Archive de Concerts 2007

Samedi 1er décembre : Mennecy : Le petit théâtre des caspuleurs : avec Bleeding Pigs et Garage Lopez

// décembre 1st, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

Bleeding PigsLors de notre dernier réunion / voyage retour en Vitolux, on s’était dit qu’on n’avait pas de concert prévu en décembre et que ça serait bien d’essayer de trouver un truc sur Paris. Deux jours plus tard, Géro, jeune squatteur essonnais frappait à notre boîte Gmail pour nous proposer cette soirée en banlieue sud, et avec les Garage Lopez en prime. Que du bonheur ! Seul hic, Charles est bloqué sur Orléans et devra nous rejoindre sur place au dernier moment. C’est donc le cœur léger, le Vito chargé et sans Charles qu’on rejoint la banlieue parisienne. Le temps est gris, les jours sont courts, les marchés de No Hell fleurissent à tous les coin de rue, la banlieue nord sort à peine des flammes et Sarkozy veut nous faire travailler plus pour consommer plus : les conditions idéales pour un bon concert de punk rock dans un squat.
On arrive sur les lieux à 18 H. Les Lopettes finissent la balance et notre arrivée à l’effet du fameux « inser coin » sur un flipper : la machine infernale Bruno Lopez est lancée ! L’extraball du fou rire ! Le speco de la réplique qui tue ! Le bonus advance du bidonnage ! Le multi-bille du bon goût ! Bref, les accros du Gottlieb et tous ceux qui ont pratiqué l’énergumène l’auront compris : on s’en est pris plein les gencives et on en redemandait.
Vers 19 H et quelques, les Bleeding Pigs ont attaqué leur punk rock simple, mélodique, chanté en français et rudement efficace. Un trio bien sympa qui vaut le déplacement. Ils ont Bière, cuir et bonne humeurmême réussi à résister aux Garage Lopez cherchant à prouver à l’assistance qu’il est possible de rajouter une section cuivre sans cuivre (ça fait paaaa papa pa pa paaaa) sur tous les morceaux du monde ! Et ça marche !!! A noter une reprise d’Heyoka. C’est pas si souvent. A l’instar des autochtones, l’ancienne pizzeria devenue squat commence à se remplir petit à petit quand les Lopez passent du public à la scène, montent le volume des amplis et balance la purée. La dite purée étant constituée d’une couche de speed (en général 3 morceaux enchaînés) et d’une tartine de grand guignol. On a eu droit à des reprises qu’on avait jamais entendues : These boots … de Nancy Sinatra, presque aussi speed que les Meteors, De quel droit des Prouters et Little Sister de je ne sais plus qui mais on s’en fout. A la fin du show, notre Charles n’étant toujours pas arrivé, ils ont balancé des reprises à la con, genre Téléphone, puis ils ont laissé la place aux Bleeding pigs revenus faire quelques morceaux et pour finir, Géro and co, les sympatiques organisateurs nous ont gratifié d’une reprise de Nuit Apache, des défunts BxN … avec Henri Lopez à la batterie ! On aura tout vu !
Garage Lopez on stageFinalement Charles arrive. On installe notre matos et vas y que je te pousse. L’ambiance est bon enfant, le pogo n’est pas trop marto mais bien glissant (comme dit le fameux adage punk portugais : carrelage + bière = équilibre précaire) et nous, on a bien envie de s’amuser. 2-3 feintes genre « bonsoir, ce soir vous avez de la chance, on est les Rita Mitsouko » pour montrer qu’on est bien dans l’mouv’. Les nouveaux morceaux passent comme une lettre à la Poste (ou une mini-moto dans une calandre de 306, au choix) et on finit le concert avec Bruno Lopez aux chœurs. Pour la peine, on balance 2 fois Garagiste (notre version d’Ouvrier des Garage Lopez) et 2 fois Camarade B. (à cause de Charles qui avait raté la 1ère parce qu’il changeait une corde cassée). Bref une putain de soirée et un joyeux merdier plein de vie, de sueur, de bonne humeur et de bière en boîte dans cet océan de grisaille hivernale et UMPiste. Et il y en a qui se demandent pourquoi on fait du rock !
Play list du Vitolux : Brigitte Bop live, Les Rats, Mano Negra
Nul doute qu’AbFab’ nous fera l’honneur de compte-renduer aussi cette délicieuse soirée et d’afficher ses photos sur son blog du bonheur.

Mardi 13 novembre : Orléans : l'Astroclub : Les Vulgaires Machins

// novembre 13th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

A peine le temps de remettre les pieds dans la vie normale et civilisée que Hop, on rebranche les amplis. Les assos orléanaises Power Poulpe et Opposite ont chopé les québécois des Vulgaires Machins en pleine tournée. Une soirée avec des québécois après un week-end dans le Ch’nord, c’est le festival de la Francophonie à accent. Un vrai bonheur pour les oreilles !
affiches B BopOn déboule tous à 17 H 30 après le taf pour décharger la matos qui n’a pas eu le temps de quitter le camion. Le concert aura lieu à L’astrolabe, dans la salle du bar (pour un mardi soir, c’est plus raisonnable) qui contient 250 personnes. Le temps de dire bonjour aux zinzézozotres et on attaque la balance avec notre pote Jean-Paul à la sono. On a même le temps de répéter un peu les derniers morceaux pendant que Jean-Paul finasse sur les mediums. Ensuite, direction backstage avec chips, bières fraîches et connexion wifi. On profite de cette débauche de luxe pour modifier la liste des chansons sur ordi et on va l’imprimer dans les bureaux. Ca a quand même du bon les salles de musiques amplifiées payées par l’UMP !
Et pour la bouffe aussi : repas chaud et bon et même le petit café qui va bien. On continue encore à papoter et glandouiller un peu et à 21 heures, on monte en scène. Le public est déjà présent (200 personnes) et varié : jeunes, vieux, femmes, enfants, rockers, bikers, instit’, lycéens, j’en passe et des meilleurs. Il faut dire que les colleurs d’affiches du Powre Poulpe ont été d’une redoutable efficacité pour recouvrir les murs de la ville avec notre vieux stock d’affiches. Du coup on a eu nos tronches d’ahuris partout avec quelques autres stars du punk-rock : Deep Purple, Luke, Holiday on ice, Michel Sardou … Mais revenons à la musique. On décide de placer le concert sous le signe de la lutte sociale et on dédie le 1er morceau aux cheminots qui viennent d’entamer leur grève reconductible (Cette semaine aura ta peau) et on envoie la purée classique : punk-rock et bonne humeur. On enchaîne les morceaux comme rarement malgré la chaleur et les remontées de gratin dauphinois. Un putain de concert dont on sort rincés mais heureux, trempés, amis avec le sentiment du travail accompli. Sentiment conforté par les nombreux commentaires reçus ensuite du public (je vous livre le meilleur : « Le son était tellement bon qu’on aurait pas cru que c’était vous ! ») et les fortes ventes au stand merchandising. Il faudrait penser à en faire plus souvent des bons concerts !
Ensuite, on a discutaillé à droite à gauche avec les nombreux potes et potesses présent(e)s. Du coup, je n’ai pas trop vus les Vulgaires Machins mais le public avait l’air ravi … et ils ont vendus plein de disques aussi.
Bref une bonne soirée. Tout le monde était content (public, groupes, orga) … et moi aussi !
Play list Opel Corsa (il pleuvait et il faisait trop froid pour le vélo) : Parabellum, Désert Culturel

astroclub - orléans
Brigitte Bop – Astroclub Orléans

astroclub - orléans
Brigitte Bop – Astroclub Orléans
vulgaires machins - astroclub orléans
Vulgaires Machins – Astroclub Orléans

Samedi 10 novembre : Bourlon : M 26-7

// novembre 10th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

Pour le samedi, on a choisi l’option « grosses feignasses », avec retour à la position verticale vers 13 heures du matin, petit déj’ frites-stécaché, enchaîné à un comatage-discutage avec Fab’ et Yannick Betizfest, pour finalement se traîner mollement jusqu’à l’Eclipse, Mecque de la vie socioculturelle cambraisienne (ex-aequoNico M 26-7 et  un autochtone avec les 218 troquets) pour récupérer Nico et la sono. Puis on file sur Bourlon.  La campagne sous la pluie dans le crépuscule est aussi joyeuse qu’un suicide aux cachetons périmés mais l’arrivée à bon port réchauffe le cœur, le corps et le foie : une place, une église et 2 trocsons. Après le café du stade hier, nous voilà au Café des sports. Ca va être fatiguant, d’autant plus qu’on renoue avec la tradition du patron de bar nordiste à laquelle nous avait habitué les M 26-7 : Vincent (c’est son nom) est super sympa et sert les demis plus vite que son ombre et des doses de whisky à faire vomir un cheval (mais pas Gromil M 26-7 !!!). Il y a une salle à l’étage avec de quoi se remplir la panse dans laquelle on réalisera une auto-interview façon Ardisson-tête de con, disponible sur Pixpunks. La déco est faite d’affiche de concours de belote, drapeau de Che Guevara, calendrier Maximale, Une de l’Equipe avec Zidane et poster de Renaud ! Quant à la bande-son, c’est LSD, Ludwig et Vieilles Salopes. La Classe ! Comme il se doit, ça tazonne pour l’installation du matos et l’avis général est : « on va pas se faire chier à faire une balance ». Les autres M 26-7 arrivent au fur et à mesure, ainsi que les habitués du lieu et quelques punk-rockers : mixité sociale, bière pression et rock n’ roll. Qu’est-ce qu’on est bien ici !!! Les M 26-7 jouent ce soir sans Yannick, leur 2ème guitariste qui a préféré retourner à Caudry (quand je vous dit qu’on voit des trucs bizarres dans le Nord) joué avec son autre groupe, tendance metal lourd. Du coup, Nico n’est pas très bourré et donc pas très à l’aise. Nous, évidemment, ça nous amuse. Par contre, Max le jongleur, bien que fort palichon, est de retour. Le public est peu nombreux et assez calme. La blague de la soirée consiste à réussir à Brigitte Bop à Bourlonplacer l’expression « comme ta femme » le plus souvent possible et avec le plus mauvais goût possible. Et ça aussi, ça nous amuse énormément ! Le set des M 26-7 est propre et sans (trop de) bavure et on décide de leur piquer un de leur nouveaux tubes : Y’a pas de boulot. Une affaire à suivre. On prend la suite et au bout de quelques morceaux, la salle se vide. On pense qu’on devait peut-être jouer un peu trop fort, mais on ne se baisse pas pour autant. Et puis quoi encore. On tente quand même de rattraper quelques spectateurs jusque devant le bar en allant chanter à la fenêtre et sur le pas de la porte, mais ça ne sert qu’à amuser ceux qui avaient décider de rester … et c’est déjà ça ! Tant pis pour les autres, ils auront raté une fin de concert assez apocalyptique : Un massacre des paroles de Bankrobber, une version à rallonge de Jesus Lizard avec 1 couplet de Marche à l’ombre de Renaud et 3 couplets de c’est un fameux 3 mâts fin comme un oiseau, hissez-haaaauuuuut Santi-a-ano (j’vous raconte pas la gueule de la section rythmique !), Nico chante avec nous, grimpé sur le bar pendant que d’autres copains viennent squatter nos micros (et accessoirement exposer leur anus) sur Julien Lepers, les reprises des Ludwig et de Renaud et que Charles s’acharne à renverser par terre les bières dont nous abreuve le patron (« on ne joue pas avec la nourriture !). Ca se termine sous forme de bœuf plus ou moins réussi de chansons des Bérus, d’OTH, des Cadavres et des Rats et quand ça devient trop pathétique, on pose les instruments et on braille des chansons paillardes et des chansons de Tulaviok. Je suis d’accord avec vous, la différence est assez mince. Après ça, l’alcool a continué à couler à flot dans certains gosiers, Lolux a joué à « Fight Club et Bruce Lee sont dans un bar dans le Nord. Fight Club passe par la fenêtre. Qu’est-ce qui reste ? » avec ses anciens et ses nouveaux copains. Puis il a continué dans le camion. Et encore chez notre Fab’ sweet Fab’, pour finalement raccrocher les gants vers 6 heures du mat’. Bonne nuit les petits, le spectacle est fini.
Dimanche : 13 heures du mat’, on est à nouveau tous dans le Vitolux pour un retour marqué par notre volonté, à Yann et moi, de fêter dignement le 89ème anniversaire de l’armistice de 1918 en offrant à nos co-équipiers une scénographie assez réaliste des attaques au gaz moutarde dans les tranchées. Chargez !!!!
Merci à Fab’, Nico et les autres M 26-7
Play list : Guerilla Poubelle, Leptik Ficus, Turbonegro, Rancid, Toy Dolls
Plus de photos sur Pixpunks


Yann Bop et Fab’ Betizfest


Marketing du Ch’nord 2


Marketing du Ch’nord 3


M 26-7 à Bourlon


Lolux Bop : la coupe n’est pas encore pleine !


Bastos Bop racole à la porte


Gob aussi, mais à la fenêtre


Nico M 26-7 aime venir se prendre en photo avec nous


Bastos : Hep, toi là-bas ! j’t’ai vu !
Gob : Où ça ?


Nico Lepers


On s’mélange : Bop + M 26-7 + public


Lolux aka Le boucher de la Ferté et son nouvreau copain de fenêtre


Lolux Bop, Nico M 26-7 et Vincent Café des Sports d’Bourlon


Gromil M 26-7 après quelques whiskies


La photo de famille


Lolux et Yann 1 : dans le Vito


Lolux et Yann 2 : chez Fab’


Lolux et Yann 3 : chez Fab’

Vendredi 9 novembre : Caudry : M 26-7 et The Big Knockover

// novembre 9th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

M 26 7 à CaudryChaque voyage dans le Grand Ch’Nord chez nos potos des M 26-7 est synonyme d’expériences aussi inédites qu’exceptionnelles. Ce week-end n’a pas dérogé puisqu’on a vu : un patron de bar pas sympa, des nordistes (Nico M 26-7, Fab’ Betizfest …) à jeun après 21 H, des décorations de bars assez surréalistes et des combats de catch façon western. Mais comme disait mon ami Dieu un lundi matin, commençons par le commencement. Si on met de côté, les insupportables poids lourds, les tâcherons du volant et les embouteillages franciliens, le voyage s’est plutôt bien passé et on est carrément arrivé à l’heure et en même temps que les M 26-7 au Baron aka Le café du Stade. Après les retrouvailles viriles mais correctes de rigueur, on boit un coup et on installe le matos tranquillos en matant des clips d’Epitaph du 20ème siècle. La déco du lieu est sympa mais pas le patron qui a l’impression d’être le fils de Mère Thérésa et de Bob Geldof en nous offrant généreusement 4 boissons et un quart de pizza chacun. Nous, on s’en fout, on est habitués à ce genre de traitement, mais pas les copains du Nord. Du coup, on est obligé d’aller pécho des rebis à Intermaché, où Nico échoue lamentablement en essayant de me faire le coup de la panne.
Le concert commence vers 20 heures car il faut arrêter la musique à 23 H 30 maxi, ce qui nous convient parfaitement pour un vendredi boulot/Vito/bistrot. Ca commence avec un groupe du coin qui fait son premier concert. Ils font des reprises de groupes ricains que je ne connais pas, sauf un truc de Rancid. Ca ressemble plus à une répé qu’à un concert, mais il y a de la bonne humeur. La bonne humeur continue avec les M 26-7, le meilleur groupe de punk-rock cambraisien du monde. Leur jongleur est absent, mais ce n’est pas très grave car le plafond est bas (cette phrase n’est vraiment pas très intéressante, mais je la laisse car elle comporte quand même 2 informations primordiales). annonce concertLes M 26-7 ont fait un bon concert, avec quelques nouveaux morceaux aussi tubesques que les anciens. Je suis allé poussé la chansonnette avec eux sur 7 H 23 et les autres Bop ont fait rien qu’à embêter le batteur en lui mettant des trucs sur la tête et en lui enlevant ses lunettes pendant qu’il jouait. Je vous l’avait dit : que de la bonne humeur. Ensuite, on a aussi balancé quelques morceaux. On a eu des problèmes de sono qui se sont arrangés quand on a viré Nico de la console. On a fait une présentation stupide des musiciens et Nico est venu chanter Julien Lepers avec nous pour finir ce concert dans le bon goût … et la bonne humeur. Après ça, le patron nous a fait rapidement et clairement comprendre qu’il ne fallait pas envisager de faire traîner l’after chez lui, donc on a plié, rangé et on s’est arraché Direction Cambrai chez Fab’ Betizfest pour finir la soirée calmement autour d’une bonne bière en écoutant le dernier Ministry.

Samedi 13 octobre : La Châtre : London’s club

// octobre 13th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

Brigitte Bop sur scèneUne petite virée dans le Berry profond en ce début d’automne, rien de tel pour tester l’adaptabilité du punk rock au monde rural … et vice-versa !
Le voyage s’est déroulé sans encombre entre Sologne et Berry, autoroute et traversée du Pays de George Sand (le poète, pas le poisson comme le disait mon ami Charles), Opposite et discussions informatiques. Ces subtils mélanges m’ont porté facilement dans les bras de Morphée, malgré la rudesse toute germanique des sièges arrières du Vitolux. Il faut dire que la veille, on avait enchaîné répétition et concert rockab’ du Heavy Trash de John Spencer. Argument jugé irrecevable pour une grasse mâtinée par ma fille de 2 ans et demi le lendemain matin ! Mais revenons back in eul’ Berry. En arrivant au bar, on retrouve Yann et son frangin Titou, esthète lysergique et humoriste berrichon, on prend le godet de l’amitié avec le sympathique patron du London’s club et on prépare le matos. Le bar est une grande salle de billard moquettée et tamisée. On ne va pas être emmerdé par les larsens. On profite de la balance pour répéter les derniers morceaux qu’on va dépuceler ce soir et on file sur la cafétéria du Super U, ouverte uniquement pour nous. C’est vrai que j’ai oublié de vous livrer un détail important de cette soirée : la première partie est confiée à 15 gaillards taillés comme des paquebots (mais presque), tous de bleu moulant vêtus qui ont pour mission d’emmener une baballe à la rondeur aplatie derrière une ligne blanche en évitant autant que possible les 15 vigiles de Marks and Spencer qui veulent faire pareil, mais de l’autre côté. Non, c’est pas du rollerball, c’est juste la demi-finale France – Angleterre de la Coupe du Monde de Rugby.
On mange donc rapidement car le match a commencé et Gob est stressé comme un cadre sup’ de chez Renault. De retour au rade, avec Charles, on change nos cordes pendant que les autres assistent sur grand écran à la défaite du coq face à la rose. Ca ne va pas nous aider tout ça. J’ai connu des premières parties plus B Bop et Titou Scalp 18efficaces pour chauffer une salle.
Enfin, chacun son tour et le nôtre arrive. On a de la place et on en profite. On s’amuse bien, on raconte des conneries et on joue plutôt pas mal. Le public réagit peu malgré de nombreux assauts politico-humoristico-punk rockistes. Il y a quand même une poignée de personnes qui apprécient franchement et les autres ne partent pas. C’est pas si mal, finalement. En tout cas, nous, on s’est bien amusé. On n’avait pas joué depuis 3 mois qui nous ont parus des années et on a replongé dans le bain avec bonheur. On a joué 2 nouveaux morceaux : Le carton et Clémentine Mécanique, qui ont passé leur baptême du feu avec les honneurs. On a un peu malmené la liste prévue, mais le résultat est resté assez cohérent. On a dit du mal de Bernard A Laporte, de Sarkozy (« A l’époque de Marie-George Buffet, les Coupes du monde, on les gagnait ! »), de Rachida Dati et des Rolling Stones. Et on s’est terminé sur des rappels Camarade, medley Ludwig et White riot classiques mais toujours efficaces. Ensuite, on a vendu des badges, des tee-shirts et des disques à des anglais heureux et à des berrichons alcoolisés (et vice-versa). On a discuté avec plein de gens sympas. Et à 2 heures, on a plié le matos et on a rejoint nos terres civilisées ligériennes à travers la nuit et le brouillard, mais en plus rigolo. Lolux a d’ailleurs assuré avec brio l’animation de cette dernière partie en tenant des propos plus ou moins cohérents sur la marche des mondes sportif et du travail et en maravant Gob à moitié endormi. Vitolux Power et see you later, alligator !
Play list : Burning Heads, Les Sheriff (x5)

Vendredi 29 juin : Preuilly : Guinguette de la Plage : avec Les Tazons

// juin 29th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

Photo ClasseGuinguette de Preuilly is not dead ! Notre précédent visite en cette sympathique Guinguette des bords du Cher (la 3ème en 3 ans) à l’été 2006 devait être la dernière pour cause de fermeture de la boutique. Que nenni ! Le berrichon est tenace et Jean-Luc, le maître des lieux et homme de goût puisqu’il nous a mis en photo sur sa nouvelle carte des menus, a décidé de ne pas ranger le tablier. Conséquence logique, nous revoilà. Comme d’habitude, le public était plutôt clairsemé (doux euphémisme), malgré la présence fort remarquée car remarquable des fabuleux Tazons, the only band that matter in eul’ Berry. A ce stade du récit, il convient de préciser que nous avions programmé une mini-tournée berrichonne de 2 dates avec Les Tazons. Malheureusement, le show du samedi à Saint Amand Montrond (les connaisseurs apprécieront. Pour les autres, le qualificatif de « trou paumé » devrait suffire à résumer l’activité économico-touristico-culturelle locale) a été annulé. Nous nous contenterons donc d’une demi-mini-tournée et de quelques tournées de demis. Mais vous me direz que je parle depuis 20 lignes et que je n’ai toujours pas évoqué le concert … et vous aurez raison ! Il faut dire que sur ce point précis, qui est pourtant le cœur de cible de cette rubrique, mais qui s’apparente aujourd’hui plus à de la prose masturbatoire beigbedienne. Hors donc sur ce point précis, je n’ai pas grand-chose à dire. Les Tazons ont joué en premier juste après l’excellent dîner, ce qui nous a permis de digérer un peu Les Tazons on stagetranquillement. Le calme du public n’a pas empêché les berruyers poilus de balancer le rock n’ roll provincial qui fleure bon la rage et l’humour potache. Les Tazons, c’est bon et si t’aimes pas … et ben c’est celui qui le dit qui yeah !
Le public n’était pas plus nombreux et à peine plus excité quand on a joué, sauf sur la fin où on a eu droit à un pogo acrobatique façon mêlée France-Angleterre. Pour le reste, je ne suis même pas capable de vous dire si on a bien ou ma l joué. Je ne suis même pas sûr qu’on ait joué. Ha si, j’ai des photos ! Enfin, le plus important, c’est que une fois de plus, on a passé une bonne soirée avec Titou et Igor et Les Tazons.
Play list du Vitolux : Les Prouters, Les Prouters, Les Prouters, tribute aux Ludwig

Jeudi 21 juin : Orléans : fête de la musique : Bar le Vieux Marché

// juin 21st, 2007 // Commentaires fermés // Concerts 2007

RNCS à OrléansNotre première fête de la musique de l’ère After ze Carreau des Halles, notre bar d’accueil habituel pour cet évènement néo-Jacklangien. Devenu bar à cocktail, le dit-rade a préféré miser sur une ambiance dance floor sucrée. C’est en tout cas ce que m’ont raconté ceux qu ont osé transgresser la nostalgie en passant sur les lieux en ce premier jour de l’été. Et nonobstant leur état d’ébriété et le fait qu’ils mangeaient des saucisses frites à 22 H 56, je les crois.
C’est donc fort logiquement, les connaisseurs en géographie orléanaise houblonnée vous le confirmeront, que nous nous sommes retrouvés au Vieux Marché, qui a toujours aussi été une terre d’accueil pour les rockers de tous poils. Les 2 différences avec la Carreau, c’est que Le Vieux Mar’ est également un bar de motards et que ça se situe à l’autre bout du Centre ville d’Orléans. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup. Ca veut surtout dire que c’est plus loin de chez moi et que je dois traverser la ville. Et traverser Orléans en vélo (oui, la fête de la musique, c’est le seul concert où je peux aller en vélo, alors, j’en profite) un 21 juin au soir, ça oblige à quelques détours. Hola, je vous entend déjà maugréer : « Ca y est, il est encore en train d’essayer de justifier son retard ! » Et bien non, car malgré ça, j’ai réussi à arriver non seulement à l’heure, mais en plus avant Yann !
Mais revenons à l’essentiel, c’est-à-dire la musique et sa fête. J’ai eu le temps de voir un bout d’un bon groupe de rock n’ roll avec Gui des RNCS à la basse. Je ne me souviens plus de leur nom, mais c’est vraiment bien et c’est quand même ça le plus important. Ensuite pour échapper au duo hispanico-acoustique guitare mandoline, sympathique au demeurant mais à petite dose et si possible pas à 23 H juste entre un groupe de rock n’ roll et nous, on est allé jeter un œil avec Lolux B Bop à Orléansaux RNCS qui se la donnait juste à côté, de l’autre côté du car de CRS. Ils jouaient lentement et parlaient politique. Je me demande même si c’étaient vraiment les RNCS ?
A notre retour, les trad-folkeux terminaient, au grand dam des nombreux danseurs. Le temps d’installer rapidement le matos et badaboum, on envoie la purée car il est déjà minuit et la fatigue se fait sentir chez tout le monde. On a commencé de façon habituelle : guitares en l’air, enchaînements efficaces et calage de son, et puis, comme d’habitude dans cette environnement si particulier et si sympathique de la fête de la musique à Orléans, ça a dégénéré en racontage de blague et non-respect de la liste sui te au putsch de Yann qui a décidé démocratiquement seul que c’était lui qui choisissait les morceaux à jouer. C’est étrange, mais je dois avouer qu’il se passe toujours quelque chose de particulier lors de ces concerts du 21 juin. Je pense que c’est peut-être lié au fait qu’on joue devant un public hétéroclite (je ne suis pas sûr de la signification exacte de ce mot, mais je pense qu’il a sa place dans cette phrase) composé de bons potes, de vieux rockers locaux, de connaissances personnelles de chaque membres du groupe (famille, collègues de travail, amis, instit’ des enfants) et d’inconnus. Mais tous partagent avec nous ce même moment de bonne humeur, de bruit, de sueur et de déconnade, et je vous assure que de notre place, on peut voir dans les regards de tous qu’il se passe quelque chose. Et qu’est-ce que c’est bon !
A part ça, Charles a passé tout le concert grimper sur un bout de la scène de la batterie à boire des bières, Lolux a bien assuré, Yann est sourd après avoir fait tout le concert devant mon ampli et les enceintes de la sono, Gob a braillé comme un Yann … heu, comme un sourd et même que des fois, ça ne servait à rien parce qu’on ne l’entendait pas, et moi, j’ai plutôt mal joué de la guitare (à tel point que j’ai cassé une corde) mais je me suis bien amusé et j’ai vraiment passé un bon moment, mais je pense que vous l’aviez déjà compris.
Ensuite, j’ai réussi, bien involontairement, à éviter le rangement du matos en écoutant quelques mythes locaux toujours verts raconter plein de bonnes choses sur nous et je suis rentré chez moi en vélo à 2 H du mat’ en zigzagant entre les groupes de mecs bourrés et hurlants, les groupes de CRS et les groupes de policiers municipaux. Je ne sais pas qui a gagné la partie, mais je pense que comme la semaine dernière, ce sont le bleus !
Merci à Moon de nous avoir permis de vivre ça une fois de plus.

Vendredi 25 mai : Défi’stival : Orléans : Parc de la Charbonnière : avec BTSFRNRBYK, Askani, Alf et les Dindons

// mai 25th, 2007 // Commentaires fermés // Concerts 2007

Brigitte Bop on stageEt bien, pour un premier concert de l’ère Sarkozy, c’était pas si mal. Bon, je vais vous la faire court, car c’était il y a plus d’une semaine (et oui, comme disait ma grand-mère, il y a du mou dans l’update) et j’ai toujours eu une mémoire d’escargot. A propos d’escargot, je dois avouer qu’on a un peu flippé vers 16 heures, quand un orage façon Apocalypse selon Saint Grêlon sur ta gueule a ravagé notre belle campagne UMPiste, surtout qu’on avait rencard à 17 heures pour la balance. Mais heureusement, à l’heure dite, le calme était revenu. Mais je vous entends déjà ricaner : « Ha ça, les punks de province, l’eau, quand elle est pas dans le Pastis, ça leur fait peur ! » et je vous arrête tout de suite et je précise : le concert était en extérieur. « Ha d’accord, on s’excuse »; Bon ça va pour cette fois, mais que je ne vous y reprenne plus et revenons à nos escargots. Le calme est donc revenu, on a pu balancer et ensuite discuter avec les potes et les potesses qui sont arrivé(e)s au fur et à mesure. Cette météo néo-fasciste n’a pas empêchée le public de venir fêter dignement l’ouverture de cette 13ème édition du festival de Cannes … et de Défi, pardon et c’est une fois de plus en levée de rideau (pour ne pas dire en vedette américaine) que nous avons sévi, c’est à dire aux alentours de 19 H 30, heure délicieusement apéritive où l’eau vient troubler le Pastis (que vous évoquiez tout à l’heures, tas de mécréants) et nos guitares Brigitte Bop on stagetroubler le silence rurbain (celui-là, pour une fois, ce n’est pas moi qui l’ai inventé) !

Le concert fût agréable. Quelques pains par-ci par là, pas mal de bla-bla, pas beaucoup de cascades car la scène était mouillée et glissante et surtout une très bonne ambiance. Il y avait évidemment pas mal de potes, mais pas uniquement car il y avait bien 300 péquins, dont un bon paquet de petits jeunes, plein de vigueur pour un vendredi soir. Il y avait même l’Abbé Pierre, mais je suis le seul à l’avoir vu ! On n’a malheureusement pas eu le temps de faire de rappel, mais on s’est bien amusé quand même.

On a laissé la place aux Because That’s fucking rock n’ roll babe you know que je n’ai pas bien vu car j’étais en train de discuter avec Zéric, venu nous livrer à domicile le nouvel album des Prouters. Qu’est qu’il est gentil ce Zéric ! Je n’ai d’ailleurs pas vu non plus les autres groupes, car, le temps de converser avec quelques zazous essonnites, skins beaucerons, et autres rockers orléanais et je me suis laissé Fiat Pandé par l’ami Lolo, photographe et dessinateur attitré du groupe, période pré-Melvin. Finalement, on devrait toujours jouer tôt et à côté de chez nous !

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Brigitte Bop - Défi’stival

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Brigitte Bop - Défi’stival

Samedi 21 avril : Bourges : Bar le Wake Up & Vendredi 4 mai : Bourges : Le 22 d'Auron

// mai 4th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

Yeah, deux supers dates de suite dans la capitale berrichonne, l’occasion est trop belle de pondre un superbe compte-rendu global (à gogo, comme disait mon ami Joe) sur ce fantastique « Back in eul’ Berry for ze Presidensiaul élekcheunes Tour ». De l’avis général, c’était vraiment une bonne idée. Ouais, super ! … Comment ? Pogo berrichonCa sonne faux ? Vous n’y croyez pas ? Ben vous avez raison. La vérité, c’est qu’après le 21 avril, il y a eu le 22 avril, c’est-à-dire, pour les adeptes d’Alzheimer, le 1er tour des Présidentielles. Et qu’à 20 heures, le quarté donnait dans l’ordre (si j’osais, je dirais même dans l’ordre juste, mais je n’ai pas le cœur à la gaudriole), la droite dure, la gauche molle, le centre mou et les nazis. Autant vous dire qu’après ça, je n’avais pas la tête à compte-renduer cette pourtant fort sympathique soirée berrichonne. Le temps de digérer ces résultats, d’admettre définitivement qu’on vit vraiment dans un pays de cons et de me faire à l’idée qu’à 35 ans révolus, j’allais devoir voter soic … sicia … socio … socialiste (putain, j’ai même du mal à l’écrire) pour la première fois et hop, nous revoilà à nouveau sur les planches berruyères. Ajouter à ça mon ADSL qui déconne, mon ordi chez le docteur et une semaine de vacances et vous aurez plus ou moins les véritables raisons de regroupement de compte-rendu.
Mais tout ça, c’est du passé (sauf mon ADSL, ça va me coûte bonbon en hotline cette connerie). Aujourd’hui, c’est lundi. J’ai voté socialiste (et je suis toujours vivant). Malgré mes propos outrageusement anti-sarkozistes primaires de vendredi soir au meeting du SCALP 18; Mini-Supermankozy a été élu haut la main (pour le haut les mains, ne vous inquiétez pas, ça va arriver). Le chômage, la retraite, le droit de grève, les délinquants, les malades, les handicapés, la pluie pendant les vacances, les 35 heures, l’insécurité, les feignants, la Sécu, les fraudes fiscales, les libertés publiques, Propagande.org, les SDF, les immigrés, les B Bop on stagepetits (ha, non pardon … pas les petits) ,les fachos, les centristes, la Turquie et plus généralement tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui, tout cela va disparaître et on pourra enfin vivre heureux dans un pays beau, propre et lisse comme un présentateur de TF1.
A part ça me direz-vous ? Et bien, ces 2 concerts étaient vraiment biens. Il a fait beau, sauf quand il a plu, les punks berrichons sont adorables, Les Tazons sont le meilleur groupe punk de Bourges, Pogomarto est le meilleur groupe à boite à rythme de Blois, les Vulgaires machins ont un drôle d’accent, je ne suis pas sûr qu’ils soient du coin. On a vendu plein de disques, on a plutôt bien joué mais le 21, on aurait dû manger la pizza après avoir joué, d’ailleurs, c’est ce qu’on a fait le 4. Jean-Paul nous a fait un pur son le 4, merci à lui. On a rencontré, discuté, échangé, été interviewé, rigolé avec plein de gens sympas et intéressants. Et à bien y réfléchir, je pense que c’est ça qui nous fait tenir. En espérant que ce soit assez fort pour nous permettre de supporter et combattre ce qui nous attend. Je vous quitterais en citant mon ami Charles Baudelaire, qui était aussi un grand fan du Clash : Homme libre, toujours tu chériras le punk rock !

Samedi 21 avril : Bourges : Bar le Wake Up : avec Pogomarto, Les Tazons, Johnny Boy, Servo, Les vulgaires machins, DJ Tcho

Vendredi 4 mai : Bourges : Le 22 d’Auron : avec Goulamas’k, Los Tres puntos


Brigitte Bop (21 avril)


Olive Tazon s’apprête à rejoindre ses collègues sur scène (21 avril)


Il y est, sans lâcher le verre ! (21 avril)


La Classe !


La section rythmique en pleine action (4 mai)


Lolux et Bastos Bop (4 mai)


B Bop (4 mai)


Los Tres Puntos (4 mai)


Charles et Gob (4 mai)


Charles en forme (4 mai)


Hulk ?
Non, Yann Bop !


Sarkozy’s burning


jean-Paul et Lolux sur le retour

Samedi 14 avril : Sail sous Couzan : avec Bender, Space Links, Stoneway

// avril 14th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

C’est au terme d’un voyage un peu long mais sans encombre sous la douce chaleur estival de ce mois d’avril et sur la bucolique et rectiligne A71 que nous avons atteint Sail sous Couzan, petite bourgade de la Loire (42 pour les chiffrophiles) connues par les vieux punks comme un bastion du rock alternatif (période 1986-89) et par les sportifs du dimanche (période janvier 1998 – juillet 1998) comme le village d’Aimé Jacquet. Le temps de dire bonjour, de se dégourdir les guiboles et de se désaltérer à coup de bière en boite et on s’engage dans une balance plus longue que prévue. Du coup, on n’a même pas le temps d’aller touristé sur les hauteurs de Sail et on se dirige directement sur un couscous fort bien venu.
Bop au petit déj'Ensuite, pendant que Joe, Jack et Averell sont partis faire un débat participatif avec le patron du PMU local sur le thème « Football : grandeur et décadence », on monte du stand marchandaïsing, très fiers de pouvoir exposer pour la première fois notre nouvel album fraîchement livré 2 jours auparavant. Et on a bien fait car on a réussi à en vendre … un !!! Pendant ce temps, Bender, combo metal local agitait cheveux longs et guitares pointues sur scène, avec une certaine réussite. A noter une reprise du toujours d’actualité Fist Fuck Playa Club des Ludwig von 88. Ensuite, on a eu droit à 2 gars avec ordi, clavier et batterie qui faisait du drum and bass. Je n’en dirais pas plus car je me suis lamentablement endormi sur la table de merch’ (ouais, quand on est super branché comme moi, on dit « merch' » pour merchandaïsing, même quand on pionce dessus).
Le temps d’émerger et hop, direction la scène. Il est minuit, on place les amplis, on se branche, on y va et déjà la jeunesse locale investit la salle. Ca pogote, ça sautille, ça frémit, ça sourit, ça tombe, ça se ramasse, ça slamme, ça s’amuse, ça gueule, bref, ça vit et comme toujours dans ces cas-là, ça nous emmène. Résultat, un bon concert, bien enchaîné, pas mal joué, avec un Lolux qui finit tous les morceaux debout. Le public investit régulièrement la scène pour chanter avec nous et parfois sans nous (on s’est fait piquer les micros pour une Internationale de toute beauté !), faire des chorégraphies, nous abreuver ou juste pour être là ! Bref, une ambiance du tonnerre malgré l’heure (et l’état de certains participants) avancés.
La soirée a continué avec un DJ qui balançait du sacré bon son (et ouais, je vous avais dit que j’était super branché). Mais on a quand même décidé de plier les gaules et de rentrer pioncer in eul’ Berry : 3 heures d’autoroute by night les oigts dans le zen, des souvenirs plein la tête et aucune photo dans l’appareil qui est resté dans le sac !
Play-list du Vitolux : Highway to punk, The Stooges, The Cramps, Parabellum, The Clash, Brian Setzer 68 Come back Special, Molodoï, Stray Cats

Vendredi 16 mars : Bures sur Yvette : K'fet d'Orsay : avec Les gamins déchaînés, Garage Lopez

// mars 16th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

Les Gamins déchainésOn savait à l’avance que cette première virée à la désormais fameuse K’fet d’Orsay serait une bonne soirée, puisqu’on y retrouvait nos garagistes préférés, mais on ne pouvait imaginer que ça se transformerait en La soirée punk rock de l’année, reformation de Michel Polnareff incluse !
Sur les bons conseils de Jean-Cul Lopez, on est arrivé sur les lieux vers 19 H, ce qui nous a permis de poireauter une plombe à les attendre en discutant avec le MC de la soirée, alias le brise-feuille local, aka le plus subtil croisement entre Buddy Holly et Kurt Cobain sur cette rive de l’Yvette, j’ai nommé Monsieur Momole. Je tiens d’ailleurs à signaler que l’anniversaire de cet encore jeune homme était le prétexte cette soirée. Les Lopez sont arrivés cannette à la main dans leur monospace de bobo, exceptionnellement sans roadie, mais avec une demoiselle tatouée comme une fan de La Souris Déglinguée. « Salut ma couille », « t’as encore grossi ? », « ça va les gosses », je ne vous inflige pas tous les détails de ces émouvantes retrouvailles, d’autant plu qu’on a continuer à caqueter et discuter et critiquer à l’apéro, puis à table et pendant le concert. Le thème de prédilection de la soirée, particulièrement de bon goût, était : « Disons du mal des morts ».Mais assez parlé de nous et, comme disait mon ami Superman à sa troisième crevaison : The show must go on !
The show a commencé avec Les gamins déchaînés, jeune formation locale à l’avenir prometteur, comme on dit dans la presse régionale. Ils ont 16-17 ans et ont déjà assimilé toutes les bases du punk. Ils nous ont balancés des compos avec des mélodies terribles, des Garage Lopezreprises de Wunderbach, des Prouters et des Pistols dans un mélange détonant de peur, de joie et d’excitation. Quand je pense qu’à leur âge, j’essayais désespérément de jouer Fist Fuck Playa Club dans ma chambre !

Autre jeune formation prometteuse, le Garage Lopez a investi pour le 73ème fois la scène de la K’fet. J’espérais secrètement un show lopézien des grands soirs façon Rire et Chansons, mais on a plutôt eu droit à une leçon de punk-rock : un peu de blague, beaucoup de bruit et 1,2,3,4, j’enchaîne dans ta face. Pow, pow, pow ! Chapeau l’artiste ! On a quand même eu droit au coming out de Bruno : « Moi, je vote communiste » et aux hurlements sur-aigus et sur-insupportables (genre écureuil qu’on éventre en commençant par la queue) d’un sosie de GG Allin local. On aussi eu droit à son zob flasque, ce qui a fâché Henri qui a aussitôt rangé son matos à lui. A noter également une reprise du « Allez danser » des Rats. Quelle Classe !
Les ProutersPour ne pas passer pour les Poulydor du rock derrière ça et aussi pour assurer notre premier show k’fetien, on a décidé de frapper fort dès le début. Un peu trop peut-être car Charles à attaquer les pétages de cordes ! Je profite de cette pause pour dire qu’il y avait pas mal de monde ce soir-là, dont évidemment pas mal de tronches connues et néanmoins amicales. Ca y est, Charles est accordé, je peux repartir. A part ces petits inconvénients, on a fait un concert plutôt correct. On a dépoussiéré quelques vieilleries : Non, Que Vive le rock Libre, Punkahontas et Les Maudits du rock. On a aussi fait un nouveau morceau qui pourra nous re-servir dans les grandes occasions : joyeux anniversaire. Un grand moment d’émotion pour la poignée de pogoteurs en dessous de 4 grammes.
Le concert aurait dû s’arrêter là, mais la foule a porté sur scène les 3 Prouters et à 3 heures du mat’, ils étaient encore à balancer leurs tubes sur la scène de la K’fet devant une horde de fans ravis dans une ambiance plus enflammée que la batterie d’Henri. Micro dans le public pour les chœurs, public portant Paquito sur les épaules. Un joyeux merdier !
Finalement, on aurait dû s’en douter, le premier concert Garage Brigitte Prouters ne pouvait avoir lieu qu’ici et c’était fantastique. Comme dirait Titou : Bures sur Yvette est magique !
Plus de photos chez Newo

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Garage Lopez - Cafette d'Orsay

Monsieur Momol - Cafette d'Orsay

Samedi 24 février : Rennes : Mondo Bizarro : Avec Bimbo Killers et Gilbert et ses problèmes

// février 24th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

Janvier avec Trauma Social, février chez General strike, c’et un peu la tournée des producteurs et on ne va pas s’en plaindre ! On est tellement content de revenir en Bretagne et plus particulièrement au Mondo Bizarro (lieu culte parmi les cultes) qu’on arrive juste à l’heure : 17 heures pétantes. Du coup, on est même obligé d’attendre comme des glands devant la porte encore fermée. J’en profite pour adresser un message aux prochains organisateurs de concerts : Je vous préviens, on va reprendre les bonne vieilles habitudes : on arrivera en retard te ça sera très bien comme ça ! Le temps de décharger le matos et d’aller se poser en backstage (qui se trouve, comme son nom ne l’indique pas, au-dessus de la salle de concert) et les collègues sudistes de Bimbo et ses problèmes déboulent avec des tronches genre « j’ai fait un concert la veille à la K’fet d’Orsay, t’aurais pas un Nurofen ». Mention spéciale à Starsky Bimbo qui a réussi à refuser 3 fois la bière que chaque nouvel arrivant lui proposait … pour finalement céder à la 4ème proposition. Bel effort ! Bon, c’est pas tout ça, mais on n’est pas juste venu pour rigoler bêtement en écoutant des gars du Sud parler Rugby. On va donc se faire une petite balance … et on retourne papoter.
Trois parts de ouiche lorraine et une banane plus tard et les Bimbos Killers ouvrent le bal des vampires à grand coup de maquillage gore et de riffs psychobilly qui passent plutôt bien au pays des Bananes Metalik. Tellement bien qu’il parait qu’on a vu twister un anarchopunk en sweat rouge, c’est tout dire ! Ensuite, j’ai raté Gilbert et ses problèmes. Il faut dire que le fond de la salle était inaccessible pour cause de public en furie qui jumpaient comme des oufs et que je me suis laisser emporter dans des discussions artistico-musicales avec des skins rhoazonais, un fan de Bob Dylan nantais, un blogueur du bonheur et surtout le sieur Melvin, le nouvel iconographe bopiste officiel.L'élite est entrée sans prévenir !
Finalement, il a bien fallu arrêter de bla-blater pour aller pousser la chansonnette dans la fournaise bizarronesque. Bonne ambiance et bonne humeur pour un bon petit concert. On a plutôt pas trop mal enchaîné et on ne s’est pas trop planter. J’ai bien peiné sur le 3-4 derniers morceaux, il va falloir reprendre l’entraînement sérieusement : répétition au sauna et concert en apnée !
Après ça, j’ai repris l’atelier bavardages avec encore une tonne de gens sympathiques pendant que le reste du Crou tâtait, ou plutôt tétait de la spécialité locale à forte teneur alcoolisée. C’est donc sans la section rythmique, fort occupée à tenir le comptoir, qu’on a chargé le matos. Après maints efforts et moult embrassades avec tous les artistes et producteurs qui traînaient sur le trottoir du Mondo, on a réussi à coller nos 2 comiques dans le camion pour aller roupiller quelques heures dans l’appart’ d’un gréviste général.
Dimanche matin, on a pris un bon petit déj’ en écoutant Nevrotic Explosion et on est rentré chez nous entre ondées et belles éclaircies, comme dirait Laurent Romejko.
La Bretagne, c’est sympa t il fait toujours beau !
Plus de photos chez Newo

Brigitte Bop - Mondo Bizarro

Brigitte Bop - Mondo Bizarro

Brigitte Bop - Mondo Bizarro

Mondo Bizarro


Brigitte Bop V
envoyé par Newo

Vendredi 19 janvier : Issy les Moulineaux : Fahrenheit : avec Escape et Arrach

// janvier 19th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

Charles et AndréEst-ce par esprit de contradiction ou juste pour faire les malins, toujours est-il qu’en début d’année, quand tout le monde présente ses vœux, nous on préfère fêter les anniversaires. L’année dernière, on avait fait les 3 ans de Propagande. Cette année, ce sont les 11 ans de Trauma Social. Et on a déjà un rencard pour 2010 pour les 15 ans et demi de Luconzeweb ! Mais revenons à nos mouflons. Pour l’occasion, Zéric, le MC de Trauma avait fait le choix osé de réunir 3 groupes très différents, autant musicalement que géographiquement mais tous estampillés 100 % Trauma Social. L’exercice est toujours risqué, mais ça a marché puisqu’une centaine d’Ile de Franciens ont rappliqué dans un Fahrenheit flambant neuf. Pour les non-isséens, les petits cons de mois de 30 ans et les estrangers qui habitent au Sud d’Etampes, sachez que le Fahrenheit, haut lieu du mouvement alternatif, a été complètement détruit puis reconstruit, qu’il vient de rouvrir et qu’il ressemble désormais à une clinique privée avec interdiction de fumer à tous les étages. D’un autre côté, vu l’âge de certains ce soir-là, ce n’est peut-être pas un mal de les habituer petit à petit à leur futur habitat. Hé, hé ! Mais trêve de méchanceté gratuite, ce qui a été perdu en esthétique a été gagné en qualité de son et en fonctionnalité (vive le monte-charge !) et on est bien content d’être là. C’est pour ça qu’on est arrivé presque à l’heure, qu’on a bien déchargé notre matos, qu’on a été sage pendant la balance et qu’on n’a pas fait pipi sur le bord de la cuvette ! On a aussi profité de l’occasion pour causer un peu de notre prochain disque et mater un peu le DVD qui l’accompagnera. Le temps d’écouter le discours de Zéric, de manger tous ensemble, puis de laisser la place à table aux toulousain d’Arrach arrivés très en retard et en taxi car leur camion est resté en rade à Argenton-sur-Creuse (vive le Berry !), de papoter un peuEscape on stage quand même avec tous les parigots qu’on retrouve avec plaisir à chaque visite (il ne manquait qu’Ab Fab et Vérole mais Limo Life était là en famille et les forumeux wampassiens fort bien représentés, quantitativement et qualitativement parlant) et Escape a commencé avec son hard-core mélodique bien foutu. (Ca c’est d la phrase !). Ensuite, j’ai raté Arrach pour cause de réunion « Stratégie marketing » avec Marsu, mais ça devait être bien car les punks étaient bien chauds quand on a pris la place. Le temps était compté, donc on n’a pas perdu de temps en fioriture. On a fait un concert correct avec un bon équilibre entre présentations pas trop longues, vieux morceaux et nouvelles compos. Malgré la demande générale d’au moins 3 personnes, on n’a pu faire qu’un seul rappel. Le temps de papoter encore à droite à gauche, et à minuit et demi, il n’y a plus personne. A une heure le matos est chargé et on décolle. A une heure et quart, je m’endors en écoutant Lolux et Charles discuter informatique. A deux heures et demi on décharge le matos. A trois heures je suis dans mon lit et c’est bon !!!
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Brigitte Bop - Fahrenheit

Brigitte Bop - Fahrenheit