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Samedi 19 septembre 2020 : Preuilly : avec RNCS et Les Prouters

// septembre 27th, 2020 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2020

Nom de dieu de putain de bordel de merde ! Ça fait du bien ! Ça fait vraiment du bien de voir un concert de rock bruyant. Et ça ne fait pas de mal non plus d’y jouer. Petite précision pour le lecteur retardataire de 2048 et pour le lecteur qui, comme moi, préfère regarder Netflix que les chaînes d’intox continue : depuis 7 mois, on survit plus ou moins cloitrer en mode pré-post-apo pour éviter de pécho une raclure de virus qui fait caner les ieuv’ et qui rêve secrètement, dans son petit corps de virus rebondi et cruel, de tous nous transformer en Immortan Joe, le méchant de Fury Road. Sauf les chtites nenfants, parce que tout virus qu’il est, il est pote avec le Père Noël (bon, ça, je l’ai lu sur un site complotiste, donc, ça reste vérifier). Alors, pour éviter de se retrouver entuber avec 47 ° de fièvre, on n’a plus le droit de se lécher la couenne façon show bizness ni de se serrer la pince en mode bras de fer Over the top. On peut juste se cogner les coudes (c’est même pas une contrepèterie) et se foutre un masque sur le pif, comme le premier touriste nippon venu. Alors, taper un pogo dans un rade de 12 m2 en matant Poésie Zéro, c’est même pas la peine d’y penser. Mega teuf 2020 !

RNCS on stage

RNCS on stage

Donc, quand Yann nous propose un concert à la fameuse Guinguette de la Plage à Preuilly, je peux vous dire que le temps de réflexion est largement inférieur au temps d’incubation.
Evidemment, comme les seules activités de loisir autorisées par le gouvernement sont le travail qui rend libre et la sur-consommation qui rend pauvre, ce concert se fait sans autorisation et avec un minimum de pub sur les rézossocios (un tract avec Fantomas. Trop golri la vanne) pour un résultat parfait : une cinquantaine d’aficionados berrichons, une (belle) poignée de voisins de Chatillon sur Loire tendance Zobsecks, et zéro poulaga. Ce qui est une bonne chose, car il faut avouer que les injonctions préfectorales en termes de gestes barrières et distanciation sociale ont été interprétées avec une certaine souplesse, sinon un souplesse certaine.
Mais, comme disait le petit Gibus, revenons à nos boutons.
Nonobstant un rencard à 17 H en terre berrichonne, je déboule à Preuilly Beach à 19 H bien tapées, juste après l’orage annoncé la veille par Laurent Romejko, non sans avoir honteusement rejeté la faute de mon retard sur ma progéniture que je trainais au concert. Personne n’est dupe, évidemment, mais toute la troupe est trop fière d’avoir installer tout le matos (de fort belle manière, je dois l’avouer) de façon particulièrement efficace et sans moi (et vice-versa). Je m’en souviendrais pour la prochaine fois. Quelques salamalecks et papotages de retrouvaille avec les potes et on se retrouve attablés autour de pizzas XXL à se raconter divers souvenirs d’escapades berrichonnes mouvementées, bruyantes et souvent copieusement alcoolisées.
Une petit café par la-dessus et Jean-Luc, ze rigoling boss of ze Guinguette pousse les RNCS sous les sun lights.
L’avantage d’un concert qui commence avec RNCS, c’est que tu es tout de suite dans le bain. Et dans le grand bain, encore ! 40 minutes en apnée, noyé dans les décibels, bels, bels comme le jour, ça te réveille les esgourdes qui avaient perdu l’habitude. Et tant pis si la pizza n’avait pas fini son cycle digestif.

B Bop on stage
On a pris la suite et c’était chouette. On n’a pas trop mal joué et on a bien rigolé. On a foiré notre super blague sur les masques (ton masque blanc te fait vraiment une tête de gland) parce que personne n’avait de masque, mais on a passé (presque) du premier coup deux nouveaux morceaux : Les Bouffeurs de grenouilles et Dans le camp des trafiquants. On n’a pas évité l’inévitable Anarchy in eul’ Berry, Camarade Bourgeois s’est fait putscher par les Bérus et les Zobsecks sont venus lalalaler sur Moi, demain. Et pour ceusses qui ont raté ça, il y a les vidéos qui bougent de Melra Erix sur Youtube et les photos qui ne bougent pas de Jean-Luc Rafesthain sur Fessebouc. Merci à eux pour ces souvenirs, souvenirs, comme disait Djauhnny.
On s’est tous achevé avec les fabuleux Prouters qui ont fait twister les filles et brailler les gars. Malgré des pannes de micro (cette fois-ci, c’est une contrepèterie) à gogo, les Prouters ont une fois de plus fait défiler les tubes comme d’autres enfilent les perles (c’est peut-être une contrepèterie. Je ne sais pas, je n’ai pas essayé) pour un public conquis qui ne voulait plus les laisser partir.

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Après 7 mois d’abstinence, la triplette orléano-berricho-essonite a visiblement pris autant de plaisir qu’elle en a donné. Ce concert, qui flirtait avec la réunion de famille, avait des vrais airs du monde d’avant. Celui qu’on aime, avec de la vie, du bruit, de la bière, desc ris, des potes et des potesses. Le genre de soirée qui donne envie de reprendre le clavier, 5 ans après l’avoir raccrocher, pour pondre un compte-rendu et continuer à partager ce plaisir, simple, d’être ensemble. Amen.
Bon, ceci dit, je me suis fait la tchave juste après et j’ai laissé les potes ranger et recharger le matos, trinquer avec Jean-Luc et s’achever chez Yann comme des sales punks. Aux dernières nouvelles, tout le monde a survécu et la 2ème vague n’est toujours pas arrivée. Vive le rock.

L'attaque des Zobsecks

Carlos Bop

21 juin – fête de la zik à Orléans : R’N’CS, Old Bones Brigades

// juin 21st, 2011 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2011

Deuxième (et dernier) jour de notre tournée mondialo-agglo-orléanaise avec les RNCS. Après le Festival de Chécy Beach, c’est parti pour la Fiesta del Musicos à Orlins City !
Moi, ce que j’aime bien dans la fête de la musique, c’est que je peux aller au concert en vélo. Et comme disait Virenque :

En attendant Saïd, Blutch Chewie tape le blues avec RNCS

C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire drepou … heu … beaucoup.
Mais, l’évènement aujourd’hui, ce ne sont pas mes exploits vélocipédistes, mais la livraison de notre 5éme album. Pour la peine, Mr et Mme Zéric sont descendus à Orléans avec 2 gros cartons de disques tout jaunes. Et un lancement marketing bien calculé nous a permis d’en vendre au moins 3 dans la soirée !
Mais surtout, c’est quand même pas donné à tout le monde de sortir son disque le jour de la Saint Jack Lang.
Mais revenons à nos boutons. Le Lodge est un resto de centre-ville. Le nouveau patron est plutôt sympa. Il accueille régulièrement des soirées Salsa et des déjeuners de CGTistes bruyants. Une sorte de Manu Chao sans le chapeau péruvien.
Je rejoins sur place Lolux, Charles et pas mal de potes. On découvre le nouvel album et on trouve qu’il est beau. On apérote et on discutaille sous le soleil de l’été naissant.

Old Bones Brigade au Lodge

Côté concert, j’ai raté le 1er groupe (cf ci-dessus : potes, discutage, été naissant etc …). Les RNCS ont balancé leur gros son, quelques bonnes vannes et des vieux morceaux qui arrachent tout pour faire plaisir à Blutch qui n’était même pas là.
Ensuite, j’ai raté les 5 morceaux des Chewbacca All Stars nouvelle version. Les Chewbac’ sont devenus un power trio et sont donc contraints de remplacer la musicalité par l’énergie. Aux dires des copains qui n’ont pas raté le show : Ca l’a fait ! Et je les crois.
Les Old Bones Brigade ont pris la suite et une fois de plus, ça déménage. Un mélange de hard-core, punk-rock, hard-rock façon machine de guerre. La température de l’arrière salle du Lodge vient encore de grimper d’une dizaine de degrés comme si les décibels avaient trouvé le moyen de se transformer directement en degrés Celcius.

RNCS au Lodge

Bon, je vous l’ai fait courte, mais tout ça a pris un certain temps et il est déjà minuit quand on sort nos instruments. Heureusement, les volontaires du contingent des Bopistes orléanais sont en nombre suffisant pour que cette fin de soirée ressemble à un concert normal. Faute de répét’ dans la semaine, la set list n’est pas très différente du dernier concert. Par contre, Fête de la miouzik oblige, l’équilibre entre punk-rock et humour de bon goût va rapidement tourner à l’avantage du second. Traduction : j’ai l’autorisation tacite de raconter un peu plus de conneries que d’habitude … et j’en profite. Et comme le public semble apprécié, tout le monde s’amuse bien et l’ambiance est au rendez-vous, malgré l’heure tardive, la fatigue et la consommation parfois excessive de Mojitos et de tequila, aïe, aïe, aïe !
Tout ça nous a même amené à terminer le concert avec Pov’ con, chantée par Yann. Conclusion idéale pour rappeler le fameux adage : Ne fêtez pas la musique, faisez-là !

R’N’CS

http://www.myspace.com/rncs

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Old Bones Brigade

http://www.myspace.com/oldbonesbrigade

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Brigitte Bop

http://brigittebop.fr

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+ surprises …

11 et 12 juin : Rock n’ resist à Vierzon et Défi’stival à Chécy

// juin 16th, 2011 // 1 Commentaire » // Concerts 2011

Comme disait mon ami Jean-Pierre Faucult du temps de sa splendeur télévisuelle : Quelles sacrées soirées ! Après moult péripéties liées aux tentatives des gallo-nazis berrichons d’empêcher la tenue du festival antifa Rock n’ Resist organisé par la RAFI et le SCALP 18 à St Georges Marchais sur Arnon, le concert a eu lieu à Vierzongrad avec la majorité des groupes prévus. Tout ça a surtout permis de créer un mini-buzz qui nous a donné accès à des médias jusqu’ici inaccessibles : France 3 et Les Inrocks. Ca a aussi permis de réunir 150 personnes, c’est-à-dire largement plus que d’habitude.

Hors Controle au Rock N' Resist 2011

Côté concert, Hors Contrôle, amputé de son bassiste, a balancé un set du tonnerre composé à 100 % de tubes street-punks antifa qui a mis en transe tous les punk n’ skins de la place. On a pris la suite avec un menu Best Of (comme dirait le kamarade Ronald Mc Konnard) spécialement concocté pour ce week-end festivalier : 50 % nouveaux morceaux, 50 % anciens morceaux, 30 % avec Bastos sautillant sans guitare, soit 130 % d’énergie pure, de sueur et de wack n’ woll. Un putain de bon moment partagé. Les allemands de Stage Bottles ont achevé les survivants avec plus d’une heure et demi de street-punk de grande Classe. Un festival du bon son et de la bonne ambiance bien loin du « festival de la haine » annoncé par les encravatés du FN et les taggeurs néo-fachos. La seule haine de cette soirée a été celle qu’ils ont eux-mêmes amenée lorsqu’ils sont passés en voiture devant la salle vers 1 heure du mat’ et qu’ils ont courageusement balancé une giclée de lacrymo sur une poignée de pères et mères de famille en pause cigarette. Il faudra peut-être rajouter ça sur les paquets de clopes : Fumer provoque la haine des nazis.
C’est donc tous un peu fatigués mais remontés à bloc par cette bonne soirée qu’on s’est retrouvé en début d’après-midi sur la base de plein-air de Chécy pour le 17ème Défi’stival. L’affiche, concoctée de main de maître par Mister Pete Samprass, est alléchante puisqu’elle regroupe la fine-fleur des groupes punk-rocks orléaniais … heu pardon, orléanais : RNCS, Brokken Roses, Gravity Slaves, B Bop et Burning Heads. Yeah ! En plus, l’orga est parfaitement rodée.

RNCS au Défi'stival 2011

Les concerts du soir ont lieu sous un chouette chapiteau et tous l’après-midi, il y a des stands, jeux, concert et buvette sur la base de loisirs. Ambiance champêtre et bonne enfant. Idéal pour un dimanche de juin qu’on a donc passé à balancer, discuter entre vieux et vieilles potes, apéroter, se balader au milieu des badauds, écouter du reggae, voire pioncer un peu . Même la pluie fine de la fin d’après-midi n’a pas réussi à entamer la gentillesse des organisateurs et la bonne humeur de rockers.
Bon, c’est bien gentil tout ça, vous me direz, mais z’êtes pas venu là juste pour vous tripoter la rondelle au bord de la Loire en sirotant des mojitos ! Et vous aurez raison : The show must go on, comme disait Freddy Pizz’. Et je peux vous dire que le show, il est carrément go on ! 5 sets de folie dans ta face, façon Nadal / Federer des grands jours à Roland Lagros.
Le public investissait à peine la piste aux étoiles qu’il était accueilli par les 3 men in black des RNCS. Raymond N’ The Bonarian’S, comme on les appelle par chez nous, ont balancé une purée indigeste pour les fans de Bach (heureusement peu nombreux ce soir-là) mais sacrément jouissive pour tous les autres : du speed, du speed, du speed et une touche de mid-tempo hard-rock pour pouvoir repartir encore plus speed derrière. Si Lemmy avait enfanté dans le péché avec Zeke et Supersuckers, ils auraient eu des triplés, et ça aurait été les RNCS.
A peine 10 minutes plus tard, la 2ème claque de la soirée est envoyée par Brokken Roses. A ce stade, il y a déjà plus de 300 pellos sous le chapiteau et la nuit commence à tomber. Le moment idéal pour un bon shoot des Roses Kassées composées de 2 Gravity Slaves (guitare et basse), 1 B. Bop (batterie) et 1 Burning Heads (guitare et chant). Tout l’album récemment sorti y est passé avec, en point culminant l’excellente reprise de Kids in America qui a fait ressurgir des souvenirs de nuits chaudes et de draps tachés à plus d’un quadra présent.
T’aurais eu envie de respirer que t’aurais pas eu le temps. Les 2 derniers Gravity Slaves rejoignent leurs 2 potes sur scène pour un concert de furie. Tout est monté d’un cran : l’ambiance, la température, la poussière, le pogo et le volume sonore. Tout à fond dans ta gueule, car chez eux aussi, la mode est au batteur bûcheron. Quand tu vois ça, que t’es à côté de la scène et que tu dois monter dessus un quart d’heure après, tu te dis : Bon, bah on va faire un peu de twist, nous !
En fait, on a appliqué la même méthode que les copains : pied au plancher, toutes guitares dehors et c’est parti pour 40 minutes en apnée. En plus, on a reçu le soutien du canal historique puisque Gob est venu pousser la chansonnette sur Mayday, Camarade B. et Moi, demain. Le Camarade Ab Fab est venu filmer. On espère qu’il pourra en sortir 2-3 trucs potables pour faire partager ça à ceux qui ont eu la mauvaise idée de ne pas venir. En tout cas, on s’est éclaté et on est bien content de ce qu’on a fait.
Histoire de calmer le jeu et de prouver, s’il en était besoin, que la Classe, c’est pas seulement d’être bien dans ses fringues, les Burning ont attaqué par un putain de reggae dont ils ont le secret. Et paf ! Encore une claque. Qui qu’en redemande ? Tout le monde ! Alors c’est parti pour plus d’une heure de punk hard-core avec une touche de reggae et de dub. Après 4 groupes de petits cons, les grands frères ont terminé ce 17ème Défi’stival avec un sacré bon concert.
Merci à la RAFI, le SCALP 18, Pete Samprass, PP&M et Défi pour ce week-end de résistance, de fête et de bon son dont on se souviendra longtemps.

Les vidéos réalisées par l’ami AbFab (YouTeub) :

Samedi 4 février : MJC d’Igny : grand bal punk de l’hiver (3 ans de Propagande.org) : Sine qua non, Edouard Nenez et les Princes de Bretagne, Rem and the Courbarians, Zampano, Les Prouters, René Binamé

// février 4th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Edouard NenezUne bien bonne soirée que ce cru 2006 du grand bal punk pour fêter les 3 ans de Propagande, l’hébergeur le plus punk de l’univers. Pour nous, ça a commencé à 13 heures et quelques, au local pour une répèt’ vite fait, histoire d’assurer un minimum, vu que ce soir, on se fait filmer notre concert par Ben Skalopes et sa fine équipe. 4 caméras rien que pour nos gueules, c’est la classe. Une fois la chose faite … enfin, après la répèt’ quoi, on s’entasse dans le Vitolux direction Igny-sur-Mer. On a une demi heure pour faire 120 bornes, inutile de vous préciser qu’on est arrivé un peu en retard. Mais rien de grave, donc, on balance directement, c’est toujours ça de fait et ça laisse du temps pour le reste, c’est-à-dire le bavardage, le papotage, le discutage, le causage et le bla-blatage, le tout arrosé de litres de houblons pour mes amis. Et ceci d’autant plus qu’il n’y avait que des gens sympathiques à ce grand bal. Je sais, vous allez me faire remarquer que je dis ça à chaque fois, mais cette fois-ci, c’est vrai !!! Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Les autres fois aussi c’est vrai, mais là, c’est encore plus vrai que les autres fois. Bref, c’est bien simple, en backstage, ça débordait de gentillesse ! Il y en avait presque autant que de la Kronenbourg. Et dans la salle, tout pareil. Et puis du beau linge, vous pouvez me croire : La fine fleur du world wide pogo (normal pour une soirée Propagande.org), La Wampas Team en force, moult photographeurs et photographeuses à plus ou moins gros zoom, l’intelligentsia de la BD alternative, des producteurs, des ex-producteurs, des futurs les Prouters et le publicproducteurs, des tonnes de punks stars et Monsieur Henri Lopez. Evidemment, avec tout ça, c’était plutôt la Maison des Vieux et de la Culture et ça avait parfois un air de 8 mai sous l’Arc de Triomphe (surtout en backstage d’ailleurs. C’est Gob qui était content, il avait plein de copains de son âge pour une fois). La chanson « Les punks de 40 ans » était doc plus que jamais de circonstance ! Pour ma part, j’ai profité de l’occasion pour filmer toutes ces bonnes gens et je me suis bien amusé. Mais comme on ne peut pas être partout, je n’ai pas vu grand-chose du Spectacle, comme disait mon ami Roger Lanzac. J’ai carrément raté les Sine qua non. J’ai pu voir un peu Edouard Nenez, ce qui fut pour moi la principale découverte de la soirée. J’adore. C’est de la chanson rock avec plein d’humour rigolo qui fait rire dedans. Ca fleure bon le Bobby Lapointe et le Sttellla, voire les Suprêmes Dindes pour faire dans l’actuel. C’est frais, c’est simple, c’est vrai. Ca ne pète pas plus haut que ça a le cul et c’est bon. Vinrent ensuite nos potos des RNBS : Rem and the Bonarians (celle-là, je l’ai déjà faite, mais je l’aime bien et je fais ce que je veux ! Si je veux la faire à chaque fois, je peux !!!). Le son était tout pourri sur scène et devant, donc pas d’hystérie dans le public … ni sur scène. A ce propos, il faut préciser que sur toute la soirée, il y a eu pas mal de monde (environ 300 personnes), mais était-ce l’âge avancé déjà dénoncé ci-dessus, le côté inévitablement poseur du parisien landa, ou la fraîcheur extérieure de ce fucking mois de février ? Je ne sais pas, mais l’ambiance dans la salle est restée globalement B Bophivernale. Quoi qu’il en soit, on continue. Zampano a pris la suite. Je n’ai pas vu grand-chose, mais d’après ce qu’ils disaient eux-mêmes après, ils n’ont pas très bien joué. C’est pas une raison pour s’en prendre à la batterie de Lolux, hein Nico ? Le temps d’une bière et les Prouters attaquent. Putain, c’est vraiment bien les Prouters ! C’est la première fois que je les voyais en power trio et ben, ça arrache. 100 % pur tubes de punk-rock banlieusard. Pour des vieux, ils ont encore de la ressource. Par contre, ils n’avaient pas dû brancher leurs sonotones, donc c’était beaucoup trop fort, mais bon, on fait du rock ou on n’en fait pas ! En parlant de faire du rock, c’est notre tour d’y aller. Et puis, il faut assurer, il y a de la caméra ! Enfin, ça ne nous fait pas peur les caméras, on est habitué, on en a tellement plein les rues à Orléans qu’on se croirait à Auchan ! Donc, on y va et avec le sourire s’il vous plait. Un show plutôt bien dans l’ensemble. Pas de gros pain, pas mal d’enchaînements, quelques blagues mais pas trop car on n’avait pas trop le temps et hop, c’est dans la boîte. Merci bonsoir. C’est René Binamé qui a clôt ce grand bal punk. J’ai pas vu, mais c’était bien. Il ne faudrait pas oublier que pendant tout ce concert-marathon, la TZ Team a balancé de la vidéo sur écran géant sur la scène et dans le hall et ça le fait carrément. Voilà, je crois que j’ai fait le tour. Un grand merci à Erick et toute la Propa Crew et rendez-vous l’année prochaine pour les 4 ans !
Play-list aller : Undertones et Stooges
Play-list retour : Terrorgruppe et ronflements
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