// octobre 4th, 2011 // 2 Commentaires » // Concerts 2011
1ère étape du What’s my name On tour. L’idée, c’est de faire des petits concerts sympas Brigitte + Edouard, vu qu’on va bientôt sortir un split 45 tours tous les 2. Evidemment, en bons professionnels du marketing, on commence les concerts avant la sortie du 45 tours, sinon, c’est trop facile ! Et comme la Team Nenez s’est occupée à 100 % du disque, on essaie de se bouger un peu pour caler quelques dates.
Ca commence donc à Orléans, au Lodge, grande brasserie du centre-ville dont le patron a accepté de nous accueillir. Normalement, il ne peut pas trop faire de concert à cause des voisins, mais comme ce week-end, ça va être le bordel en ville à cause du Festival de Loire (600 000 badauds attendus sur les bords de la Loire pour voir des bateaux, se tordre les chevilles sur les pavés, s’abreuver de vin de Loire et de chants de marins), il en profite et on est bien content.
Tout le monde arrive à l’heure de l’apéro : quelques Bop, quelques potes, tous les Edgard Nenesse et même Pete Samprass, venu en famille et en skate board pour filer un coup de main au son. Installation sans problème, repas en terrasse et à 22 H, les Princes de Bretagne attaquent leur digestion sur scène. La quarantaine de personnes présentes goûtent avec plaisir à l’humour punkifié d’Edouard. Rock n’ roll, bonne humeur et bière pression, le cocktail est parfaitement dosé. Quelques danseurs dénudés complètent le tableau.
On prend la suite après avoir eu le temps de digérer un peu (c’est mieux) et on décide de garder le cap imposé par les bretons de la Grande Couronne. Les morceaux du nouvel album sont entrecoupés de sketchs d’humour approximatif. Yes fun ! Malgré l’absence de Gob l’ex-Bop, on balance notre nouvelle reprise rockabilly d’Une cause à rallier de LSD.
Ensuite, remballage et papotage furent une nouvelle fois les mamelles de la fin de soirée post-concert et finalement, chacun rentre chez soi et je ramène les Princes de Bretagne rigolards à la maison. Bonne nuit les gars.
Le lendemain, il fait beau et chaud (fameuse contrepèterie belge). On émerge doucement et, pour garder la forme, on se fait une grosse balade jusqu’au Festival de Loire, car oui, nous aussi, on peut être des badauds, si on veut. Ensuite, on se fait un déjeuner en paix et une petite sieste (en paix aussi, d’ailleurs) et on repart gaiement pour la 2ème étape du « Comment j’m’appelle, ça tourne ». Direction Corquilleroy, banlieue ruralo-paisible de Montargis, digne Sous-Préfécture du Loiret, surnommée La Venise du Gâtinais par un imbécile qui n’a sûrement jamais vu Venise en vrai. Arrivée au Phoenix, Céline, la patronne nous accueille à coup de demis comme on aime. Il faut dire qu’avec Céline, on se connaît de puis qu’on a environ 5 ans et qu’on trainait dans toutes les succursales du PCF local où nos parents nous laissaient jouer pendant qu’ils préparaient la dictature du prolétariat. Aujourd’hui, nos parents attendent encore le grand soir en y croyant de moins en moins et nous, on est fonctionnaire la semaine et dealer de bière et de rock le week-end. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des parents communistes. Nous, oui.
Sur ce, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos cochons, car si les Princes de Bretagne adulent le chou fleur, il sont aussi d’ardents militants de la cause porcine (tout est bon dans le cochon, le leur s’appelle Napoléon, vous le découvrirez en écoutant le split 45 tours).
Installation du matos, balance délicate avec un sonoman local qui fuira avant le début des hostilités, un bon risotto dans le bide, un petit café et hop, c’est à nous d’attaquer la digestion sur scène. On a prévu un set un peu différent de la veille, mais Bastos est toujours bloqué en mode Gad Elmaleh. Résultat, on a même droit à une présentation des musiciens et une version plus qu’à rallonge de 2 heures mois quart ; Qui a dit « interminable » ? A noter que, comme la veille, on a copieusement massacré le What’s my name des Clash. Promis, on le répète pour le prochain concert.
Edouard Nenez et ses princes de Bretagne prennent la relève avec toujours autant de brio mais un peu plus de wha-wha, même si l’assistance n’est pas sortie indemne de nos assauts sonores. Traduction : une partie du public préfère écouter le concert de la terrasse plutôt que de se faire achever les oreilles dans la salle. Tant pis pour eux, les vaillants présents apprécient d’autant plus leur chance puisque les Neness enchainent les tubes. La nouvelle version de Vive le Van fait mouche une fois de plus et la reprise de Téléphone par Edouard himself au clavier semble encore mieux maitrisée que la veille. Bastos est invité à rejoindre les Princes de Bretagne pour chanter Les punks de 40 ans. Grave erreur, car il s’est incrusté aux chœurs et au clavier jusqu’à la fin du concert, dans une version truculente du Guns of Brixton Clashien ! What a fucking soirée, aurait dit Mick Jones s’il avait passé ce samedi soir à Corquilleroy. Mais il n’était pas là. Contrairement à quelques potes et potesses qui ont fait le déplacement : K’role de Montar, Silver ex-TNT Punk, Kritsof von Bellegarde, Vince Orlins, Phil gros cube et madame, Green Panther et quelques autres. Mercis à eux.
La suite du What’s my name On tour, c’est à Orbec (14) en novembre et Chatillon sur Loire (45) en décembre.
- The hilarious Princes of Britain
- Warriors ! La partie commence
- Princes de Bretagne : C’est fou !!!
- L’évangile selon St Edouard
- Ils aiment le cochon … mais il mangent du poulet
- Edouard on stage
- Hurle ! hurle ! Haaaa ! Haaaaa !