Archive de Concerts 2014

Vendredi 12 décembre : Epinal avec Diego Pallavas, Half Dead Pigs, Justin(e)

// décembre 22nd, 2014 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2014

Half Dead Pigs

« Viens voir dans les Vosges comme on est bien. Et en plus, c’est notre anniversaire ». Comment aurait-on pu refuser cette proposition alléchante et aguicheuse (et vice-versa) du sieur Diego Pallavas (mais presque) ? Surtout en plein mois de décembre. Les Vosges, c’est tellement plus sympa en décembre, comme disait le célèbre philosophe Claude Vanony.
Et puisqu’on parle de philosophe, sachez que c’est le fameux Zéric Popoche, notre producteur, qui a gagné le tirage au sort de « Qui c’est qui prendra la 5ème place dans le camion pour ce dernier voyage de l’année ? » pour la plus grande de joie de … mais on en reparlera plus tard.
Nous partîmes donc à 5 par ce prompt renfort et nous vîmes 5 aussi en arrivant en terre spinalienne vers 18 heures et quelques. Et plus précisément à La Souris Verte, la nouvelle SMAC locale, comme dirait Jack Lang, autre vosgien célèbre (oui, j’écris mes compte-rendus avec Wikipédia. Il y en a que ça dérange ?). Le concert aura lieu dans la petite salle, même si la grande aurait largement pu accueillir cette soirée anniversaire des 10 ans du Don Diego du coin, mais l’administration a ses raison que la Raison ignore. Il faut dire que c’est sold-out depuis plusieurs jours. Tant pis pour les retardataires et les non-abonnés à Facebouc. Mais revenons à nos moutons (c’est une image, évidemment !). Des grosses bises aux héros de la fête, qu’on sent tendus comme des strings brésiliens, because c’est eux qui gèrent la fiesta, qui se déroule en plus sur 2 jours et qu’en plus, anniversaire oblige, le concert sera exceptionnel avec plein de surprises. On papote aussi avec Les Half Dead Pigs et Justin(e), d’autant plus que, contre toute attente, c’est la 1ère fois que nos routes se croisent (non, ce n’est pas une contrepèterie). On apérote et on se restaure copieusement d’un repas qui restera dans les annales (je me comprends) : choux en entrée et choucroute en plat de résistance. A peine le temps d’un petit café et de décharger le matos que les demi cochons morts (ou les cochons à moitié morts, je ne sais pas trop) ouvrent le bal avec un punk-rock qui bazoute bien et qui chauffe comme il se doit une salle qui ne demande que ça.

Bat Bat et Bastos

On prend la suite pour continuer le boulot et on sent tout de suite que le public n’est pas là par hasard et que tout le monde a vraiment envie de s’amuser, de gueuler et de suer. Bref de s’éclater. Alors on y va ! Du gros son et quelques vannes foireuses. Bat Bat au chant pour une reprise des Rats : Mon cafard et moi. Du coup, il repart avec un magnifique cadeau d’anniv’ estampillé Promo d’Intermarché de Vienne en Val : L’intégrale Vogue de Djonny Ali-day. Comme toujours dans les grands moments où qu’on n’a pas trop de temps à perdre, Carlito nous gratifie d’une panne de micro dans la pièce du fond (cette fois-ci, c’est une contrepèterie) et se fait secourir par 2 bassistes réactifs et bien sympas. Mais bon, pour un guitar-hero lambda, c’est la honte sur 8 générations. 2 boogie-woogie par là-dessus et quelques la-la-la et on finit pile-poil dans le timing.
Ca monte encore d’un cran avec Justin(e). Ils sont en terrain conquis car il bénéficie du label officiel « meilleurs copains de Diego » à force de tournées communes et split 45 tours, mais à l’instar des jaunes et verts de la grande époque, pas question de se reposer sur ses lauriers. Nouveaux morceaux, vieux tubes, chœurs gros comme ça, Bat Bat en guest et reprise des Zab’ en bonus. Secouez fort et buvez vite. Ca fait du bien par où ça passe.

Justin(e) et le public

Diego 1ère mouture

Mais n’oublions pas que toutes ces vedettes américaines n’avaient qu’un but : préparer la salle pour le clou du spectacle. Les fils prodiges du cru. Que la Vosgian Force soit avec eux. Les Diego Pallavas fêtent ce soir (et demain aussi, mais on sera déjà reparti) leur 10ème anniversaire. Et ça commence avec une séquence émotion pour tous les fans de la 1ère heure réunis ce soir et ils sont nombreux. Car c’est ni plus ni moins que la formation originelle (Maxi Baltringue et Tympan Destructor) qui vire les membres actuels et assure le début du concert. Evidemment, on tape dans les vieux morceaux, dont certains pas entendus sur scène depuis une paie. Que du bonheur. Même si (et peut-être parce que) ça sent la peur et l’approximation. Diego sur le fil du rasoir, bien à sa place. Pour la suite, Mitch et Arno reprennent la place qui est désormais la leur et la litanie des tubes continue. Fiesta oblige, Justin(e) vient chanter et faire les chœurs et, autre gloire locale, le gratteux des Flying Donuts vient aussi balancer du riff, hi, hi.
Après une heure de pur bonheur et une version d’anthologie du Poney Mort avec les anciens Diego en apprenti-artificiers, ils ont cru pouvoir partir sans jouer Vosgian Force (prévue pour le lendemain). C’était sans compter sur la gouaille du public qui l’a scandé haut les chœurs et qu’ils ont bien été obligés de rattraper et de balancer, la quasi-larme à l’œil (on ne voit rien avec leurs lunettes à la con) et les poils au garde à vous. C’était beau. C’était bon. Un grand moment de communion punk-rock et d’émotion de midinettes.
Ensuite, on a papoté avec plein de gens sympas, dont nos copains belges de Masra Tarath et le régisseur de La Souris Verte qui nous a fait signer des tonnes de paperasses pour nous filer des fiches de paie et de des chèques libellés Communauté d’agglo, histoire de passer pour un Artiste, un vrai. Et surtout de payer des impôts pour ces 45 minutes de punk-rock. Malheureusement c’est ce moment qu’a choisi Zéric pour son happening. Du coup on a raté, mais on nous a tout raconté. En gros, les stands de merch’ étaient installés dans le hall / bar de la salle, juste devant une œuvre contemporaine devant servir de support, le lendemain, à un mapping (faites pas chier les incultes, faites comme moi, allez sur Wikipédia). Le genre de truc calé au millimètre. Et bah, notre Zéric, il a perdu l’équilibre et il s’est effondré (sûrement comme une merde, mais je ne peux pas dire, je n’y étais pas) sur l’œuvre. Il prétend même avoir été applaudi sur l’instant. Mais sur son attitude au moment de l’impact, les avis divergent (et divergent, c’est beaucoup) : certains affirment qu’il a hurlé « Honte à la classe dominante mondiale » alors que d’autres m’ont confié hors antenne qu’il avait bafouillé « Je chie sur la FIAC ».

Diego & ses potos

Après avoir lu tout ça, vous devez être suffisamment dégouté d’avoir raté cette formidable soirée. Je ne vais donc pas en rajouter en vous disant qu’on a continué la soirée en buvant des coups à droite à gauche. Pour ma part, c’était avec une poignée de locaux sympas chez Anaïs. Bonne humeur, bière fraîche et vinyls des V8 Wankers et Turbonegro. Plus Classe tu meurs.
Petite nuit. Gros petit dèj’. Retour trop long en croisant des noms de bleds gustativement peu palpitants : Vittel, Dijon, Contrexéville. La monotonie du voyage fût à peine brisée par une rencontre fortuite dans une station-service avec d’autres « Artistes » à fiche de paie : Jean Schulteis, Jean-Luc Lahaye, Emile et Images et tous les autres ex-vendeurs de disques des années 8-0 (comme dirait Taï-Luc). Et bah ils ne nous ont même pas demandé un autographe !

Leçon de merchandising : si tu veux vendre des disques, ne fais pas ces têtes-là

Samedi 29 novembre : Agen : Le Parc Aquitaine avec Redska, Resaka Sonora, Minima Social Club – Jeudi 4 décembre : Orléans : La Scène Bourgogne avec Ponctuation

// décembre 10th, 2014 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2014

A l’instar des Compagnons de la chanson, il semble que nous soyons bien parti pour faire une tournée d’adieu des Clache tous les ans.  D’un autre côté, je ne vois pas bien comment on aurait pu refuser de participer au 1er Strummer Fest organisé en France. On a donc ressorti nos reprises du Clash (qui n‘étaient pas rangées bien loin, il faut l’avouer), fourré nos amplis dans le cul duVitolux et nous voilà à nouveau sur l’A20, direction le Sud, le temps dure longtemps (bah oui, Agen, c’est pas la porte à côté), avec récupération de Paul Mais si mais non dans son Berry natal.

Strummer fest - Agen

On arrive trop tard pour aller voir l’expo consacrée à Strummer et au Clash en centre-ville, alors on reste à boire des bières, grignoter de la charcutaille et papoter tranquillos au Parc Aquitaine, un bar-brasserie qui accueille d’habitude les fans de rugby et de belles bêtes. Il faut dire qu’il jouxte l’immense marché aux bestiaux.
Le lieu (le bar, pas le marché aux bestiaux) est déjà bien rempli quand Resaka Sonora ouvre cette 3ème et dernière soirée du Festival Strummerien, avec son street-punk cuivré et chanté en basque. Hymnes à brailler en chœurs et drapeau basque / antifa. A noter une bonne reprise de A bout portant de Molodoï.Pas de doute, ça aurait plu à Joe.
Pareil pour Minima Social Club qui balance un rock façon Los Carayos qui valse entre le rockab’ et la chanson réaliste. De la contrebasse, de la gouaille, de la sueur  et de l’harmo, moi, en tout cas, il ne m’en faut pas plus.
Au suivant. Redska. Tout est dans le nom : du ska punk engagé comme les italiens savent si bien le faire et le public est aux anges. Tee shirt du Clash et reprise de White Riot pour montrer qu’eux non plus, ils ne sont pas là par hasard.
Avec tout ça, il est minuit bien tapée quand on prend la place. Le public commence à se clairsemer et certains survivants subissent de plein fouet la Loi de la gravité universelle. C’est pas bien grave, car il reste du fan du Clash au mètre carré et ça tombe bien, on est venu pour eux.
Le set passe plutôt bien, on enchaîne correctement et les derniers pogoteurs peuvent s’en donner à chœur joie (non, ce n’est pas une faute d’orthographe, c’est un effet de style littéraire). Quentin, le gentil organisateur de ce festival a accepté de venir chanter Bankrobber avec nous, mais la fatigue accumulée et la bière ingurgitée ne lui permettent que de brailler le refrain. Merci à lui quand même pour cette chouette soirée.

Ray Gange and LES CLACHE

Après une courte nuit à l’hôtel, on retrouve justement Quentin pour un petit dèj’ en terrasse au soleil (un 30 novembre, c’est plutôt agréable) en compagnie de Ray Gange, qui a participé au Strummer Fest en tant que DJ. Moment plus que privilégié pour nous car Ray Gange, c’est le héros du film Rude Boy qui montre The Clash en action et en coulisses. Bref, c’est la Classe ultime et on ne se sent plus péter (enfin, c’est une façon de parler car en réalité, sur le retour, on s’est encore vachement senti …).
Sur le retour, justement, on en a encore profité pour se filmer en train de faire les cons pour de nouveaux trailers Monty Pythonnesques pour l’annonce du concert anniversaire de Diego Pallavas. Sinon, le reste du  temps, on a roulé et on s’est bien fait chier ! Mais, si on vous le demande, dites juste qu’on a fait du rock et qu’on a rencontré Ray Gange.

LES CLACHE sont (forcément) des poseurs

A peine le temps de récupérer et on remet ça. Caro Josstone Traffic nous a proposé de refaire un bout de Clache jeudi soir à Orlins à la Scène Bourgogne, en 1ère partie du combo québécois de garage : Ponctuation. Comme ce n’est pas trop loin, qu’on ne sait pas dire non à Caro ni à Josstone, qu’on a jamais joué dans ce nouveau café-concert  et qu’on est toujours ravis de rencontrer des québécois parce qu’ils sont toujours sympas, ça fait 4 bonnes raisons d’accepter.
Je rejoins péniblement mes copains vers 20 H 30. Ils ont eu le temps de manger, de sympatiser avec les québécois et surtout de descendre tout le matos dans la cave. Une petite balance rapide et on envoie la purée.
Je suis en verve, alors le public doit subir mes présentations stupides et mes jeux de mots aléatoires dans la langue du cheik et du spire. On joue plutôt pas mal et la quinzaine de personnes présentes à l’air d’apprécier, malgré l’éclairage portugo-douteux vert et rouge qui nous donne mauvaise mine.
Ponctuation prend la suite. C’est un duo guitare – batterie qui ondule entre garage, noise et pop. Bien agréable pour un jeudi soir et au moins, eux, ils chantent en français !
Un peu de papotage, une binouze et une franche accolade par là-dessus et on rentre au bercail. Pour une fois qu’on passe plus de temps sur scène que sur la route !
Allez, on range les Clache pour cette année et on se remet au boulot si on veut sortir un album en 2015. Et n’oubliez pas : Let fury have the hour. Angry can be power. You know that you can use it !

Poctuation à Orléans

Samedi 8 novembre : Saint Cybranet : Les Ramoneurs de menhirs

// novembre 12th, 2014 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2014

DJ Pablo balance du LV88

Et c’est reparti pour un petit aller-retour à Perpète les Oies pour une date unique sans réussir à trouver un autre plan sur la route. Mais on s’en fout parce que Sarlat et le Périgord Noir, c’est super joli et jouer avec des bretons, c’est toujours l’occasion de voir ou revoir des gens sympas. Et puis Loran, c’est quand même Loran, merde ! Je ne vais pas en faire des tonnes, mais pour nous comme pour plein de gens, Bérurier Noir, c’est vraiment un des groupes qui a fait de nous ce qu’on est, musicalement, culturellement, éthiquement, politiquement. Une Référence avec un putain de grand R, comme on dit à Télérama. Alors, qu’est-ce que 11 heures de route aller-retour, comparées aux centaines d’heures qu’on a passé et qu’on passera encore à écouter les BxN ! Nada. Ha, ha.
Pour l’occas’, on a emmené Jean-Poil, notre pote sonorisateur-chauffeur-raconteur de belles histoires et on a bien fait car son manteau rouge à balise argos intégré se mariait parfaitement avec le sol jaune funky stylee de la salle des fêtes de Saint Cybranet ainsi qu’avec le bleu des uniformes qui ont assiégé ce petit bourg périgourdin en croyant à la mise en place d’une nouvelle ZAD de terroristes culturo-drogués. All Cops Are Blue.
Un timing parfaitement respecté nous a permis de faire une petite pause casse-croute lors de la récupération de la frange berrichonne de l’équipe et d’arriver à 17 H à bon port. Du coup, on a pu se faire une bonne balance répéte. Ensuite, comme d’hab’, apéro, bon mangeage chaud et papotage avec les bénévoles et les collègues bretons.
La mise en bouche musicale est revenue à Pablo, boss de l’asso, qui a balancé du vieux son punk-rock de qualité, idéal pour un début de soirée : Banlieue rouge, Happy Drivers, Ludwig and co.

Les Ramoneurs de Menhirs

Vers 22 H, la salle est déjà bien remplie, avec une moyenne d’âge plutôt jeune et pas mal de gens déguisés car le thème de la soirée, c’est le léopard.
C’est donc avec ma chemise spéciale Sébastien Brisset et au cri de « Ne laissons pas le léopard aux cougars » qu’on a attaqué un set sérieusement axé rock n’ roll. De quoi satisfaire un public qui n’en attendait pas moins et qui a bien bougé pendant tout le concert. On a fait un concert plutôt correct malgré la chaleur des gros spots et on a encore placé un nouveau morceau : Road movie boogie woogie blues, boogie sur-vitaminé redoutablement efficace. 3 clasheries en rappel, pour le plaisir des anciens et le nôtre et merci bonsoir.
Les Ramoneurs ont fait un sound check un peu longuet, mais qui a bien fait monter la pression. Du coup, quand c’est parti, c’est parti (merci Mr de la Palisse) : plus de 2 heures et demi de trans-trad-bérurière. Bon, je le confesse, dans la Bretagne, ce que je préfère, c’est plus le paysage, la bouffe et la gentillesse des gens que la musique traditionnelle. Le fest noz, c’est pas trop mon bolet de cidre. Mais quand c’est fait par des crêteux, entrecoupé de reprises de vielles punkouzeries british et des Bérus, le tout avec Loran à la gratte et aux présentations de morceaux imparables, ça le fait quand même. Mention spéciale au « Tant qu’il y a du léopard, il y a de l’espoir » et au « Nous, le Préfet, on l’emmerde ! ». A tel point que le concert s’est terminé vers 3 heures du mat’ au lieu des 2 heures légales.

Le public

Pendant ce temps, j’ai vendu des badges et mes copains se sont fait plein de nouveaux copains tout en participant activement à l’extermination des fûts de (bonne) bière locale et artisanale.
On s’est arraché vers 5 plombes du mat’ après avoir remballé le matos (sans les copains qui se sont fait plein de nouveaux copains tout en participant activement à l’extermination des fûts de (bonne) bière locale et artisanale, évidemment).
On a pioncé dans un gîte en bord de Dordogne dont on a péniblement émergé vers midi pour aller directement tâter de la spécialité locale et rendre grâce au Saint Cholestérol au restau du bled.

La Dordogne, ça vous gagne ... merde, ça ne rime pas !

Ensuite, on s’est fait une balade touristique dans le village médiéval de Castelnau et on a tenté (sans succès) d’attaquer le château fort par la face Nord. C’est donc fortement imprégnés de chevalerie qu’on en a profité pour tourner un mini-clip promotionnel Monty Pythonnesque pour le concert des 10 ans de Diego Pallavas. Ça ne fera peut-être rire que nous, mais je peux vous dire que ça nous a bien fait rire.
Finalement, on est quand même rentré au bercail, bien crevés mais heureux et plus que jamais convaincus d’un truc : que vive le rock libre !

Samedi 6 septembre : Melreux avec Jabul Gorba, Brassens not dead, Toxic Waste, Les Slugs, Rising Sparks, Les résidus, One Hour, Poules, Moutons & Cow

// septembre 14th, 2014 // 3 Commentaires » // Actualités, Concerts 2014

Le patatodrome vu de dehors

Et c’est parti pour le concert de la rentrée. Direction la Belgique, et sans passer par Paris, ce qui est encore mieux. On aime bien la Belgique parce que c’est plein de belges et que les belges sont sympas. Bon, politiquement, ils n’ont pas trop de gouvernement, mais quand on voit la gueule du nôtre, on se dit qu’on serait peut-être mieux sans. Enfin, le plus important, dans ces moments-là, c’est surtout d’avoir un camion, parce que c’est pas la porte à côté. Pour en profiter un max, on décolle assez tôt et on s’envoie le casse-dalle jambon pâté dans le camion, sans faire de pause. Du coup, on arrive sur place vers 17 H. A peine le temps de se demander où se trouve le concert dans Melreux, qu’on est pris en charge par les sympathiques Slugs, qui nous guident jusqu’au Patatodrome, usine à patate transformée en salle de concert pour la cause du Saint rock n’ roll.
Une bière de bienvenue, on décharge rapidos le matos et on peut profiter du groupe qui est sur scène : One hour. Un duo guitare-batterie-chant qui manie efficacement humour et punk-rock. Vous vous en doutez, il ne m’en faut pas plus et je kiffe grave le bouzin (tiens, j’ai 12 ans ?!?).

2 Bops presque ready

Viennent ensuite Les résidus. Du rock déjanté de Guéméné-Penfao (non, ce n’est pas un nouveau style, c’est leur ville d’origine. C’est dans le 44). Normalement, leur bassiste, c’est notre vieux pote Joël de La Boulaie, mais il vient de les abandonner lâchement. Donc, on dit plein de mal de lui avec eux, mais on regrette tous son absence. Sur scène, les Résidus portent des déguisements à base de fausses bananes (la coiffure), de soutif (le vêtement féminin), de casque (le truc des motards et des cosmonautes) et de bite (l’organe génital). Et musicalement, c’est à peu près pareil, donc, c’est cool. Chelou et barré, mais cool.
Chelou aussi, c’est le groupe d’après. Rising Sparks. Comment vous dire. Ce sont de petits jeunes qui donnent l’impression d’avoir pris des cours de rock et qui passaient leur examen. Bon, je dis rock parce qui il y a des guitares, une basse et une batterie et que je suis gentil, mais ce n’est pas vraiment mon style de rock. C’est plutôt un machin rythmé mais lisse, grand public. Je n’ai jamais écouté Superbus, mais ça doit sûrement ressembler à ça. En tout cas, dans le genre, ils ont obtenu haut la main leur diplôme, ce qui devrait leur permettre de jouer au bal de fin d’année de leur école de commerce.

Brassens never died

Retour au bon vieux punk-rock qui nous fait triper, avec Les Slugs. Simple, drôle, décontracté, engagé, efficace, intelligent. Je pourrais écouter ça pendant des heures. A tel point que je me demande comment je peux faire 10 lignes sur Rising Sparks et 3 sur Les Slugs. J’en parlerais à mon psy si j’en avais un, mais je n’en ai pas. Donc je demanderais à Carlito Bop ce qu’il en pense la prochaine fois que je le verrais, je suis sûr qu’il saura m’aider.
Bon, ensuite, c’est nous. On a fait petit concert pas trop mal. Attaque par Tommy Gun pour rameuter les (petites) foules. Les derniers morceaux passent bien et on place même une nouveauté : C’est cliché, private joke clin d’œil à nos potes des Garage Lopez.
Les nordistes de Toxic Waste prennent la suite pour un bon set carré comme d’hab’ qui fait mouche sur la poignée de pogoteurs.
La même pour les Brassens not dead, mais après un quart d’heure de blagues de l’animateur à la Kon. J’aime bien Brassens, j’aime bien les trucs kon et j’aime bien le guitariste solo qui tripote bien le manche et qui se marre tout le temps. Donc, globalement, vous l’aurez compris, j’aime bien Brassens not dead.
Pour finir, Jabul Gorba a réussi à faire danser les quelques survivants de ce concert-marathon avec son festivo-slave de fort bonne facture.
Ensuite, chacun à vaquer à ses occupations, mais globalement, ça a consisté à papoter, boire des bières, ranger le matos, se tenir à des grilles, pour finalement s’arracher vers 4 h 30, direction chez Didier, le boss du Melrock, pour l’after pour les très courageux et le dodo pour les suffisamment courageux pour essayer de dormir malgré le boucan de l’after.
Le lendemain, on a émergé un peu avant midi, pris un bon café-croissant et des cours de belge (saviez-vous qu’en Belgique, on dit une prout ?) en racontant des conneries avec plein de gens sympas. Puis, on a décaré pour passer une après-midi sous le soleil et sur l’autoroute. Ca fait chaud, mais moins que le contraire.
En tout cas, après avoir passé tout ce temps entre des toulousains et des belges, on ose à peine parler entre nous tellement notre manque d’accent nous parait fade. D’ailleurs, c’est sûrement pour ça que la moitié du groupe a préféré faire tout le retour silencieusement, en roupillant à l’arrière.

B Bop back from Belgik

 

Samedi 14 juin : Suilly La Tour : La bonne excuse, La Fange, Melissa et Michel

// juin 30th, 2014 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2014

 

2 Bop, 3 bières et des mamies gâteaux

On a la chance d’avoir une poignée de potes à qui ont dit Oui dès qu’ils nous demandent de venir jouer, quelques soient les conditions, parce qu’on sait que ça va être bien. C’est le cas des garennes d’Akoufene Asso, les keupons de Châtillon sur Loire. Donc, quand Benji nous a proposé de participer à un concert de soutien dans la Nièvre pour une petite fille atteinte de la maladie de l’homme de Pierre, on a dit Twingo … heu, non … Bingo !

Sur ce coup-là, je ne vous cacherais qu’on s’est parfois demandé si on avait bien fait. Par exemple, quand on a nous dit qu’on jouerait à 0 H 45. Ou quand on nous a demandé de venir faire la balance à 15 H. Ou quand on est arrivé vers 19 H (après avoir poliment décliné la balance à 15 H) et qu’on a constaté qu’il s’agissait d’une fête de village et que la sono venait de cramer pendant les balances.

Mais au final, tout c’est super bien passé et ça confirme qu’on a eu raison de venir.

La Fange

Le voyage par les routes départementales à travers la Sologne, le Berry et le Sancerrois sur fond de Sex Pistols fût de toute beauté. L’arrivée fleurait effectivement bon la fête de village bon enfant et néanmoins intergénérationnelle dans la cour de la salle des fêtes avec à boire, à manger, des mamies qui vendaient des gâteaux fait maison, du chamboule-tout et des jeux pour les gosses, et à l’arrière, dans le champ, l’espace concert avec une chouette scène devant une reproduction fidèle du Mur des lamentations et une sono en cours de redémarrage. Pas mal de monde et tous ont l’air content d’être là, donc, nous aussi. L’ami Benji a participé à l’installation toute la journée sous le cagna, il est donc logiquement rouge comme une tomate.

Le climat et l’horaire étant particulièrement propices à l’apérotage, on s’y adonne calmement et on casse même une bonne petite graine en faisant des blagues de mauvais goût avec la fine équipe de la Bonne Excuse quand Yann nous rejoint.

Benji La Bonne Excuse

Côté musique, ça commence à l’heure (ce qui est rassurant quand on sait qu’on joue tard et qu’il y a 5 groupes avant nous) avec un couple qui fait du blues-groove-gospel idéal pour l’apéro. Ensuite, 4 guitaristes manouches ont balancé en 3/4 d’heure au moins 10 fois plus de notes que nous en 20 ans de carrière. J’aime autant vous dire que ça tripotait sec.

La nuit commence à tomber sur la campagne nivernaise quand le taux de décibels monte d’un cran avec les berrichons de La Fange qui font dans le rock / rap mâtiné d’electro. Le public est chaud et répond à l’appel du rock et ça chauffe encore plus avec le ska festif de La Bonne Excuse. Bonne humeur, bonne ambiance et jumps à tout va malgré l’heure qui avance. Quant aux fûts de bière, les prévisions de consommation sont déjà dépassées depuis 20 H 30 !

Les survivants sont assez nombreux et bien motivés quand on monte sur scène pour clôturer cette chouette fiesta de la bonne cause. Le son sur scène et dans la fosse est nickel grâce au sonoman de la Bonne excuse et le concert se passe bien. Mention spéciale au boogie-woogie et à Camarade B. avec une dédicace pleine de fiel envers l’ignoble compil commercialo-putassière de reprises de Renaud par la fiente du show bizness variétoche et on termine le rappel en douceur avec Bankrobber. Bonne nuit les petits.

On remballe le matos, on mange un morceau et on boit un dernier godet en papotant à droite à gauche puis on rentre au bercail avec le jour qui se lève. C’est beau, on dirait une chanson de Jean-Louis Aubert.

Réclame

Bourgogne by Night

Samedi 31 mai – Artishow-case 2 avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne, Copine Connie

// juin 11th, 2014 // Pas de commentaire » // Concerts 2014

Copine Connie

Cette année, on a décidé d’y aller mollo sur les concerts pour répéter et bosser des nouveaux morceaux. Mais, un concert dans une super salle à Paname avec les potos bretonno-banlieusards d’Edouard Nenez pour fêter la sortie (espérée) de leur nouvel album, ça ne se refuse pas. Une release party, comme on dit dans le chaud bizness. Bon finalement, comme souvent dans ces cas-là, l’album n’est pas arrivé à temps, mais ce n’est pas bien grave, le monde peut bien attendre un peu avant de savourer ce nouvel opus nenezien. Et puis, comme disent les campeurs et Marsu (le Confucius de Crash Disques) : le premier plaisir est dans l’attente. Et mon oncle grivois de préciser : et le 2ème est dans la fente ! Bref, les oreilles des aficionados du punk rock de bon goût et des jeux de mots du même tonneau patienterons encore quelques jours / mois / années (rayez les mentions correspondant à votre degré de patience) avant de se délecter de cet « Indigné presque parfait ». Mais revenons à nos boutons, comme disait le P’tit Gibus Palladium.

Vu qu’on  s’est fait une petite répète avant de partir pour se remettre les morceaux dans les pattes, on est évidemment en retard pour les balances. Heureusement, Copine Connie est aussi en avance que nous en retard et on inverse l’ordre des balances sans mettre en péril le nouvel ordre mondial. Arrivés sans trop d’encombre à la Goutte d’Or, le cœur d’un Paris populaire en voie d’extradition, on arrive même à se garer à proximité de la salle. Déchargement rapide, balance rapide et attente rapide mais longue à base de boissons fraîches, Micado, Chaource et papotage avec Mr et Mme Copine Connie, les restes présents des Princes de Bretagne (ça joue à domicile, alors ça prend le temps d’aller étendre son linge entre la balance et le concert) et même un ex-guitariste Prince breton devenu alsacien par amour et revenu fêter le non-évènement avec ses anciens compagnons. Le tout dans des loges exceptionnellement cosy à mi-chemin entre la chambre de bonne et le lupanar XIXème siècle. Attention, on s’habitue vite.

A l’heure où la télévision privée comme publique désinforme la population en commentant la récente et répugnante victoire électorale des néo-fachos tout en omettant de rappeler le rôle actif qu’elle a joué dans ce résultat, Copine Connie monte sur scène pour un set de punk pop rock electro. C’est un peu comme Pogomarto sans le drapeau noir, Warum Joe avec moins de musiciens et plein de trucs que je ne connais pas avec plus de guitare. Une chanteuse, un guitariste et une boite à rythme – sampleur. A noter des reprises mythiques de groupes mythiques dont Edith Nylon, Zéro de conduite (Je suis mort) et Franz Kultur et les Kramés. Bref, certainement le groupe idéal pour ouvrir cette belle soirée.

Il y a bien 150 péquins dans la très chouette salle du Centre musical Barbara Fleury la Goutte d’Or quand on prend la suite. La scène est grande, le son est bon, les éclairages parfois excessifs mais on ne va quand même pas se plaindre, l’ambiance sympa et il y a un bon paquet de vieux potes. Ajoutez les caméras de Brice B. venus immortaliser le concert en vue d’une hypothétique prochaine livraison Youtubesque et nonobstant une fin de lumbago vicieux qui me chatouille encore le bas du dos et qui m’oblige à limiter mon jeu de scène à 3 pas en avant, 3 pas en arrière, lève la guitare mais pas trop, on fait un concert très correct avec notamment 2 nouveaux morceaux : Les gens aiment bien et Mon punk rock stylee, qui sont bien passés. Merci bonsoir.

Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

Edouard Nenez et le cochon volant

Ca y est, on a retrouvé Gilou … Gilou a retrouvé sa guitare … Le show d’Ed et ses princes peut commencer. Enorme bouée cochonesque au-dessus de la scène (qui a survécu aux attaques de Carlito Bop), duo d’artichauts remplaçant au pied levé l’habituel choux-fleur messianique, enchaînements et présentations de morceaux ultra-efficaces d’un Edouard légèrement bougon mais bien en voix, le concert des vrai-faux bretons fût parfait. A noter la trop rare Mélodie m’écœure aux chœurs dantesques et l’excellente Sudation annale (c’est le titre d’une chanson et pas une description médicalo-physiologique).

Vous l’aurez compris, tous les groupes ont assuré le show dans une salle de concert qui ressemble à une vraie salle de concert, avec un public qui a visiblement aussi pris son pied. Et tout ça gratos ! Elle est pas belle la vie ?

Pour finir, Marsu a vendu plein de disques à nous, on a papoté avec plein de gens sympas qui nous ont dit des trucs gentils et après un remballage efficace et rapide du matos (enfin surtout les copains car mon dos me fait toujours atrocement souffrir dès qu’il faut porter un truc lourd), on s’est tapé des spécialités locales barbésiennes (de Bizet ?) et on est rentrés tardivement dans nos contrées en écoutant le live des Sheriff. Vive le rock.

 

Samedi 31 mai – « Artishow-case » avec Edouard Nenez et Copine Connie

// mai 24th, 2014 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2014

Lors du premier Artishow-case, 18 choux-fleurs avaient été massacrés en pure perte et ce qui devait être le point d’orgue de notre action s’est révélé un flop magistral. L’organe décisionnaire est obstiné mais lucide : le groupe Edouard Nenez et les Princes de Bretagne n’ayant pas cessé ses activités d’adorateurs de légumes cruxifères, notre groupe de liaison entamera des négociations pacifiques le jour dit, au Centre Barbara Fleury Goutte D’or dès 19h30. Ces pourparlers seront gratuitement ouverts au public et les plénipotentiaires désignés pour mener à bien les discussions seront Brigitte Bop et sa Copine Connie.

Page  Facebook : https://www.facebook.com/events/248929601961225/?ref=22

Samedi12 avril : Cambrai : Mononc Serge, Andréas et Nicolas, Burning Lady, Los Tres Puntos, Lofofora, Scottland

// avril 14th, 2014 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2014

Bon, d’accord, on n’avait dit qu’après Mont de Marsan, on arrêtait Les Clache. Mais quand Yannck, le boss du Betizfest, nous a proposé de revenir pousser la chansonnette en english dans son festival cambraisien, on n’a pas pu refuser. On a donc continué à maintenir le set clashien à flot, tout en bossant des nouveaux morceaux pour un nouvel album, ce qui reste notre objectif de l’année.
Pour l’occasion, on a même fait une petite répét’ la veille, histoire d’être fin prêt. Bon, après la répèt’, la section rythmique a décidé de poursuivre l’entraînement pour l’after de cette soirée nordiste à grands coups de Pastis aux plantes. Leur programme avait l’air un peu présomptueux, vue la tronche de Yann le lendemain midi.
On s’était filé rencard chez Jean-Paul, notre sonoman de l’extrême, option Hall de gare, car on avait constaté l’année dernière que pour réussir à faire sonner du punk-rock dans le Palais des Grottes, il fallait du costaud.
Andréas, Nicolas et petit singeComme de bien entendu, la traversée de Paris, sans valise de marché noir mais avec un périph’ bouchonné comme un vieux Bordeaux, fût relou à souhait. Malgré plein de bonne volonté et une impatience de pucelle en armure (Jeanne d’Arc, si tu nous lis, on te salue), on n’a pas réussi à arriver à Cambrai avant le début des concerts. On a donc juste le temps d’embrasser les copains et de filer voir la fin du set de Mononc’ Serge, tout seul avec sa gouaille québécoise, sa gratte sèche, quelques samples et des bières. Excellent.
Andréas et Nicolas prennent la suite sur la grande scène. Je ne m’étendrais pas sur le sujet car j’aurais peur d’égratigner ma légendaire objectivité compte-renduesque. J’étais déjà fan du groupe avant de les voir, maintenant c’est encore pire. C’est drôle, c’est con, c’est drôlement con et connement drôle. That’s my fuckin’ cup of tea, comme aurait dit Joe Strummer. Ça tient autant du théâtre que du concert. Les nouveaux morceaux du futur album à venir sont aussi bons que les anciens : Super salope, Putain, putain, j’en passe et des meilleurs (ça, c’est une expression toute faite, pas un titre de chanson). C’est énorme et j’adore.
Burning Lady a enchaîné sur la petite scène. Ça bouge, ça vit, ça gueule. Efficace pour ce que j’en ai vu, car on a dû s’occuper de décharger et préparer le matos pendant leur set et ensuite tout installer et balancer pendant que Los Tres Puntos faisait danser les foules nordistes.
A peine le temps de retrouver avec un plaisir non-dissimulé Paul Péchenard et Till GxP et de papoter un peu, qu’il faut y aller. Quelques têtes connues, une poignée de tee shirts de circonstance, 2-3 blagues de bon goût et on balance nos clasheries qui passent plutôt pas mal. En tout cas, nous, on est content d’être là et apparemment, on n’est pas les seuls.

Guerilla Poubelle

La Palais des grottes est bien rempli (environ 1 000 personnes) pour Lofofora qui envoie du lourd. Pendant ce temps, nous aussi on s’envoie du lourd : lasagnes ou hachis parmentier, fromage à pâte dure et farandole de desserts. De quoi prendre des forces pour le set de Guerilla Poubelle. C’est la première date de la tournée, donc ils sont en pleine forme et ça déboite. Le public est amassé devant la petite scène et il aime ça. Les morceaux du nouvel album fraîchement sorti sont redoutablement efficaces, surtout quand ça suinte Les Cadavres (Carcassonne) et évidemment, ça explose à la fin avec les tubes imparables. Le nouveau bassiste assure bien et Paul déchire tout à la batterie, comme il se doit. Un putain de groupe de punk-rock. Maximum respect et gros bisous.
Pour finir la soirée, point de set electro comme l’année dernière, mais Scottland, un tribute band d’ACDC avec des locaux qui tripotent bien le manche. Le chanteur assure bien. C’est bien fait et surtout dans un bon esprit. Pas de déguisement d’écolier, ni de veste en jean sans manche (bon, on n’évoquera pas la faute de goût des baskets blanches à scratch) mais de la bonne humeur à revendre. Un bon groupe du Nord, quoi. Ils ont même appelé tous les groupes et organisateurs à les rejoindre sur scène pour un Highway to hell final de toute beauté.
Après ça, on a poursuivi la belle vie des rockers en festival en papotant avec des tonnes de gens sympas en backstage, tout en se baffrant d’éclairs au café, de Pils fraîche et de Jack Daniels, pour les moins conducteurs. Vers 4 du mat’, on est allé faire la même chose au gîte et une fois de plus, on a placé un joueur dans tiercé gagnant. Cette année, c’est Lolux, ex-aequo avec le chanteur des Puntos (ou des Punti, on ne sait toujours pas).
Le lendemain midi, petit dèj’ à base de café, tronches plus en moins en vrac, brioche-confiture, jus d’ananas, discussions rigolotes, Doliprane et bêtises de Cambrai avec les team Puntos et Andreas et Nicolas. On arrive quand même à s’arracher pour retourner s’enfermer pendant une paire d’heures dans la chaleur nauséabonde du camion tout en réfléchissant à ce qu’on pourrait bien inventer pour revenir au Betizfest l’année prochaine, tout en écoutant 14 fois de suite l’excellent album des Dicemen : A thing called rock n’ roll. De circonstance.

Mauvaise sortie d'autoroute, sauvés par un GPS libertin

Les Clache se chauffent (pas facile à dire, ça)

Guerilla Poubelle au loin

Highway to hell, vu de la scène

Till, GxP, c'est le seul mec au réveil qui a les yeux nets et le reste flou. Les autres, c'est le contraire.

 

Les Clache au Betizfest

// mars 11th, 2014 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2014

Les Clache sont de retour cette année pour participer au dernier jour du fabuleux Betizfest le samedi 12 avril.

Avec une affiche particulièrement alléchante : Burning Lady, Mononc’ Serge, Andreas et Nicolas, Scottland, Guerilla Poubelle, Los tres puntos, Lofofora.

Le reste du programme : http://betizfest.info/

Les infos sur Les CLACHE : http://brigittebop.fr/a-propos-2/les-clache

Vendredi 24 et samedi 25 janvier : Bressuire : Le Discret – Saumur : Le Général

// janvier 28th, 2014 // Pas de commentaire » // Concerts 2014

Malgré quelques péripéties classiques inhérentes à ce genre de voyage organisé (annulation de dernière minute et prise en charge par l’assurance sauvetage de la MAT-MUT : Merci A Toi – Mon Umoristique Tatoueur)), on a réussi à se faire un chouette week-end de bars dans ce joli coin de France que le collégien moyen est bien incapable de placer sur une carte.
Après un chargement forcément optimisé du matos car on doit emmener notre sono, on s’est fait une fois de plus un trajet de 3 heures sous la flotte. Arrivée flemmarde au Discret, on a confié nos carcasses aux bons soins de Cat, la patronne mère de famille mais non moins fan de punk-rock du lieu, décoré avec goût : écharpe de Ska-P et poster de Metallica. Installation poussive, apéro lascif, grignotage nécessaire et on attaque vers 22 H 15.

Cat Discret et B Bop

Le bar est petit mais bien rempli d’habitués aussi nombreux que sympathiques. Le show fut aussi humide que le voyage, mais cette fois-ci, c’est à cause des 50 ° C qui règnent dans le rade. Bonne ambiance, même si on n’a rarement dépassé le niveau 3 de l’échelle de Richter du pogo. Vendredi soir oblige. On a quand même retrouvé avec plaisir quelques vieilles connaissances de cru : Les vilains clowns – canal historique et Dom Skorsoners.
Entre les 2 groupes, les plombs ont sauté une demi-douzaine de fois, ce qui nous a permis de souffler les bougies de notre 20ème anniversaire. Et fêter ses 20 ans à Bressuire, c’est pas donner à tout le monde !
Suite du programme : la reformation des Clés à pipes, combo punk énervé on ne peut plus local puisque Max, le gratteux, bosse et vit (presque) dans le bar et est le fils de Super Cat-woman, la taulière. Le public, tout aussi local et énervé, a apprécié à sa juste valeur ce retour à coup de pogo et de slam-porté, qui auraient logiquement dû être impossibles tellement on était tous serrés dans ce petit espace. Mais les lois de la physique élémentaire n’étaient pas de mises ce soir-là.
Une bonne soirée qui s’est terminée par une after cassoulet-bavardages jusqu’à 4 H du mat avec une poignée d’habitués plus ou moins barbus mais bien rigolos.

Après une courte nuit juste au-dessus du bar, ponctuée d’attaques d’Accept, charmant chaton chatouilleur qui aurait bien plu à Effello, le guitariste chatophile, d’épisodes de Soeur Marie-Thérèse.com et de somnambulisme loluxien, on émerge vers midi. Un petit tour au marché sous forme de pèlerinage, car c’est  aussi la salle Emeraude, où on avait joué il y a 10 piges. Un café au Gambetta. Un gros morceau de viande rouge à l’auberge alsacienne (la choucroute a été interdite à cause des risques fukushimesques de mariage avec le cassoulet de la veille). Rechargement encore plus optimisé du matos dans le Vito. Et on file vers Saumur sous un soleil radieux, pour une fois !
On en profite pour se faire une pause touristique à Candes Saint Martin pour goûter les merveilles de la vallée de la Loire en cru, entre château et centrale nucléaire. Armure moyen-âgeuse autorisée, camping-car interdit. C’est juste ce qu’il nous fallait pour ne pas arriver trop à l’heure au bar, le Général, 2ème étape de notre périple au pays où tous les bleds ont des noms de pinard.

On déboule à 18 H 30 à Saumur et on est accueilli par Cyril MAT-MUT du Left Hand Tatoo, notre impresario Maine et Loirien, qui nous a sauvé ce week-end en nous dégottant ce plan chez son voisin, le Général, une semaine auparavant (que tous les Dieux le bénissent et lui fassent le zob comme il a la cuisse … tatouée). Du coup, au lieu de s’activer sérieusement à l’installation du matos, la majeure partie de l’équipe s’active sérieusement à boire des bières au bar, puis à la boutique de Cyril et Constance, puis au bar, puis … non, on arrête les conneries. Au boulot.
Déchargement, installation et balance rapide, même le stand de merch’ est installé dans le présentoir de la Française des Jeux quand on passe aux choses sérieuses, c’est à dire à table, pour s’empiffrer de salade de thon et de charcutaille, le tout arrosé de rouge local apparemment délicieux.
Bon, c’est pas tout ça, mais le public est là et même en nombre. Il est temps de s’activer … après un petit café quand même, on n’est pas des bêtes.
Le public est là, disais-je, et bien parlons-en. Un vrai public de bar, dont l’hétéroclicité n’a d’égal que la gentillesse : jeunes punks, vieux rockab’, parents, enfants, grands parents, militaires, pilier de comptoir. Et tout ça dans une bonne humeur communicative. Et vice-versa. Du coup, nonobstant un pourcentage d’alcool proche du zéro dans les veines (tu vois Cyril, je t’avais dit que j’aimais bien coller « nonobstant » dans mes compte-rendus), je me suis laissé emporter dans des présentations one man showesques à rallonge. Bon, on a quand même aussi fait un concert de punk-rock plutôt correct et une after tout aussi correcte, au bar puis sous la boutique de Cyril et Constance, où on s’est payé des bonnes tranches de rigolades, mais vous vous en doutez, 100 % inavouables. Le combat cessa faute de combattants vers 6 H 30 du mat’.

Le public du Général

Dimanche midi : réveil poussif, petit déj’ caféiné et hop, retour au bar pour recharger le matos dans le cul du Vito, remercier 10 000 fois nos hôtes, remonter dans le camion et déclamer le fameux : « Ils sont gentils », signe évident d’un accueil de haute qualité et de la vraie gentillesse de toutes les personnes croisées ce week-end. Pour les lecteurs néophytes non-habitués à ma prose, je rappelle que « ils sont cons » veut dire « ils sont excellents » et « ils sont gentils » veut dire « ils sont gentils ».

Quant au retour, comme le dit si bien Vérole, il fût comme nous : pluvieux.

Le stand FDJ

Le bon accueil du Left Hand Tatoo

2 Bop avec Constance et Cyril : ça commence à fatiguer

Concert traquenard à Tigy avec Max Livio + Alf et les Dindons

// janvier 15th, 2014 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2014

Rencard à Vienne en Val pour une répétition en trio – Bastos étant victime colatéral de la revolución boyaux – nommée également Fidel gastro par certains urgentistes de la CGT. La répé à 3 sans la voix lead c’est marrant mais un peu casse-gueule, un peu comme le skate ou le karaoké sans les sous-titres alors on fait des gestes … Le temps de changer le fusible du Marshall et charger le Vito, on prend la route pas tard direction Tigy, attrayante commune du Loiret célèbre pour son incroyable foire aux asperges qui se déroule invariablement depuis 1954 ; année où l’Abbé Pierre a failli perdre la sienne sous le fuligineux étain d’un ciel d’hiver alors que froid gerçait le sol des plaines assoupies, tandis que la neige adhérait aux flancs râpés de duveteux hameaux, que le grésil figeait la nature comme des branches en gerbes blanches immaculées et qu’au loin une cloche se lamentait en échos timides mais invaincus…. Poil au cul.

Mappy indique 5 kms, alors on arrive à l’heure à la salle polyvalente accueilli par la team traquenard à l’action. Comme l’asso est du genre bien rodée, tout roule : le rougaille mijote alors que certains montent les lights et d’autres descendent les bières (confirmant la grande mécanique Newtonienne). On fait une balance rapido et on retourne à notre discussion de circonstance sur l’augmentation du forfait Hellfest 3 jours. La salle se remplit rapido avec un mélange de potes et de connaissances, normal on est presque à domicile…

Max Livio démarre la soirée avec son guitariste en version reggae chanson acoustique ; ils assurent les collègues ! Installation du stand de marchandises avec les copains et discussion pneumatique sérieuse avec le pote du VC Castelneuvien. Bastos arrive plutôt en mode dégradé, je lui indique la direction des toilettes au cas où. On enchaîne pas longtemps après avec un set assez remuant sur la grande scène. Comme le public est bien content, nous aussi alors on fait des chorégraphies et on joue fort. Les projections sur écran de Baptiste et sa team donnent un visuel fond de scène assez terrible. On termine par quelques reprises de rock anglais, histoire de ne pas perdre la main.

Retour au stand pour la discutaille et le merchandising avec beaucoup de têtes Orléanaises et banlieue connues …. Même David notre précédent batteur est passé nous voir. Alf and the Dindons montent ensuite sur scène pour un gros set ska rock de reformation. Ces gars-là peuvent jouer des heures sans une note à côté. C’est pas normal, ils doivent avoir un truc ; comme ce mec qui descend un col à vélo sur la roue avant… Le public est  fan. Fin de soirée avec les copains du traquenard qui ont fait carton plein. Départ dans la nuit direction Vienne en Val par les chemins de traverses en mode Apollo 11 furtif.
Super soirée. Chapeau au cuisto. Merci à tous. J’ai perdu mes clefs. On revient quand ?

Photos et vidéos : Jean Luc

Le batteur de Alf et sa ludwig 70's