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Compte-rendu des concerts de 2022

// décembre 31st, 2022 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2022

Décidément, cette année bopienne 2022 n’aura été qu’une succession d’évènements. De quoi supporter le poids des années, pandémiques ou non, sur les artères du rock n’ roll (ne cherchez pas, c’est comme les latineries du Roi Loth, ça ne veut rien dire, mais je trouve que ça ouvre bien). On a commencé avec 3 belles soirées orléano-berrichonnes avec les potos des Excités, de retour après 20 ans de silence mais avec toujours autant de vigueur. Tout est là, on le prend en pleine gueule et on en redemande, parce que ça nous plait. La rage de Richard, la frappe de Thierry à faire pâlir les Frères Tapedur, la gratte d’Edwin, aiguisée comme le gant de Freddy Krueger et l’esprit de Patrice qui flotte toujours au-dessus de la bande. Cette mini-tournée (oui, bah, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a) a aussi été l’occasion de découvrir Crise, de jeunes berrichons qui font de la musique de vieux (si, si, ça existe encore) et qui le font bien. On est aussi retourné au caf’conc’ le plus rock d’Orléans, l’Infrared, devenu Blue Devils et désormais Dropkick Bar. Les vieux habitués commencent à ressortir de leurs tanières et le plaisir de pouvoir à nouveau se retrouver était palpable, autant autour du houblon sur le trottoir qu’à touche-touche dans la moiteur de la cave sous une pluie de décibels (bels, bels comme le jour).

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Les Excités à la Marmite de Preuilly

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B Bop au Dropkick Bar à Orléans

On l’a surement déjà dit, mais on va aussi l’écrire, car même avec une sono de 3000 watts, les paroles (et l’audition) s’envolent et les écrits (et les acouphènes) restent. Ces 2 années de restriction de vie sociale et donc de rock n’ roll avec tout son lot de voyages, de rencontres, de retrouvailles, de partage, d’échanges, c’était vraiment relou (et je pèse mes mots). Donc, quel bonheur, en ce beau mois de juin, de pouvoir enfin retourner à Cambrai et retrouver nos potes de M 26-7 et toute leur bande de joyeux soiffards locaux. Bon, il faut quand même avouer que la traversée de Paris le vendredi à 17 H, ça ne nous avait pas trop manquer, parce que c’est toujours aussi relou (et je pèse mes mots). Mais revenons à nos boutons, comme disait P’tit Gibus. Le M 26-7 Band est un peu abimé. Nico a une cheville salement amochée qui l’oblige à béquiller et Gros Mil, alias la cantatrice chauve, annonce le jour-même sur les réseaux sociaux qu’il s’agira de ses 2 derniers concerts. Heureusement, il est aussi difficile d’altérer le moral du chti que de désaltérer son gosier en inox. Nous retrouvons donc tous les affreux au fameux Garage Café pour arroser, 2 soirs de suite, les 25 ans des M 26-7 et les je-ne-sais-pas-combien du patron du bar. Prétexte fallacieux mais suffisant pour réinstaller les amplis une fois de plus dans le bar à bruit le plus bruyant du Cambrésis. Les M 26-7 ont joué les 2 soirs et nous, on a conclu la 1ère soirée avec un set mi-figue, mi- reprises, sous le sobriquet subtilement camouflé de Beastie Bop et on a commencé le 2ème soir en mode normal (on a fait des pains sur nos morceaux). Ajoutez à ça 2 afters à la ferme arrosées de Crème de bêtises et un samedi apéro-saucisse-frite-sieste au soleil et vous aurez la recette parfaite d’un week-end peuqueroque de qualité.

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M 26-7 au Garage Café à Cambrai

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B Bop back from Cambrai with ze coupe

Vu qu’on est parti pour privilégier la qualité à la quantité (c’est un leitmotiv depuis plus de 15 ans maintenant), quoi de mieux pour continuer cette belle année qu’une virée de rentrée en Bretagne ? Réponse : Rien. D’autant plus qu’en terme d’évènement (je vous rappelle que c’est l’idée de base de ce compte-rendu, z’avez pas lu le début ?), ce concert se pose là (et je pose mes mets … non, je pèse mes mots). J’m’explique (traduction : je ne vais pas me faire chier à refaire un compte-rendu 3 mois après les faits avec ma mémoire de fourmi anorexique alors que j’avais réussi à pondre 2 paragraphes presque cohérents sur Fessebouc. Donc, hop, copier-coller). A l’instar du poète qui hurle son spleen (ou son kif des couleurs de l’automne, ça dépend) ou du chanteur de variété qui clame son amuuuuuuur de l’Amuuuuur, le groupe de punqueroque chante sur ce qui a tendance à lui péter fortement les rouleaux. C’est ainsi qu’après trop de mois enfermés sans sa dose suffisante de décibels IRL, Brigitte Bop a pondu un morceau pandémique intitulé « Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët ». Ce week-end, Brigitte Bop est retournée jouer (presque) à Clohars-Carnoët et, évidemment, c’était formidable. Le lieu du concert était somptueux. Les gens (orga et public) étaient sympathiques et chaleureux. Le Chili con carne était sans effet secondaire. Les autres groupes étaient excellents. La météo était clémente (En Bretagne, il fait toujours beau) et avec mon copain Bruno Lopez, on a chanté des chansons de Renaud jusqu’au bout de la nuit. Bref, plus que jamais, je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët.
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Cambrai
Je veux retourner jouer au Bar des PTT
Je veux retourner jouer pour des mecs bourrés
Je veux jouer dans l’Berry
Je veux jouer à Juvisy
Et à Billy-Montigny
A Tigy ou à Preuilly
Je veux jouer au bout de ma rue
Je veux jouer au Gambrinus
Et chez les Graillouteurs
Avec Lopez et les Prouters
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Cambrai
Je veux retourner jouer à côté d’Angers
Je veux retourner jouer pour des meufs bourrées
Je veux retourner jouer avec LPDB
Avec RNC, LVC, ACDC
Je veux retourner jouer pour la CNT
Je veux retourner jouer mais pas au bal masqué
Je veux arrêter de jouer devant la glace
Je veux arrêter de jouer avec un casque
Je veux arrêter de jouer devant mon écran
Je veux retourner jouer devant des gens vivants
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Bures sur Yvette
Je veux retourner jouer pour des mecs bourrés
Je veux retourner jouer pour des meufs bourrées

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Octobre. Retour en terre berrichonne connue pour une nouvelle fiesta sur les bords du Cher organisée de mains de maitre par Yann Bop pour arroser ses 50 piges en musiques. C’est donc logiquement de réunions de famille qu’il s’agit, avec un S à réunions SVP, car à cet âge-là, la famille est large. Nonobstant des séminaires de préparation parfois mouvementées avec Jean-Luc, le sympathique patron de la Guinguette et les plaintes de vieux voisins étonnamment non-sourds ayant abouti à un débarquement de bleusaille 2 semaines avant notre bamboche punkoïde, le concert a pu se tenir, mais avec des horaires avancés, en mode apéro-show (19 H – 22 H) et pour tout dire, c’était pas si mal. Ça nous a permis de nous coucher plus tôt. Non, je déconne, ça a juste rallonger l’after. Mais peut-être pouvons nous évoquer les concerts avant les afters, qui, de toute façon, ne sauraient être narrées ici. Z’avez qu’à faire des groupes de rock et être copains avec Yann, si vous voulez en savoir plus sur les afters de l’intelligentsia punqueroque. Je peux juste vous dire qu’on s’est bien narré … heu … marré et qu’on a chanté plein de chansons de Renaud (comme annoncé sur les rézosocios) mais pas que.  Les concerts, donc. Le vendredi fût l’occasion du 7ème concert de la triplette Bop/Lopez/Prouters en 19 ans. En trichant un peu car nous, on a joué nos reprises des Clash pour se les remettre dans les pattes pour le Strummer Fest de décembre. Le samedi fût l’occasion du 1er concert Bop/RNCS/ Vilains Clowns. En revenant sur le paragraphe précédent, vous constaterez que ça fait pas mal de cases cochées sur la To do list Clohars-carnoëtienne, mais je sens qua ça vous transcende un poil moins que moi. C’est pas grave, on continue. Tous les concerts étaient bien, il y avait un peu de monde, une bonne ambiance et tout le monde avait l’air content. Et si vous ne me croyez pas, allez vous faire f …. heu, non, pardon, je voulais dire que vous pouvez vérifier sur les ouidéos du Kamarade Melra Erix.

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Ze faïmouss french peunqueroque triplette : Garage Lopez, B Bop, Les Prouters + guests

A peine remis de ces 2 soirées, on se retrouve dans la salle des Fêtes de Guilly (prononcez gui-yi et pas gui-li. Je sais, c’est moins rigolo mais ils ont dit que si on enlevait un L comme je le proposais, les gens risquaient de ne pas trouver le lieu du concert. Dommage) à l’appel de l’excellente asso Traquenard qui préfère nous faire jouer en octobre avec des groupes à trompette plutôt qu’en juillet avec Ludwig von 88. Je commence à comprendre pourquoi ils ont choisi ce nom. Bon, je fais mon rageux parce que je suis dans le Top 3 des fans des Ludwig (et ouais, tous les albums, deux 45 tours, 5 affiches et 8 tee-shirts, ça pèse dans le game) mais on a passé une bonne soirée en vérité. Déjà, Guilly, c’est à 20 minutes de notre local de répète. Ensuite, on a retrouvé et discuté avec plein de vieux copains. On a joué sur une chouette scène avec des purs éclairages. Et comme on était bien et qu’on jouait en dernier, on a pu achever le public avec moult reprises des Clash en rappel. On a gagné par KO. Enfin, les autres groupes étaient bien sympas … pour des musiciens. Non, je déconne. Mais, c’est vrai que souvent, les groupes avec qui on joue, plus ils jouent bien, moins on a de contacts.

 

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B Bop à Guilly

Dixième (ce qui n’est pas mal pour nous. C’est presque autant que les 3 années précédentes … réunies) et dernier concert de cette année 2022. Et quel concert ! Que dis-je, quel évènement (vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avait pas prévenu. Sauf si … Non. J’y crois pas ! Vous avez commencé par la fin sans lire le début. Excusez-moi de ma franchise, mais c’est vraiment complètement con. C’est un compte-rendu bopien, pas un polar) ! Bon, OK, c’est en mode Les Clache, mais ça compte quand même. Quentin, le Gentil Organisateur de la soirée, nous avait déjà invités à son 1er Strummer Fest en 2014 à Agen. Il remet le couvert en 2022 à l’occasion des 20 ans (putain déjà 20 ans) de la mort de Joe Strummer pour une mega soirée à Montreuil, avec une sacrée affiche : The Von Bastards (les locaux de l’étape et sans aucun doute la caution « jeune » de la soirée, ce qui était une bonne idée pour équilibrer l’âge moyen de la soirée, comme vous pourrez en juger avec la suite des participants), Glen Matlock himself pour un show acoustique de vieilleries du siècle dernier, dont pas mal de Sex Pistoleries qu’il a composé, les Washington Dead Cats, pièce maitresse de la glorieuse époque alternative mais plus frais et vivants que jamais, Ray Gange en DJ fin de soirée et Jef Aérosol qui a réalisé en live une tête de Strummer pendant le show des Wash’. Ajoutez à ça une expo photo dans la salle et dans 2 commerces locaux à proximité de la salle, un dessinateur qui croquait les artistes, un tatoueur qui proposait des logos clashiens, une libraire anarco-alternative, une cuvée spéciale de bière locale et une tombola avec moult lots estampillés The Clash. Et ça, que pour le vendredi. Parce que la veille, il y avait un mini-concert acoustique et la projection de Rude Boy avec débat avec Ray Gange et le lendemain, projection d’un documentaire sur le Festival punk de Mont de Marsan plus débat avec un des organisateurs. Bref, la fuckin’ Classe ! Et nous là-dedans ? Bah, on a fait nos petits Clache, avec un plaisir non-dissimulé et visiblement partagé par les 500 choristes hurleurs. Et comme si ce n’était pas suffisant, on a eu le plaisir de partager le micro avec Mat Firehair from WDC sur What’s my name et White riot. Pour conclure, on a joué pour la 1ère fois London calling avec plein de gens sur scène : orga, autres groupes, potes, public. Alors, évènement ou pas évènement ? Quoi ? ça ne vous suffit pas ? Alors, on pourrait aussi dire qu’une équipe d’Arte a filmé les balances et une partie du concert pour un futur documentaire sur le punk. Et toc. En attendant que ça sorte, vous trouverez la ouidéo du concert des Clache sur le world wide pogo. Allez, la bise à vous et Bonané.

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Les Clache, le public et le Strummer de Jef Aérosol à Montreuil City Rockers

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Les Clache à Montreuil City Rockers


Le concert complet des Clache à Montreuil pour le Strummer Fest 2022

Back in Ch’nord

// mai 30th, 2022 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2022

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En manque de rythmes hydro-alcooliques ? Rien de tel qu’une virée sur Cambrai pour un énoooooorme fiesta.
Le prétexte bidon : le soit-disant double-anniversaire des potos de M26-7 et du patron du célèbre Garage Café.
Double anniv’ et donc double concert :
Vendredi soir, on sera les Beastie Bop. C’est comme B Bop mais ça va jouer un max de reprises du 20ème siècle pour finir la soirée (un peu comme un DJ, mais avec avec des instruments et surtout, tu peux toujours t’accrocher pour qu’ils te fassent un morceau d’Indochine).
Samedi, on ouvrira la bamboche finale avec du 100 % B Bop, option vieux et nouveaux morceaux.

Enfin, ça, c’est ce qui est prévu … mais personne ne sait ce qui va réellement se passer … ni qui sera capable de s’en souvenir dimanche …

BeastieBOP

Vendredi 6 mars : Cambrai : Le Garage Café avec M26-7 – Samedi 7 mars : Lille : El Diablo avec Conmecontent, Rappel à l’ordre, Les vilains clowns

// mars 26th, 2015 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2015

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La mascotte M26-7

C’est reparti pour une petit virée dans le Chnord. Rien de tel pour se décrasser le médiator et tester les nouveaux morceaux  sous houblon.
Rencard vendredi à l’heure de la cantine. Répé salutaire pour essayer de faire tous les pains de la journée dans la boulangerie / local de répé de Vienne en Val plutôt qu’au Garage Café cambraisien. Voyage tranquillou, si on met de côté les 8 heures 45 nécessaires à la traversée de Paname, rendues supportables par un assemblage alimentaire osé à base de camembert, crêpes bretonnes et faux Nutella bio.
Arrivée au Garage pile pour l’apéro (putain, j’ai l’impression d’avoir déjà écrit cette phrase une dizaine de fois). Big bisous, petite binouze et décarcage poussif. Une pizza viande hachée et champignons (« comme ta femme » a dû dire Gromil), un café et un baby-foot intra-bop et c’est parti pour les M26-7. Un bon petit concert avec quelques nouveaux morceaux nickels comme d’hab’, dont un sur le tuning. Décidément, avec notre nouveau morceau Garage Rochard, la mécanique automobile est à l’honneur en ce moment dans le peunqueroque.

M26-7 in action

M26-7 in action

Soirée estampillée Betizfest oblige, le bar est rempli et à part Le Lensois, je crois qu’on a revu tous les potos du coin et ils commencent à être nombreux. Il y avait même quelques nouveaux, dont les sosies de merde officiels de Dodo la Saumure et Bézu.
Comme je vous le disais presque juste au-dessus, c’est une soirée Ecoute Betizfest, donc, entre les groupes, c’était un amalgame intense de metal pour reposer les esgourdes. Parfait.
Ensuite, on a balancé un petit set mitonné aux petits oignons : Anarchy chez les chtimis en intro après une « Bonsoir, on s’appelle Starshooter » pas du tout de circonstance (pas plus que le « Le Front national ne vous aime pas » de fin de concert, qui n’a déclenché qu’un silence qui fait froid dans le dos dans ces terres visiblement déjà passées du Côté obscur). Ensuite, on a mixé les vieux morceaux efficaces et un paquet de nouveautés, dont 3 dépucelages : Montauban, La 1ère gorgée de bière, Garage Rochard. Tout est passé presque correctement, suffisamment pour faire onduler les corps des 2 cougars du 1er rang et c’est peut-être l’essentiel … ou pas.

Lolux Bop

Lolux Bop

Une bonne ambiance pour un vendredi soir (il suffit juste de ne pas parler de politique) prolongée par le tirage au sort de la tombola pour faire gagner des cadeaux Betizfest (disques et pass), qui a duré presque aussi longtemps que les 2 concerts réunis, avec en prime Lolux aux roulements de tambour.
Après, certains ont bu des bières, d’autres ont joué au baby-foot et il y en a même qui ont fait les 2, mais ça n’a pas été une grande réussite.
A une heure déjà bien avancée, le patron a réussi à virer les derniers soiffards, on a rechargé le matos et on a sifflé le verre de l’amitié en causant pet flamme et droit à l’image. Finalement, on a rejoint notre nouveau point de chute, la future maison de Nico M26-7 (quand il aura fini la cuisine, le carrelage, la salle de bains, les papiers peints et mis des nains dans le jardin) et on s’est rassasié à coups de pâté, crêpes chocolat, gaufres belges, Pim’s, bière blonde et grosse rigolade jusqu’à 5 plombes du mat’.

Gooooaaaaaallll !

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Les Vilains pas Clowns

Les Vilains pas Clowns

Samedi. Réveil post-apocalyptique difficile : Aspégic et café noir pour retrouver la force de raconter des conneries. Passage à la Friterie pour reprendre définitivement visage humain, ou au moins quelque chose qui s’en approche. Après-midi coma, récup’, bla-bla et grat-grat. Un petit tour à Carrefour Market pour faire le plein de pâté, crêpes chocolat, gaufres belges, Pim’s en vue de l’after nocturne et on s’envole pour Lille par les petites routes, c’est tellement joli : Raillencourt, Douai, son usine Renault, ses champs (Renault ses champs. Ho, ho, ho !), Lesquin, Henin-Beaumont.
Arrivée à 18 h pile prévue au El Diablo. Ha oui, je ne vous ai pas dit, mais on a appris Jeudi que le concert prévu au Biplan était annulé pour une sombre histoire de Licence 4 (le label administrativo-picolo-légal, pas l’orchestre fanfarolo des 80’s). Mais qu’à cela ne tienne ! Tel le Colonel Parker du NPDC, Nico M26-7 a réussi à nous incruster dans l’autre soirée punk-rock de ce samedi soir lillois, avec les potos de Vilains Clowns en tête d’affiche. Finalement, de l’avis général, ce fût une bonne chose, car nombre de personnes présentes auraient de leur aveu-même eu du mal à choisir entre les 2 concerts. Mais ne mettons pas les vieilles charrues avant l’hébreu.

Conmecontent

Conmecontent

Arrivée donc à Lille à 18 h. El Diablo n’est pas encore ouvert. La section rythmique va faire un flipper au rade d’à côté et on les rejoint rapidement dès l’arrivée des Clowns et de Mikee O’Carott, le boss de la soirée. Papotage, ricardage, déchargeage des camions, papotage, bon mangeage en famille avec les Clowns et retour au El diablo. Le 1er groupe vient de commencer. Les Conmecontent font de la oi pure et dure avec humour de mauvais goût et chœurs de hooligans, comme je l’aime. Les sets sont courts pour faire tenir les 4 groupes et ce n’est pas plus mal : 40 minutes chacun, tout à fond, à l’américaine, ouane, tou, crie fort. Ho yeah. Motherfucker.
On fonce donc dans le tas avec un set resserré à la cheville. Les nouveaux passent mieux que la veille, à part Montauban, abattu en plein vol dès la fin du 1er couplet. Après 5 heures de réunion dans le camion du retour, on a toujours pas pu tomber d’accord sur les responsabilités. Enfin, le reste était cool et on s’est bien éclaté. Quelques têtes belges et chtis connues et une poignée d’autres aussi sympathiques et tout le monde avait l’air content d’être là (« comme ta femme » aurait dit Gromil s’il avait été là).
Rappel à l’ordre, le 3ème groupe, a pris la suite avec un punk-rock dans ta face, entre Chépa, Toxic Waste et Les Sales Majestés. Apparemment, ils avaient arrêté de jouer depuis un bout de temps, mais ça ne s’entendait pas. Carré et foutrement efficace.

Les vilains clowns

Les vilains clowns

Enfin, les stars incontestées de la soirée ont achevé tout le monde. Les vilains clowns font du roc comme d’autres de l’épaulé-jeté : fort, dur, sans concession, ni respiration … le maquillage de clown en plus/ Le pogo tant attendu est enfin au rendez-vous et les morceaux du nouvel album passent bien (un album à acheter de toute urgence, comme dirait Patrick Pelloux).
Ensuite, Nico M26-7 a continué à vendre les 3/4 du merchandising, on a papoté, rangé le matos, bu le verre de l’amitié offert de bon cœur par un barman jovial, frôler l’incident diplomatique infra-bassiste et on est retourné sur Cambrai Beach. L’animation du Vitolux était confié à un trio de comiques improvisés et bruyant qui a parfaitement rempli sa mission. Un dernier ravitaillement façon gavage d’oie et au lit tout le monde.
Dimanche matin, l’empereur, sa femme et le petit prince sont sûrement au bistrot et nous, on s’imbibe de café noir et de pain frais pour nous donner le courage de nous enfermer dans le camion pour ce 1er jour de beau temps de l’année. Pour la peine, on s’est même tapé des putains de bouchons parisiens pendant que le reste de la population française barbecuait et terrassait peinardos. Je suis sûr que c’est en pensant à ce genre de situation que Bono a écrit Sunday bloody Sunday.
Enfin, ça a quand même été une fois de plus un pur week-end de plaisir dans le Chnord, organisé et rattraper de main de maître par Nico Chuch’ power M 26-7. Vivement l’année prochaine qu’on revienne pour tenter le retour par la Francilienne.

Nico M26-7 et B Bop

Nico M26-7 et B Bop

Je mélange : retrouvez-les

Je mélange : retrouvez-les