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Samedi 7 septembre : Saint Malo : Le Riff Magnétique et dimanche 8 septembre : Saint Malo : Les Mélèzes, avec Edouard Nenez et le Princes de Bretagne

// septembre 10th, 2013 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Edouard Nenez et les Princes de Bretagne au Riff Magnétique

Souvent, on profite des vacances pour partir en famille au bord de la mer. C’est à peu près ce qu’on a fait ce week-end. Avec cousin Edouard, on est allé rendre visite à Tata Zaza, Tonton Morbak et Tonton Lolo, avec un petit crochet chez grande-tante Mathilde. La seule différence avec les vraies réunions de famille, c’est qu’on ne s’est pas engueulé au dessert à propos du mariage gay ou de la retraite des fonctionnaires. Ha oui, et aussi, on a fait un peu de rock.

En ce beau début d’arrière saison, Yann est déjà en camping sur la Côte d’Emeraude. Ce qui est un bon prétexte pour se baigner, manger des moules et ne pas charger le matos. C’est donc à 3/4 de Bop qu’on a foncé plein Ouest pour rejoindre nos princiaux cousins sur leurs (fausses) terres et plus précisément au Riff Magnétique, sympathique crypto-bobo-bar de Saint Malo intra-muros, comme on dit en latin (à moins que ça ne soit du brésilien. Je vérifierais).

Après les salutations buccales de circonstances, on décharge sans tarder (comme disent les roadies éjaculateurs précoces) et on investit la petite cave dédiée aux musiques vivantes. Les adeptes des 6 cordes saluent comme il se doit les nouvelles guitares de riches de Gilou et Effello PDB. Une petite balance rapide et on s’arrache pour trouver un vendeur de casse-dalle ouvert, rapport à l’accueil façon « parisian stylee » (pas de bouffe et, on l’apprendra plus tard, pas d’hébergement), mais avec le sourire, on est Bretagne quand même !

Red Edouard

C’est donc avec 2 bières et un panini dans le corps qu’Ed et ses Princes ont enflammé la cave du Riff : tubes à tout-va et un sous-sol qui se remplit de jeunes punks, de groupies échaudées au point de passer la moitié du concert dans une tenue qui a encore fait monter la température et le taux d’hormones des PDB. Ajoutez une chanteuse locale venue entonner Ouest France, quelques vieux pirates du rock et une poignée de survivants de la Zarma fiesta de la veille et vous aurez une idée de l’ambiance du tonner de Brest … enfin, de Saint Malo. Nous, on a eu Quechua qu’on a, les punks de 40 ans et Babylone’s burning, alors forcément, on était au anges.

Pour la suite de la soirée, les nymphes ont fui, remplacées par les petits copains qui ont bien essayé de simuler des sous-tifs et prendre des poses suggestives à forte tendance érotique, mais on a quand même eu l’impression de s’être fait un peu avoir ! Enfin, comme disait Beethoven, on a le public qu’on mérite. Et c’est avec grand plaisir qu’on a accueilli un psycho pogoteur en fauteuil roulant et un photographe allemand qui parlait anglais. On a également exploité nos copains : Effello est venu faire Olga et Edouard est venu Mayday.
Pour (presque) respecter l’horaire de fin de bruit, on a viré pas mal de morceaux, mais on a gardé notre nouvelle version de Guns of Brixton exprès pour frimer devant les Princes. Et ça a marché.

Après avoir repris notre souffle et une bière, on a rangé le matos et on a quitté le public aimant du Riff Magnétique (ho, ho, ho).
On a laissé Yann et Madame rentrer à pied au camping et on est allé goûter la fameuse hospitalité bretonne : la sœur d’Edouard, elle sait recevoir et son beau frère est le roi des fruits de mer (c’est pour la rime, car en vrai, sa salade de seiche fût un régal). Sans entrer dans les détails qui risqueraient de nous faire passer pour des sales gosses pourris gâtés, on a bu, manger, dormi, on s’est baladé sur la cale en famille et on a coma-canapé. A part Caramel le hamster qui a refusé les avances d’Effello et le petit grain qui nous empêché de déjeuner dehors, on a tutoyé la perfection.
Seule la certitude de rejoindre une ambiance moins vacancière mais tout aussi chaleureuse aux Mélèzes a réussi à nous arracher à la douceur de Saint Suliac, direction Back to Saint Malo !

Tronches du dimanche après-midi

B Bop (ou Les Clache) aux Mélèzes

Un petit crochet intra-muros pour transformer quelques euros en boîtes de sardines et caramels au beurre salé et on retrouve après une poignée de mois et avec grand plaisir Zaza, Lolo et Morbak, les trois tiers de trio fantastique des Mélèzes.
La force de l’habitude arrive presque à supplanter notre léthargie post-dimanche après-midi pour l’installation du matos. On a même le temps de répéter quelques Clasheries pour l’anniversaire de Zaza. Ha oui, je ne vous ai pas dit, mais l’anniversaire de Zaza (en fait, la semaine d’avant, mais on était pas dispo), c’est le prétexte (dont on n’avait pourtant pas besoin) de ce retour d’Edouard Bop et Brigitte Nenez aux Mélèzes. Du coup, on décide de faire un mini-set Bop et un mini-set Clache. On est vraiment des oufs,non ?

A 20 H 30, Denis Zarma, 2 punks Mass prodiens, ma nièce et un poignées d’aficionados mélèzistes sont dans la place, alors, on boit un Pastis (boire un Pastis dans un resto savoyard en Bretagne n’est pas aussi choquant que ça en a l’air) et on attaque pour un concert sur-mesure : Gloire à Edouard en ouverture, rock n’ roll qui tâche, humour potache et petits bonds. Le set Clache nous permet d’inaugurer nos dernière reprises : Garageland et Rudie can’t fail. C’est bon, ça passe.

Edouard et les Princes aux Mélèzes

Changement de plateau et les marinières ressortent pour le plus grand plaisir des fans du Roi Edouard de des Princes bretons,qui recoivent à sa juste valeur un set également taillé sur-mesure pour les spécialistes qui mêle sans vergogne les standards et nouvelles perles et je ne dis pas ça que pour le fulgurant Sudation Anale, qui a vu la mutation du bassiste et du clavier en Monstres Metal. En effet, on a aussi eu droit à la Chanson d’amour et la triplette de reprises Bop-Lopez-Prouters. Pour finir en beauté, on a fait un Guns of Brixton en version originale tous ensemble et c’était beau.
Après, comme Gildas PDB avait un petit creux, on a fini la soirée comme un album d’Astérix, mais avec une bonne raclette à la place des sangliers, histoire de suer encore plus que sur scène. Et je peux vous dire que manger de la raclette en Bretagne en écoutant « Elle voulait revoir sa Normandie », c’est pas donné  tout le monde. Et après, on a papoté papoté papoté parce qu’on n’avait pas vraiment envie de se quitter.

Et avec tout ça, vous voudriez qu’on fasse la tournée des salles de musiques actuelles et impersonnelles + dodo au Formule 1 ? De la merde ! Sauvons les petits restos, debout les petits bistrots ! Les amateurs s’éclatent pendant que les pro s’tatent !

La traditionnelle photo de groupe avant le départ

Bonus : Florilège des blagues d’humour rigolo du week-end
Faites pas les malouins, ou comme disait Thatcher : don’t make the Malouines
Je mets le 2ème point, comme la semaine dernière à la Festinière ? (tournoi de palet breton)
Joyeyx Zazaniversaire
Joyeux Zarmaniversaire
Bougez pas trop, on va se prendre Brigitte Fontaine sur la gueule (NDR : elle habite vraiment au-dessus)
Il est pas gay le petit ? (dans le contexte, c’était rigolo, z’aviez qu’à être là)
Le Zarma ministère de Yann Bop : Ministère de l’amabilité et du Qui c’est qui a dit qu’j’étais cool ?
J’ai plus faim (Gildas PDB)

Samedi 15 et dimanche 16 décembre : Le Tempo à Guéméné Penfao et Les Mélèzes à Saint Malo : avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

// décembre 26th, 2012 // 2 Commentaires » // Concerts 2012

Un week-end qui a commencé avec 2 jours d’avance, avec un coup de fil de Yann qui m’annonce qu’il vient de se charcuter le majeur gauche à coup de disqueuse, mais qu’on ne va pas annuler une paire de concerts du What’s my name on tour pour autant. T’as raison, mec, lui répondis-je, on baissera ton ampli et tu miseras tout sur le visuel, nous on fait souvent ça avec Charles. On se rencarde donc tous au local le samedi midi avec des gueules de fin d’année, notamment Lolux qui s’est échauffé toute la semaine pour ce week-end breton. Chargement du matos, plein d’essence et de quoi faire des sandwichs à Leclerc et on fonce vers l’ouest dans un timing aux petits oignons qui nous garantit de ne pas arriver à bon port (porc ?) avant les potos d’Edouard Nenez et les Princes de Bretagne. Voyage pluvieux, voyage heureux, avec une touche de nostalgie quand on passe à Derval, où on avait fait un concert entier accompagné de l’accordéoniste des Massacrors.
Finalement, on arrive au Tempo vers 18 H comme prévu et on retrouve les Nénesse au grand complet en train d’apéroter, donc, on boit un petit coup, on installe le matos, on boit un petit coup et on mange des haricots verts en écoutant de la new wave des années 80, grâce à DJ Joël, notre vieux pote, ancien proprio du Bon sens à Derval (cf concert de ouf évoqué ci-dessus) et de la Boulaie, où on avait aussi vécu des moments fabuleux. Bref, on est heureux comme des punks en hiver.
Le bar n’est pas très rempli à cause d’un gros paquet de concerts aux alentours, mais on s’en fout, on est habitué. Edouard Nenez ouvre le bal pour nous et quelques punks et gitans locaux, ainsi qu’un bon quintal d’agriculteur aviné et kaki qui s’écroulera au bout de quelques chansons aux pieds du bassiste et sur son pied de micro. Le premier n’a rien eu, mais le second n’a pas survécu. Comme la légende locale voulait que le gros quinquin en question assomme les génisses avec son poing, personne n’ose aller le réveiller. Matthieu, le barman s’y colle et effectivement, le bébé a le réveil teigneux. Heureusement, il arrive à le calmer juste à temps et Cadum rentre au bercail. Fin du happening. A part ça, les Princes de Bretagne jouent bien et ne se plantent même pas quand Lolux vient jouer de la cloche à contre-temps, ni quand je viens faire semblant de chanter sur Mayday Mayday.
On prend la suite pour un set plutôt sympa. On colle un nouveau morceau : Dans la Meuse, qui passe pas trop mal. Effello vient chanter anglais et comme Yann est un peu diminué, on devait  aller mollo. Et bien, devinez quoi ? On n’y est pas du tout allé mollo et on s’est fait quasiment tout le set des Clache en rappel pour notre copain Joël, qui en était franchement ému. Je crois même que les Princes de Bretagne nous ont rejoints pour faire Guns of Brixton, alors t’imagines …

Après ça, la section rythmique a attaqué le zinc à coup de Ricard, Steeve PDB a fini les verres de whisky et Effello s’est défoncé au Breizh Cola, tout en faissant des reprises des Prouters, de Dorothée et de Jean Yanne avec une petite gratte sèche qui trainait. Il y avait aussi un vieux piano qui a aussi connu les derniers outrages des Princes du Boogie-woogie. Ensuite, on a plus ou moins réussi à remballé tout le matos dans les cametards et on a rejoint le château de nos hôtes où on a mangé du pâté, des pâtes, du pain en discutant de Notre Dame des Landes et en écoutant des vieux tubes de punk 77. Plus belle la vie, comme on dit sur France 3.
Après une nuit plus ou moins courte pour les huns et les autres, le troupeau de rock émerge doucement vers midi. Après un petit dèj’ pain frais, beurre salé et café de bon aloi, Nurse Gilou PDB refait le pansement de Yann Bop et on s’arrache vers la mer.
Arrivée vers 16 H à Saint Malo, on lâche les camions à côté des Mélèzes et on rejoint l’intra-muros à pingos pour une manger une bonne galette dans une bonne auberge (en vrai, c’était un repère à touriste, mais c’était pour faire une fine référence cinématographique).
Retour rassasié aux Mélèzes, on boit le verre de l’amitié avec Zaza et Morbak et on installe le matos à un rythme dominical mais néanmoins presque efficace. Ensuite, on tazonne à droite à gauche en se rafraichissant à coup de Heineken et en tapant la discut’ et la belote. Les molasses aux Mélèzes, il va peut-être falloir se bouger un peu le cul.
21 H, l’heure du crime, comme dirait Agatha Christie. Pour la peine, on commence par une chanson en anglais. Safe European Home, en l’honneur du magnifique tee shirt The Clash de Morbak. On arrive à peu près à enchaîner les 3 premiers morceaux, mais rapidement, la boîte à connerie est ouverte : présentations de morceaux stupides à rallonge, morceau arrêté pour en placer une bien bonne, chant confié à Carlito Bop sur Camarade. En vérité, je vous le dit, ce n’est pas de ma faute, c’est Les Mélèzes. Il y a un truc spécial dans ce resto. Déjà, un resto savoyard en Bretagne, vous avouerez que c’est pas très naturel. Et en plus, Morbak, le cuistot, est le Boss de Zarma, journal satirique hara-kirien. Tout ça pour dire que j’ai sûrement été envouté pour débiter autant de conneries, parce que ce n’est pas trop mon genre d’habitude …
Mais puisqu’on parle d’humour, laissons la place aux professionnels du jeu de mots, les Kings du calembour, j’ai nommé Edouard Nenez et les Princes de Bretagne. Car ce sont eux les stars ce soir et mes guignolades n’avaient d’autre but que de chauffer la salle pour eux. Effort louable mais pas forcément nécessaire car : 1 – ils sont déjà venus aux Mélèzes et sont donc presque des habitués. 2 – Ils sont intrinsèquement drôles. 3 – Ils portent leur bretonnitude dans leur nom (à l’instar des Ramoneurs de Menhirs et d’André Breton, qui ont toujours fait salle comble dans la péninsule). Malgré cela, Ed’ et ses Princes refusent de se vautrer dans la facilité et décident de saisir au vol la barre placée bien haut et attaquent inopinément autant que promptement sur un « Merci Patron » qui sert habituellement à clore les débats. Ensuite, ils choisissent fort judicieusement d’enchaîner anciens et nouveaux tubes, pour le plus grand plaisir du public et des tôliers : Zaza profite un max, bloquée derrière le bar par une cheville dans le plâtre, pendant que Lolo et Morbak fendent la foule avec des marmites de fondue bouillonnante. L’orgasme collectif est atteint avec l’inévitable Ouest-France et la fin apocalyptique avec une semaine d’avance intervient sur Guns of Brixton dans lequel Edouard Bop, Brigitte Nenez et le public (à son corps défendant) se mélangent sans retenue ni pudeur.

Bon, c’est pas tout ça, mais si on vient dans un resto c’est pas que pour jouer : place à la raclette ! MIAM !
Rassasiés pour la 2ème fois et après un sacrifice de chou-fleur, on arrive encore à dégotter des grattes sèches pour taper la chansonnette. Effello nous fait les Toy Dolls et les Wampas et, encore sous l’emprise de la malédiction locale, je me réincarne en Adolf Brassens pour chanter les cobains d’apord avec l’accent Guerre-manique. Ach, ach, ach, Kolossale finesse.
Et oui, chers petits amis, une fois de plus, on a passé un putain de fuckin’ week-end avec les potos d’Edgard Menez et les Princesses of Britain, sans coke, sans groupie aux seins nues, mais avec un bonne dose de rock n’ roll qui devrait nous faire tenir jusqu’à l’année prochaine !
PS : A Madame la flic à gros cul de Le Mans qui nous a fait iech pendant une demi-heure à coups d’éthylomètre et de THCmètre pour que dalle : nous non plus, on ne vous aime pas !

Lolux Bop est bien au Tempo. Normal pour un batteur.

 

Cherchez l'intrus. Un indice, c'est le seul qui dort.

Les Pirates à St Malo

Alumeeeezzzzzz l'Effello pour les diables et Lego

Ambiance aux Mélèzes

Lundi matin, dernière pose avant de partir