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Mercredi 31 juillet : Quimperlé avec Into the Black et Monty Picon

// août 26th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Quoi de mieux qu’un aller-retour furtif en plein été, en pleine semaine et en Bretagne Sud pour se sentir en vacances ? D’autant plus qu’en général, mon adjudant, on arrive fort bien à prendre nos vacances les uns après les autres, ce qui évite toute velléité de répét’ et a fortiori de concert. Mais cette année, on a juste une semaine de présence totale et tant pis pour Charles qui bosse, on accepte le concert ! Déjà parce qu’on peut et aussi parce que c’est l’asso Harz qui nous invite et donc, on sait que ça va être bien, car on garde un très bon souvenir de notre 1ère rencontre à l’Abri côtier à Clohars-Carnoët. Ha oui, aussi, c’est carrément bien payé, vu que c’est une scène municipale, ce qui ne gâche rien !
Comme je l’ai dit, Carlito est de perm’ à son taf’, donc on décolle vers midi avec le nécessaire à sandwich. Direction, plein Ouest. On s’arrête quand on voit la mer, mon capitaine !
Bon, après vérification, Quimperlé, ce n’est pas au bord de la mer. C’est pas grave, on est quand même arrivé à bon port (ho, ho, ho).
La scène est grande. Elle est judicieusement placée entre un jardin bucolique et le cul de la médiathèque. Chouette endroit.
Colas et Maillard (désolé, je n’ai pas pu résister), les vaillant Harziens nous reçoivent comme il se doit avec sourire et bière fraiche, fort bienvenue après les 5 heures de route sous le cagnard.


Nonobstant une balance raisonnablement chiante, on passe une fin d’après-midi peinardos. Pour ma part, elle est exclusivement consacrée aux retrouvailles avec Manu, vieux pote de (très) longue date, connu dans les milieux autorisés des spécialistes du punk-rock péri-urbain de la 2ème moitié du 20ème siècle sous le nom de Boris, chanteur du combo Boris et les Pérestroïkids avec Saïd RNCS à la basse et votre serviteur à la gratte. Souvenirs, souvenirs …
Du coup, forcément, j’ai raté le 1er groupe, ce qui me fait un peu iech, car le peu que j’ai vu, ça avait tout pour me plaire : des vieux rockers avec des bonnes tronches de vieux rockers, de la Gretsh, de l’harmonica. Une prochaine fois, peut-être.

Carlito Bop is happy to be in BZH

Ensuite, on a joué et c’était plutôt sympa. Pas mal de public. Très familial. On avait préparé un set spécial « grand public » (qualitativement, pas quantitativement) avec des reprises des Clash (oridginaul, isn’t it ?), des morceaux pour faire danser les filles et pas trop de trucs maxi-bourrins. Et ça a plutôt bien marché. Les copains ont dit que j’avais trop parlé, mais, comme d’habitude, ils ont tort. Et surtout, on a joué au moment où le soleil se couche, comme ZZ Top au Hellfest ! Ça n’a l’air de rien, mais c’est assez étrange de commencer un concert en voyant tout le monde et de le finir en ne voyant plus rien … même si quand j’y pense, j’ai pas mal de potes à qui ça fait ça, mais ils sont plutôt dans le public. Dernier truc essentiel, le concert étant une des composantes des Mercredis Musicaux organisés par la Mairie, qui confie la gestion des soirées à plusieurs associations locales. C’est donc la Mairie qui gère la com’ globale de l’évènement, comme on dit en politique. Du coup, on a notre nom sur … des sets de table !!! Et ça, c’est la putain de Classe ! J’en ai ramené 2 chez moi.

Monty Picon

La fin de soirée est légitimement confiée à la fanfare rock-ska des Monty Picon. Des troubadours musiciens qui disent «  on l’a joué en 180 bpm » quand nous on dit « La vache, on l’a prise super-speed ». Malgré leur bonne volonté et pas mal de bonnes idées (bonnes dégaines, ça bouge bien sur scène et plusieurs musiciens chantent à tour de rôle), la zique ne nous accroche vraiment pas. Du coup, tous les Bop squattent le stand merchandaïzing et on tchatche bien avec le public et le camarade du label Abracadaboum.
Pour finir, on abandonne les Harziens et les (excellents et supra-efficaces) intermittents qui rangent le matos et on rentre directos au bercail pour livrer Carlito à son patron.
Résultat : 10 heures de route pour une heure de concert ! Yeah ! En vérité, je vous le dis, on commencera peut-être à se plaindre quand on fera le l’inverse !
10 000 mercis aux super-Harziens pour cette chouette percée ensoleillée dans notre pause estivale. Et vivement septembre qu’on reparte … en Bretagne !!!

Il y a des belles photos de Maxime Pilorge par .

Brigitte Bop sur scène

Carlito Bop is exciting

Brigitte Bop sur scène

14 octobre à Doëlan et 15 octobre à Lannion avec Chas Gourlen et Garage Lopez

// octobre 22nd, 2011 // Pas de commentaire » // Concerts 2011

Wouhaou ! Il y a une paie qu’on n’était pas venu en Bretagne. Ca nous manquait, mais on ne savait pas trop pourquoi. Et ben 2 jours sur place et je peux vous dire qu’on sait ce qui nous manquait : tout ! Le paysage, l’ambiance, les gens, l’accueil, la mer et le soleil !
6 heures d’autoroute à écouter du rockabilly et nous voilà rendu sur la plage de Doëlan, petit port finistérien. On prend le temps de profiter de l’instant (coup de téléphone aux copains et copines pour leur faire écouter le ressac, tentatives plus ou moins pathétiques de faire des ricochets et séance photos) et on file à l’Abri Côtier, le sympathique troquet de Tonton, vrai musicos qui a connu son heure de gloire en grattant la 6 cordes dans Soldat Louis. Les collègues de l’asso HARZ (spécialisée dans le concert alternatif et antifa) ont déjà installé la sono, mais on a quand même le temps de s’humecter le gosier avant de décharger le matos. Installation rapide, petite balance, apéro et tajine en terrasse. La belle vie, comme dirait not’ pote Mickey de Gien.
Vers 21 H 30, le troquet est déjà rempli, alors on attaque. Un premier set d’une petite heure façon promo du dernier album et festival d’humour berrichon. Le public est présent, réceptif et varié : quelques punks et skins, des jeunes, des vieux, des marins et surtout une vraie envie de passer une bonne soirée tous ensemble. Le pied !
Le 2ème set est plus sauvage avec quelques vieux morceaux, des reprises et la 2ème moitié du show durant laquelle le Bastos se déchaine sans sa gratte et va se balader dans le public et derrière le bar. A noter la participation aussi imprévue que démoniaque de François, camarade du Loiret émigré en Bretagne et surtout harmoniciste diabolique venu souffler dans son engin sur la reprise rockab’ de La Souris et sur Camarade. Un de ces moments magiques qui prouvent que le rock n’ roll, c’est un putain de truc vivant où tout peut arriver. On termine cette soirée inoubliable à coup de houblon et de discussions avec plein de gens sympas et on finit par aller se pieuter dans le petit gîte qui nous est réservé juste derrière le bar. Une petite maison rien que pour nous, qui place l’Abri côtier directement dans le Top 3 des accueils exceptionnels, option terrasse avec vue sur le port.
Le lendemain, le réveil est mis pour ne pas rater la demi-finale de la Coupe du monde de rugby, France – je ne sais plus quoi. La section rythmique, en aficionados du ballon ovale télévisuel, se fait la 1ère mi-temps au lit et la 2ème mi-temps au bar, pendant qu’on se fait un petit déj’ en terrasse au soleil. La belle vie, comme dirait not’ pote Mickey de Gien qui a parfois tendance à se répéter.
Pour digérer ce festin et la victoire un peu volée de l’ovalie tricolore, on va se faire une ballade sur les chemins de contrebandiers et toujours sous le soleil. Et parce que tout ça nous a mis en appétit, on va casser la graine à coup de moules-frites et galettes complètes. « Mais vous ne faites que glandouiller et bouffer ! » me direz-vous. Et bien oui, et c’est bon ! La belle v… Ta gueule Mickey !
Finalement, après avoir remballé le matos, remercié chaleureusement Tonton et Tata et jurer sur la tête de Thor qu’on reviendrait, on se recolle dans le camion pour 2 heures de traversée sud-nord de la Bretagne, direction Lannion. Et comme dit mon ami Charles, philosophe à ses heures : il vaut mieux aller à Lannion que de l’avoir dans l’oignon !
Arrivé presque à l’heure au Havana Café, the rock place to be in Lannion (prononcez lanione, comme Grand Canyon), on retrouve Mr D. (le pendant breton de Mr T.), le MC de la soirée et la Garage Lopez Team. Il y a longtemps qu’on ne s’est pas vu, alors le traditionnel festival d’humour essono-berrichon démarre au quart de tours : calembours, jeux de mots, feintes à 2 balles fusent (fuzz ?) de toutes parts, tout en déchargeant le matos parce qu’on quand même pas fait 600 bornes (to be alive) pour branler le mammouth. Après une installation mollassonne du matos, on essaie, avec mon copain Bruno, de faire dégénérer la balance en un grand n’importawak n’ woll, mais on est muselé, que dis-je, baillonné, par nos sections rythmiques, visiblement bien décidées à offrir au public breton un vrai concert plutôt que 5 heures d’improvisations grand guignolesques basées sur l’intégrale de Renaud et d’Eddie Mitchell. Dommage.

Henri Topaloff Lopez

Concert il y a donc eu, ouvert par les Garage Lopez devant un public réceptif mais relativement calme. Pas facile de jouer en premier.
Chas Gourlen a pris la suite avec son anarcho punk breton basique. Un bon mélange de lutte sociale et de bonne humeur avec chant féminin. A noter un chouette morceau sur les phacos violents dans les concerts.
On a donc joué en dernier, avec un set spécial « on joue avec nos copains les Lopettes, alors on va faire un max de wack n’ woll ». Le public est présent avec un subtil mélange de punkachiens et neuskis krew. Le genre de mélange qui finit souvent en fight club, mais pas en Bretagne. L’ambiance est chaude mais bon enfant. Ca gueule, ça skanke, ça twiste et ça rigole. L’enchainement des reprises LSD (une cause à rallie en rockab’) et Clash (Bankrobber) fait mouche et on finit le concert avec Bruno Lopez aux chœurs. On achève tout le monde avec Les maudits du rock de nos potos des Excités, le plus breton des groupes du Loiret. Kenavo et à la prochaine fois.
L’after a lieu dans un bar du centre ville. Avec Bruno, on tue le temps en faisant des polyphonies corses à base de tout ce qui nous passe par la main, avec une préférence pour la grande Chanson française : Trust, La compagnie créole …
Finalement, on va roupiller quelques heures chez la patronne du Havana et à midi, tout le monde est sur le pont pour remballer le matos et décarrer chacun dans sa banlieue. Rendez-vous la prochaine fois, pour le meilleur et le pire ! St Taï-Luc et St Brieuc, priez pour nous et n’oubliez pas : en Bretagne, il fait toujours beau ! Je le sais, j’y étais.

Yann + un copain marin + le bassiste du groupe du fils du cousin de Bruno Lopez + un gars avec une casquette

B Bop avec Tonton et Tata ... heu Mme Tonton, pardon

C'est fatiguant le rugby. Gare au claquage !

 

Power trio essonite

 

B Bop + G Lopez + Aurélie Havana + Mme Mass Prod