Archive de Concerts 2011

samedi 10 décembre : avec Edouard Nenez au Bar L’été Indien

// décembre 1st, 2011 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2011

Direction l’Est du Loiret pour ce 5ème concert du What’s my name on Tour avec l’Edouard Nenez Big Band. Concert un peu particulier à plusieurs titres. D’abord, c’est le 1er concert des new Princes of Bretagne. Prince Jakez est parti retrouvé son Alsace natale, il est remplacé au médiator levé par Effello, sosie de Louis Bertignac jeune, tant un niveau du visage et des cheveux que de la dextérité rythmique à la 6 cordes. Ensuite, Châtillon sur Loire et l’Est du département du Loiret, c’est un coin qu’on a souvent pratiqué grâce à nos potos des Excités et on sait que c’est une terre de punk. Un peu comme la Bretagne sans la mer mais avec la Loire.

Edouard à Chatillon sur Loire

Après un voyage sans encombre en pensant aux Princes de Bretagne (on a écouté AC DC en mangeant des gâteaux alsaciens) on a retrouvé les organisateurs et les Nenez à l’heure de l’apéro à L’été indien, bar à la déco mi-Harley, mi-Cherokee où on avait déjà joué en 2005.

On papote de choses (forcément) fondamentales avec Edouard pendant que les copains installent le matos et, après une balance rapide des Nenez, on mange un vrai repas chaud. Il n’y a pas à dire, on Châtillon, on sait recevoir.

Pendant ce temps, le public commence à arriver : jeunes, vieux, enfants, punks, copains, vieilles connaissances et tous les autres, plus de 130 personnes au total.

Pour chauffer la salle, un jeune sonneur de biniou a fait sonner son biniou. Ouverture idéale pour les Princes de Bretagne qui ont balancé un bon set. Le cocktail punk rock et humour de bon goût a été bien accueilli. Le pogo a fait twister un peu les enceintes mais le pack est resté serré et concentré et a su résister aux assauts des crêteux. Effello a passé haut la main ce 1er test scénique et a donc été officiellement adoubé Lucas Maret, et pas Dominique (Dominique l’Adoubé, comprenne qui peut).

On a pris la suite (un de ces 4, il faudra que je trouve une autre formule, mais pas aujourd’hui, je suis crevé) et une fois de plus, les Princes de Bretagne ont dû nous protéger des vagues humaines à l’équilibre instable.

Mais bon, on ne va pas se plaindre, on est un peu responsable aussi parce que pour l’occasion, on avait préparé un set spécial « dans ta face » avec notamment des reprises de notre triumvirat à nous : the Clash, Les Rats,La Souris Déglinguée, ainsi que quelques bonus : Les maudits du Rock des Excités et une nouveauté : Glenda and the test tubes baby des Toy Dolls.

Ca a donné un bon concert, un peu gâché par 2-3 énervés qui ont délaissé la musique pour le fight club. Pour terminer le show, on a été rejoint par Edouard et sa section rythmique pour un Guns of Brixton interminable.

Ensuite, on a discuté avec plein de gens sympas et finalement, on a redescendu la Loire jusqu’à Orléans, abandonnant les Princes aux mains des furieux locaux. Résultat, on a eu le temps de rentrer au local de répétition, décharger le matos, rentrer chez nous et nous pieuter, que les potos étaient encore en train de siroter des mojitos chez les punks bretons du Loiret.

10 000 mercis au team Akoufene pour ce chouette concert. Une pensée émue pour le Prince Jakez. Et beaucoup de tristesse pour notre copain Richard l’Excité qui n’a pas pu venir à cause d’une sale soirée de merde.

Respectez le No man's mand

Le public d'Edouard (merci Effello)

Le public de Brigitte Bop

Organisé par Akoufene asso

Jeudi 24 novembre : This is my Fest, Les Combustibles, Paris 12ème

// novembre 22nd, 2011 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2011

Rien de tel que de passer 2 heures dans les embouteillages banlieusards un jeudi soir après le boulot pour se rappeler pourquoi on est content d’être provincial. En plus de ne pas être obligé de supporter le PSG, évidemment. Mais, vous me direz : pourquoi nous parle-t-il de foot alors qu’on connaît tous son dédain pour toute activité sportive plus fatigante que la pétanque et la belote (réunies) ? C’est simple. C’est parce qu’après les embouteillages, les quais de la Seine sans la plage, les 2 tours de la Bastoche, les 3 allers-retours sur l’avenue Daumesnil et les4 Kmà pied en portant les grattes, quand on est enfin arrivé aux Combustibles, on a retrouvé nos potes Bruno et Jean-Cul Lopez. Et eux, le foot, ils aiment ça. C’est tout.

Mais on a à peine le temps de saluer nos potos essonites et les fiers activistes dela Guerilla Crew, l’ami Till en tête, qu’on apprend que l’ordre de passage est chamboulé car le 2ème groupe est toujours embouteillé. On doit donc jouer dans 20 minutes. Qu’à cela ne tienne, on boit une mousse et on y va, qu’on s’est dit. Après tout, on vient d’enchainer une poignée de concerts, on est bien rôdé, on va y aller, on va se brancher et on va tout arracher. Enfin, ça, c’est ce qu’on croyait. Parce qu’en fait, la méthode américaine qui consiste à arriver sur scène sans balance, sans avoir pris se marques sur scène, se brancher sur un matos qu’on ne connaît pas et jouer pendant 30 minutes, le tout à Paname un jeudi soir à 20 H 30 … et ben c’est pas facile.

On a voulu faire les branleurs comme l’autre jour à Caen en attaquant avec Moi, demain, mais ça l’a pas fait pareil. Bref, on n’était pas très à l’aise dans ce concert et on a fait quelques merdouilles. Heureusement, Bruno Lopez est venu nous prêter main … enfin … voix forte sur Camarade et Wack n’ woll. Tout ça a été filmé et il y a avait quelques photographes avec du beau matos, donc, on devrait trouver quelques traces rapidement sur le web.

Bruno Lopez et Yann Bop avant la transformation

Ensuite, on a laissé la place aux Lisa a peur qui avaient enfin réussi à arriver. De mon côté, après avoir repris mon souffle et engouffrer 2 casse-dalles, je suis retourné dans la salle constater que je ferais le pilote du Vito du retour, vu que mes collègues étaient hilares au bar en train de s’enfiler des rhums-kérozène àla chaine. Jen’ai pas trop vu les autres groupes car j’ai causé avec plein de gens.

J’ai juste vu le concert de Jetsex : un joyeux bordel sur scène et dans la salle avec slam et pogo.

A la fin de la soirée, Yann s’est transformé en Gérard Lambert et a eu quelques gestes et paroles qui ont dépassé le cadre de la bienséance judéo-chrétienne à laquelle il nous a pourtant habitué. Mais fort heureusement, tout est rentré dans l’ordre après quelques vomissements et une courte nuit de sommeil.

Gérard Lambert & friends : "J'en ai rien à branler"

On a quitté les potos parigots en leur souhaitant bon courage pour la suite de l’aventure This is my fest, car ce n’était que le 1er des 3 jours du festival et on est rentré chez nous dans la nuit et le brouillard (un cocktail qui a fait ses preuves) en écoutant NOFX et en pensant à la journée de boulot du lendemain. Yeah ! Don’t call me white, baby !

http://www.guerilla-asso.com/fest/fly600.jpg

http://www.guerilla-asso.com/fest/prog.html

Vendredi 11 novembre et samedi 12 novembre : What’s my name on tour à Orbec et Caen

// novembre 16th, 2011 // 1 Commentaire » // Concerts 2011, Non classé

OTH chantait « Il était chaud l’été 86″, et bien nous, on pourra chanter « Il était chaud l’automne 2011″. Niveau température déjà, si ce n’est pas vraiment l’été indien du célèbre chansonnier bigloucheux qui sifflait sur les collines, la météo est plutôt clémente. Niveau concert surtout, parce qu’on aura enchaîné les vacances … pardon les concerts avec nos potos de Garage Lopez et d’Edouard Nenez and ze PDB.
Ce week-end, c’était donc la suite du What’s my name on tour, tournée promotionnelle du magnifique split 45 tours Nem Dropping. Exceptionnellement, cette tournée s’éloigne de la Loire et s’approche de la mer. « J’irais refoir ma Normandie » s’époumonait en son temps le Chancelier pangermanique et sosie officiel de Charlie Chaplin. Et bien on a fait pareil, en Mercedes aussi, mais dans un modèle un peu plus récent.
2 heures et demi de routes de campagne et nous voilà rendus à Orbec dans le Calvados. Sur place, on trouve d’abord une bande de jeunes keupons havrais en avance, une fête foraine et le Rosanel’s Pub (de l’autre côté de la fête foraine). Mais point de Prince breton à l‘horizon ! Officiellement, ce retard est dû à un changement de roue défectueuse. Officieusement, on apprendra par la suite qu’une pause ostréicole cancalaise a peut-être sa part de responsabilité. Car oui, sachez le, le Prince de Bretagne, même parisien, même alsacien, même anarchiste, même bassiste, aime le bon manger et le bien boire. !
Mais tout vient à point à qui sait attendre (surtout si il y a du Pastis et des caouettes) et la troupe arrive enfin de sa Bretagne natale (la veille, ils jouaient à Rennes). Bisous-bisous, rafraîchissements et installation du matos.
En bonne vedette américaine, on s’installe et on profite de la balance pour tester une vieille reprise des Rats abandonnée depuis une paire d’année. Ouf, contre toute attente, ça passe. On la fera ce soir, décision à l’unanimité moins une voix.
S’en suit une pause dînatoire backstage sur laquelle je ne m’appesantirais pas car sinon, vous allez dire qu’on ne fait que boire et manger dans ces week-ends, alors que ce n’est pas vrai, on va aussi se promener sur la plage.
Vers 21 h 30, Stéphane, le sympathique patron metalophile du Rosanel’s nous invite à aller exprimer notre art sur la petite scène de son établissement. Comme toujours quand un type qui a des bras 3 fois plus gros que mes cuisses me demande de faire quelque chose, je m’exécute avec le sourire. Ca tombe bien, le bar est plutôt bien rempli (60 personnes selon les organisateurs) et tout le monde a l’air d’avoir envie de passer un bon moment. Nonobstant mon pied de micro qui n’arrêtait pas de bouger au rythme du pied de Charles qui battait la mesure, ce fut un chouette concert. Edouard est venu achevé son dernier filet de voix en hurlant des « Mayday mayday » de damné et on a donc réussi à jouer « Mon cafard et moi » des Rats, qu’on avait pas joué depuis 5 ou 6 ans. Si ça vous branche, il y a pas mal de photos et des ouidéos sur le web.
C’est donc vocalement diminué par, dans l’ordre, une bronchite, un concert la veille, une courte nuit bretonne et des éructations sataniques sur Mayday, que le sieur Edouard est monté sur scène avec ses Princes of Britain pour une heure d’enchaînement de tubes en contre-ut, tout en refoulant (mais pas du goulot !) les tentatives d’abordage de passagers clandestins. Tout ça pour la plus grande joie du punk havrais à crête verte et de tous les autres.
Après ça, on a continué la soirée en discutant avec des plus ou moins vieux punks normand et quand tout le monde est parti, la section rythmique bopienne a organisé un championnat du monde de bras de fer qui a tenu le Crew du What’s my name on tour en haleine pendant au moins 7 minutes (sauf Charles qui dormait en faisait de gazouillis de petit chat). Résultat du match : Lolux est sacré Champion du monde pour la 238ème fois.
Une dernière bière avec Monsieur et Madame Rosanel’s et on file à l’hôtel pour une petite nuit de sommeil.
Samedi matin, l’Empereur et sa femme ne sont pas là, mais tous les petits princes sont sur le parking de l’hôtel à 11 h pétantes, rejoints progressivement par des bouts de Bop jusqu’à reconstitution de l’équipe de la veille avec un peu moins de neurones pour certains et un peu plus de poches sous les yeux pour tous. Pour renforcer les liens, on organise inopinément un échange de fanions entre les 2 équipes, mais comme on n’a pas de fanion, on fait un échange de bières. On a vérifié auprès de la FFP, Fédération Française de Punk, ça marche aussi.
Retour au bar pour un café croissant salutaire, remballage du matos, séance photos « sale gueule du matin » et on décarre pour la suite du voyage. Direction : la mer.

"On a goûté les spécialités locales"

Enfin, c’est ce qu’on croyait avant que notre route ne soit rapidement déviée par un panneau « Calvados – vente directe » et qu’on se retrouve dans une ferme à écouter Monsieur Roch (ça ne s’invente pas) nous expliquer la fabrication du Calvados à grand renfort de dégustation liquide. Après 3 calvas et un pommeau (« c’est pas de l’alcool, ça ne fait que 17 degrés » dixit Monsieur Roch), les 7 princes de bopagne sont rassasiés. Chacun fait ses emplettes et on peut retenter un départ pour la mer.
Vers 14 H 30, on arrive enfin à Bernières sur Mer sur les plages du débarquement. On se gare à côté des camping cars pour faire rire les Zédouard (ils disent les Brigittes, on peut bien dire les Zédouard), on se fait une petite promenade sur le sable fin, on constate que « la mer, c’est beau » et hop direction Intermarché pour acheter de quoi se restaurer. On retrouve dans les rayons l’ami Fab’, natif du Loiret et exilé à Bernières, qui nous invite à manger chaud et au chaud dans sa tanière. Du coup, les plus gastronomes peuvent prendre une boite de tripes à la mode du coin. Chouette !
Donc, on mange, on se repose un peu et on reprend la route pour Caen.
On n’a pas beaucoup d’infos sur le concert et on se demande un peu où on va tomber. La salle est une usine désaffectée utilisée depuis peu de temps pour les concerts. Point positif, il y a une sono, quelques spots et il y a déjà un groupe sur place. On décharge le matos et on attend un peu que ça se passe doucement. Pascal, notre contact, arrive et on apprend que le groupe de rap (des petits jeunes du coin) ne veut pas jouer trop tard. L’ordre définitif sera donc : Jean-Paul Dub (un peu), Edouard Nenez, Fresh Caen Camps, Brigitte Bop et Jean-Paul Dub (un peu plus).

See you soon, Prince Jakez

Après quelques balances, la nuit est tombée (sans gravité je vous rassure) et le public arrive doucement. Jean-Paul Dub balance du son, un mélange de rock progressif et de dub avec projection vidéo.
Edouard Nenez prend la suite. C’est le dernier concert du guitariste Jakez Tembert qui quitte définitivement la Chou-fleurie pour la Choucroute. Mais la tristesse ne submerge pas le spectacle qui reste le plus fort : The Show must go home, comme disaient les viet-congs, qui avaient oublié d’être congs. Pour cette dernière, il aura même le soutien envahissant de Bastos pour les chœurs et la wha-wah. Pour capturer le public endubé par Jean-Paul Dub, les Nénesse attaquent fort avec un Guns of Brixton hypnotique de toute beauté. Et ça marche. La salle est remplie, le public est aux anges et ça pogote du début à la fin. Niveau voix, c’est toujours sur le fil du rasoir mais ça tient jusqu’au bout. Pour le reste, l’énergie et la bonne humeur sont toujours au top niveau et ça le fait : vive le punk-rock et fuck off les camping-cars !
Les 4 rappeurs de Fresh Caen Camps prennent la suite. Heureusement, ils ont de la voix et ils balancent un flow nerveux et des paroles … pardon … des lyrics radicales sur une rythmique enregistrée plutôt groovy. Le public, moitié punk, moitié arty, moitié hip-hop est chaud comme la braise et apprécie le son des FCC. Ca balance du lourd mais sans se prendre la tête. Pour finir, ils sont rejoints par la section rythmique des Princes et Charles Bop aux instruments et par plusieurs de leurs potes au micro. Tous assurent et ça propulse le public à un niveau d’excitation digne du Guiness Book.

Yann Bop à Caen

Comme on doit jouer juste après, on décide de choper le public directement au même niveau en attaquant avec Moi, demain (allez, tous avec moi la lala lala lala la lalala). Et ça marche. Le pogo repart de plus belle et durera au moins la moitié du concert avant que la fatigue ne commence à se faire sentir. C’est sauvage et heureusement que les Princes de Bretagne sont là pour protéger la sono, le matos, les micros et surtout nos chicots juste derrière les micros, le tout au péril de leurs côtes et de leurs docs jaunes. Décidément, l’Histoire est un éternel recommencement : une fois de plus, les Princes ont sauvé la princesse Brigitte !
Bref, ce fût un putain de bon concert punk rock qui s’est terminé de façon toute aussi punk rock, puisqu’à 20 secondes de la fin du dernier morceau : couic ! Coupure de courant. Merci bonsoir et bonne nuit les petits.
Malheureusement pour Jean-Paul Dub qui devait rejouer, c’est le câble d’alimentation générale qui a été coupé volontairement. Pour la légende, on aurait bien aimé que ce soit une action terroriste de dangereux nazis, mais il semble que ce soit plutôt l’œuvre de junkies décomposés sous champis. On attend quand même les conclusions de l’enquête.
On a donc remballé le matos à la lueur des téléphones portables, pris quelques dernières photos stupides et on s’est séparés sur le trottoir du Préau bis, dans cette zone industrielle automnale et bucolique. On a remercié Edouard pour nous avoir incrusté dans ces 2 concerts (3 pour les Zédouard) dans des chouettes lieux, avec du public et de l’ambiance. On s’est réparti les bières, les pommes et les restes de jambon et on est parti chacun de notre côté, vers d’autres aventures.
Et comme disaient les canadiens : Vive la Normandie libre !

Studip Championship

Caen l'appétit va, tout va !

Edouard Nenez au Préau Bis à Caen

Brigitte Bop au Préau Bis à Caen

The last one of the week-end

Samedi 5 novembre : Festival « On est Toussaint Peu PUNK »

// novembre 2nd, 2011 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2011

Comme on l’éructe régulièrement sur scène : à Orléans, y’a pas la mer, y’a pas la montagne et y’a même pas la Bretagne ! Donc, on profite du groupe pour voyager à la mer (on était en Bretagne il y a 2 semaines) et à la montagne. Ce qui est sûr, c’est qu’on va plus loin que si on avait choisi le foot. Vu notre niveau, on n’aurait jamais dépassé La Motte Beuvron ou Nogent le Rotrou (les bonnes années) !

En plus, on a fait du tourisme culinaire : saucisson de Lyon, bières artisanale à 8 degrés et crozets à tous les étages. Avec ça dans l’estomac, je vous jure que vous ne vous lancez pas dans 90 minutes sur une pelouse ! 45 minutes sous les projos, c’était un gros maximum. Mais reprenons les choses où nous ne les avons même pas commencées.
Pour éviter de nous cogner 15 heures de camion en 2 jours, on a décollé vendredi soir juste après le taf. Premier arrêt chez Yann in eul’ Berry pour une pause pastaga / fromage de chèvre fort salutaire. Deuxième pause culturello-durétique à Jaligny in Bourbonnais et arrivée à minuit vers Charlieu chez la maman de Charles Berryboy pour un en-cas charcutaille / fromage de chèvre toujours aussi salutaire (je vous l’ai dit, on a donné dans le tourisme culinaire) après 4 heures de Nationale 7 sous la pluie et derrière les poids lourds. Pose bourguignoneUn petit dodo et nous v’là d’attaque (après le petit dèj’, quand même) pour un peu de tourisme par monts et par vaux et surtout dans la Brasserie artisanale du Sornin. C’est bien le tourisme, mais ça creuse. Non contente de nous loger, la maman de Charles nous a préparé un saucisson de Lyon de toute beauté. C’est donc gavé jusqu’au yeux de bonne chair locale qu’on s’est entassé dans le Vitolux pour les 3 dernières heures de notre périple. L’idéal pour une digestion efficace !
On est arrivé à Marthod vers 17 H. Le temps de saluer tout le monde et on attaque la 3ème activité principale du week-end après bouffer et  rouler : rigoler avec la Lopez team. Pour le rock, on repassera plus tard car après décision unilatérale du Sono Crew, il n’y aura pas de balance.
Finalement, après plusieurs heures à se raconter des conneries en buvant des bières puis à raconter des conneries en dînant savoyard, on est passé aux choses sérieuses : la pétanque. Car oui Nicolas, on a joué à la pétanque un 5 novembre en Savoie. Malheureusement, la stratégie pourtant durement élaborée par la Team Bastos Bop / Bruno Lopez / Renaud Straight Edge, consistant à foutre plus de bordel que la campement de punks jouxtant le terrain de boules, n’a pas porté ses fruits. Il faut dire que Jean-Luc Lopez a tiré comme un demi-Dieu pendant toute la partie et qu’il est difficile à déconcentrer, habitué qu’il est à supporter l’insupportable.
Bon, c’est pas tout ça, mais si on parlait un peu de musique.
Une grosse centaine de personnes dans le public, à peu près le double en comptant les groupes et l’orga, la salle des fêtes de Marthod est bien remplie quand les Pin up Explosion attaquent. Sur l’affiche, ils disaient que c’était du pop punk. Et bien, c’était du pop punk, reprise des Ramones à l’appui. Une bonne entrée en matière. Les Vaches Laitières ont pris la suite. Sur l’affiche, ils disaient que c’était du ska punk. Heureusement, c’était largement plus punk que ska. Festif à souhait pour satisfaire le public savoyard, le summum a été atteint par la distribution de bière en boite pendant la reprise (splendide) de La Bière des Garçons Bouchers.
On a pris la suite et, entre les problèmes de micro, de sono et de cordes cassés, on a réussi à faire quelques chansons de rock n’ roll et quelques blagues les faucilles et Marthod, Papandréou et Genesis (dans le désordre). Notre reprise de La Souris a fait triper au moins un suisse et 2 savoyards.
Les vraies stars de la soirée furent sans nul doute les Garage Lopez et c’est bien légitime. Ils ont balancé un set tout en finesse dans ta gueule comme ils savent le faire et on largement mérité leur surnom de Fabuleux Garage Lopez, comme ils disent sur RTL 2.
Pour finir ce Festival On est Toussaint peu punk, Le réparateur, le duo punk-je-sais-pas-trop-quoi de Lyon a assuré un putain de set avec plein de gros mots, de poésie suburbaine, de rage dedans. Spéciale dédicace à Renaud Séchian avec une reprise épatante de « Société, tu m’auras pas » et je pèse mes mots (contrairement à ce que pourrait laisser penser la litanie ci-dessus).
Après tout ça, on a continué à raconter des conneries, boire des bières, ranger le matos et j’ai mangé une banane (il y avait longtemps qu’on n’avait pas parlé de bouffe, isn’t it ?) et finalement, on a décollé pour le gîte. Un quart d’heure de route de montagne à 4 heures du mat’, ça le fait toujours. Sur place, la majorité est allée se coucher et quelques survivants ont continué à raconter des conneries (nettement moins drôles, vu l’état des dits-survivants).
Le lendemain, tout le monde était frais, dispo et sur le pied de guerre à 7 heures pour un bon petit déjeuner ! Non, je déconne, on a émergé plus ou moins péniblement vers 11 heures, pris un café et quelques brioches en écoutant Henri Lopez épancher sa haine de la race humaine ou au moins de tout ce qui ne porte pas de Converse et de perfecto, après quoi chacun a repris sa route et chacun a repris son destin, non sans se bisouter et se promettre de revenir l’année prochaine. Fin de la colo.
Cimer à toute l’équipe de la Machine à sons pour ce concert au bout du monde.
Allez, je vous laisse, je vais manger un morceau car cette histoire m’a donné faim. Pas vous ?

Festival "On est toussaint peu punk"

Marthod

Championnat inter-punk

Fantômas contre Fantômas

Garage Lopez

Le réparateur

Pin Up Explosion

Les vaches laitières

Brigitte Bop

Brigitte Bop

Brigitte Bop

 

http://www.myspace.com/lamachineason

Avec les magnifiques :

  • Pin-Up Explosion (Punk rock / Aix-les-Bains / site web)
  • Le Réparateur (Punk rock / Lyon/Chambéry / site web)
  • Les Vaches Laitières (Ska punk / Genève / site web )
  • Garage Lopez (Speed punk / Paris / site web )

14 octobre à Doëlan et 15 octobre à Lannion avec Chas Gourlen et Garage Lopez

// octobre 22nd, 2011 // Pas de commentaire » // Concerts 2011

Wouhaou ! Il y a une paie qu’on n’était pas venu en Bretagne. Ca nous manquait, mais on ne savait pas trop pourquoi. Et ben 2 jours sur place et je peux vous dire qu’on sait ce qui nous manquait : tout ! Le paysage, l’ambiance, les gens, l’accueil, la mer et le soleil !
6 heures d’autoroute à écouter du rockabilly et nous voilà rendu sur la plage de Doëlan, petit port finistérien. On prend le temps de profiter de l’instant (coup de téléphone aux copains et copines pour leur faire écouter le ressac, tentatives plus ou moins pathétiques de faire des ricochets et séance photos) et on file à l’Abri Côtier, le sympathique troquet de Tonton, vrai musicos qui a connu son heure de gloire en grattant la 6 cordes dans Soldat Louis. Les collègues de l’asso HARZ (spécialisée dans le concert alternatif et antifa) ont déjà installé la sono, mais on a quand même le temps de s’humecter le gosier avant de décharger le matos. Installation rapide, petite balance, apéro et tajine en terrasse. La belle vie, comme dirait not’ pote Mickey de Gien.
Vers 21 H 30, le troquet est déjà rempli, alors on attaque. Un premier set d’une petite heure façon promo du dernier album et festival d’humour berrichon. Le public est présent, réceptif et varié : quelques punks et skins, des jeunes, des vieux, des marins et surtout une vraie envie de passer une bonne soirée tous ensemble. Le pied !
Le 2ème set est plus sauvage avec quelques vieux morceaux, des reprises et la 2ème moitié du show durant laquelle le Bastos se déchaine sans sa gratte et va se balader dans le public et derrière le bar. A noter la participation aussi imprévue que démoniaque de François, camarade du Loiret émigré en Bretagne et surtout harmoniciste diabolique venu souffler dans son engin sur la reprise rockab’ de La Souris et sur Camarade. Un de ces moments magiques qui prouvent que le rock n’ roll, c’est un putain de truc vivant où tout peut arriver. On termine cette soirée inoubliable à coup de houblon et de discussions avec plein de gens sympas et on finit par aller se pieuter dans le petit gîte qui nous est réservé juste derrière le bar. Une petite maison rien que pour nous, qui place l’Abri côtier directement dans le Top 3 des accueils exceptionnels, option terrasse avec vue sur le port.
Le lendemain, le réveil est mis pour ne pas rater la demi-finale de la Coupe du monde de rugby, France – je ne sais plus quoi. La section rythmique, en aficionados du ballon ovale télévisuel, se fait la 1ère mi-temps au lit et la 2ème mi-temps au bar, pendant qu’on se fait un petit déj’ en terrasse au soleil. La belle vie, comme dirait not’ pote Mickey de Gien qui a parfois tendance à se répéter.
Pour digérer ce festin et la victoire un peu volée de l’ovalie tricolore, on va se faire une ballade sur les chemins de contrebandiers et toujours sous le soleil. Et parce que tout ça nous a mis en appétit, on va casser la graine à coup de moules-frites et galettes complètes. « Mais vous ne faites que glandouiller et bouffer ! » me direz-vous. Et bien oui, et c’est bon ! La belle v… Ta gueule Mickey !
Finalement, après avoir remballé le matos, remercié chaleureusement Tonton et Tata et jurer sur la tête de Thor qu’on reviendrait, on se recolle dans le camion pour 2 heures de traversée sud-nord de la Bretagne, direction Lannion. Et comme dit mon ami Charles, philosophe à ses heures : il vaut mieux aller à Lannion que de l’avoir dans l’oignon !
Arrivé presque à l’heure au Havana Café, the rock place to be in Lannion (prononcez lanione, comme Grand Canyon), on retrouve Mr D. (le pendant breton de Mr T.), le MC de la soirée et la Garage Lopez Team. Il y a longtemps qu’on ne s’est pas vu, alors le traditionnel festival d’humour essono-berrichon démarre au quart de tours : calembours, jeux de mots, feintes à 2 balles fusent (fuzz ?) de toutes parts, tout en déchargeant le matos parce qu’on quand même pas fait 600 bornes (to be alive) pour branler le mammouth. Après une installation mollassonne du matos, on essaie, avec mon copain Bruno, de faire dégénérer la balance en un grand n’importawak n’ woll, mais on est muselé, que dis-je, baillonné, par nos sections rythmiques, visiblement bien décidées à offrir au public breton un vrai concert plutôt que 5 heures d’improvisations grand guignolesques basées sur l’intégrale de Renaud et d’Eddie Mitchell. Dommage.

Henri Topaloff Lopez

Concert il y a donc eu, ouvert par les Garage Lopez devant un public réceptif mais relativement calme. Pas facile de jouer en premier.
Chas Gourlen a pris la suite avec son anarcho punk breton basique. Un bon mélange de lutte sociale et de bonne humeur avec chant féminin. A noter un chouette morceau sur les phacos violents dans les concerts.
On a donc joué en dernier, avec un set spécial « on joue avec nos copains les Lopettes, alors on va faire un max de wack n’ woll ». Le public est présent avec un subtil mélange de punkachiens et neuskis krew. Le genre de mélange qui finit souvent en fight club, mais pas en Bretagne. L’ambiance est chaude mais bon enfant. Ca gueule, ça skanke, ça twiste et ça rigole. L’enchainement des reprises LSD (une cause à rallie en rockab’) et Clash (Bankrobber) fait mouche et on finit le concert avec Bruno Lopez aux chœurs. On achève tout le monde avec Les maudits du rock de nos potos des Excités, le plus breton des groupes du Loiret. Kenavo et à la prochaine fois.
L’after a lieu dans un bar du centre ville. Avec Bruno, on tue le temps en faisant des polyphonies corses à base de tout ce qui nous passe par la main, avec une préférence pour la grande Chanson française : Trust, La compagnie créole …
Finalement, on va roupiller quelques heures chez la patronne du Havana et à midi, tout le monde est sur le pont pour remballer le matos et décarrer chacun dans sa banlieue. Rendez-vous la prochaine fois, pour le meilleur et le pire ! St Taï-Luc et St Brieuc, priez pour nous et n’oubliez pas : en Bretagne, il fait toujours beau ! Je le sais, j’y étais.

Yann + un copain marin + le bassiste du groupe du fils du cousin de Bruno Lopez + un gars avec une casquette

B Bop avec Tonton et Tata ... heu Mme Tonton, pardon

C'est fatiguant le rugby. Gare au claquage !

 

Power trio essonite

 

B Bop + G Lopez + Aurélie Havana + Mme Mass Prod

ven 14, sam 15 octobre avec Garage Lopez, Chas Gourlen

// octobre 13th, 2011 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2011

Salut les rockers
Si vous êtes vers la Bretagne ce week end …

vendredi 14 octobre 2011
Brigitte Bop
L’Abri côtier, Clohars-Carnoët (29)
(entrée gratuite – 21 H)

samedi 15 octobre 2011
Avec Garage Lopez, Chas Gourlen

Le Havana- Lannion (22)
(5 euros – 19 H)

20091018_0096
http://brigittebop.fr/wp-content/uploads/2011/06/weekendchnord2011-04.jpg

23 et 24 septembre 2011 – Orléans et Corquilleroy avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

// octobre 4th, 2011 // 2 Commentaires » // Concerts 2011

1ère étape du What’s my name On tour. L’idée, c’est de faire des petits concerts sympas Brigitte + Edouard, vu qu’on va bientôt sortir un split 45 tours tous les 2. Evidemment, en bons professionnels du marketing, on commence les concerts avant la sortie du 45 tours, sinon, c’est trop facile ! Et comme la Team Nenez s’est occupée à 100 % du disque, on essaie de se bouger un peu pour caler quelques dates.

Ca commence donc à Orléans, au Lodge, grande brasserie du centre-ville dont le patron a accepté de nous accueillir. Normalement, il ne peut pas trop faire de concert à cause des voisins, mais comme ce week-end, ça va être le bordel en ville à cause du Festival de Loire (600 000 badauds attendus sur les bords de la Loire pour voir des bateaux, se tordre les chevilles sur les pavés, s’abreuver de vin de Loire et de chants de marins), il en profite et on est bien content.

Tout le monde arrive à l’heure de l’apéro : quelques Bop, quelques potes, tous les Edgard Nenesse et même Pete Samprass, venu en famille et en skate board pour filer un coup de main au son. Installation sans problème, repas en terrasse et à 22 H, les Princes de Bretagne attaquent leur digestion sur scène. La quarantaine de personnes présentes goûtent avec plaisir à l’humour punkifié d’Edouard. Rock n’ roll, bonne humeur et bière pression, le cocktail est parfaitement dosé. Quelques danseurs dénudés complètent le tableau.

On prend la suite après avoir eu le temps de digérer un peu (c’est mieux) et on décide de garder le cap imposé par les bretons de la Grande Couronne. Les morceaux du nouvel album sont entrecoupés de sketchs d’humour approximatif. Yes fun ! Malgré l’absence de Gob l’ex-Bop, on balance notre nouvelle reprise rockabilly d’Une cause à rallier de LSD.

Ensuite, remballage et papotage furent une nouvelle fois les mamelles de la fin de soirée post-concert et finalement, chacun rentre chez soi et je ramène les Princes de Bretagne rigolards à la maison. Bonne nuit les gars.

Le lendemain, il fait beau et chaud (fameuse contrepèterie belge). On émerge doucement et, pour garder la forme, on se fait une grosse balade jusqu’au Festival de Loire, car oui, nous aussi, on peut être des badauds, si on veut. Ensuite, on se fait un déjeuner en paix et une petite sieste (en paix aussi, d’ailleurs) et on repart gaiement pour la 2ème étape du « Comment j’m’appelle, ça tourne ». Direction Corquilleroy, banlieue ruralo-paisible de Montargis, digne Sous-Préfécture du Loiret, surnommée La Venise du Gâtinais par un imbécile qui n’a sûrement jamais vu Venise en vrai. Arrivée au Phoenix, Céline, la patronne nous accueille à coup de demis comme on aime. Il faut dire qu’avec Céline, on se connaît de puis qu’on a environ 5 ans et qu’on trainait dans toutes les succursales du PCF local où nos parents nous laissaient jouer pendant qu’ils préparaient la dictature du prolétariat. Aujourd’hui, nos parents attendent encore le grand soir en y croyant de moins en moins et nous, on est fonctionnaire la semaine et dealer de bière et de rock le week-end. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des parents communistes. Nous, oui.

Sur ce, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos cochons, car si les Princes de Bretagne adulent le chou fleur, il sont aussi d’ardents militants de la cause porcine (tout est bon dans le cochon, le leur s’appelle Napoléon, vous le découvrirez en écoutant le split 45 tours).

Installation du matos, balance délicate avec un sonoman local qui fuira avant le début des hostilités, un bon risotto dans le bide, un petit café et hop, c’est à nous d’attaquer la digestion sur scène. On a prévu un set un peu différent de la veille, mais Bastos est toujours bloqué en mode Gad Elmaleh. Résultat, on a même droit à une présentation des musiciens et une version plus qu’à rallonge de 2 heures mois quart ; Qui a dit « interminable » ? A noter que, comme la veille, on a copieusement massacré le What’s my name des Clash. Promis, on le répète pour le prochain concert.

Edouard Nenez et ses princes de Bretagne prennent la relève avec toujours autant de brio mais un peu plus de wha-wha, même si l’assistance n’est pas sortie indemne de nos assauts sonores. Traduction : une partie du public préfère écouter le concert de la terrasse plutôt que de se faire achever les oreilles dans la salle. Tant pis pour eux, les vaillants présents apprécient d’autant plus leur chance puisque les Neness enchainent les tubes. La nouvelle version de Vive le Van fait mouche une fois de plus et la reprise de Téléphone par Edouard himself au clavier semble encore mieux maitrisée que la veille. Bastos est invité à rejoindre les Princes de Bretagne pour chanter Les punks de 40 ans. Grave erreur, car il s’est incrusté aux chœurs et au clavier jusqu’à la fin du concert, dans une version truculente du Guns of Brixton Clashien ! What a fucking soirée, aurait dit Mick Jones s’il avait passé ce samedi soir à Corquilleroy. Mais il n’était pas là. Contrairement à quelques potes et potesses qui ont fait le déplacement : K’role de Montar, Silver ex-TNT Punk, Kritsof von Bellegarde, Vince Orlins, Phil gros cube et madame, Green Panther et quelques autres. Mercis à eux.

La suite du What’s my name On tour, c’est à Orbec (14) en novembre et Chatillon sur Loire (45) en décembre.

The hilarious Princes of Britain
Warriors ! La partie commence
Princes de Bretagne : C’est fou !!!
L’évangile selon St Edouard
Ils aiment le cochon … mais il mangent du poulet
Edouard on stage
Hurle ! hurle ! Haaaa ! Haaaaa !

23 et 24 septembre : On tour avec Edouard Nenez

// septembre 12th, 2011 // 1 Commentaire » // Concerts 2011, Non classé

Deux sacrées dates avec Edouard Nenez et les Princes du napalm, histoire de fêter la sortie imminente d’un split 45tours Bop/Nenez.
Le disque s’appelle Nem Dropping. Il est en cours de construction dans un lieu tenu secret car il parait qu’on y a déjà pressé des disques d’ACDC et on craint des représailles de leurs services secrets. Voilà quelques photos de l’ami Sam en attendant  ….

Brigitte Bop en concert à Orléans avec Edouard Nenez

Brigitte Bop en concert à Orléans avec Edouard Nenez

Edouard Nenez en concert à Orléans avec Brigitte Bop

21 juin – fête de la zik à Orléans : R’N’CS, Old Bones Brigades

// juin 21st, 2011 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2011

Deuxième (et dernier) jour de notre tournée mondialo-agglo-orléanaise avec les RNCS. Après le Festival de Chécy Beach, c’est parti pour la Fiesta del Musicos à Orlins City !
Moi, ce que j’aime bien dans la fête de la musique, c’est que je peux aller au concert en vélo. Et comme disait Virenque :

En attendant Saïd, Blutch Chewie tape le blues avec RNCS

C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire drepou … heu … beaucoup.
Mais, l’évènement aujourd’hui, ce ne sont pas mes exploits vélocipédistes, mais la livraison de notre 5éme album. Pour la peine, Mr et Mme Zéric sont descendus à Orléans avec 2 gros cartons de disques tout jaunes. Et un lancement marketing bien calculé nous a permis d’en vendre au moins 3 dans la soirée !
Mais surtout, c’est quand même pas donné à tout le monde de sortir son disque le jour de la Saint Jack Lang.
Mais revenons à nos boutons. Le Lodge est un resto de centre-ville. Le nouveau patron est plutôt sympa. Il accueille régulièrement des soirées Salsa et des déjeuners de CGTistes bruyants. Une sorte de Manu Chao sans le chapeau péruvien.
Je rejoins sur place Lolux, Charles et pas mal de potes. On découvre le nouvel album et on trouve qu’il est beau. On apérote et on discutaille sous le soleil de l’été naissant.

Old Bones Brigade au Lodge

Côté concert, j’ai raté le 1er groupe (cf ci-dessus : potes, discutage, été naissant etc …). Les RNCS ont balancé leur gros son, quelques bonnes vannes et des vieux morceaux qui arrachent tout pour faire plaisir à Blutch qui n’était même pas là.
Ensuite, j’ai raté les 5 morceaux des Chewbacca All Stars nouvelle version. Les Chewbac’ sont devenus un power trio et sont donc contraints de remplacer la musicalité par l’énergie. Aux dires des copains qui n’ont pas raté le show : Ca l’a fait ! Et je les crois.
Les Old Bones Brigade ont pris la suite et une fois de plus, ça déménage. Un mélange de hard-core, punk-rock, hard-rock façon machine de guerre. La température de l’arrière salle du Lodge vient encore de grimper d’une dizaine de degrés comme si les décibels avaient trouvé le moyen de se transformer directement en degrés Celcius.

RNCS au Lodge

Bon, je vous l’ai fait courte, mais tout ça a pris un certain temps et il est déjà minuit quand on sort nos instruments. Heureusement, les volontaires du contingent des Bopistes orléanais sont en nombre suffisant pour que cette fin de soirée ressemble à un concert normal. Faute de répét’ dans la semaine, la set list n’est pas très différente du dernier concert. Par contre, Fête de la miouzik oblige, l’équilibre entre punk-rock et humour de bon goût va rapidement tourner à l’avantage du second. Traduction : j’ai l’autorisation tacite de raconter un peu plus de conneries que d’habitude … et j’en profite. Et comme le public semble apprécié, tout le monde s’amuse bien et l’ambiance est au rendez-vous, malgré l’heure tardive, la fatigue et la consommation parfois excessive de Mojitos et de tequila, aïe, aïe, aïe !
Tout ça nous a même amené à terminer le concert avec Pov’ con, chantée par Yann. Conclusion idéale pour rappeler le fameux adage : Ne fêtez pas la musique, faisez-là !

R’N’CS

http://www.myspace.com/rncs

http://a1.l3-images.myspacecdn.com/images02/137/eac45a9a85744c04bdebce4e27f03d23/l.jpg

Old Bones Brigade

http://www.myspace.com/oldbonesbrigade

http://a2.l3-images.myspacecdn.com/images01/29/0b1310600eac38ba7129404aff209182/l.jpg

Brigitte Bop

http://brigittebop.fr

http://www.photorock.com/brigittebop1/brigittebop1/fullsize/brigittebop114.jpg

+ surprises …

11 et 12 juin : Rock n’ resist à Vierzon et Défi’stival à Chécy

// juin 16th, 2011 // 1 Commentaire » // Concerts 2011

Comme disait mon ami Jean-Pierre Faucult du temps de sa splendeur télévisuelle : Quelles sacrées soirées ! Après moult péripéties liées aux tentatives des gallo-nazis berrichons d’empêcher la tenue du festival antifa Rock n’ Resist organisé par la RAFI et le SCALP 18 à St Georges Marchais sur Arnon, le concert a eu lieu à Vierzongrad avec la majorité des groupes prévus. Tout ça a surtout permis de créer un mini-buzz qui nous a donné accès à des médias jusqu’ici inaccessibles : France 3 et Les Inrocks. Ca a aussi permis de réunir 150 personnes, c’est-à-dire largement plus que d’habitude.

Hors Controle au Rock N' Resist 2011

Côté concert, Hors Contrôle, amputé de son bassiste, a balancé un set du tonnerre composé à 100 % de tubes street-punks antifa qui a mis en transe tous les punk n’ skins de la place. On a pris la suite avec un menu Best Of (comme dirait le kamarade Ronald Mc Konnard) spécialement concocté pour ce week-end festivalier : 50 % nouveaux morceaux, 50 % anciens morceaux, 30 % avec Bastos sautillant sans guitare, soit 130 % d’énergie pure, de sueur et de wack n’ woll. Un putain de bon moment partagé. Les allemands de Stage Bottles ont achevé les survivants avec plus d’une heure et demi de street-punk de grande Classe. Un festival du bon son et de la bonne ambiance bien loin du « festival de la haine » annoncé par les encravatés du FN et les taggeurs néo-fachos. La seule haine de cette soirée a été celle qu’ils ont eux-mêmes amenée lorsqu’ils sont passés en voiture devant la salle vers 1 heure du mat’ et qu’ils ont courageusement balancé une giclée de lacrymo sur une poignée de pères et mères de famille en pause cigarette. Il faudra peut-être rajouter ça sur les paquets de clopes : Fumer provoque la haine des nazis.
C’est donc tous un peu fatigués mais remontés à bloc par cette bonne soirée qu’on s’est retrouvé en début d’après-midi sur la base de plein-air de Chécy pour le 17ème Défi’stival. L’affiche, concoctée de main de maître par Mister Pete Samprass, est alléchante puisqu’elle regroupe la fine-fleur des groupes punk-rocks orléaniais … heu pardon, orléanais : RNCS, Brokken Roses, Gravity Slaves, B Bop et Burning Heads. Yeah ! En plus, l’orga est parfaitement rodée.

RNCS au Défi'stival 2011

Les concerts du soir ont lieu sous un chouette chapiteau et tous l’après-midi, il y a des stands, jeux, concert et buvette sur la base de loisirs. Ambiance champêtre et bonne enfant. Idéal pour un dimanche de juin qu’on a donc passé à balancer, discuter entre vieux et vieilles potes, apéroter, se balader au milieu des badauds, écouter du reggae, voire pioncer un peu . Même la pluie fine de la fin d’après-midi n’a pas réussi à entamer la gentillesse des organisateurs et la bonne humeur de rockers.
Bon, c’est bien gentil tout ça, vous me direz, mais z’êtes pas venu là juste pour vous tripoter la rondelle au bord de la Loire en sirotant des mojitos ! Et vous aurez raison : The show must go on, comme disait Freddy Pizz’. Et je peux vous dire que le show, il est carrément go on ! 5 sets de folie dans ta face, façon Nadal / Federer des grands jours à Roland Lagros.
Le public investissait à peine la piste aux étoiles qu’il était accueilli par les 3 men in black des RNCS. Raymond N’ The Bonarian’S, comme on les appelle par chez nous, ont balancé une purée indigeste pour les fans de Bach (heureusement peu nombreux ce soir-là) mais sacrément jouissive pour tous les autres : du speed, du speed, du speed et une touche de mid-tempo hard-rock pour pouvoir repartir encore plus speed derrière. Si Lemmy avait enfanté dans le péché avec Zeke et Supersuckers, ils auraient eu des triplés, et ça aurait été les RNCS.
A peine 10 minutes plus tard, la 2ème claque de la soirée est envoyée par Brokken Roses. A ce stade, il y a déjà plus de 300 pellos sous le chapiteau et la nuit commence à tomber. Le moment idéal pour un bon shoot des Roses Kassées composées de 2 Gravity Slaves (guitare et basse), 1 B. Bop (batterie) et 1 Burning Heads (guitare et chant). Tout l’album récemment sorti y est passé avec, en point culminant l’excellente reprise de Kids in America qui a fait ressurgir des souvenirs de nuits chaudes et de draps tachés à plus d’un quadra présent.
T’aurais eu envie de respirer que t’aurais pas eu le temps. Les 2 derniers Gravity Slaves rejoignent leurs 2 potes sur scène pour un concert de furie. Tout est monté d’un cran : l’ambiance, la température, la poussière, le pogo et le volume sonore. Tout à fond dans ta gueule, car chez eux aussi, la mode est au batteur bûcheron. Quand tu vois ça, que t’es à côté de la scène et que tu dois monter dessus un quart d’heure après, tu te dis : Bon, bah on va faire un peu de twist, nous !
En fait, on a appliqué la même méthode que les copains : pied au plancher, toutes guitares dehors et c’est parti pour 40 minutes en apnée. En plus, on a reçu le soutien du canal historique puisque Gob est venu pousser la chansonnette sur Mayday, Camarade B. et Moi, demain. Le Camarade Ab Fab est venu filmer. On espère qu’il pourra en sortir 2-3 trucs potables pour faire partager ça à ceux qui ont eu la mauvaise idée de ne pas venir. En tout cas, on s’est éclaté et on est bien content de ce qu’on a fait.
Histoire de calmer le jeu et de prouver, s’il en était besoin, que la Classe, c’est pas seulement d’être bien dans ses fringues, les Burning ont attaqué par un putain de reggae dont ils ont le secret. Et paf ! Encore une claque. Qui qu’en redemande ? Tout le monde ! Alors c’est parti pour plus d’une heure de punk hard-core avec une touche de reggae et de dub. Après 4 groupes de petits cons, les grands frères ont terminé ce 17ème Défi’stival avec un sacré bon concert.
Merci à la RAFI, le SCALP 18, Pete Samprass, PP&M et Défi pour ce week-end de résistance, de fête et de bon son dont on se souviendra longtemps.

Les vidéos réalisées par l’ami AbFab (YouTeub) :

20, 21 et 22 mai – Bourlon, St Quentin et Paris avec M 26-7

// juin 8th, 2011 // Pas de commentaire » // Concerts 2011

Comme disait mon ami Cas., le grand poète des seventies : revoici venu le temps des rires et des chants. Et bien voilà ce que ça nous fait qu’on on retourne en virée dans le Ch’nord chez nos potos des M 26-7. Et ce nouveau périple n’a pas failli à la règle !

M26-7 à Bourlon

Après chargement du matos, traversée des Paris (Janvier ! j’veux 2000 francs !) avec un taux d’embouteillage conforme aux normales saisonnières et pause-pipi en évitant la trop fameuse aire de Weimar, on récupère Nico M 26-7 at home et on part directement (traduisez : après seulement 2 bières) à Bourlon, chez Vincent. Petite précision nécessaire : Vincent, le sympathique propriétaire du Café des Sport de Bourlon n’est pas le frère de Lolux. Ils partagent juste une haine du rasoir jetable et une passion pour les alcools en tout genre et les accolades viriles mais correctes. Ce qui, sur certaines parties du globe, et notamment le Nord Pas-de-Calais, est toujours propice aux rapprochements.
C’est donc fort logiquement aux cris de « C’est à c’t’heure-ci qu’on arrive les tarlouzes ! » que nous sommes accueillis par Vincent, une paire de M 26-7 et de Division Nada déjà présents et quelques clients aussi bruyants que sympathiques.

B Bop à Bourlon - Photorock

La suite a été faite de bavardages, installation du matos, apéro divers, bavardages, Frikadel-frites, apéro et bavardages.
Côté concert, Division Nada a bien mis l’ambiance avec son anarcho-gipsy-punk avec accordéon, contrebassine et guitare sèche. L’idéal pour bien débuter une soirée dans un troquet nordiste. En plus, il y a pas mal de public et tout le monde à l’air d’avoir envie de s’amuser.
On prend la suite pour un bon show. On en fait un peu des tonnes sur le visuel car il y a Fred Photorock qui nous mitraille. Ca tombe bien, on se disait qu’il y avait longtemps qu’on n’avait pas eu de belles photos de concerts. A noter une fin de concert avec une version inédite de notre dernière reprise de Coluche avec une valse totale des musiciens : Yann au chant, Lolux à la guitare, Charles à la basse et Bastos à la batterie. Peut-être que ça ne fait rire que nous, mais en tout cas, ça nous faire rire.

B Bop à Bourlon - Photorock

B Bop à Bourlon - Photorock

Ensuite, les M 26-7 furent une fois de plus les stars de la soirée. Le public connaît tout leurs tubes et on a parfois du mal à différencier public et musiciens. Humour potache, bières renversées, pogos sauvages et reprises des Cadavres. Je vous le disais, c’est vraiment le pays de rires et des chants.
Après ça, Charles est allé dormir dans le camion pendant que Yann et Lolux réussissaient une fois de plus à remporter la Coupe des « vrais Chtis » grâce à un niveau particulièrement élevé de chants barbares (genre « j’ai envie de chanter la taille de ta bite »), d’alcools variés et de blagues de bons goût (genre « j’t’enferme dans la cave et j’t’enfume »). Autant vous dire que dans ces conditions, heureusement que j’ai trouvé quelques bonnes âmes pour m’aider à remballer le matos et surtout ranger la section alcoolo-rythmique à l’arrière du Vito, mission encore plus délicate qui fût remplie vers 2 heures du mat’. La dernière partie de la soirée (2 h– 4 h) restera bloquée sous le sceau du secret professionnel.

B Bop à Bourlon - photorock

La journée du samedi fut utilisée par chacun en fonction de ses envies et/ou de ses possibilités : repos salvateur, balades, coca en terrasse, vidage des tripes (et oui, Le Docteur Séchan avait bien raison : le picon-bière c’est redoutable, même les belges y s’y aventurent pas). Puis, en fin d’après midi, on ze road again : apéro chez Nico, apéro chez David et voyage en Vito direction Saint Quentin, Saint Patron des anciens Ministres de la santé.
Le concert a lieu au Mephisto, un chouette pub avec une cave pour les activités bruyantes. La team M 26-7 est déjà dans la place. On installe donc rapidos le matos et on s’envoie quelques bières et pizzas. Le concert doit finir à 23 H, donc les M26-7 commencent assez tôt malgré la faible affluence. Bien leur en a pris, car de toute façon, on n’a jamais dépassé la quinzaine de personnes dans la cave.

La coupe (aussi) est pleine

A noter que pour pallier les absences de Gromil le chanteur et Max le choriste, Bastos accompagne Nico aux voix sur une bonne partie des morceaux.
On prend la suite pour un set forcément  plus calme que la veille mais pas trop mal dans l’ensemble. Et pour éviter la routine, la liste des morceaux est différente.
Pas grand-chose à ajouter. Une soirée sympa qui reste quand même marquée par les abus de la veille (c’est tous les jours pareil). Retour au bercail après une dernière bière.
Dimanche matin. On profite de notre passage à l’Eclipse pour faire quelques photos façon  « on s’la pète » et tourner un clip sous le chapiteau. On choisit le morceau Show bizness et c’est Nico qui joue les Spielberg. On fait 3-4 prises et on remballe. On verra bien si on arrive à en faire quelque chose.
Ensuite, pour reprendre un peu de force pour la suite du voyage, on va se faire un resto en terrasse dans le centre de Cambrai avec Nico M26-7 et Gros Nico de la Division Nada qui sera le chauffeur-livreur des M26-7 pour leur premier concert parisien.

Lolux à St Quentin

Retour à l’Eclipse où on retrouve le reste de la troupe ainsi que le Lensois, fan de rock et supporter de foot et vice-versa.
Décollage collectif pour Paname. Voyage sans encombre. Arrivée rapide pour nous car connaît les lieux, vu qu’on y a joué un mois plus tôt. Par contre, les lascars nordistes ont tourné pendant un bon bout de temps. Ca leur apprendra à vouloir suivre leur GPS plutôt que nos explications !
Côté concert, vu qu’il y a encore moins de monde que la veille, ça ne commence pas vraiment à l’heure prévue. Finalement, il y a quand même une poignée de personnes pour Doliprane 5000 qui a balancé un bon petit set de punk à roulette dont ils ont le secret.
A noter tout de même la présence de quelques personnalités show biznessques : Mr Edouard Nenez, Reno Lopez, Janlwi Lopez, Fab l’exilé, Mme Marsu et ses copines qui jouent à poil mais dont j’ai oublié le nom, j’en suis désolé.
Mais revenons à nos boutons. Absinth et Tizeur a fait dans l’anarcho-punk-boitarythmé. Un one-man-band (non, non, rien à voir avec les déboires actuels de Gros Dodo) façon Petit Agité qui parle de sujet aussi varié que l’amitié, la mort, l’anarchie et les hémorroïdes. Les Black Stout ont investi la cave du Rigoletto à la suite. Ils ont eu la bonne idée de faire venir leurs potes et leur potesses pour venir pogoter sur leur street punk à la mode étasunienne qui fait mouche. Un bon groupe qui devrait faire parler de lui rapidement.

B Bop qui s'la pète

A ce stade de la soirée, les M26-7, bien que sortis de leur milieu naturel, sont chauds comme la braise. Le public aussi. La rencontre des deux a donc été particulièrement électrique. Dès les 1ers morceaux, la bonne humeur et l’authenticité du punk-rock des nordistes ont mis le public en transe napolitaine (c’est vrai qu’il faisait un peu chaud). La sono a réchappé de justesse au pogo. Une putain d’ambiance pour un putain de bon concert.
Pour achever les survivants, on a fait un concert correct vu notre état de fatigue un peu avancé. Bastos s’est chopé un coup de barre juste en montant sur scène. Il n’a du son salut qu’à la présence d’une climatisation qui lui balançait de l’air dans la tronche. C’était un peu comme Angus Young qui prenait de l’oxygène au masque après un solo, mais en un peu moins impressionnant.

M 26-7 au Rigoletto

Heureusement, les morceaux sont bien rodés et les chorégraphies parfaitement maitrisées. On se souviendra d’une belle version du Gloire à Edouard d’Edouard Nenez, avec le principal intéressé porté par la foule.
Merci au Duke et à Eat Shit Records pour avoir organisé cette soirée.
Après tout ça, chacun est rentré chez soi et lundi, ça a été dur pour tout le monde.
Combien y a-t-il de lundi matin pour les rockers manutentionnaire, fonctionnaire, informaticien (rayez la mention inutile) ?

Samedi 16 avril au Houla la à Bergerac

// avril 21st, 2011 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2011

La section rythmique commence à fatiguer

Ha le printemps revient ! Et nous on se casse. On se barre dans le Sud, plus précisément à Bergerac. Encore plus précisément au Houla La, le café concert de not’ pote Florent et de Corinne. J’ose même pas dire depuis combien de temps on se connaît avec Florent, c’est dire si ça nous a fait plaisir de cuire pendant 5 heures pour venir jouer dans son rade.
Pour l’occasion, on a emmené Drunk des Gasté et Yann a décidé de se bloquer le dos. Il a bien raison. Des fois que ce soit trop parfait, il fallait éviter l’abus d’allégresse.
Bref, après 5 heures de route et 3 heures en terrasse, on a trouvé un peu de courage pour installer le matos. Drunk, en sonoman, c’est pas vraiment le top, mais comme c’est quand même un vrai pro, il avait tout prévu : il avait invité un pote de son âge qui maitrise le job, en l’occurrence, Chris de la mythique Bande VELPO. Et comme il ressemble à Gene Vincent, on lui a même obéit quand il a dit qu’il fallait qu’on baisse le volume des amplis. D’habitude, quand un sonoman nous demande ça, on fait ceux qui n’ont pas entendu, ce qui est assez plausible, vu notre âge et notre faible acuité auditive.
Vers 21 H 30, la trentaine de clients motivés pour une séance de twist n’ punk orléano-berrichon était présente, on est donc passé à l’acte. 2 heures de concert plein de bruit, de bonne humeur, de conneries en tout genre dans une ambiance bonne enfant et je ne dis pas ça uniquement pour la petite Louise, qui twistait comme une reine du haut de ses 4 ans. Tout le dernier album y est passé, même la reprise de Coluche chantée par Yann. On a aussi ressorti quelques vieilleries, dont l’antique Poule faisane, sur demande du public. A noter aussi un medley Ludwig avec les paroles revues et corrigées par Wolfgang Amadeus 2011. Quant à la reprise d’Edouard Nenez désormais bien maitrisée, elle a bien éclaté Chris « Cruisin » VELPO qui est un fin connaisseur.
Après ça, on a évidemment discutaillé avec tous ces gens tellement sympathiques et on leur a vendu moult badges, disques et badges jusqu’à la fermeture du rade.
Et pour finir en beauté, on s’est fait une after avec canard aux cèpes, bras de fer et bavardages avec 2 jeunes piliers de comptoir locaux.
10 000 mercis à a Florent et Corinne pour nous avoir offert cette soirée qui représente tout ce pourquoi on continue à faire le rock n’ roll. Kiss.

Vendredi 22 avril avec Les Vilains Clowns, Begarsound, Eutectics

// avril 18th, 2011 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2011

Les autochtones ont préféré profiter de la météo estivale des plages de sable fin du sud Cantal plutôt que la chaleur du Rigoletto ce vendredi soir ;  si si on les a tous croisé sur l’autopista ! ! Tant pis pour eux,  nous on a profité de la soirée pour arroser mon anniv’ et retrouver dans le désordre : les affreux clowns du Maine-et-Loire et leur mini bar,  la joyeuse team PKP No mad eat shit records,  la pizza 4 fromages, Antoine april 22,  Paul keith moon  & Begarsound boys punk band, deux tiers de Prouters, Eutectics from Chile Mazarine, la moiteur irrespirable du sous sol, le projecteur dans la tête, les Chepas lead guitars, l’escalier de la mort, la compilation anarchopunk et la célèbre  ceinture gibault. Hoooo je suis chaud doudou !

www.lesvilainsclowns.com

www.myspace.com/begarsound

www.myspace.com/eutectics

Samedi 19 Mars avec Prouters, Garage Lopez, Ypérite, AIN’T

// mars 8th, 2011 // 1 Commentaire » // Concerts 2011

Bon ben c’était super. Pour ceux qui n’étaient pas là, voilà en bref l’affaire… On décolle de Vienne en Val avec Mister Axel au volant. Notre masterdriver pour l’occasion a suivi la meilleure formation transport en commun dans les plus prestigieuses écoles d’Afrique de l’Ouest ! Pour preuve : il peut conduire en tout terrain, sans utiliser aucune goutte d’alcool ni aucun stupéfiant, et en même temps débattre des tétrachloroéthylènes-pentachlorophénols en Vallée du Cher aussi bien que des Stray Cats  ou encore des élections cantonales. Pas un bouchon, pas une avarie, pas un GPS, on est donc contraint d’arriver à l’heure à la Miroiterie et manger un morceau de quatre quart avec les copains rockers…

Duke et les cramés sont déjà sur le pied de guerre car le concert doit démarrer illico. L’ami Renaud en profite pour tenter une ITW audio croisée Prouters – Lopez – Brigitte Bop qu’on mettra en lien si on la récupère. Difficile de savoir ce que ça peut donner en format fanzine mais on a bien rigolé. The AIN’T démarre leur show ska punk en fin d’aprèm devant pas mal de monde : ça bouge, ça chauffe, ça sue sur le clavier, ça gueule, rock’n rollex ! On profite de la pause avec les collègues pour se jeter un jaunio dans le troquet d’en face où henry nous montre ses nouveaux tatouages en forme d’éclairs – rien à voir avec Buzz l’éclair, le jouet anthropomorphe ultra perfectionné. Quand les Prouters Pistols démarrent c’est plein à craquer dans le garage à vélo. Zont joué la veille à la fameuse cafette d’Orsay alors ça envoit, forcémment… Bruno me hurle les refrains dans les oreilles, alors je fais pareil… “mick jaijeur, mort en 72 , café clope café clope hooo hoo hooo, sur le lac de la Blanchai ai teu, avec ma planche à roulai ai teu” Pause bière. La miroiterie est pleine à craquer de têtes connues de Paris et Banlieue : y’a même p’tit luc, toujours dans les bons coups. Manque que Drunk excusé pour état fébrile …  The Rolling Lopez enchaînent derrière tout à fond comme les insurgés aux portes de Syrte mais en plus punk rock : c’est bon, moite, irrespirable et bruyant comme du garage. Pause pipi. Pause bière. Pendant qu’Ypérite envoit son gaz de combat 70’s, la section rythmique bopienne est à l’échauffement en backstage rejoint par l’ami Dudu – célèbre artiste de la banlieue de Chécy – venu nous prêter main forte à la sono.
C’est donc à une heure avancée qu’on s’installe rapido avec du backline un peu improvisé et qu’on démarre avant le passage du dernier métro. L’ambiance est assez terrible et la scène est directement assiégée par des furieux. La sono bouge, les micros volent, faut s’accrocher au manche de guitare comme l’amiral Von Spee durant la bataille de Coronel ! Le lieutenant Nenez Edouard (arborant un magnifique tee shirt du Clash, qui n’a d’égal ce soir-là que … celui de Bastos ! bravo les gars !) vient nous prêter main forte sur Mayday-Mayday, mais ne resiste pas à la tentation de participer à l’hymne à sa Gloire qu’il a créé et que nous avons tenté de réactualiser : Gloire à Edouard, No disco stylee.  Le sergent-chef Dezzutti ne resta pas en reste dans cette sympathique offensive. Il est venu bisser avec nous : ça gueule, ça larsen, ça hurle, ça fait des fausses notes, ça vole, c’est du punk rock mon colonel !

Ha oui, à celles et ceux à qui nous avons fait croire que ce show était le 1er regroupant la triplette Bop-Lop-Prout’, nous présentons toutes nos excuses. Une discussion enflammée en backstage et une recherche statistique dans les catacombes excelliennes de nos mémoires plus très vives ont permis de faire ressortir la vérité :  le 1er choc a eu lieu le 16 novembre 2003 au Café Montmartre.
Cependant, le concert de 2003 était notre 1er concert avec les Prout’, donc, c’est spécial. Alors que c’était déjà le 16ème avec les Lopez
Quant au concert de la Miroit’ présentement compte-rendué, c’était notre 6ème concert avec les Prout’ (dont 3 en 2010) et notre … 31ème avec Les Lopez !!!
Et cette fois-ci pas d’erreur possible, j’ai des preuves !
Amis historiens du wack n’ woll, je vous salue.

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop en concert à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

Brigitte Bop à la miroiterie avec Garage Lopez et Prouters

je bois ce que je veux

http://prouters.free.fr/

http://www.garage-lopez.com/

http://www.myspace.com/yperite007

http://www.myspace.com/theaint-official