le 73ème fois la scène de la K’fet. J’espérais secrètement un show lopézien des grands soirs façon Rire et Chansons, mais on a plutôt eu droit à une leçon de punk-rock : un peu de blague, beaucoup de bruit et 1,2,3,4, j’enchaîne dans ta face. Pow, pow, pow ! Chapeau l’artiste ! On a quand même eu droit au coming out de Bruno : « Moi, je vote communiste » et aux hurlements sur-aigus et sur-insupportables (genre écureuil qu’on éventre en commençant par la queue) d’un sosie de GG Allin local. On aussi eu droit à son zob flasque, ce qui a fâché Henri qui a aussitôt rangé son matos à lui. A noter également une reprise du « Allez danser » des Rats. Quelle Classe !
Les ProutersPour ne pas passer pour les Poulydor du rock derrière ça et aussi pour assurer notre premier show k’fetien, on a décidé de frapper fort dès le début. Un peu trop peut-être car Charles à attaquer les pétages de cordes ! Je profite de cette pause pour dire qu’il y avait pas mal de monde ce soir-là, dont évidemment pas mal de tronches connues et néanmoins amicales. Ca y est, Charles est accordé, je peux repartir. A part ces petits inconvénients, on a fait un concert plutôt correct. On a dépoussiéré quelques vieilleries : Non, Que Vive le rock Libre, Punkahontas et Les Maudits du rock. On a aussi fait un nouveau morceau qui pourra nous re-servir dans les grandes occasions : joyeux anniversaire. Un grand moment d’émotion pour la poignée de pogoteurs en dessous de 4 grammes.
Le concert aurait dû s’arrêter là, mais la foule a porté sur scène les 3 Prouters et à 3 heures du mat’, ils étaient encore à balancer leurs tubes sur la scène de la K’fet devant une horde de fans ravis dans une ambiance plus enflammée que la batterie d’Henri. Micro dans le public pour les chœurs, public portant Paquito sur les épaules. Un joyeux merdier !
Finalement, on aurait dû s’en douter, le premier concert Garage Brigitte Prouters ne pouvait avoir lieu qu’ici et c’était fantastique. Comme dirait Titou : Bures sur Yvette est magique !
Plus de photos chez Newo

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Garage Lopez - Cafette d'Orsay

Monsieur Momol - Cafette d'Orsay

Samedi 26 août : Preuilly : Guinguette de la Plage avec Garage Lopez

// août 26th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Henri LopezSi j’étais un vieux con qui radote, je vous dirais que cela fait maintenant 3 ans qu’on arrive à faire rimer « vacances d’été » avec « concert à la Guinguette » et aussi que ça faisait presque un an qu’on n’avait pas joué avec les Lopettes. Mais je suis jeune, vaillant et tourné vers l’avenir (la preuve, j’ai acheté le dernier Leptik Ficus et je lis Punk Rawk), alors je préfère vous dire qu’on a passé une bonne soirée entre potes à la campagne et qu’on s’est bien amusé. Certains ont bu de la bière, d’autres ont fumé du gazon e d’autres encore ont fait du rock. Et j’en connais même qui ont fait les 3 !
Mais comme dirait mon ami Dieu, commençons par le commencement. On s’est tous retrouvés vers 18 H 30 sur les bords du Cher. La Guinguette de l’ami Jean-Luc est un subtil croisement entre une yourte collective, un chapiteau de cirque et un élevage de moustiques voraces. Le dimanche, le 3ème âge y guinche tant qu’il peut, mais le samedi, c’est l’antre du rock plus ou moins humide. Celui de ce soir sera stupide ou ne sera pas.
Le 4 heures suivantes ont été consciencieusement consacrée à (dans l’ordre) : raconter des bêtises, se dire bonjour, raconter les vacances, rire bêtement, faire la balance, manger, boire du Reuilly et présenter la famille de Yann aux Garage Lopez. Car je rappelle que l’objectif de ce concert berrichon et néanmoins annuel a pour objectif de présenter nos nouveaux morceaux à la famille de Yann et accessoirement quelques connaissances locales, absentes pour la plupart ce soir-là, mais avantageusement remplacés par quelques franciliens internautes et fans de Prouters et de Michel Sardou.
Ensuite, il a bien fallu aller faire du bruit pour la poignée de personnes qui n’étaient pas présentes que pour boire des coups. Pas facile de faire du wack n’ woll juste après une grosse bouffe, mais bon, on ne va pas se plaindre parce qu’un patron de bar nous file trop à boire et à manger !
Tout le futur nouvel album y est passé, dont 2 dépucelages complets : Highway to punk (chansons ultra show bizness pour les copains) et Chiboum, reprise du 1er morceau de Doo Wop du monde, dans une version un peu moins Doo Wop, il faut bien l’avouer. A part ça, et en dehors de quelques intrusions de fort bon goût de l’infatigable Bruno Lopez, ce fut un concert plutôt calme.bruno Lopez SM et un jeune fan On a même failli faire un rappel, mais Lolux a transpercé sa peau de grosse caisse juste à la fin du dernier morceau.
Après une réparation de fortune au scotch orange (avec un résultat assez moyen quant au son, mais les fins mélomanes étaient heureusement moins nombreux que les outres à bières), les Lopez ont pu distiller leur paink rawk de banlieue. La moitié du public était conquise d’avance, l’autre moitié l’a été au fil des morceaux. Le power trio nous a gratifié de quelques reprises des Prouters et tout cela s’est terminé sur une reprise de U2 chantée par un nouvel adepte du combo essonnien (ces 2 dernières phrases nous ont été aimablement prêtée par les Inrockuptibles). A noter qu’à minuit, la troupe de fans importés a fêté dans la dignité l’anniversaire d’Henri Lopez.
Après ça, et bien, c’était comme avant, sauf qu’on a pas mangé. Mais on a bien rigolé. On a quand même réussi à se décider à charger le matos et à cause de quelques verres de poère, j’ai dû ramener le Vitolux chez son propriétaire à 4 heures du mat’.
Une bien bonne soirée pour finir les vacances en beauté !