Posts Tagged ‘joe strummer’

STRUMMER FEST @ La Marbrerie

// novembre 23rd, 2022 // Pas de commentaire » // Concerts 2022

On y sera en version Clache avec « guests » le vendredi 9 décembre à la Marbrerie avec :

  • The Von Bastards (from Montreuil) et leur garage punk radical
  • Glen Matlock, le légendaire bassiste des Sex Pistols en solo.
  • The Washington Dead Cats et leur punkabilly explosif.
  • Ray Gange, ancien roadie du Clash et héros du film “Rude Boy” pour un DJ set.

https://lamarbrerie.fr/stummer-fest-glen-matlock-sex-pistols-ray-gange-dj-set-les-clache-guests/

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Jeudi 4 octobre : Orléans au 109 : Festival Rockumentaire

// octobre 17th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Quand une asso œuvrant dans le secteur peu porteur du documentaire de création s’accoquine avec la fine-fleur de l’intelligentsia des musiques actuelles, ça donne ça : Rockumentaire, un festival qui se déroule dans plein de lieux différents et qui mêle projection de documentaire, concert et conférence avec un seul leitmotiv : montrer comment le rock est un reflet de notre société. Oh yeah !
Et comme ils ont bien fait les choses, la programmation inclut le meilleur documentaire rock du monde de tous les temps et de tous les univers, même s’il y a peut-être 20 minutes de trop à la fin (et pas une demi-heure comme le prétend Lolux, que ni la possession d’un DVD du Grand Détournement gravé par Mister Hazanavicius himself, ni la connaissance personnelle voire intime du chroniqueur cinéma du blog orléano-socialo-mondain Côté boulevard, ne saurait rendre véritablement cinéphile), j’ai nommé : The future is unwritten, la vie de Joe Strummer en 16-9ème.

Pour organiser la soirée Strummer, le collectif a donné carte blanche à Defi, la plus old punk des associations orléanaises. La projection a lieu au 108, Tour de Babel de la Culture locale, de ce genre de culture qui fit dire à l’infâme Baldur von Schirach : « Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ! » (le type s’appelle vraiment comme ça, je vous jure, ce n’est pas un calembour foireux sur la guéguerre  droite-droite des Présidentielles de 95). La salle de poterie du 108 est donc transformée pour une soirée en un temple audiovisuel à la Gloire du Punk rock warlord de légende. Les tabourets sont pourris, mais l’émotion est intacte et la salle est bien remplie malgré l’horaire assez peu punk rock warlord : 19 H un jeudi soir !
Après la projection, le temps de prendre un peu l’air en fumant une roulée mais en gardant la tête et le cœur pleins de l’éthique punk strummerienne, le public investit le 109, petite salle au fond de la cour du 108. La déco est soignée pour l’occasion : Murs repeints de noir et rouge avec moult photos, livres, articles de presse, fanzines dédiés au Last gang in town et son leader. Un sanctuaire.
Mais place à la musique, car si l’homme et le groupe sont morts, leur musique est et restera toujours vivante et foutrement d’actualité : punk rock et luttes sociales ! T’as quelque chose à ajouter, mec ?

Banane et Peter

Ca commence avec Pete Samprass des Burning Heads et Banane des Grifters, en duo guitare chant approximatif sur Guns of Brixton, Jimmy Jazz et I fought the law : le mélange reggae / rock n’ roll / rockabilly / jazzy, il fallait oser … ils l’ont fait et avec grande Classe. Oserais-je dire : la Classe américaine !
Arrive ensuite un type tout jeune, inconnu (de moi) qui déboule avec sa gratte 60’s et qui balance Bankrobber et Clash City Rockers, avec des putains de riffs de gratte et une voix à vous filer la chair de poule. Tout ça avec un naturel déconcertant. Trop fort.
Pour finir dignement cette soirée hommage, on monte sur la petite scène (enfin, surtout Lolux, parce que nous, on se met devant, vu qu’elle est vraiment petite, la scène). Evidemment, pour l’occasion, Brigitte a cédé la place au tribute band from tribute land : Les Clache (in french in ze text, but sans S à la fin, pour ne pas faire trop french. De toute façon, à part Edouard N. personne n’avait remarqué).
Comme on l’a joué en concert en mai dernier et qu’on a pas mal répété, le mini-set de reprises du Clash tourne plutôt bien. On joue vraiment à bas volume mais on est à l’aise quand même et les mines radieuses dans le public laissent à penser que le plaisir est partager. Un peu de bla-bla plus ou moins sérieux pour enrober le tout et l’affaire est plié en 20 minutes. Bah ouais, on a une belle affiche, mais on ne joue que 9 morceaux … mais on a une belle affiche !
Après ça, on boit un petit coup (c’est agréable), on salue les copains des RNCS qui sont arrivés juste à la fin du concert (bien ouej’ !), on remballe le matos et chacun rentre chez soi. Pour ma part, c’est à pied sous la pluie, mais je m’en fous. Ce soir, c’était moi Joe Strummer.
See you Joe et merci pour tout !

vendredi 4 mai à Paris : Tribute to Joe Strummer

// avril 30th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

7 ans après fait LES CLACHE, notre propre tribute au Clash devant le regretté Carreau des Halles, Larsen Rock nous propose de remettre le couvert à l’occasion des « 10 ans sans Joe », sur idée originale du guitariste des Fab Mods et grâce au soutien d’Edouard Nenez qui a fort justement pensé qu’un tribute au Clash sans Brigitte Bop, ça ne serait pas vraiment un tribute au Clash. Que tous les Dieux le bénissent et à la prochaine répé, on fera 3 Ave, 2 Pater et 5 Gloire à Edouard.

C’est comme ça qu’on s’est retrouvé une fois de plus un vendredi soir, embouteillés mais excités comme des puces sur un chien à punk, sous une pluie fine et parisienne, dans l’ambiance haineuse et fascisante de la campagne du 2nd tour des élections présidentielles.

Face à un périph’ complètement bouché, on opte à la majorité absolue pour une traversée de Paris sous la pluie. Gabin et Vérole, priez pour nous. Ca nous permet de faire un peu de tourisme religio-culturo-historico-politico-cinéphilo-lysergique : Notre Dame, Boul’ Mich’, Place du Colonel Fabien, Hôtel du Nord, Jaurés – Stalingrad (avec le dernier meeting de Méluch’. Dommage, on est en retard, on n’a pas le temps de s’arrêter).

Vu qu’avec tout ça, on a une bonne heure de retard, on décharge rapidos, on branche le matos, on fait une petite balance et on profite de l’occasion pour offrir un cadeau d’anniv’ à Luconzeweb. Et oui, on a joué du Ludwig à un tribute au Clash ! Les Lopez avaient fait du Clash sur le tribute aux Ludwig !

Le temps d’une petit binouze et il est déjà 21 H. On est chargé d’ouvrir le bal, alors au boulot. IL fait déjà chaud sous les sunlights, mais on n’a que 8 morceaux et le set ne dure qu’une petite demi-heure : Clampdown, Career opportunities, Safe European Home, Bankrobber, 1977, White man in Hammersmith Palais, Janie Jones et évidemment White riot. On n’a réussi à ne pas trop speeder et donc à ne pas trop massacrer les morceaux. On est venu, on l’a fait et on est super content et fier d’être venu et de l’avoir fait. Au suivant.

Brain Eaters prend la suite. C’est chaud, c’est fort, c’est humide, c’est bon. Les reprises sont bien punk rock et énervées. L’esprit du Clash bien présent : 48 hours, Clash City rockers, Brain New Cadillac, London Calling et évidemment Garageland. Excellent !

On calme le jeu avec Tio Manuel qui vient rappeler au monde que le Clash, c’est pas que des sales punks mais c’est aussi un foutu groupe de rock, le seul qui compte vraiment : The Call up, Guns of Brixton, Rebel Waltz, Jimmy Jazz, Spanish Bombs. La section rythmique 100 % « punky reggae party » groove à mort, laissant la Telecaster de Tonton Manu s’envoler au dessus des mers, ou au moins du Bassin de la Villette. Mais non je ne pleure pas, j’ai un truc dans l’oeil.

The Fab Mods nous ramène dans la période 1977 : London’s burning, Janie Jones, What’s my name, remote control, Garageland et quand même un petit London calling. Le gratteux-choriste est un Mick Jone plus vrai que nature. C’est propre, appliqué et efficace. Le public ne s’y trompe pas. J’en profite pour faire une petite aparté. Pour la 2ème fois consécutive, on joue dans un concert sold-out et on refuse du monde à l’entrée. Je sais, dis comme ça, ça fait un peu « j’me la pète » et c’est vrai que j’me la pète. Mais il faut avouer que ça nous change des « je comprends pas, d’habitude, il y a du monde …  »

The Sarah Connors ont clôturé la soirée de main de maître avec leurs versions early reggae de standards clashiens : Bankrobber, London Calling, White riot et pour finir The Magnificent Seven.

Ce tribute au Clash et à Strummer a donc tenu toutes ses promesses. Le public était aussi beau et classieux (clashieux ?) que les groupes. Mention spéciale au jeune homme avec un tee shirt Joe Strummer Président. Respect, bonne humeur, rock n’ roll.  L’esprit du Clash est toujours présent et même après 10 ans  :  Joe Strummer mais ne se rend pas.

Revolution Rock !

Resistance !

 


Clampdown


Career Opportunities


Safe European Home


Bankrobber


1977