Dimanche 17 décembre : Bourges : Punkedelic Session avec Les Affreux Punks, Les Tazons, Les Chiens Fous, Pogomarto
// décembre 17th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006
Après 3 week-ends enfermés dans une grange à enregistrer un album, rien de tel qu’un bon petit concert dans le Berry pour se défouler ! En plus l’occasion est trop belle : La 1ère Punkedelic session qui regroupe la fine fleur du punk centriste (aka de la Région centre, rien à voir avec le parti de Fran-xoa Bayrou), canal Val de Loire et canal Berry-Sologne. Pour la peine, on est même arrivé à l’heure : 17 H pétantes, pile-poil pour le thé … sauf qu’il n’y avait que de la 33 ! Après avoir saluer comme ils le méritent tous les gens qu’on connaît, c’est-à-dire pratiquement tout le monde (il faut dire qu’on est un peu sur nos terres quand même), on décharge rapidement le matos et c’est parti pour le papotage. En effet, C’est Stephal (aka notre gourou) de l’Eko n’ ko qui fait le son, on va donc se passer de balance et ça ira bien pour un dimanche. En plus, la salle est agréable et chaleureuse avec canapés, chauffage, lumière tamisée et moquette. C’est simple, il ne manque que la télé ! Ajoutez une petite bière et quelques amis, on ne va quand même pas se faire chier à faire du bruit pour déranger tout le monde ? Et bien si !
Ce sont Les Affreux Punks qui ouvrent le bal. Des petits jeunes eud’ cheux nous, comme on dit par ici, avec notamment de la progéniture de Zygomatic Zone dedans. Ils se sont fait tous seuls mais ils étaient à bonne école. On peut dire qu’ils ont bien assimilés les bases et qu’ils les exploitent parfaitement : du punk primaire avec des clous autour et des slogans qui claquent comme un drapeau noir. Réaction générale : « Ha les p’tits cons, à l’heure âge, on ne jouait pas comme ça,
nous ! » Les Tazons, organisateurs de la soirée, ont pris la 2ème place. Ca a dû leur faire drôle de ne jouer pas bourrés ! En tout cas, ils ont assurés comme des bêtes. Du bon punk mélangé à du bon rock et quelques tubes mémorables : C’est celui qui le dit qui y est, L’homme bio nique (le 1er morceau punk 100 % développement durable), Rien à foutre. Les Tazons ont la classe rock n’ roll sans se prendre au sérieux. Je dis bravo ! Ce sont Les Chiens Fous qui ont pris la suite. J’ai globalement moins accroché à leur punk hard core tout à donf et en plus, je tenais le stand à l’autre bout de la salle (traduction : je discutais avec Oliv’ Tazons en refourguant 2-3 badges de temps en temps). Le temps de virer de la scène le superflu (batterie, ampli basse …) et Pogomarto prend possession des lieux. Ils sont 2, un garçon et une fille si j’ai bien vu, mais comme leur disait un des membres de la Berry Punk Relou Connection : « on ne sait jamais si on a affaire à une fille ou un garçon ». Ils sont beaux. Ils sont gentils et ça se voit sur leurs têtes. Et ils ont dû écouter les Bérus et les Ludwig autant que moi quand ils étaient petits. Ils sont militants mais gardent le sens de l’humour. Bref, c’est du tout bon. Ils ont presque réussi à résister aux assauts des punks berruyers déjà bien noirs (celle-là, j’ai pas pu résister !) ce qui n’était pas toujours facile.
On a clôturé la soirée sur un set assez mitigé. La section corde (vocales et guitares) a largement surpassé la section rythmique, mais on ne va pas en tirer grande fierté … car ils étaient vraiment aux choux !!! Enfin, ce n’est pas grave car la Berry Punk relou connection précitée, après avoir essayé de putscher nos micros, à décider de nous accompagner dans un show Treponem palesque baudelairien. En d’autres termes, il a offert à l’assistance sa Fleur du mal et son zob … non sans avoir enlevé ses chaussures au préalable. Un grand moment de punkitude berrichonne ! A part ça, on s’est quand même bien amusé, la centaine de personnes présentes aussi apparemment et j’ai même vu un chien sourire ! Un bon concert, des bons groupes, une bonne salle, un bon public, une bonne ambiance, qu’est-ce que vous voulez demander de plus pour un dernier concert de l’année ?
Au retour, on a discuté informatique avec Lolux et Charles pendant que Gob roupillait. Ca c’est de l’info !!!

Encore un départ aux aurores matinales (10 H) pour un voyage qui nous a paru interminable, entrecoupé d’arrêts sur les aires d’autoroutes les plus poucraves de la terre. Et encore, je me plains mais j’ai roupillé presque tout le long. Heureusement, l’arrivée dans la périphérie strasbourgeoise est plus accueillante avec les bâtiments Heinenken, Fischer, Ikea … Grâce à Mappy et à un sens de l’orientation particulièrement développé chez Charles « Œil de lynx », on arrive à la Grotte à 18 heures moins 10, c’est à dire avec 10 minutes d’avance. A tel point qu’on est obligé d’attendre l’arrivée des autorités associatives sur le trottoir comme le premier lécheur de vitrine venu, en constatant avec un plaisir bien dissimulé que l’accès à la salle se fait par un escalier en colimaçon ! C’est toujours sympa avec nos gros amplis de hard-rockeurs ! L’arrivé du sonoman nous libère de notre léthargie post-autoroutale et on décharge le matos par le fuckin’ escalier précité. La salle est sympa et tient bien son nom de Grotte. La traditionnelle balance consiste à coller du PQ et du scotch sur la batterie et à baisser le volume des amplis en raison de la présence d’un tue-l’amour redoutable : le décibélomètre qui fait tilter la sono si on dépasse les 100 Db de moyenne. Même sur l’autoroute on peut pousser à 130 !!! Il n’y a pas de justice :
rallonge qui a notamment ravi les petits jeunes du 1er rang.
Trois ans après notre premier voyage en Suisse, nous voici de retour au pays du chocolat et de la neutralité (qui a quand même parfois un sale goût de narco-dollars et d’extrême-droite), grâce une fois de plus à Daniel, notre tourneur suisse officiel. Après 6 heures de route plutôt calmes, un passage de frontière d’à peine 5 minutes et un petit tour gratuit dans La Sarraz, on arrive à la salle. Le cadre est vraiment chouette. C’est un mélange de club un peu arty, de bar SM avec déco en tige de fer et barbelés et de salle de jeux avec flipper, vieux jeu vidéo du XXème siècle, billard et baby foot. Comme on est quand même arrivé un peu retard, on ne traîne pas trop et on s’installe pour une balance qui nous a permis de réviser un peu quelques vieux morceaux et de virer le larsen façon Bifititou qui rôdait sur la scène. Après une bonne boustifaille, on se taquine au billard pendant que DJ Kedal nous défonce les oreilles à grand coup de trash metal.
que l’heure de filer sur Fribourg.
tout seul à jouer, on a fait 2 sets d’environ une heure chacun avec une petite pause enter les deux. On a donc rejoué quelques morceaux abandonnées depuis plus ou moins longtemps : Sans retour, Ma vie est nulle, Les vieux punks, Accident, Ce siècle aura ta peau … On a raconté moins de conneries que la veille, mais juste assez pour que l’ambiance soit au sourire. On a quand même eu une petite frayeur sur la suite de la soirée quand on a vu défiler les hooligans bernois et les flics casqués au pas de charge, mais ils n’ont heureusement fait que passer. L’après concert a été identique à la veille : discussion et rigolade avec l’autochtone, avec un peu de vente forcée de tee shirts et de badges en prime.

comme j’aime. A revoir dans de meilleures conditions quand ils feront un peu le Show à l’américaine. On a pris la suite à l’heure où commence habituellement le 2ème épisode des Experts. Le public avait l’air un peu plus motivé (traduction : alcoolisé) et venait pogoter par vague entre 2 verres. Le candidat au titre de casse-burne de la soirée était une candidate. Pas méchante mais parfois envahissante. On a quand même fini par l’accepter à la fin avec ses supers chœurs sur le medley Ludwig. On a pu jouer les morceaux zappés la veille et quelques rappels, et what’s My name a remplacé White man in Hammersmith Palais. Après ça, on a plié les gaules, manger un bout de pizza, fait la traditionnelle photo de groupe, remercier Starsky et ses copains et copines (mention spéciale à la sonowoman de 1ère classe) et hop, tout le monde dans le Vitolux. Il est minuit et demi. Objectif : aller le plus loin possible sans passer par la case rail de sécurité. Objectif atteint avec l’arrivée dans le Berry, chez Yann à 6 heures du mat’ après 3 changements de pilote et co-pilote, 2 barres chocolatées, 2 sandwichs au pâté de tête (merci Betty), un café et quelques albums de rock n’ roll. De l’Autoroute du Soleil, on a plus vu l’autoroute que le soleil, mais il y avait moins de monde qu’au mois d’août.




Ce qui est bien avec le sud, c’est qu’il n’y a pas que le temps qui dure longtemps … il y a aussi le voyage. Rencard matinal à 9 heures, chargement du matos et récupération des 2 berrichons en plein café gourmand sur leur Terre natale. Ca roule bien et on est donc parfaitement dans le timing prévu, mais on fait un petit excès de zèle et, emportés par notre élan, on se retrouve sur la route de Barcelone. Un demi-tour, 20 km et quelques détours plus tard, on arrive aux Vents du Sud, chouette salle avec une belle scène et un arbre au milieu (de la salle, pas de la scène). Les dAHUS balancent et les Medef tiennent le bar (il faudrait pas qu’il s’écroule avant l’arrivée du public !). Yf MIB cherche à nous impressionner avec ses talents de Bar Ball (après le basket ball et le street ball, c’est pareil mais il faut envoyer sa cannette dans la poubelle) … et ça marche. On se fait griller à la balance par les Diego Pallavas (mais presque) qui déboulent juste de la gare avec leurs instruments sur roulettes dans le plus pur Romano Stylee. C’est la 1ère fois qu’on joue avec les Diego et je suis super content car j’ai vraiment craqué sur l’album. D’ailleurs, je suis un peu rassuré car j’ai pu me rendre compte que je ne suis pas le seul à être atteint de Diego Pallavite aigüe. On se fait aussi une petite balance rapide grâce aux 2 sonomen ultra efficaces et on s’adonne sans vergogne au bla-blatage. Il faut dire que l’affiche de ce dernier soir du Festival To Loose Punkers est particulièrement chouette et que ça attire du beau monde : Franky le berrichon expatrié, qui nous a filmé un peu, Monsieur Ab Fab’ qui a tout enregistré, Grand Dieu Thot venu promouvoir l’album des Sulky Sheena, Starsky Bimbo Killers venu en voisin (puisque comme chacun sait Toulouse-Avignon, c’est à côté !), Raf Attentat Sonore et plein d’autres avec qui je n’ai pas eu la chance de converser.
Après un repas qui nous a donné envie de relancer notre idée de guide gastronomique des meilleures tables de l’underground punkoïde, et l’arrivée de Monsieur Vince TLP (qui a dit que les 2 évènements étaient certainement liés ?) avec son tee shirt B Bop tâché, place à la musique ! C’est Mon Dragon qui a la lourde charge d’ouvrir les festivités. Les nouveaux chouchous de la scène alternative s’en sortent plutôt bien et réussissent à chauffer le public (encore un peu maigre) avec leur mélange original de crust, hard core, reggae. Les dAHUS gAROUS font une entrée en scène fracassante avec leurs looks « All Stars ». Leur set carré et bien enchaîné les feraient presque passer pour un vrai groupe de wack n’ woll (NDR : ce commentaire désobligeant n’est qu’une vengeance puérile pour répondre aux attaques personnelles et pseudo-humoristiques dont je fût la cible et qui n’ont fait rire personne à part Lolux et les 3/4 du public). A noter une reprise des PKRK avec BatBat Pallavas (communicant) au chant. Ca les change des Sheriffs (NDR : pareil). On a pris la suite à la bonne place (3 sur 5), à la bonne heure (22 H 30) avec un bon public (plus de 200 personnes) pour un bon concert (pour nous en tout cas). On continue à roder les nouveaux morceaux, même si on a dû en virer une poignée. On a eu droit à une belle chorégraphie « à la Claudette » de la part de quelques jeunes dans le public sur Mayday et on a juste fait White Riot en rappel, pour remercier Pierro, le big Boss des To Loose Punkers et master chief de la soirée avec son super tee shirt des Clash (que tous les Dieux le bénissent). Puis vint le tour de Diego Pallavas (istas). J’avoue sans honte que mes compte-rendus ne sont pas toujours d’une grande objectivité (même jamais en fait), ce sera particulièrement le cas pour ce groupe. Je suis accro à leur album qui est constitué à 150 % de putain de tubes avec des tonnes de fuckin’ mélodies qui restent collées dans la tête comme un vieux chouine gomme à une Converse. J’ai bien aimé sur scène.
Et les types sont sympas. Et puis, comme dirait mon ami Jack Lang, ce Diego Pallavas (pirine), quel bel homme ! Les Medef Inna Babylone ont clôt ce 2ème Festival To Loose Punkers de fort belle manière avec leur ferveur habituelle et leur nouvelle chanteuse. L’ambiance était à son comble et la salle … pardon ? … j’ai rien vu parce que je papotais à droite à gauche ? … Ha bon, ça se voit tant que ça ? … Ben oui, c’est vrai que j’ai pas vraiment vu les Medef en fait, mais ce n’est pas ça qui va m’empêcher de dire que c’était bien. Et puis quoi encore ! Bref, pour paraphraser mon ami Jean-Pierre Foucault, je dirais que ce fût vraiment une sacrée soirée, musicalement et humainement avec une orga aux petits oignons, des groupes de qualité, un public en or avec des gens sympathiques, aimables, simples et contents d’être là. Que du bonheur. Je me demande même comment on a fait pour ne pas que ça dégénère en partouze !!!







Samedi midi : on se réveille doucement, un petit café et on file à la fameuse Salle des Fêtes de Fontaine Notre Dame (mise en chanson dans un de nos nouveaux morceaux : Highway to punk). On retrouve les fiers M 26-7 en famille. Ils ont déjà installé la salle, fait les courses et monter la sono. On appelle nos moitiés, on apérote et on mange un bout tranquillement. Il fait beau, on a juste le temps d’infliger une correction à nos collègues à la pétanque pendant que les M 26-7 font leur balance. On s’en fait aussi une petite, histoire de dire qu’on n’est pas venu aussi tôt pour rien et chacun comate à droite à gauche. Mais l’esprit sportif et joueur qui nous anime à chaque instant (et Yann qui nous casse les burnes avec ses « allez, on se fait une petite partie ») nous motive suffisamment pour nous déléthargiser (allo, Mr Larousse, j’ai un nouveau mot pour vous) et reprendre les boules à bras le corps (ce qui, il faut bien l’avouer, demande une certaine souplesse). Bien mal nous en a pris, car à l’instar des piles salines classiques, on a tendance à ne pas tenir sur la longueur. Et comme dans le même temps, Lolux commençait à dessaouler de la veille, et bien ce qui ne devrait jamais arriver arriva :
punk hard core façon Tagada Jones. Brutal et efficace. Mention spéciale au batteur, que si j’étais une batterie, je ne resterais pas trop près de lui. Notre tour arrive ensuite. La salle est pleine et il commence à faire vraiment chaud. Contrairement à la veille, la scène est immense et on en profite bien et comme la veille, le public est réceptif et agréable. Vu la chaleur et notre état de fatigue, on fait plutôt un bon concert. Fidèle à lui-même, Nico M 26-7 est venu faire le con avec nous, histoire de se chauffer un peu avant son tour … qui arrive enfin. Il parait évident que le public leur est entièrement acquis. La salle entière chante toutes les paroles des principaux tubes, ce qui arrange bien Nico qui n’a plus de voix. Max peut jongler avec des trucs en flamme. Leur mascotte vole de la salle à la scène et au fur et à mesure, le public envahit la scène. Les potes viennent faire les chœurs. Je monopolise aussi le micro pour la reprise des Cadavres : 7 H 23. Et à la fin, il y a tellement de monde sur scène qu’on se croirait à un concert des Wampas. Un vrai joyeux merdier et ça tombe bien, ils terminent avec une reprise des BxN : « Mineurs en danger » particulièrement de circonstance pour une bonne partie du public.












Papotage Autour d’une Bonne Bière. Donc, un petit coup de PABB et on enchaîne sur un repas accueillant, mais peut-être un poil nourrissant : charcutaille, choucroute et gros gâteau. C’est surtout dur pour les M 26-7 qui doivent monter sur scène juste après. Nico, big boss du groupe, même s’il en fait de moins en moins le salopard, en a sué sa race pendant tout le concert. Ca ne les a pas empêché d’envoyer un bon show. Le public est arrivé au fur et à mesure de leur set et s’est laissé porter par l’enchaînement de tubes et l’humour potache. Pas de jonglage pour Max aujourd’hui pour cause de cave bas de plafond, mais il se rattrape sur les chœurs. C’est aussi la première fois qu’on les voit avec Yannick leur nouveau guitariste. Ca grossit bien le son. On découvre aussi leurs 2 nouveaux morceaux, dont « Y pas d’boulot », tube punk rock de toute beauté ! Le public est heureux, ça suinte la bière et la bonne humeur ce soir à Lille et on est content d’être là. D’ailleurs, on va le prouver sur scène avec un bon petit concert. Il faut dire que dans ces cas-là, on n’a qu’à se laisser porter par le public. C’est que du bonheur. Ha, je sue mais j’aime ça ! Nos nouveaux morceaux sont toujours en rodage pour l’enregistrement à venir. Ils passent plutôt bien et on se défoule avec le dernier truc qui nous fait rire : jouer Camarade B. et Wack n’ woll à fond la caisse. Pour finir, Nico M 26-7 nous a forcé à jouer Julien Lepers avec lui. Et ben on ne s’en est pas si mal sorti que ça ! Après ça, c’est reparti pour le PABB avec des vieilles connaissances : Gob est tombé amoureux d’un pote d’enfance à Lolux, Charles avait racolé des relations de boulot, Yann a chanté en chti et on a aussi retrouvé les gens de La société elle a mauvaise haleine, qui nous avait fait joué il y a un sacré bout de temps. On a fini par décoller pour aller pieuter sur Cambrai (une heure de route, et à cette heure-là, c’est moi qui m’y colle) chez Fabien, hôte sympathique et grand amateur de Duvel (bière blonde à 8,6 °) ce qui a retardé encore un peu l’heure du coucher, car on ne refuse pas une Duvel à Fab’. On s’est écroulé les uns après les autres. Personnellement, quand je me suis endormi, Lolux te Fab’ causaient encore Linux et plug-in Firefox en écoutant Ministry.









Si j’étais un vieux con qui radote, je vous dirais que cela fait maintenant 3 ans qu’on arrive à faire rimer « vacances d’été » avec « concert à la Guinguette » et aussi que ça faisait presque un an qu’on n’avait pas joué avec les Lopettes. Mais je suis jeune, vaillant et tourné vers l’avenir (la preuve, j’ai acheté le dernier Leptik Ficus et je lis Punk Rawk), alors je préfère vous dire qu’on a passé une bonne soirée entre potes à la campagne et qu’on s’est bien amusé. Certains ont bu de la bière, d’autres ont fumé du gazon e d’autres encore ont fait du rock. Et j’en connais même qui ont fait les 3 !
On a même failli faire un rappel, mais Lolux a transpercé sa peau de grosse caisse juste à la fin du dernier morceau.
C’est donc une fois de plus au Carreau des Halles (et non à la manifestation propagando-punkoïde dite de la Défaite de la Musique à Paname, pour des raisons aussi personnelles que valables) qu’on a réussi à s’incruster pour fêter dignement la Musique; et s’excuser du même coup des nombreuses offenses qu’on lui fait subir bientôt 12 ans (et je ne parle pas seulement des solos de Charles). C’est notre 6ème fête de la zique au Carreau et surtout, c’est la dernière avec Josiane, Sainte patronne des lieux, qui vend la boutique après 17 ans de bons et loyaux services auprès des gosiers déshydratés du quartier et d’une bonne partie de la faune rock n’ rollistique orléanaise. L’émotion est au rendez-vous, mais on va quand même faire péter les décibels pour couvrir le karaoké des blaireaux du bout de la rue qui nous assomment avec Téléphone et Goldman à chaque fois qu’on fait une pause pour changer une corde ou
siffler un godet.
« Garagiste », la reprise des Garage Lopez, dont une fois à rallonge, une fois toutafon, une fois en 3 temps comme les vrais et une fois en ska. Le précédent record était de 5. Qu’est-ce qu’on est con quand même ! Mais qu’est-ce que c’est bon !!!




sono (10 kilos en façade pour les connaisseurs et les malentendants) et aux doigts d’or du sonoman des Nevrotic Explosion. Ca nous laisse une petite heure pour aller sniffer de l’embrun et se shooter à l’air marin. On aurait bien piqué une petite tête, mais c’est marée basse, il fait 15 degrés et il y a un vent à décorner les cocus. Donc retour à la salle pour manger et discuter bizness avec Pierre des Burning, ce qui nous fait rater le 1er groupe. En effet il y a 5 groupes ce soir donc le concert commence tôt et comme il fait encore jour dehors à 20 H 30 quand vient notre tour de monter sur scène … et bien il n’y a personne dans la salle. Car oui, 40 personnes dans une salle qui peut en contenir 300, ça fait vide. Tant pis, il faut y aller quand même. On a profité de la belle scène, du bon son, des chouettes éclairages et de la grande salle … vide. C’est pas grave, ce sera mieux la prochaine fois. On laisse la place à la Brigada et ça le fait tout de suite plus. D’une part parce que la nuit est tombée et que les gens commencent à rentrer et d’autre part parce qu’une bonne partie du public est visiblement venue pour eux. Un bon show punk rock efficace avec quelques tubes à chanter en chœur autour d’une bonne bière, qui se termine sur une reprise de What’s my name du Clash. Right 4 life prend la suite et là encore, ça bastonne sévère dans ta tronche. Du gros hard-core bourrinos façon … façon … je sais pas quoi. J’y connais rien moi là-dedans. Eux aussi terminent leur prestation par une reprise de What’s my name, avec Duch de Nevrotic aux cordes vocales. Heureusement que nous, on n’a pas eu de rappel, sinon, on l’aurait jouée aussi et ça aurait peut-être fait beaucoup.
Ce sont les Burning Heads qui ont clôt ce mini festival Kurun Vragez part. 1 (pour ce qui ne maîtrisent pas parfaitement la langue bretonne, sachez que Kurun Vragez, ça veut dire tonnerre de pantalon. Tout un programme !). Là encore, l’efficacité est au rendez-vous. Pas mal de titres du dernier album, quelques reggaes qui fleurent bon l’herbe qui rend nigaud et 2-3 vieilleries bien speed et tout le monde est content. Après ça, l’orga nous a fait une démonstration de « comment j’arrive à vider la salle en douceur alors qu’il reste de la bière dans les fûts » à laquelle les plus filous arrivent à échapper pour continuer à discuter et boire des coups en backstage (mention spéciale à la Banana Team !). A noter qu’en parallèle de ces quelques lignes, la section rythmique bopienne (la dream team, comme on les appelle dans ces moments où Lolux parle fort, Yann n’arrive plus à articuler et les deux rient bêtement en se chuchotant à l’oreille « j’ai les oreilles qui fanent, on va boire un coup ») avait décidé d’adopter la nationalité bretonne et donc d’ingurgiter une quantité déraisonnable de bière et de rhum. Comme souvent dans ces cas-là, ça ne vole pas bien haut, mais qu’est-ce qu’on rigole ! Le temps d’écluser encore 2-3 godets, de tailler la bavette avec plein de gens sympas, de recharger le matos, de saluer et remercier comme il se devait les sympathiques organisateurs (l’amygale et Nevrotic Explosion) et on file dormir quelques heures au gîte des mouettes rieuses.












Et c’est parti pour un week-end sauvage du mercredi soir ! On n’est plus à ça près. Donc, après l’Automne des Prolos (Vierzon 2005), voici le Printemps de Bourges cuvée 2006 (le PDB pour les intimes et les journaleux de Libé). Comme d’hab’, la prog’ officielle est à iech, c’est donc avec un plaisir non-dissimulé qu’on a accepté de venir jouer au
Lolux qui a fait plein de trucs bizarres, à tel point qu’on se demandait parfois s’il jouait vraiment la même chose que nous. On a dépucelé le petit dernier (non, je ne parle plus de Lolux) : un morceau avec plein de poésie dedans qui s’intitule « Putain de chanson ». Il est bien passé et je suis content parce que je l’aime bien. En guise de rappel, on a fait un petit set des Clache pour faire plaisir au patron (Mister Mike Turner, bien connu des noctambules orléanais pour ses animations DJesques lors des Fiestas Boogaloo) : 8 morceaux. Bonne prestation. Le public a visiblement apprécié et nous aussi, surtout qu’on n’avait répété ça que 2 jours auparavant. On a terminé comme d’hab’ sur White riot avec Olive Tazons, venu achevé ses cordes vocales avec nous. A noter qu’on avait amené Arnaud de l’asso Ange 13 qui nous a filmé sur scène, à table, dehors, dedans, en balance, en train de boire de la bière et qui a aussi interviewé plein de gens dans la rue à 2 heures du mat’.







Un festival rural au mois d’avril, on gardait un souvenir humide de nos expériences berrichonnes en la matière, mais l’organisation nivernaise s’est révélée d’une efficacité redoutable. Grand chapiteau, backstage en forme de salle des fêtes et contest de sk8 (NDT : concours de planche à roulettes) dans l’après-midi. On est arrivé sur le site à peu près à l’heure. Le temps de se poser, de prendre un petit café (voilà une information intéressante. D’ailleurs, pour les aficionados culinairistes, sachez que Charles, que le café rend nerveux, a préféré manger de la salade composée et une tranche de rôti), de se faire une petit balance et hop, on se trouve un coin peinard pour relancer le
bouffe ? Oui, bah, là aussi on s’est fait técla. Bon, on ne va pas passer tout le compte-rendu là-dessus. On est quand même là pour parler musique, non ?!?
Musicalement, ça été plutôt correct malgré l’heure tardive et les problèmes techniques : pas de retour pour Lolux, panne d’ampli pour Yann, panne de voix pour Gob et panne de jack pour moi. En bon démagos, on a pesté contre le CPE et on a traité de Villepin, de Robien et de la Villardière de jolis noms d’oiseau (je sais, Bernard de la Villardière n’y est pour rien dans le CPE, mais ça m’a fait rire). Rien de plus à déclarer. De toute façon, ça fait une semaine, je ne me souviens plus de rien.













Et encore un petit week-end à la cool avec plein de gens sympas. On peut même dire qu’à 2 exceptions près, c’était un week-end top cool ! Je vous passe les détails du voyage, mais je signale quand même qu’on est arrivé à l’heure au Chaudron (ne pas confondre avec la Marmite à Preuilly !), une grange bien aménagée mais aussi bien planquée au fin fonds de la campagne auboise. Il y a des champs à perte de vue, une légère brume et même des moutons. Je connais un trio essonnien (que je ne citerais pas) que cette vision bucolique aurait fait fuir, mais nous on aime bien ! La sono est déjà montée et Fred, le destructeur de tympan local chevelu mais néanmoins sympathique nous attend de pied ferme. C’est de circonstance (la ferme, pas le pied … encore que … on en reparlera). On a à peine le temps de se rafraîchir que les Skalopes arrivent. On pécho leur batterie et on se fait la balance fissa, car on a rencard sur Troyes pour une interview à radio Campus. Le temps de prendre un pack de bière et de se faire flasher par les bleus à 71 km/h en agglomération et nous voilà la tronche dans les micros, prêts à raconter moult conneries et répondre aux très intéressantes questions de Sabrine. Mr Popoche from Trauma social est là aussi pour nous surveiller et dire des gros mots dans le poste quand on est trop sage. Et c’est ce que nous faisons pendant une bonne heure et ça nous a bien fait rire. Et oui, on est comme ça, on dit des bêtises et on rigole à nos bêtises. C’est une sorte d’autarcie humoristique qui est très utile, surtout quand on joue régulièrement avec des groupes de banlieue. Je me comprend …
en même temps que 5-6 pogoteurs qui avaient fui lors de notre combat inégal contre EDF. Pour la peine (et la mienne surtout) et pour les fatiguer un peu, on leur balance Camarade B. en bonus track. Bin on n’aurait pas parce que ça m’a fait faire des petits bonds et que pour mon dernier petit bond, je suis retombé sur une sorte de brique qui maintenait la grosse caisse. Clic-clac ! Et une entorse pour Bastos ! Ca tombe bien, on a un concert mardi prochain ! On finit quand même le concert avec un petit Ludwig en rappel. De toute façon, l’entorse quand c’est chaud, ça va encore.










Une bien bonne soirée que ce cru 2006 du grand bal punk pour fêter les 3 ans de
producteurs, des tonnes de punks stars et Monsieur Henri Lopez. Evidemment, avec tout ça, c’était plutôt la Maison des Vieux et de la Culture et ça avait parfois un air de 8 mai sous l’Arc de Triomphe (surtout en backstage d’ailleurs. C’est Gob qui était content, il avait plein de copains de son âge pour une fois). La chanson « Les punks de 40 ans » était doc plus que jamais de circonstance ! Pour ma part, j’ai profité de l’occasion pour filmer toutes ces bonnes gens et je me suis bien amusé. Mais comme on ne peut pas être partout, je n’ai pas vu grand-chose du Spectacle, comme disait mon ami Roger Lanzac. J’ai carrément raté les Sine qua non. J’ai pu voir un peu Edouard Nenez, ce qui fut pour moi la principale découverte de la soirée. J’adore. C’est de la chanson rock avec plein d’humour rigolo qui fait rire dedans. Ca fleure bon le Bobby Lapointe et le Sttellla, voire les Suprêmes Dindes pour faire dans l’actuel. C’est frais, c’est simple, c’est vrai. Ca ne pète pas plus haut que ça a le cul et c’est bon. Vinrent ensuite nos potos des RNBS : Rem and the Bonarians (celle-là, je l’ai déjà faite, mais je l’aime bien et je fais ce que je veux ! Si je veux la faire à chaque fois, je peux !!!). Le son était tout pourri sur scène et devant, donc pas d’hystérie dans le public … ni sur scène. A ce propos, il faut préciser que sur toute la soirée, il y a eu pas mal de monde (environ 300 personnes), mais était-ce l’âge avancé déjà dénoncé ci-dessus, le côté inévitablement poseur du parisien landa, ou la fraîcheur extérieure de ce fucking mois de février ? Je ne sais pas, mais l’ambiance dans la salle est restée globalement
hivernale. Quoi qu’il en soit, on continue. Zampano a pris la suite. Je n’ai pas vu grand-chose, mais d’après ce qu’ils disaient eux-mêmes après, ils n’ont pas très bien joué. C’est pas une raison pour s’en prendre à la batterie de Lolux, hein Nico ? Le temps d’une bière et les Prouters attaquent. Putain, c’est vraiment bien les Prouters ! C’est la première fois que je les voyais en power trio et ben, ça arrache. 100 % pur tubes de punk-rock banlieusard. Pour des vieux, ils ont encore de la ressource. Par contre, ils n’avaient pas dû brancher leurs sonotones, donc c’était beaucoup trop fort, mais bon, on fait du rock ou on n’en fait pas ! En parlant de faire du rock, c’est notre tour d’y aller. Et puis, il faut assurer, il y a de la caméra ! Enfin, ça ne nous fait pas peur les caméras, on est habitué, on en a tellement plein les rues à Orléans qu’on se croirait à Auchan ! Donc, on y va et avec le sourire s’il vous plait. Un show plutôt bien dans l’ensemble. Pas de gros pain, pas mal d’enchaînements, quelques blagues mais pas trop car on n’avait pas trop le temps et hop, c’est dans la boîte. Merci bonsoir. C’est René Binamé qui a clôt ce grand bal punk. J’ai pas vu, mais c’était bien. Il ne faudrait pas oublier que pendant tout ce concert-marathon, la TZ Team a balancé de la vidéo sur écran géant sur la scène et dans le hall et ça le fait carrément. Voilà, je crois que j’ai fait le tour. Un grand merci à Erick et toute la Propa Crew et rendez-vous l’année prochaine pour les 4 ans !






Ca faisait un bout de temps qu’Oliver et sa bande de punx and skins picards essayaient de nous amadouer pour nous amener dans leur sympathique bourgade pré-nordiste. On a fini par se trouver une date et nous voilà donc en route pour Compiègne-la-belle. L’année commence à peine, le Vitolux est révisé; la route est dégagée, le ciel aussi. La vie est belle. L’émotion suscitée par la découverte de la banlieue nord somptueusement illuminée par le bas mais franc soleil d’hiver nous fait presque venir les larmes aux yeux. A moins que ce ne soit l’écoute du dernier opus de La Souris Déglinguée … Et pour finir, on arrive presque à l’heure au bar, sans se planter et en même temps que les Skuds. Bonjour-bonjour, déchargement, balances rapides et on file prendre l’apéro et un casse-dalle chez Oliver avec les Skuds. Le rock loisirs de la fin de semaine tel qu’on le pratique a ceci de formidable qu’il permet de rencontrer plein de gens sympathiques qu’on recroise ensuite plus ou moins régulièrement. Ce début de soirée en est l’exemple parfait et on adore ça !
c’est pas punk, mais il ne veut rien savoir !), mais ça n’a rien changé. On est quand même content d’avoir bien réussi le premier crash-test d’un nouveau morceau : Les Gueux.


















