Posts Tagged ‘marsu’

Samedi 31 mai – Artishow-case 2 avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne, Copine Connie

// juin 11th, 2014 // Pas de commentaire » // Concerts 2014

Copine Connie

Cette année, on a décidé d’y aller mollo sur les concerts pour répéter et bosser des nouveaux morceaux. Mais, un concert dans une super salle à Paname avec les potos bretonno-banlieusards d’Edouard Nenez pour fêter la sortie (espérée) de leur nouvel album, ça ne se refuse pas. Une release party, comme on dit dans le chaud bizness. Bon finalement, comme souvent dans ces cas-là, l’album n’est pas arrivé à temps, mais ce n’est pas bien grave, le monde peut bien attendre un peu avant de savourer ce nouvel opus nenezien. Et puis, comme disent les campeurs et Marsu (le Confucius de Crash Disques) : le premier plaisir est dans l’attente. Et mon oncle grivois de préciser : et le 2ème est dans la fente ! Bref, les oreilles des aficionados du punk rock de bon goût et des jeux de mots du même tonneau patienterons encore quelques jours / mois / années (rayez les mentions correspondant à votre degré de patience) avant de se délecter de cet « Indigné presque parfait ». Mais revenons à nos boutons, comme disait le P’tit Gibus Palladium.

Vu qu’on  s’est fait une petite répète avant de partir pour se remettre les morceaux dans les pattes, on est évidemment en retard pour les balances. Heureusement, Copine Connie est aussi en avance que nous en retard et on inverse l’ordre des balances sans mettre en péril le nouvel ordre mondial. Arrivés sans trop d’encombre à la Goutte d’Or, le cœur d’un Paris populaire en voie d’extradition, on arrive même à se garer à proximité de la salle. Déchargement rapide, balance rapide et attente rapide mais longue à base de boissons fraîches, Micado, Chaource et papotage avec Mr et Mme Copine Connie, les restes présents des Princes de Bretagne (ça joue à domicile, alors ça prend le temps d’aller étendre son linge entre la balance et le concert) et même un ex-guitariste Prince breton devenu alsacien par amour et revenu fêter le non-évènement avec ses anciens compagnons. Le tout dans des loges exceptionnellement cosy à mi-chemin entre la chambre de bonne et le lupanar XIXème siècle. Attention, on s’habitue vite.

A l’heure où la télévision privée comme publique désinforme la population en commentant la récente et répugnante victoire électorale des néo-fachos tout en omettant de rappeler le rôle actif qu’elle a joué dans ce résultat, Copine Connie monte sur scène pour un set de punk pop rock electro. C’est un peu comme Pogomarto sans le drapeau noir, Warum Joe avec moins de musiciens et plein de trucs que je ne connais pas avec plus de guitare. Une chanteuse, un guitariste et une boite à rythme – sampleur. A noter des reprises mythiques de groupes mythiques dont Edith Nylon, Zéro de conduite (Je suis mort) et Franz Kultur et les Kramés. Bref, certainement le groupe idéal pour ouvrir cette belle soirée.

Il y a bien 150 péquins dans la très chouette salle du Centre musical Barbara Fleury la Goutte d’Or quand on prend la suite. La scène est grande, le son est bon, les éclairages parfois excessifs mais on ne va quand même pas se plaindre, l’ambiance sympa et il y a un bon paquet de vieux potes. Ajoutez les caméras de Brice B. venus immortaliser le concert en vue d’une hypothétique prochaine livraison Youtubesque et nonobstant une fin de lumbago vicieux qui me chatouille encore le bas du dos et qui m’oblige à limiter mon jeu de scène à 3 pas en avant, 3 pas en arrière, lève la guitare mais pas trop, on fait un concert très correct avec notamment 2 nouveaux morceaux : Les gens aiment bien et Mon punk rock stylee, qui sont bien passés. Merci bonsoir.

Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

Edouard Nenez et le cochon volant

Ca y est, on a retrouvé Gilou … Gilou a retrouvé sa guitare … Le show d’Ed et ses princes peut commencer. Enorme bouée cochonesque au-dessus de la scène (qui a survécu aux attaques de Carlito Bop), duo d’artichauts remplaçant au pied levé l’habituel choux-fleur messianique, enchaînements et présentations de morceaux ultra-efficaces d’un Edouard légèrement bougon mais bien en voix, le concert des vrai-faux bretons fût parfait. A noter la trop rare Mélodie m’écœure aux chœurs dantesques et l’excellente Sudation annale (c’est le titre d’une chanson et pas une description médicalo-physiologique).

Vous l’aurez compris, tous les groupes ont assuré le show dans une salle de concert qui ressemble à une vraie salle de concert, avec un public qui a visiblement aussi pris son pied. Et tout ça gratos ! Elle est pas belle la vie ?

Pour finir, Marsu a vendu plein de disques à nous, on a papoté avec plein de gens sympas qui nous ont dit des trucs gentils et après un remballage efficace et rapide du matos (enfin surtout les copains car mon dos me fait toujours atrocement souffrir dès qu’il faut porter un truc lourd), on s’est tapé des spécialités locales barbésiennes (de Bizet ?) et on est rentrés tardivement dans nos contrées en écoutant le live des Sheriff. Vive le rock.

 

Samedi 17 mars : avec the Offenders et les Cadavres à Vierzon

// février 27th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012


C’est pas tous les jours qu’on joue avec les Cadavres alors c’est un peu jour de fête, on fait des rimes, on fait des phrases dans le style François Hugo (le fameux sosie de Victor Clolo) : “Hoo viens Sologne Giboyeuse, Viens, l’étang solitaire, Les lacs ont le mystère, Nos coeurs ont le souci, Tout comme l’hirondelle, La stance quelquefois, Aime à mouiller son aile, Viens la sphaigne aux larges feuilles, Et les grands roseaux verts, Dans la mare des bois, J’ai plus d’appétit Qu’un Barracuda, Je boirai tout le Nil si tu n’me retiens pas, Fait pêter une Kro zaï zaï haaa, Allez Sandrine, Allez Sandra ….“

Arrivée en début d’après midi à Vierzon, ancienne ville ouvrière à la frontière entre la Sologne et le Berry. La team Cadavres Marsu est déjà arrivée dans la magnifique salle Collier qui accueillit au 20ème le célèbre Little Bob Story et autres concours de Belote débridés. Les copains de l’eko et du scalp sont déjà à la tache… La salle a été taguée pour l’occasion, en rouge et noir, par les identitaires du coin. Faut-il y voir un message subliminal ou du daltonisme ? Chacun sait que la croix gammée rouge est pourtant un motif éliminatoire lors de l’épreuve de dessin d’entrée à la fac d’Assas.  Sans parler des fautes d’ortaugrafe dans les messages à caractère vindicatif, qui ont plus provoqué l’hilarité que la peur. Finalement, on ne sait toujours pas s’il fallait lire armé ou amer.

Le syndrome "Omar m'a tuer"

L’après-midi se déroule à un rythme assez régulier : déchargement du matos, sandwich, bière, sandwich, bière, sandwich, bière, sandwich, sandwich, bière, bière, sandwich. On profite des balances pour découvrir quelques nouveaux titres des Cadavres. Hé hé hé… Après une petite balance masterisée par steph on passe enfin à table. Repas en sous-sol avec Chili con carne / fromage de chèvre, une tuerie ! Arrivée des Offenders, sympathique orchestre ska Italo-allemand – 100 dates / an au compteur – en tournée française in the text : “Do you Know the autoroute pour Marseille ?” BBop : “ Yes of course fuck GPS ! You roule jusqu’à Bourges the famous berrichon’s city, then you go to Clermont Ferrand the famous rubgy team and after you tourne vers St Etienne the famous football team and after it is fléched until the famous pétanque city.”

21h : Hey ho let’s go on démarre la soirée à fond la caisse et en pleine digestion. Le set est rapidement interrompu par une corde qui casse sur une gratte, une seconde sur la basse, une prise jack niquée – mayday mayday !! – je vois aussi une cymbale voler ! A croire que nous sommes victime d’un sabotage style bataille du rail. Malgré tout ça, on parvient à destination dans une ambiance bien rock’ n roll, steph aux manettes – Entre ici Little Bob …
Juste le temps d’aller gérer le stand, The Offenders déroulent un gros set ska bien dansant. Le batteur et le bassiste swinguent facile. Ces gaillards là pourraient jouer toute la nuit … Viennent ensuite les fringuants Cadavres avec un set bien copieux et captain Vérole à l’assaut – anciens morceaux toujours de circonstance et nouveaux comme “le futur n’a pas d’avenir” ; “la fille de son père” ou un truc du genre … Fin de set assez punk avec une exécution bien méritée de Joe Dassin.

On termine forcément la soirée avec la banane. Rangeage, bavardage, bises aux copains, soyez prudents sur les départementales. Je crois voir passer Marsu avec du crottin de chèvre planqué dans les chaussettes … On quitte Vierzongrad dans la nuit déserte, les chats ne sont ni noirs ni blancs, on aperçoit Richard Bohringer sur une mobilette ….

Salut et à la prochaine ! Grand merci aux activistes Berrichons canal historique.

Les Cadavres

The Offenders

Organisé par le scalp 18

Concert samedi 25 septembre

// août 20th, 2010 // 1 Commentaire » // Concerts 2010

25 septembre à la miroiterieRien de mieux qu’un concert rock de rentrée. C’est beau comme l’automne : les feuilles tombent, les factures tombent, les étudiants tombent en grappe le raisin OGM, les chasseurs tombent les perdrix presque aussi vite que les ricards, la chaudière tombe en rade… C’est en fin d’après midi qu’on charge le carrosse direction Ménilmontant Paris XXème via Michel Edouard Leclerc, le king du commerce de gasoil équitable. La promenade sur L’A10 à travers la Beauce est assez touristique jusqu’à l’entrée du périphérique mais après 2h30 de bouchons c’est moins bucolique et la vue du moindre scooter dans le rétro vous donne instantanément une envie d’homicide … Heureusement pour passer le temps et détendre le chauffeur, on écoute une bonne compilation anarcho punk flûte à bec à faire baver les musicologues les plus extrêmes.

C’est donc avec 2 bonnes heures de retard que l’on gare le vitolux devant la miroiterie ; magnifique lieu culturel autogéré à mi-chemin entre le garage de mobylettes et la salle de concert. Et quels concerts ! pas moins de 4600 groupes en 12 ans… On décharge le bazar aidé par des courageux pendant que Zérik, Drunk, Florent, Edouard et autres amitiés locales nous regardent la bière à la main. Assez rapidement pour aller voir un bout du groupe Nichiels qui envoi sa sauce punk chambérienne furieusement carrée avec la banane. Mais hélas pas le temps de s’échanger les slips avec les potes, faut y aller. Comme on est des élèves assez sérieux, on avait emporté dans nos cartables plein de nouveaux morceaux tout neufs même pas usés au bord. Aidé par le public aussi excité que nous, tout s’est emballé rapidement et joyeusement (Heureusement sans dégât matériel “No damage to property “ comme disent les avocats de British Petroleum). Edouard vient même crooner avec nous à la fin sur Mayday histoire d’enfoncer le clou. Comme toute “la performance” a été filmée peut-être qu’on mettra ça sur le site … En guise de troisième mi-temps ça discutaille, ça tazonne avé les gars de Ménilmontant qui sont « toujours remontants – Même en redescendant – Les rues de Ménilmuche – Ils ont le coeur ardent – Le coeur et tout le restant – Tant qu’ils s’en vont chantant – Méniiiiiiiilmooooontaaaaaant »