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Samedi 17 mars : avec the Offenders et les Cadavres à Vierzon

// février 27th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012


C’est pas tous les jours qu’on joue avec les Cadavres alors c’est un peu jour de fête, on fait des rimes, on fait des phrases dans le style François Hugo (le fameux sosie de Victor Clolo) : “Hoo viens Sologne Giboyeuse, Viens, l’étang solitaire, Les lacs ont le mystère, Nos coeurs ont le souci, Tout comme l’hirondelle, La stance quelquefois, Aime à mouiller son aile, Viens la sphaigne aux larges feuilles, Et les grands roseaux verts, Dans la mare des bois, J’ai plus d’appétit Qu’un Barracuda, Je boirai tout le Nil si tu n’me retiens pas, Fait pêter une Kro zaï zaï haaa, Allez Sandrine, Allez Sandra ….“

Arrivée en début d’après midi à Vierzon, ancienne ville ouvrière à la frontière entre la Sologne et le Berry. La team Cadavres Marsu est déjà arrivée dans la magnifique salle Collier qui accueillit au 20ème le célèbre Little Bob Story et autres concours de Belote débridés. Les copains de l’eko et du scalp sont déjà à la tache… La salle a été taguée pour l’occasion, en rouge et noir, par les identitaires du coin. Faut-il y voir un message subliminal ou du daltonisme ? Chacun sait que la croix gammée rouge est pourtant un motif éliminatoire lors de l’épreuve de dessin d’entrée à la fac d’Assas.  Sans parler des fautes d’ortaugrafe dans les messages à caractère vindicatif, qui ont plus provoqué l’hilarité que la peur. Finalement, on ne sait toujours pas s’il fallait lire armé ou amer.

Le syndrome "Omar m'a tuer"

L’après-midi se déroule à un rythme assez régulier : déchargement du matos, sandwich, bière, sandwich, bière, sandwich, bière, sandwich, sandwich, bière, bière, sandwich. On profite des balances pour découvrir quelques nouveaux titres des Cadavres. Hé hé hé… Après une petite balance masterisée par steph on passe enfin à table. Repas en sous-sol avec Chili con carne / fromage de chèvre, une tuerie ! Arrivée des Offenders, sympathique orchestre ska Italo-allemand – 100 dates / an au compteur – en tournée française in the text : “Do you Know the autoroute pour Marseille ?” BBop : “ Yes of course fuck GPS ! You roule jusqu’à Bourges the famous berrichon’s city, then you go to Clermont Ferrand the famous rubgy team and after you tourne vers St Etienne the famous football team and after it is fléched until the famous pétanque city.”

21h : Hey ho let’s go on démarre la soirée à fond la caisse et en pleine digestion. Le set est rapidement interrompu par une corde qui casse sur une gratte, une seconde sur la basse, une prise jack niquée – mayday mayday !! – je vois aussi une cymbale voler ! A croire que nous sommes victime d’un sabotage style bataille du rail. Malgré tout ça, on parvient à destination dans une ambiance bien rock’ n roll, steph aux manettes – Entre ici Little Bob …
Juste le temps d’aller gérer le stand, The Offenders déroulent un gros set ska bien dansant. Le batteur et le bassiste swinguent facile. Ces gaillards là pourraient jouer toute la nuit … Viennent ensuite les fringuants Cadavres avec un set bien copieux et captain Vérole à l’assaut – anciens morceaux toujours de circonstance et nouveaux comme “le futur n’a pas d’avenir” ; “la fille de son père” ou un truc du genre … Fin de set assez punk avec une exécution bien méritée de Joe Dassin.

On termine forcément la soirée avec la banane. Rangeage, bavardage, bises aux copains, soyez prudents sur les départementales. Je crois voir passer Marsu avec du crottin de chèvre planqué dans les chaussettes … On quitte Vierzongrad dans la nuit déserte, les chats ne sont ni noirs ni blancs, on aperçoit Richard Bohringer sur une mobilette ….

Salut et à la prochaine ! Grand merci aux activistes Berrichons canal historique.

Les Cadavres

The Offenders

Organisé par le scalp 18

11 et 12 juin : Rock n’ resist à Vierzon et Défi’stival à Chécy

// juin 16th, 2011 // 1 Commentaire » // Concerts 2011

Comme disait mon ami Jean-Pierre Faucult du temps de sa splendeur télévisuelle : Quelles sacrées soirées ! Après moult péripéties liées aux tentatives des gallo-nazis berrichons d’empêcher la tenue du festival antifa Rock n’ Resist organisé par la RAFI et le SCALP 18 à St Georges Marchais sur Arnon, le concert a eu lieu à Vierzongrad avec la majorité des groupes prévus. Tout ça a surtout permis de créer un mini-buzz qui nous a donné accès à des médias jusqu’ici inaccessibles : France 3 et Les Inrocks. Ca a aussi permis de réunir 150 personnes, c’est-à-dire largement plus que d’habitude.

Hors Controle au Rock N' Resist 2011

Côté concert, Hors Contrôle, amputé de son bassiste, a balancé un set du tonnerre composé à 100 % de tubes street-punks antifa qui a mis en transe tous les punk n’ skins de la place. On a pris la suite avec un menu Best Of (comme dirait le kamarade Ronald Mc Konnard) spécialement concocté pour ce week-end festivalier : 50 % nouveaux morceaux, 50 % anciens morceaux, 30 % avec Bastos sautillant sans guitare, soit 130 % d’énergie pure, de sueur et de wack n’ woll. Un putain de bon moment partagé. Les allemands de Stage Bottles ont achevé les survivants avec plus d’une heure et demi de street-punk de grande Classe. Un festival du bon son et de la bonne ambiance bien loin du « festival de la haine » annoncé par les encravatés du FN et les taggeurs néo-fachos. La seule haine de cette soirée a été celle qu’ils ont eux-mêmes amenée lorsqu’ils sont passés en voiture devant la salle vers 1 heure du mat’ et qu’ils ont courageusement balancé une giclée de lacrymo sur une poignée de pères et mères de famille en pause cigarette. Il faudra peut-être rajouter ça sur les paquets de clopes : Fumer provoque la haine des nazis.
C’est donc tous un peu fatigués mais remontés à bloc par cette bonne soirée qu’on s’est retrouvé en début d’après-midi sur la base de plein-air de Chécy pour le 17ème Défi’stival. L’affiche, concoctée de main de maître par Mister Pete Samprass, est alléchante puisqu’elle regroupe la fine-fleur des groupes punk-rocks orléaniais … heu pardon, orléanais : RNCS, Brokken Roses, Gravity Slaves, B Bop et Burning Heads. Yeah ! En plus, l’orga est parfaitement rodée.

RNCS au Défi'stival 2011

Les concerts du soir ont lieu sous un chouette chapiteau et tous l’après-midi, il y a des stands, jeux, concert et buvette sur la base de loisirs. Ambiance champêtre et bonne enfant. Idéal pour un dimanche de juin qu’on a donc passé à balancer, discuter entre vieux et vieilles potes, apéroter, se balader au milieu des badauds, écouter du reggae, voire pioncer un peu . Même la pluie fine de la fin d’après-midi n’a pas réussi à entamer la gentillesse des organisateurs et la bonne humeur de rockers.
Bon, c’est bien gentil tout ça, vous me direz, mais z’êtes pas venu là juste pour vous tripoter la rondelle au bord de la Loire en sirotant des mojitos ! Et vous aurez raison : The show must go on, comme disait Freddy Pizz’. Et je peux vous dire que le show, il est carrément go on ! 5 sets de folie dans ta face, façon Nadal / Federer des grands jours à Roland Lagros.
Le public investissait à peine la piste aux étoiles qu’il était accueilli par les 3 men in black des RNCS. Raymond N’ The Bonarian’S, comme on les appelle par chez nous, ont balancé une purée indigeste pour les fans de Bach (heureusement peu nombreux ce soir-là) mais sacrément jouissive pour tous les autres : du speed, du speed, du speed et une touche de mid-tempo hard-rock pour pouvoir repartir encore plus speed derrière. Si Lemmy avait enfanté dans le péché avec Zeke et Supersuckers, ils auraient eu des triplés, et ça aurait été les RNCS.
A peine 10 minutes plus tard, la 2ème claque de la soirée est envoyée par Brokken Roses. A ce stade, il y a déjà plus de 300 pellos sous le chapiteau et la nuit commence à tomber. Le moment idéal pour un bon shoot des Roses Kassées composées de 2 Gravity Slaves (guitare et basse), 1 B. Bop (batterie) et 1 Burning Heads (guitare et chant). Tout l’album récemment sorti y est passé avec, en point culminant l’excellente reprise de Kids in America qui a fait ressurgir des souvenirs de nuits chaudes et de draps tachés à plus d’un quadra présent.
T’aurais eu envie de respirer que t’aurais pas eu le temps. Les 2 derniers Gravity Slaves rejoignent leurs 2 potes sur scène pour un concert de furie. Tout est monté d’un cran : l’ambiance, la température, la poussière, le pogo et le volume sonore. Tout à fond dans ta gueule, car chez eux aussi, la mode est au batteur bûcheron. Quand tu vois ça, que t’es à côté de la scène et que tu dois monter dessus un quart d’heure après, tu te dis : Bon, bah on va faire un peu de twist, nous !
En fait, on a appliqué la même méthode que les copains : pied au plancher, toutes guitares dehors et c’est parti pour 40 minutes en apnée. En plus, on a reçu le soutien du canal historique puisque Gob est venu pousser la chansonnette sur Mayday, Camarade B. et Moi, demain. Le Camarade Ab Fab est venu filmer. On espère qu’il pourra en sortir 2-3 trucs potables pour faire partager ça à ceux qui ont eu la mauvaise idée de ne pas venir. En tout cas, on s’est éclaté et on est bien content de ce qu’on a fait.
Histoire de calmer le jeu et de prouver, s’il en était besoin, que la Classe, c’est pas seulement d’être bien dans ses fringues, les Burning ont attaqué par un putain de reggae dont ils ont le secret. Et paf ! Encore une claque. Qui qu’en redemande ? Tout le monde ! Alors c’est parti pour plus d’une heure de punk hard-core avec une touche de reggae et de dub. Après 4 groupes de petits cons, les grands frères ont terminé ce 17ème Défi’stival avec un sacré bon concert.
Merci à la RAFI, le SCALP 18, Pete Samprass, PP&M et Défi pour ce week-end de résistance, de fête et de bon son dont on se souviendra longtemps.

Les vidéos réalisées par l’ami AbFab (YouTeub) :