Vendredi 30 mai : Mouzay : Le Resto Rock avec Original Chemistry et Los Globos

// mai 30th, 2008 // Concerts 2008

Ca y est, c’est parti. Avec seulement 2 répét’ dans les pattes et forcément un peu d’appréhension, on attaque les concerts à 4, sans Gob. Pour l’occas’, on a rappelé l’ami Tonio qui a réussi à nous incruster avec 2 groupes locaux dans son Resto Rock à Mouzay, petite bourgade de la campagne tourangelle qui s’éveille au chant du coq et s’endort aux cris du punk rock show. Même Jean-Pierre Père No est tombé sous le charme !
C’est donc après une journée de taf et 2 heures de route sous la flotte qu’on est arrivé sur place vers 20 heures. On se rafraîchit, on papote, on profite de la douceur rurale et de la bouteille de pastaga des Globos et Yann déboule seul de son Berry natal juste pour l’apéro. Vu qu’il est l’heure de commencer le concert, on ne fera pas de balance et c’est très bien comme ça. De toute façon, on n’avait pas vraiment prévu d’en faire.
Le 1er groupe fait un rock un peu pop, façon Block Party (c’est Charles qui me l’a dit, alors je le crois). Ils ont 18 ans et le public est essentiellement composé de copains de leur âge, déposés en voiture par les parents avec permission de minuit.
Le 2ème groupe fait du punk à cuivres, avec un peu de ska dedans.  Ca m’a rappelé Golpe de Estado.  Ils n’ont malheureusement pas réussi à remuer le public très « vendredi soir » et dont un bon paquet est parti pendant leur set, à minuit, façon Cendrillon.
Notre tour est arrivé vers 1 h du mat’ et on a joué devant une poignée de survivants encore vaillants. Et on s’en est plutôt bien sorti. Nonobstant une petite frayeur en milieu de set quand j’ai senti ma voix se faire la malle, ce qui m’a obligé à changer mon registre vocal (Et si j’arrêtais de gueuler comme un veau et de boire des grandes rasades d’eau glacée ?!?), le dépucelage s’est fait dans une bonne ambiance. En parlant de dépucelage, ce fût aussi celui de la nouvelle gratte de Charles. Une superbe guitare Alitalia (ça va plaire à Bruno Lopez) au look sixties et à la déco néo-Gordini de toute beauté. Mais revenons à nos boutons. On a réussi à bien doser humour de bon goût et rock n’ roll humide. De l’avis général de Yann et moi, ce fût un concert bien punk rock. Vu l’heure (et l’état des survivants précités) bien avancée, on n’a pas fait de rappel. Le temps de reprendre notre souffle, de boire un petit coup, de ranger le matos, de faire une petite séance de photos avec Tonio et on est rentré chez nous pour quelques heures de sommeil.

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