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Vendredi 6 mars : Cambrai : Le Garage Café avec M26-7 – Samedi 7 mars : Lille : El Diablo avec Conmecontent, Rappel à l’ordre, Les vilains clowns

// mars 26th, 2015 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2015

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La mascotte M26-7

C’est reparti pour une petit virée dans le Chnord. Rien de tel pour se décrasser le médiator et tester les nouveaux morceaux  sous houblon.
Rencard vendredi à l’heure de la cantine. Répé salutaire pour essayer de faire tous les pains de la journée dans la boulangerie / local de répé de Vienne en Val plutôt qu’au Garage Café cambraisien. Voyage tranquillou, si on met de côté les 8 heures 45 nécessaires à la traversée de Paname, rendues supportables par un assemblage alimentaire osé à base de camembert, crêpes bretonnes et faux Nutella bio.
Arrivée au Garage pile pour l’apéro (putain, j’ai l’impression d’avoir déjà écrit cette phrase une dizaine de fois). Big bisous, petite binouze et décarcage poussif. Une pizza viande hachée et champignons (« comme ta femme » a dû dire Gromil), un café et un baby-foot intra-bop et c’est parti pour les M26-7. Un bon petit concert avec quelques nouveaux morceaux nickels comme d’hab’, dont un sur le tuning. Décidément, avec notre nouveau morceau Garage Rochard, la mécanique automobile est à l’honneur en ce moment dans le peunqueroque.

M26-7 in action

M26-7 in action

Soirée estampillée Betizfest oblige, le bar est rempli et à part Le Lensois, je crois qu’on a revu tous les potos du coin et ils commencent à être nombreux. Il y avait même quelques nouveaux, dont les sosies de merde officiels de Dodo la Saumure et Bézu.
Comme je vous le disais presque juste au-dessus, c’est une soirée Ecoute Betizfest, donc, entre les groupes, c’était un amalgame intense de metal pour reposer les esgourdes. Parfait.
Ensuite, on a balancé un petit set mitonné aux petits oignons : Anarchy chez les chtimis en intro après une « Bonsoir, on s’appelle Starshooter » pas du tout de circonstance (pas plus que le « Le Front national ne vous aime pas » de fin de concert, qui n’a déclenché qu’un silence qui fait froid dans le dos dans ces terres visiblement déjà passées du Côté obscur). Ensuite, on a mixé les vieux morceaux efficaces et un paquet de nouveautés, dont 3 dépucelages : Montauban, La 1ère gorgée de bière, Garage Rochard. Tout est passé presque correctement, suffisamment pour faire onduler les corps des 2 cougars du 1er rang et c’est peut-être l’essentiel … ou pas.

Lolux Bop

Lolux Bop

Une bonne ambiance pour un vendredi soir (il suffit juste de ne pas parler de politique) prolongée par le tirage au sort de la tombola pour faire gagner des cadeaux Betizfest (disques et pass), qui a duré presque aussi longtemps que les 2 concerts réunis, avec en prime Lolux aux roulements de tambour.
Après, certains ont bu des bières, d’autres ont joué au baby-foot et il y en a même qui ont fait les 2, mais ça n’a pas été une grande réussite.
A une heure déjà bien avancée, le patron a réussi à virer les derniers soiffards, on a rechargé le matos et on a sifflé le verre de l’amitié en causant pet flamme et droit à l’image. Finalement, on a rejoint notre nouveau point de chute, la future maison de Nico M26-7 (quand il aura fini la cuisine, le carrelage, la salle de bains, les papiers peints et mis des nains dans le jardin) et on s’est rassasié à coups de pâté, crêpes chocolat, gaufres belges, Pim’s, bière blonde et grosse rigolade jusqu’à 5 plombes du mat’.

Gooooaaaaaallll !

Gooooaaaaaallll !

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Les Vilains pas Clowns

Les Vilains pas Clowns

Samedi. Réveil post-apocalyptique difficile : Aspégic et café noir pour retrouver la force de raconter des conneries. Passage à la Friterie pour reprendre définitivement visage humain, ou au moins quelque chose qui s’en approche. Après-midi coma, récup’, bla-bla et grat-grat. Un petit tour à Carrefour Market pour faire le plein de pâté, crêpes chocolat, gaufres belges, Pim’s en vue de l’after nocturne et on s’envole pour Lille par les petites routes, c’est tellement joli : Raillencourt, Douai, son usine Renault, ses champs (Renault ses champs. Ho, ho, ho !), Lesquin, Henin-Beaumont.
Arrivée à 18 h pile prévue au El Diablo. Ha oui, je ne vous ai pas dit, mais on a appris Jeudi que le concert prévu au Biplan était annulé pour une sombre histoire de Licence 4 (le label administrativo-picolo-légal, pas l’orchestre fanfarolo des 80’s). Mais qu’à cela ne tienne ! Tel le Colonel Parker du NPDC, Nico M26-7 a réussi à nous incruster dans l’autre soirée punk-rock de ce samedi soir lillois, avec les potos de Vilains Clowns en tête d’affiche. Finalement, de l’avis général, ce fût une bonne chose, car nombre de personnes présentes auraient de leur aveu-même eu du mal à choisir entre les 2 concerts. Mais ne mettons pas les vieilles charrues avant l’hébreu.

Conmecontent

Conmecontent

Arrivée donc à Lille à 18 h. El Diablo n’est pas encore ouvert. La section rythmique va faire un flipper au rade d’à côté et on les rejoint rapidement dès l’arrivée des Clowns et de Mikee O’Carott, le boss de la soirée. Papotage, ricardage, déchargeage des camions, papotage, bon mangeage en famille avec les Clowns et retour au El diablo. Le 1er groupe vient de commencer. Les Conmecontent font de la oi pure et dure avec humour de mauvais goût et chœurs de hooligans, comme je l’aime. Les sets sont courts pour faire tenir les 4 groupes et ce n’est pas plus mal : 40 minutes chacun, tout à fond, à l’américaine, ouane, tou, crie fort. Ho yeah. Motherfucker.
On fonce donc dans le tas avec un set resserré à la cheville. Les nouveaux passent mieux que la veille, à part Montauban, abattu en plein vol dès la fin du 1er couplet. Après 5 heures de réunion dans le camion du retour, on a toujours pas pu tomber d’accord sur les responsabilités. Enfin, le reste était cool et on s’est bien éclaté. Quelques têtes belges et chtis connues et une poignée d’autres aussi sympathiques et tout le monde avait l’air content d’être là (« comme ta femme » aurait dit Gromil s’il avait été là).
Rappel à l’ordre, le 3ème groupe, a pris la suite avec un punk-rock dans ta face, entre Chépa, Toxic Waste et Les Sales Majestés. Apparemment, ils avaient arrêté de jouer depuis un bout de temps, mais ça ne s’entendait pas. Carré et foutrement efficace.

Les vilains clowns

Les vilains clowns

Enfin, les stars incontestées de la soirée ont achevé tout le monde. Les vilains clowns font du roc comme d’autres de l’épaulé-jeté : fort, dur, sans concession, ni respiration … le maquillage de clown en plus/ Le pogo tant attendu est enfin au rendez-vous et les morceaux du nouvel album passent bien (un album à acheter de toute urgence, comme dirait Patrick Pelloux).
Ensuite, Nico M26-7 a continué à vendre les 3/4 du merchandising, on a papoté, rangé le matos, bu le verre de l’amitié offert de bon cœur par un barman jovial, frôler l’incident diplomatique infra-bassiste et on est retourné sur Cambrai Beach. L’animation du Vitolux était confié à un trio de comiques improvisés et bruyant qui a parfaitement rempli sa mission. Un dernier ravitaillement façon gavage d’oie et au lit tout le monde.
Dimanche matin, l’empereur, sa femme et le petit prince sont sûrement au bistrot et nous, on s’imbibe de café noir et de pain frais pour nous donner le courage de nous enfermer dans le camion pour ce 1er jour de beau temps de l’année. Pour la peine, on s’est même tapé des putains de bouchons parisiens pendant que le reste de la population française barbecuait et terrassait peinardos. Je suis sûr que c’est en pensant à ce genre de situation que Bono a écrit Sunday bloody Sunday.
Enfin, ça a quand même été une fois de plus un pur week-end de plaisir dans le Chnord, organisé et rattraper de main de maître par Nico Chuch’ power M 26-7. Vivement l’année prochaine qu’on revienne pour tenter le retour par la Francilienne.

Nico M26-7 et B Bop

Nico M26-7 et B Bop

Je mélange : retrouvez-les

Je mélange : retrouvez-les

Samedi12 avril : Cambrai : Mononc Serge, Andréas et Nicolas, Burning Lady, Los Tres Puntos, Lofofora, Scottland

// avril 14th, 2014 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2014

Bon, d’accord, on n’avait dit qu’après Mont de Marsan, on arrêtait Les Clache. Mais quand Yannck, le boss du Betizfest, nous a proposé de revenir pousser la chansonnette en english dans son festival cambraisien, on n’a pas pu refuser. On a donc continué à maintenir le set clashien à flot, tout en bossant des nouveaux morceaux pour un nouvel album, ce qui reste notre objectif de l’année.
Pour l’occasion, on a même fait une petite répét’ la veille, histoire d’être fin prêt. Bon, après la répèt’, la section rythmique a décidé de poursuivre l’entraînement pour l’after de cette soirée nordiste à grands coups de Pastis aux plantes. Leur programme avait l’air un peu présomptueux, vue la tronche de Yann le lendemain midi.
On s’était filé rencard chez Jean-Paul, notre sonoman de l’extrême, option Hall de gare, car on avait constaté l’année dernière que pour réussir à faire sonner du punk-rock dans le Palais des Grottes, il fallait du costaud.
Andréas, Nicolas et petit singeComme de bien entendu, la traversée de Paris, sans valise de marché noir mais avec un périph’ bouchonné comme un vieux Bordeaux, fût relou à souhait. Malgré plein de bonne volonté et une impatience de pucelle en armure (Jeanne d’Arc, si tu nous lis, on te salue), on n’a pas réussi à arriver à Cambrai avant le début des concerts. On a donc juste le temps d’embrasser les copains et de filer voir la fin du set de Mononc’ Serge, tout seul avec sa gouaille québécoise, sa gratte sèche, quelques samples et des bières. Excellent.
Andréas et Nicolas prennent la suite sur la grande scène. Je ne m’étendrais pas sur le sujet car j’aurais peur d’égratigner ma légendaire objectivité compte-renduesque. J’étais déjà fan du groupe avant de les voir, maintenant c’est encore pire. C’est drôle, c’est con, c’est drôlement con et connement drôle. That’s my fuckin’ cup of tea, comme aurait dit Joe Strummer. Ça tient autant du théâtre que du concert. Les nouveaux morceaux du futur album à venir sont aussi bons que les anciens : Super salope, Putain, putain, j’en passe et des meilleurs (ça, c’est une expression toute faite, pas un titre de chanson). C’est énorme et j’adore.
Burning Lady a enchaîné sur la petite scène. Ça bouge, ça vit, ça gueule. Efficace pour ce que j’en ai vu, car on a dû s’occuper de décharger et préparer le matos pendant leur set et ensuite tout installer et balancer pendant que Los Tres Puntos faisait danser les foules nordistes.
A peine le temps de retrouver avec un plaisir non-dissimulé Paul Péchenard et Till GxP et de papoter un peu, qu’il faut y aller. Quelques têtes connues, une poignée de tee shirts de circonstance, 2-3 blagues de bon goût et on balance nos clasheries qui passent plutôt pas mal. En tout cas, nous, on est content d’être là et apparemment, on n’est pas les seuls.

Guerilla Poubelle

La Palais des grottes est bien rempli (environ 1 000 personnes) pour Lofofora qui envoie du lourd. Pendant ce temps, nous aussi on s’envoie du lourd : lasagnes ou hachis parmentier, fromage à pâte dure et farandole de desserts. De quoi prendre des forces pour le set de Guerilla Poubelle. C’est la première date de la tournée, donc ils sont en pleine forme et ça déboite. Le public est amassé devant la petite scène et il aime ça. Les morceaux du nouvel album fraîchement sorti sont redoutablement efficaces, surtout quand ça suinte Les Cadavres (Carcassonne) et évidemment, ça explose à la fin avec les tubes imparables. Le nouveau bassiste assure bien et Paul déchire tout à la batterie, comme il se doit. Un putain de groupe de punk-rock. Maximum respect et gros bisous.
Pour finir la soirée, point de set electro comme l’année dernière, mais Scottland, un tribute band d’ACDC avec des locaux qui tripotent bien le manche. Le chanteur assure bien. C’est bien fait et surtout dans un bon esprit. Pas de déguisement d’écolier, ni de veste en jean sans manche (bon, on n’évoquera pas la faute de goût des baskets blanches à scratch) mais de la bonne humeur à revendre. Un bon groupe du Nord, quoi. Ils ont même appelé tous les groupes et organisateurs à les rejoindre sur scène pour un Highway to hell final de toute beauté.
Après ça, on a poursuivi la belle vie des rockers en festival en papotant avec des tonnes de gens sympas en backstage, tout en se baffrant d’éclairs au café, de Pils fraîche et de Jack Daniels, pour les moins conducteurs. Vers 4 du mat’, on est allé faire la même chose au gîte et une fois de plus, on a placé un joueur dans tiercé gagnant. Cette année, c’est Lolux, ex-aequo avec le chanteur des Puntos (ou des Punti, on ne sait toujours pas).
Le lendemain midi, petit dèj’ à base de café, tronches plus en moins en vrac, brioche-confiture, jus d’ananas, discussions rigolotes, Doliprane et bêtises de Cambrai avec les team Puntos et Andreas et Nicolas. On arrive quand même à s’arracher pour retourner s’enfermer pendant une paire d’heures dans la chaleur nauséabonde du camion tout en réfléchissant à ce qu’on pourrait bien inventer pour revenir au Betizfest l’année prochaine, tout en écoutant 14 fois de suite l’excellent album des Dicemen : A thing called rock n’ roll. De circonstance.

Mauvaise sortie d'autoroute, sauvés par un GPS libertin

Les Clache se chauffent (pas facile à dire, ça)

Guerilla Poubelle au loin

Highway to hell, vu de la scène

Till, GxP, c'est le seul mec au réveil qui a les yeux nets et le reste flou. Les autres, c'est le contraire.

 

Samedi 16 mars : Cambrai : Betizfest avec Mascarade, M 26-7, Parabellum, Punish Yourself …

// mars 24th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Jusqu’à présent, quand on allait dans le Nord, invité par nos copains les M 26-7, c’était pour faire la tournée des troquets et c’était plutôt agréable. Mais cette fois-ci, on est venu participer au Betizfest, festival des musiques alternatives, avec une forte propension au vlan-dans-ta-gueule. C’est donc nouveau pour nous, mais à tout point de vu, car on a jamais joué dans un truc aussi gros : 27 concerts en 3 jours, répartis sur 2 scènes dans un palais des congrès sobrement appelé Le Palais des Grottes : hommes des cavernes modernes ? Et en plus, on est programmé le samedi soir à 22 heures, c’est-à-dire à peu près l’horaire idéal.

Diego Pallavas en salle de shoot

Les Wampas

Pour nous rassasier de ce plaisir jusqu’à la lie (ou l’hallali ?), on a décidé de partir dès le vendredi 16 H. Ça nous permis de bien rigoler aux blagues des plus gentils douaniers de la Terre au péage de Cambrai (Vous avez des produits stupéfiants ? – Non – Bah non, évidemment les artistes, ils ne touchent pas à ça ! Allez bonne soirée messieurs. – Merci Monsieur le douanier) et d’arriver juste à temps pour voir Diego Pallavas sur la grande scène. Un bon concert des vosgeois. Il faut dire que c’est facile quand on a que des tubes que le public braille à tue-tête. Et en plus, avec 2 cameramen et 12 photographes qui vous mitraillent avec leurs gros zobjectifs, on sent obligé d’en faire des caisses. C’est bien naturel. Les Don Diego Pallavas de la Vega ont donc prouvé une fois de plus, que le punk, c’est quand même la Classe.
La programmation étant bien faire, un groupe insupportable a pris la suite pour faire danser la foule festivalière à coup d’accordéon, de guitare sèche et de refrain en espagnol. Comme dit Carlito, c’est de la musique de meeting de Ségolène Royal. Ca nous laisse le temps d’apéroter, de papoter et même de manger avant l’ouragan Wampas. Ha oui, je ne vous ai pas dit. Bien qu’arrivés avec 24 heures d’avance, on est a quand même droit à l’accès backstage. Un vrai backstage de festival comme à la télé, avec des jeunes filles qui servent à boire, à manger et à volonté, des canapés pour méditer, des tables pour se restaurer et des loges séparées (mais pas trop) pour les têtes d’affiches. On n’est pas habitué, mais je peux vous garantir qu’on s’y fait très vite. Titillés par l’ami Nico et le reste des M 26-7, mes collègues se donnent corps et âmes au Dieu houblon pour s’assurer la victoire finale. Car oui, la coupe gagnée de main de maître par notre duo de capoeristes amateurs Lolux « l’Infaillible » et Yann « Gueule cassée »lors de notre dernier passage à Bourlon a été courageusement remise en jeu pour ce week-end tant attendu.

Mascarade

Mais revenons à nos moutons, enfin plutôt à nos chauve-souris. Les Wampas ont inventé le rock n’ roll et sont venus le prouver une fois de plus, ce qui est rare ces temps-ci, car Les Wampas sont un peu en stand-by depuis quelque temps. Pour l’occasion, Effello a même fait le voyage avec Jean-Louis Dead Boobs qui découvre et apprécie à sa juste valeur la gentillesse nordique. Le début du concert a été un peu chaotique, certainement autant à cause du son ripou que du manque de pratique. Mais rapidement, la machine retrouve son rythme à coup de yéyéyé et de Rimini. On a même droit à Gisèle, ce qui fait définitivement fondre les fans hard-core. Les mélanges habituels sont au rendez-vous : Didier dans le public et le public dans … pardon … avec Didier sur scène, dont un chtio de 7-8 ans venu chanter le refrain des Wampas sont la preuve que Dieu existe. Je ne sais pas s’ils ont vraiment inventé le rock n’ roll, mais ils le font rudement bien et ça fait toujours du bien par où ça passe.
La suite fût des plus classiques : discutage et houblonnage backstage. Niveau compet’, Yann a décroché, happé par un canapé bleu particulièrement traître, mais Lolux a maintenu le cap, suffisamment voir disparaître Gromil M 26-7 et pour ramener Nico M 26-7 chez lui (enfin, je vous rassure, c’est moi qui conduisait), preuve irréfutable de la victoire bopienne de la 1ère manche. Ensuite, on est allé s’achever à coup de pizzas (et mon petit Pastaga de 3 heures du mat’) chez Kiss, sympathique et accueillant bénévole du Betizfest qu’on avait déjà croisé lors de nos précédents voyages. Heureusement, il ne jouait pas dans l’équipe de Nico, car après nous avoir couché et bordé, il a continué à descendre de la Fischer avec ses cousins en trouvant que les punks, finalement ça se couche tôt (et non les gars, je ne dormais pas !).

M 26-7

Samedi 11 H 30, on émerge plus ou moins facilement en fonction des abus de la veille (c’est tous les jours pareils, comme disaient les Rats) et on se requinque à coup de café fort ou d’Aspro 500, c’est selon. On décolle ensuite chez Nico qui nous a invités à déjeuner. Il a à peu près la même tronche que mes copains, sauf qu’en plus, il s’est levé à 8 H pour aller monter du matos sur le festival. Un petit apéro pour remettre les idées en place et un bon cassoulet pour prendre les forces nécessaires à cette longue journée. Décidément, après le gratin dauphinois breton et les spaghettis boloniaises normandes, c’est vraiment la tournée des spécialités locales ! On arrive quand même à décoller mollement avant de s’endormir, non sans passer par la case défroyonisation (comprend chqui peut).

M 26-7 et des punks

Un peu de papotage avec les groupes du samedi déjà dans la place et le 1er groupe attaque vers 15 H sur la grande scène. Il s’agit de Mascarade. Ils se définissent à juste titre comme du hip-hop de rockers. J’avais déjà maté quelques clips sur Youtube et j’avais hâte de voir en vrai. Et ben j’ai bien kiffé, comme on dit sur Myspace. Pourtant, ma culture du hip-hop s’est arrêtée au 1er maxi de NTM et à l’album de Titi et Nobru. Mais là, j’ai tout compris quand même. Bonne attitude, blagues de mauvais goût, excellente présence scénique (ta mère, évidemment), guitares destroy tendance BxN, paroles intelligentes et intelligibles, scène décorée de rouge et de noir avec quelques fleurs et super son en prime. Et en plus, les types sont adorables. Mascarade, ça assure et vu que ce n’est que leur 2ème concert, ça promet pour la suite.
Je n’ai pas trop vu les autres groupes et la fin d’après-midi s’est déroulée sans encombre. Les voisins de Burning Heads ont joué à 19 H sur la grande scène et ils ont balancé du bois comme d’habitude. Bonne prestation et gros son qui décoiffe. Par contre, les M 26-7 ont un peu plus galéré avec le son sur la petite scène pendant 3-4 morceaux. Heureusement, un de leur pote est venu sauver la situation et on a pu apprécier leurs nouvelles compos, agrémentées d’une bonne tartine de reprises de Sheriff : 3 de suite. Ces types sont fous. C’est peut-être pour ça qu’on les aime. Ou alors, c’est parce qu’ils parlent de nous dans une de leurs chansons ? Mais non, qu’est-ce que vous allez vous imaginer.

Parabellum sur la grande scène, vus de la petite scène

Parabellum a pris la suite sur la grande scène. On n’a pas tout vu car on s’installait sur la petite scène (et oui, c’est aussi ça les festivals, il faut que ça enchaîne) mais malgré un son abominable (qui a dit que les halls de gare n’étaient pas fait pour le rock ?), Parabellum reste un des meilleurs groupes de punk-rock français (de l’avis général de Yann et moi, ils sont dans le top 10) et ils l’ont prouvé une fois de plus. Schultz a toujours sa voix chaude et puissante et Sven est toujours aussi beau. Les paroles de Géant Vert sont et seront toujours parmi les meilleures qui soient et les bâches camouflages sur les amplis, c’est quand même un petit peu la Classe.

On dirait The Clash, mais c'est bien Brigite Bop

Pas le temps de respirer pour le public (qui n’a pas l’air d’en avoir envie d’ailleurs) qu’on attaque sur la petite scène. Grâce au soutien logistique amical autant qu’efficace de Bender, le sonoman des Burning, on a un bon son autant sur scène que dans la salle. On a balancé un bon set qui commence à être bien rôdé. Portés par l’ambiance générale de ce putain de festival, le public chaleureux et les photographes qui nous mitraillent (cf ci-dessus le paragraphe sur Diego Pallavas), on s’éclate bien. L’équilibre bonnes blagues / enchaînements est nickel. Carlito est en mode cabri (c’est pas fini) et Yann tente des chorégraphies inédites avec sa tête et la grosse caisse (j’ai rien vu, c’est les copains qui m’ont raconté, mais ça avait l’air marrant). Comme les Burning et les M 26-7, on passe le bonjour à l’excellent Fred Loridant, photographe du coin et homme de goût, parti trop sans dire adieu l’année dernière. On arrive même à passer correctement Guns of Brixton, répété a capella dans l’après-midi et dans le camion. Merci, bonsoir le Chnord et rendez-vous en juin pour notre retour dans les bistrots.

Brigitte Bop on stage

Punish Youssef … heu non, Yourself, a planté son décor mad maxien phosphorescent sur la grande scène et a balancé son dance-metal punkoïde à faire péter le décibelomètre le plus costaud. Un vrai show bien efficace qui a mis en transe le public nordiste et qui a sans nul doute réussi à lui faire oublier la tempête de neige de la semaine passée. Personnellement, ce n’est pas ma cup of tea, mais il faut avouer que, dans le genre, ça bastonne sévère. Et puis j’aime bien quand la dame toute nue vient faire des solos de disqueuse.
La soirée s’est poursuivie avec des DJ electro bien côtés et bien efficaces aussi dans leur genre. Mais là, je dois avouer que j’ai vraiment décroché et j’en ai profité pour tailler le bout de gras avec quelques stars : Schultz, Sven, JNEB, X.av, Gromil, Le Lensois, j’en passe et des meilleurs.

L'affaire Bop trio au gîte

Vers 3 heures du mat’, on a remballé notre matos et après moult faux-départs, on a réussi à s’arracher à la gentillesse sans faille de l’organisation, non sans avoir remercié un milliard de fois Yannick Betizfest (et M 26-7) pour nous avoir permis d’être de la partie de la cuvée 2013 du festival et de rencontrer ou retrouver plein de gens sympas et intéressants, musicalement et humainement. Longue vie au Betizfest et vive le Chnord.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car après quelques errements, on rejoint le gîte qui héberge les groupes. 2 fiers membres du Betizcrew nous montrent nos chambres (normalement, c’était celles de Parabellum, mais comme ils sont repartis, c’est moi qui ai dormi dans les draps Barbie, et pas Schultz !) … et la réserve de bière et de shamallows ! Sachant qu’il va se cogner les 4 heures de route du lendemain, Carlito va se coucher pendant qu’on s’en décapsule une petite avec mes copains vainqueurs de la Coupe (je ne m’étendrais pas sur l’abandon de Nico, qui a quitté l’arène aux alentours de 2 heures du mat’, tel un cycliste amateur au 3/4 du Col du Galibier. Je me contenterais de lui envoyer par mail la fable de La Fontaine Le lièvre et la tortue et l’autobiographie de Lance Armstrong). Une 2ème vague de festivaliers nous rejoint vers 4 H et des bananes et c’est reparti de plus belle pour les papotages. Pour ma part, j’ai décroché quand une des Betizfestivalière a dit « Il est presque 6 heures, ça ne vaut pas le coup de se coucher ». Lolux a tenu encore un peu. Mais la victoire définitive et sans appel de la 2ème manche et donc de la partie revient à Yann qui a accueilli les premiers levés avec le peloton de tête vers 9 H. Têtes de pont consolidées, mon adjudant !

B Bop back to Orlins with the Cup

Un bon petit déj’ et 3 blagounettes plus tard, on salue les bénévoles qui vont retourner au charbon pour la 3ème journée du festival placée sous le signe du metal, avec une dose de sommeil inversement proportionnelle au niveau de décibels qu’ils vont devoir supporter, on s’entasse à nouveau dans le camion et on se rentre en écoutant la dernière Habemus compil de Charles et en se demandant une fois de plus comment on va pouvoir raconter en quelques lignes sur le site web les tonnes de moments exceptionnels qu’on vient de passer. Réponse : c’est impossible. La prochaine fois, vous n’aurez qu’à venir !

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Tout plein d’autres photos sur le blog d’Hervé Leteneur , Baptiste Gilleron … et chez Kalimba Medes : ici pour nous et pour les autres groupes. Merci à eux pour toutes ces merveilles  Pa Papala Papalapapa …

BetiZFest de Cambrai le 15,16, 17 Mars 2013

// mars 17th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Tout plein d’autres photos sur le blog d’Hervé Leteneur …

On y était samedi 16 avec ces gars-là :

Punish Yourself (Cyberpunk Fluo Electro – Toulouse)
Scratch Bandits Crew (Scratch Electro HipHop – Lyon)
Parabellum (Rock Alternatif – Paris)
Son of Kick (Dubstep – UK)
Burning Heads (Punk Reggae Rock – Orléans)
Papier Tigre (Math Noise Rock – Nantes)
Mascarade (Hip Hop de rockers – Lille)
Brigitte Bop (Twist’N’Punk – Orléans)
M26.7 (Jonglo Punk Rock Grolandais – Cambrai)
Bison Bisou (Indie Rock – Lille)
Obsolete Radio (Indie Rock Post Punk – Aulnoye-Aymeries)