Posts Tagged ‘Baffes ou torgnoles’

Prochains concert

// décembre 9th, 2019 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2019

Avec Toxic Waste + Les Prouters + Baffes Ou Torgnoles

Atom – 119 avenue Paul Vaillant Couturier, 94250 Gentilly

https://www.facebook.com/events/510233086373096/

flyer13dec

Samedi 18 mai : Quincy-Voisins au Studio Jack Potes avec Sons of Burroughs, Baffes ou Torgnoles, Garage Lopez, Les Dead Boobs

// mai 22nd, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Mr Aimable au flipperBack in 77. Et pour une fois, c’est le département, pas l’année. Et pour l’occasion, v’là une belle réunion de jeunes et de vieux cons. Puisque c’est sur la route, on ne passe pas par Beyrouth pour jouer au boy-scout, mais chez Henri Lopez pour jouer au flipper. Le trio mécano-rocker nous accueille au grand complet et Yann attaque directement les hostilités : « Ouais, le léopard, c’est cliché ! ». On ne l’appelle pas Mr Aimable pour rien !
2 bouteilles de blanc, 3 parties de flip’ et quelques bons mots plus tard, on décolle pour la suite des opérations, direction Copéland, sans Stewart. Les autres gangs parigo-banlieusards, sont déjà dans la place et n’attendent que notre matos pour s’installer.
Le lieu est sympa. C’est une mini-salle associative avec studios de répé à l’étage. Ça fleure bon la fausse note et la bière pas chère et la déco Punk’s not dead donne le ton de la soirée. On papote le bout de gras et on tente d’aller s’en jeter un au Memphis Dinner local avec l’ami Luconzeweb et madame, mais le resto est plein à craquer de familles qui mangent des burgers en matant Happy days et il n’y a pas de place pour des rockers assoiffés. Retour au Jack Potes pour mater les Sons of Burroughs en mangeant un casse-dalle et en se vengeant sur la Heineken locale. Savoureux mélange s’il en est, car les Sons of Burroughs balance un bon vieux rock n’ roll seventies qui tâche les tympans comme on l’aime.

Sons of Burroughs

Le public arrive en nombre et en hétéroclicité : moult petits jeunes, vieux punks, bikers, rockers. On dirait une chanson de La Souris. On retrouve notamment avec plaisir Fred Chiatiks avec qui on avait joué il y a une grosse paire d’années à Meaux et Christophe, responsable du fabuleux disque de reprise des Toy Dolls en version classicos.

Baffes ou Torgnoles et Jean-Louis Dead Boobs

Baffes ou Torgnoles et Jean-Louis Dead Boobs

Les Baffes ou Torgnoles prennent la suite pour un chouette show qui fatigue la foule qui ne demandait que ça. En coulisses, du fait de l’arrivée d’un 5ème groupe au lieu des 4 prévus initialement, les vieux lions en profitent pour bouleverser l’ordre des groupes afin de jouer à un horaire décent, le seul que leur autorise leurs artères usées par la route et les décibels, reléguant les jeunes fauves vigoureux au timing post-dernier métro. C’est la dure Loi de la Nature. Comme dans Kirikou.

On monte donc sur scène pour un show … comment dire … approximatif. Car oui, Nicolas, comme le disait Saint Joe Strummer, paradoxalement, dans le « rock à guitare », c’est le batteur est la véritable colonne vertébrale du groupe. Et quand celui-ci a succombé aux avances éthyliques de Jean-Luck « Paul Ricard » Lopez, il y a du tremolo dans le tempo et du flottement dans le roulement. Je l’ai toujours dit, le Pastis sans la pétanque, c’est pas bon pour le punk-rock. Enfin, on s’en est quand même sorti, notamment grâce au soutien de Bruno Lopez sur Camarade et Wack n’ woll et on a bien rigolé, notamment quand le public est venu s’assoir juste devant Yann.

Carnage Lopez

Après une tentative avortée de rappel, on a laissé la place aux Lopez qui ont relevé le niveau avec un bon paquet de nouveaux morceaux méchamment efficaces. Pour vous dire, maintenant, ils font même des reprises de groupes pas morts.
C’est donc les Dead Boobs qui ont remporté le billet pour la tant non-convoitée place du dernier groupe de la soirée, ce qui est finalement assez logique car c’était marqué sur le torse du (nouveau) bassiste et leur nom était inscrit derrière la scène. Place largement méritée, car comme l’a dit Adonf dès le lendemain de ce concert où il n’était portant pas : Les Dead Boobs, on dirait un vrai groupe maintenant. Excellent concert donc, avec juste ce qu’il faut de loose à la fin.
Une bonne soirée, surtout si on met de côté les 2 heures et demi de route du retour.

Les Dead Boobs

Yann Bop au slam

Vendredi 1er mars : Paris : la Miroiterie avec Makadam, Baffes ou torgnoles, TxU, Les Cagettes, Escape

// mars 13th, 2013 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Baffes ou torgnoles

Il y a des gens comme ça, il suffit qu’ils nous disent : « Ca vous branche de venir jouer ? » pour qu’on accepte tout de suite, parce qu’on sait que ça va être bien. Willy et toute la team d’Eat shit records en font partie. Et même quand ils nous annoncent quelques jours avant le concert qu’il n’y aura pas 4 mais 7 groupes un vendredi soir à la Miroit’, on n’a même pas peur. Enfin, pas trop peur, quoi …
Bon, je ne m’étendrais pas sur les 3 heures et demi de route pour faire Orléans / Ménilmontant. C’était juste chiant. Mais on est quand même arrivé à peu près à l’heure, pour la plus grande joie des collègues d’Escape qui attendait notre batterie.

Vu le nombre de groupes, on en a quand même raté certains et il y en a qui a annulé, ce qui finalement n’était pas plus mal. Heureusement, on a pu voir Baffes ou Torgnoles, le nouveau groupe de Willy et Toto. Du punk-rock avec du punk et du rock comme je les aime. Simple et efficace. Stupide à souhait. Engagé façon 2nd degré sans prise de tête. Des refrains tubesques à souhait sans péter plus haut que le cul, comme les potos ch’tis de M26-7. Si les ados écoutaient plus ça, je suis sûr qu’ils boufferaient moins de saloperies pur bœuf au cheval !

Les Cagettes

Et si ce n’était pas suffisant pour nous faire oublier le froid polaire de cette fin d’hiver, on a aussi découvert les Cagettes. Des toulousains et toulousaines qui font du garage-punk entre Starshooter et les Cramps et qui arborent des visuels à base de Renault 5 eighies. J’adore.
Musicalement, le hard-core power dans ta face d’Escape me touche moins, mais ça a eu le mérite de réveiller mes vieux os congelés qui étaient en train de se gobiser. C’est donc avec une pêche de jeune stagiaire UMP dans une boîte de com’ que je monte sur scène. Mes copains sont dans le même état, mais eux, c’est parce qu’il n’y a plus de bière dans les loges. Qu’importe, ça va chier. Le set est taillé pour la Miroiterie. Les morceaux calmes sont restés au local de répé. On fait juste Patrick Dewaere pour Jean-Louis Dead Boobs qui n’a pas eu le temps de l’écouter en venant. On est quand même sympa. Et marrant aussi, même si je ne suis pas sûr que l’heure avancée, la sono incestueuse et la bière en boîte ont permis au public d’apprécier notre « Salut, le concert de ce soir est dédié aux disparus de la semaine : Stéphane Eicher et Mireille Darc« . Nous, en tout cas, ça nous a fait rire.
Même si ce n’était pas l’affluence des grands jours, il restait encore pas mal de monde et l’ambiance est bonne et le pogo de bonne facture. Le sac et le ressac ont eu raison d’un pied de micro, mais les enceintes ont résisté au tangage.
Un chouette concert donc et une bonne soirée qui nous permis de découvrir des nouveaux et bons groupes, de discuter avec des vieux potes : Zéric Trauma, Thierry General Strike (putain, il n’y a qu’un breton pour réussir à tenir un stand dehors à la Miroit’ en plein blizzard toute la soirée), David Stygmate presque réveillé avant sa tournée anglo-saxonne. Et en plus j’ai récupérer le dernier Speedball et c’est Carlito qui a conduit sur le retour. Cool !

Les Cagettes posent et se la pètent