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Compte-rendu des concerts de 2022

// décembre 31st, 2022 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2022

Décidément, cette année bopienne 2022 n’aura été qu’une succession d’évènements. De quoi supporter le poids des années, pandémiques ou non, sur les artères du rock n’ roll (ne cherchez pas, c’est comme les latineries du Roi Loth, ça ne veut rien dire, mais je trouve que ça ouvre bien). On a commencé avec 3 belles soirées orléano-berrichonnes avec les potos des Excités, de retour après 20 ans de silence mais avec toujours autant de vigueur. Tout est là, on le prend en pleine gueule et on en redemande, parce que ça nous plait. La rage de Richard, la frappe de Thierry à faire pâlir les Frères Tapedur, la gratte d’Edwin, aiguisée comme le gant de Freddy Krueger et l’esprit de Patrice qui flotte toujours au-dessus de la bande. Cette mini-tournée (oui, bah, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a) a aussi été l’occasion de découvrir Crise, de jeunes berrichons qui font de la musique de vieux (si, si, ça existe encore) et qui le font bien. On est aussi retourné au caf’conc’ le plus rock d’Orléans, l’Infrared, devenu Blue Devils et désormais Dropkick Bar. Les vieux habitués commencent à ressortir de leurs tanières et le plaisir de pouvoir à nouveau se retrouver était palpable, autant autour du houblon sur le trottoir qu’à touche-touche dans la moiteur de la cave sous une pluie de décibels (bels, bels comme le jour).

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Les Excités à la Marmite de Preuilly

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B Bop au Dropkick Bar à Orléans

On l’a surement déjà dit, mais on va aussi l’écrire, car même avec une sono de 3000 watts, les paroles (et l’audition) s’envolent et les écrits (et les acouphènes) restent. Ces 2 années de restriction de vie sociale et donc de rock n’ roll avec tout son lot de voyages, de rencontres, de retrouvailles, de partage, d’échanges, c’était vraiment relou (et je pèse mes mots). Donc, quel bonheur, en ce beau mois de juin, de pouvoir enfin retourner à Cambrai et retrouver nos potes de M 26-7 et toute leur bande de joyeux soiffards locaux. Bon, il faut quand même avouer que la traversée de Paris le vendredi à 17 H, ça ne nous avait pas trop manquer, parce que c’est toujours aussi relou (et je pèse mes mots). Mais revenons à nos boutons, comme disait P’tit Gibus. Le M 26-7 Band est un peu abimé. Nico a une cheville salement amochée qui l’oblige à béquiller et Gros Mil, alias la cantatrice chauve, annonce le jour-même sur les réseaux sociaux qu’il s’agira de ses 2 derniers concerts. Heureusement, il est aussi difficile d’altérer le moral du chti que de désaltérer son gosier en inox. Nous retrouvons donc tous les affreux au fameux Garage Café pour arroser, 2 soirs de suite, les 25 ans des M 26-7 et les je-ne-sais-pas-combien du patron du bar. Prétexte fallacieux mais suffisant pour réinstaller les amplis une fois de plus dans le bar à bruit le plus bruyant du Cambrésis. Les M 26-7 ont joué les 2 soirs et nous, on a conclu la 1ère soirée avec un set mi-figue, mi- reprises, sous le sobriquet subtilement camouflé de Beastie Bop et on a commencé le 2ème soir en mode normal (on a fait des pains sur nos morceaux). Ajoutez à ça 2 afters à la ferme arrosées de Crème de bêtises et un samedi apéro-saucisse-frite-sieste au soleil et vous aurez la recette parfaite d’un week-end peuqueroque de qualité.

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M 26-7 au Garage Café à Cambrai

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B Bop back from Cambrai with ze coupe

Vu qu’on est parti pour privilégier la qualité à la quantité (c’est un leitmotiv depuis plus de 15 ans maintenant), quoi de mieux pour continuer cette belle année qu’une virée de rentrée en Bretagne ? Réponse : Rien. D’autant plus qu’en terme d’évènement (je vous rappelle que c’est l’idée de base de ce compte-rendu, z’avez pas lu le début ?), ce concert se pose là (et je pose mes mets … non, je pèse mes mots). J’m’explique (traduction : je ne vais pas me faire chier à refaire un compte-rendu 3 mois après les faits avec ma mémoire de fourmi anorexique alors que j’avais réussi à pondre 2 paragraphes presque cohérents sur Fessebouc. Donc, hop, copier-coller). A l’instar du poète qui hurle son spleen (ou son kif des couleurs de l’automne, ça dépend) ou du chanteur de variété qui clame son amuuuuuuur de l’Amuuuuur, le groupe de punqueroque chante sur ce qui a tendance à lui péter fortement les rouleaux. C’est ainsi qu’après trop de mois enfermés sans sa dose suffisante de décibels IRL, Brigitte Bop a pondu un morceau pandémique intitulé « Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët ». Ce week-end, Brigitte Bop est retournée jouer (presque) à Clohars-Carnoët et, évidemment, c’était formidable. Le lieu du concert était somptueux. Les gens (orga et public) étaient sympathiques et chaleureux. Le Chili con carne était sans effet secondaire. Les autres groupes étaient excellents. La météo était clémente (En Bretagne, il fait toujours beau) et avec mon copain Bruno Lopez, on a chanté des chansons de Renaud jusqu’au bout de la nuit. Bref, plus que jamais, je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët.
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Cambrai
Je veux retourner jouer au Bar des PTT
Je veux retourner jouer pour des mecs bourrés
Je veux jouer dans l’Berry
Je veux jouer à Juvisy
Et à Billy-Montigny
A Tigy ou à Preuilly
Je veux jouer au bout de ma rue
Je veux jouer au Gambrinus
Et chez les Graillouteurs
Avec Lopez et les Prouters
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Cambrai
Je veux retourner jouer à côté d’Angers
Je veux retourner jouer pour des meufs bourrées
Je veux retourner jouer avec LPDB
Avec RNC, LVC, ACDC
Je veux retourner jouer pour la CNT
Je veux retourner jouer mais pas au bal masqué
Je veux arrêter de jouer devant la glace
Je veux arrêter de jouer avec un casque
Je veux arrêter de jouer devant mon écran
Je veux retourner jouer devant des gens vivants
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Bures sur Yvette
Je veux retourner jouer pour des mecs bourrés
Je veux retourner jouer pour des meufs bourrées

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Octobre. Retour en terre berrichonne connue pour une nouvelle fiesta sur les bords du Cher organisée de mains de maitre par Yann Bop pour arroser ses 50 piges en musiques. C’est donc logiquement de réunions de famille qu’il s’agit, avec un S à réunions SVP, car à cet âge-là, la famille est large. Nonobstant des séminaires de préparation parfois mouvementées avec Jean-Luc, le sympathique patron de la Guinguette et les plaintes de vieux voisins étonnamment non-sourds ayant abouti à un débarquement de bleusaille 2 semaines avant notre bamboche punkoïde, le concert a pu se tenir, mais avec des horaires avancés, en mode apéro-show (19 H – 22 H) et pour tout dire, c’était pas si mal. Ça nous a permis de nous coucher plus tôt. Non, je déconne, ça a juste rallonger l’after. Mais peut-être pouvons nous évoquer les concerts avant les afters, qui, de toute façon, ne sauraient être narrées ici. Z’avez qu’à faire des groupes de rock et être copains avec Yann, si vous voulez en savoir plus sur les afters de l’intelligentsia punqueroque. Je peux juste vous dire qu’on s’est bien narré … heu … marré et qu’on a chanté plein de chansons de Renaud (comme annoncé sur les rézosocios) mais pas que.  Les concerts, donc. Le vendredi fût l’occasion du 7ème concert de la triplette Bop/Lopez/Prouters en 19 ans. En trichant un peu car nous, on a joué nos reprises des Clash pour se les remettre dans les pattes pour le Strummer Fest de décembre. Le samedi fût l’occasion du 1er concert Bop/RNCS/ Vilains Clowns. En revenant sur le paragraphe précédent, vous constaterez que ça fait pas mal de cases cochées sur la To do list Clohars-carnoëtienne, mais je sens qua ça vous transcende un poil moins que moi. C’est pas grave, on continue. Tous les concerts étaient bien, il y avait un peu de monde, une bonne ambiance et tout le monde avait l’air content. Et si vous ne me croyez pas, allez vous faire f …. heu, non, pardon, je voulais dire que vous pouvez vérifier sur les ouidéos du Kamarade Melra Erix.

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Ze faïmouss french peunqueroque triplette : Garage Lopez, B Bop, Les Prouters + guests

A peine remis de ces 2 soirées, on se retrouve dans la salle des Fêtes de Guilly (prononcez gui-yi et pas gui-li. Je sais, c’est moins rigolo mais ils ont dit que si on enlevait un L comme je le proposais, les gens risquaient de ne pas trouver le lieu du concert. Dommage) à l’appel de l’excellente asso Traquenard qui préfère nous faire jouer en octobre avec des groupes à trompette plutôt qu’en juillet avec Ludwig von 88. Je commence à comprendre pourquoi ils ont choisi ce nom. Bon, je fais mon rageux parce que je suis dans le Top 3 des fans des Ludwig (et ouais, tous les albums, deux 45 tours, 5 affiches et 8 tee-shirts, ça pèse dans le game) mais on a passé une bonne soirée en vérité. Déjà, Guilly, c’est à 20 minutes de notre local de répète. Ensuite, on a retrouvé et discuté avec plein de vieux copains. On a joué sur une chouette scène avec des purs éclairages. Et comme on était bien et qu’on jouait en dernier, on a pu achever le public avec moult reprises des Clash en rappel. On a gagné par KO. Enfin, les autres groupes étaient bien sympas … pour des musiciens. Non, je déconne. Mais, c’est vrai que souvent, les groupes avec qui on joue, plus ils jouent bien, moins on a de contacts.

 

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B Bop à Guilly

Dixième (ce qui n’est pas mal pour nous. C’est presque autant que les 3 années précédentes … réunies) et dernier concert de cette année 2022. Et quel concert ! Que dis-je, quel évènement (vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avait pas prévenu. Sauf si … Non. J’y crois pas ! Vous avez commencé par la fin sans lire le début. Excusez-moi de ma franchise, mais c’est vraiment complètement con. C’est un compte-rendu bopien, pas un polar) ! Bon, OK, c’est en mode Les Clache, mais ça compte quand même. Quentin, le Gentil Organisateur de la soirée, nous avait déjà invités à son 1er Strummer Fest en 2014 à Agen. Il remet le couvert en 2022 à l’occasion des 20 ans (putain déjà 20 ans) de la mort de Joe Strummer pour une mega soirée à Montreuil, avec une sacrée affiche : The Von Bastards (les locaux de l’étape et sans aucun doute la caution « jeune » de la soirée, ce qui était une bonne idée pour équilibrer l’âge moyen de la soirée, comme vous pourrez en juger avec la suite des participants), Glen Matlock himself pour un show acoustique de vieilleries du siècle dernier, dont pas mal de Sex Pistoleries qu’il a composé, les Washington Dead Cats, pièce maitresse de la glorieuse époque alternative mais plus frais et vivants que jamais, Ray Gange en DJ fin de soirée et Jef Aérosol qui a réalisé en live une tête de Strummer pendant le show des Wash’. Ajoutez à ça une expo photo dans la salle et dans 2 commerces locaux à proximité de la salle, un dessinateur qui croquait les artistes, un tatoueur qui proposait des logos clashiens, une libraire anarco-alternative, une cuvée spéciale de bière locale et une tombola avec moult lots estampillés The Clash. Et ça, que pour le vendredi. Parce que la veille, il y avait un mini-concert acoustique et la projection de Rude Boy avec débat avec Ray Gange et le lendemain, projection d’un documentaire sur le Festival punk de Mont de Marsan plus débat avec un des organisateurs. Bref, la fuckin’ Classe ! Et nous là-dedans ? Bah, on a fait nos petits Clache, avec un plaisir non-dissimulé et visiblement partagé par les 500 choristes hurleurs. Et comme si ce n’était pas suffisant, on a eu le plaisir de partager le micro avec Mat Firehair from WDC sur What’s my name et White riot. Pour conclure, on a joué pour la 1ère fois London calling avec plein de gens sur scène : orga, autres groupes, potes, public. Alors, évènement ou pas évènement ? Quoi ? ça ne vous suffit pas ? Alors, on pourrait aussi dire qu’une équipe d’Arte a filmé les balances et une partie du concert pour un futur documentaire sur le punk. Et toc. En attendant que ça sorte, vous trouverez la ouidéo du concert des Clache sur le world wide pogo. Allez, la bise à vous et Bonané.

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Les Clache, le public et le Strummer de Jef Aérosol à Montreuil City Rockers

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Les Clache à Montreuil City Rockers


Le concert complet des Clache à Montreuil pour le Strummer Fest 2022

Week-end sauvage in eul’ Berry V2022 : Brigitte Bop en ouidéos

// novembre 1st, 2022 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2022

Une fois de plus, le Kamarade Melra Erix est venu immortaliser ces grands moments de punk-rock. Merci à lui.
Brigitte Bop a clôturé ce week-end aux allures de réunion de famille, mais là au moins, on ne s’engueule pas quand on parle politique.

Le rock n’ roll me colle aux groles, Bijou Bop :

Les mangeurs de grenouilles, Clohars Carnoët :

Mon punk rock Stylee, La paille et la poutre :

Conseiller d’orientation, J Malhoney :

Je ne serai jamais de droite, C’est l’heure du slow (nouveau morceau) :

Sur le parking (nouveau morceau) :

La première gorgée de bière :

Les petits troquets (feat. Edwin Excités)

Garage Rochard, 2 H moins quart :

Moi demain (fin), Mob power ( nouvelle reprise) :

Camarade B. (très vieille reprise), Nuit Apache (pas trop vieille reprise) :

Retrouvez toutes les ouidéos de ce concert sur la page de Melra Erix

Week-end sauvage in eul’ Berry V2022 : les Clache en ouidéos

// novembre 1st, 2022 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2022

Une fois de plus, le Kamarade Melra Erix est venu immortaliser ces grands moments de punk-rock. Merci à lui.
5 ans après leur dernière apparition à la médiathèque de Cambrai, c’est le retour des Clache, en ouverture de la soirée du vendredi soir :

Capital Radio, Complete Control :

Career Opportunities, Clampdown :

Bankrobber, 1977 :

48 hours, Safe European Home, What’s my name :

White man in Hammersmith Palais, Rudie can’t fail :

Garageland, Tommy Gun (avec concours) :

London’s burning :

Janie Jones, White riot, Guns of Brixton :

Retrouvez toutes les ouidéos de ce concert sur la page de Melra Erix

Week-end sauvage in eul’ Berry : 7 et 8 octobre 2022

// septembre 20th, 2022 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2022

La fine fleur du punk rock français revient dans le Berry
Vendredi 7 octobre
Les Clache (the Clash cover)
Garage Lopez
Les Prouters
Samedi 8 octobre
RNCS
Les Vilains Clowns
Brigitte Bop
La Guinguette de la Plage à Preuilly (18)
Chaque soir : 21 H – 6 €

 

2022 : reprise des concerts

// mars 2nd, 2022 // Pas de commentaire » // Concerts 2022

Bon, le fuckin’ covid a l’air de bien vouloir nous lâcher un peu la grappe. Pourvu xa dure,comme disaient les Sheriff.

On en profite pour remettre la machine à décibels en route pour 3 dates avec nos vieux potes Les Excités, qui reviennent après 20 ans d’absence (histoire de nous foutre la honte avec nos seulement 2années au ralenti). Pour ceusses qui auraient oublié, Les Excités, c’est le meilleur groupe punk du Loiret du Monde.

On commence le VENDREDI 25 MARS à la Marmite, éternel café concert de Preuilly (les mauvaises langues diront que ça fait 3 concerts de suite à Preuilly. On leur répondra qu’étalé sur 3 années, ça ne compte pas). Le jeune combo berrichon sobrement nommé Crise viendra ouvrir la soirée et tenter de rabaisser la moyenne d’âge (qui en aura bien besoin)

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Double dose de punk in eul’ Berry, on enchaîne le SAMEDI 26 MARS à Belleville sur Loire avec Branle bas 2 combat. Quand tu sais que c’est organisé par l’assos Les Baltringues de la Grande Borne, tu te dis que ça fleure bon la bonne soirée

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3ème étape, au Dropkick Bar Orléans (ex-Blue Devils) le VENDREDI 6 MAI.
2 ans après le concert exceptionnel des 25 ans et demi, on espère revivre la même fiesta. On compte sur vous.

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Samedi 25 septembre 2021 : Preuilly : La Surprise du Début

// octobre 24th, 2021 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2021

Pour ouvrir le concert du  septembre à la Guinguette de Preuilly, B Bop a revêtu ses habits de lumières et sortis ses outils de rockabilly pour partager une poignée de reprises de La Souris Déglinguée en mode Rock n’ roll punkoïde.

N°1 : Yasmina, Les parents à Chantal, Une cause à rallier

N°2 : Sur la zone, Marie-France

Merci à Melra Erix pour les ouidéos

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Samedi 25 septembre : Preuilly : avec Les Prouters et Garage Lopez

// octobre 24th, 2021 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2021

Finalement, le concert du 25 septembre 2021 a eu lieu.

Une pure soirée de punk-rock avec la crème du genre, immortalisée et youtubée par Melra Erix. Gloire lui soit rendue.

Voici l’intégralité du concert bopien découpé en 10 petits bouts :

N°1 : Bonjour, on s’appelle Gonokox, Le rock n’ roll me colle aux groles, Bijou Bop

N°2 : Zone Rurale, Les bouffeurs de grenouilles, Dans le camp des trafiquants

N°3 : L’éthique (inédit), G Malhoney

N°4 : Je ne serai jamais de droite, Les petits troquets, Garage Rochard

N°5 : 2 heures moins quart avant Jesus Lizard avec présentation des musiciens (début)

N°6 : 2 heures moins quart avant Jesus Lizard avec présentation des musiciens (fin), bla-bla avant le rappel

N°7 : rappel speed in your ass : Jamais vaincus, Le carton, Camarade B. (avec pas mal d’autres trucs dedans) (début)

N°8 : Camarade B. (avec pas mal d’autres trucs dedans) (fin), Anarchy in eul’ Berry, Moi demain, bordel avant le 2ème rappel

N°9 : bordel avant le 2ème rappel, 2ème rappel rastafari : Bankrobber

N°10 : La paille et la poutre, Wack n’ woll

Retrouvez aussi l’intégralité des shows de Prouters et des Garage Lopez sur la page Youtube de Melra Erix.

Samedi 19 septembre 2020 : Preuilly : avec RNCS et Les Prouters

// septembre 27th, 2020 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2020

Nom de dieu de putain de bordel de merde ! Ça fait du bien ! Ça fait vraiment du bien de voir un concert de rock bruyant. Et ça ne fait pas de mal non plus d’y jouer. Petite précision pour le lecteur retardataire de 2048 et pour le lecteur qui, comme moi, préfère regarder Netflix que les chaînes d’intox continue : depuis 7 mois, on survit plus ou moins cloitrer en mode pré-post-apo pour éviter de pécho une raclure de virus qui fait caner les ieuv’ et qui rêve secrètement, dans son petit corps de virus rebondi et cruel, de tous nous transformer en Immortan Joe, le méchant de Fury Road. Sauf les chtites nenfants, parce que tout virus qu’il est, il est pote avec le Père Noël (bon, ça, je l’ai lu sur un site complotiste, donc, ça reste vérifier). Alors, pour éviter de se retrouver entuber avec 47 ° de fièvre, on n’a plus le droit de se lécher la couenne façon show bizness ni de se serrer la pince en mode bras de fer Over the top. On peut juste se cogner les coudes (c’est même pas une contrepèterie) et se foutre un masque sur le pif, comme le premier touriste nippon venu. Alors, taper un pogo dans un rade de 12 m2 en matant Poésie Zéro, c’est même pas la peine d’y penser. Mega teuf 2020 !

RNCS on stage

RNCS on stage

Donc, quand Yann nous propose un concert à la fameuse Guinguette de la Plage à Preuilly, je peux vous dire que le temps de réflexion est largement inférieur au temps d’incubation.
Evidemment, comme les seules activités de loisir autorisées par le gouvernement sont le travail qui rend libre et la sur-consommation qui rend pauvre, ce concert se fait sans autorisation et avec un minimum de pub sur les rézossocios (un tract avec Fantomas. Trop golri la vanne) pour un résultat parfait : une cinquantaine d’aficionados berrichons, une (belle) poignée de voisins de Chatillon sur Loire tendance Zobsecks, et zéro poulaga. Ce qui est une bonne chose, car il faut avouer que les injonctions préfectorales en termes de gestes barrières et distanciation sociale ont été interprétées avec une certaine souplesse, sinon un souplesse certaine.
Mais, comme disait le petit Gibus, revenons à nos boutons.
Nonobstant un rencard à 17 H en terre berrichonne, je déboule à Preuilly Beach à 19 H bien tapées, juste après l’orage annoncé la veille par Laurent Romejko, non sans avoir honteusement rejeté la faute de mon retard sur ma progéniture que je trainais au concert. Personne n’est dupe, évidemment, mais toute la troupe est trop fière d’avoir installer tout le matos (de fort belle manière, je dois l’avouer) de façon particulièrement efficace et sans moi (et vice-versa). Je m’en souviendrais pour la prochaine fois. Quelques salamalecks et papotages de retrouvaille avec les potes et on se retrouve attablés autour de pizzas XXL à se raconter divers souvenirs d’escapades berrichonnes mouvementées, bruyantes et souvent copieusement alcoolisées.
Une petit café par la-dessus et Jean-Luc, ze rigoling boss of ze Guinguette pousse les RNCS sous les sun lights.
L’avantage d’un concert qui commence avec RNCS, c’est que tu es tout de suite dans le bain. Et dans le grand bain, encore ! 40 minutes en apnée, noyé dans les décibels, bels, bels comme le jour, ça te réveille les esgourdes qui avaient perdu l’habitude. Et tant pis si la pizza n’avait pas fini son cycle digestif.

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On a pris la suite et c’était chouette. On n’a pas trop mal joué et on a bien rigolé. On a foiré notre super blague sur les masques (ton masque blanc te fait vraiment une tête de gland) parce que personne n’avait de masque, mais on a passé (presque) du premier coup deux nouveaux morceaux : Les Bouffeurs de grenouilles et Dans le camp des trafiquants. On n’a pas évité l’inévitable Anarchy in eul’ Berry, Camarade Bourgeois s’est fait putscher par les Bérus et les Zobsecks sont venus lalalaler sur Moi, demain. Et pour ceusses qui ont raté ça, il y a les vidéos qui bougent de Melra Erix sur Youtube et les photos qui ne bougent pas de Jean-Luc Rafesthain sur Fessebouc. Merci à eux pour ces souvenirs, souvenirs, comme disait Djauhnny.
On s’est tous achevé avec les fabuleux Prouters qui ont fait twister les filles et brailler les gars. Malgré des pannes de micro (cette fois-ci, c’est une contrepèterie) à gogo, les Prouters ont une fois de plus fait défiler les tubes comme d’autres enfilent les perles (c’est peut-être une contrepèterie. Je ne sais pas, je n’ai pas essayé) pour un public conquis qui ne voulait plus les laisser partir.

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Après 7 mois d’abstinence, la triplette orléano-berricho-essonite a visiblement pris autant de plaisir qu’elle en a donné. Ce concert, qui flirtait avec la réunion de famille, avait des vrais airs du monde d’avant. Celui qu’on aime, avec de la vie, du bruit, de la bière, desc ris, des potes et des potesses. Le genre de soirée qui donne envie de reprendre le clavier, 5 ans après l’avoir raccrocher, pour pondre un compte-rendu et continuer à partager ce plaisir, simple, d’être ensemble. Amen.
Bon, ceci dit, je me suis fait la tchave juste après et j’ai laissé les potes ranger et recharger le matos, trinquer avec Jean-Luc et s’achever chez Yann comme des sales punks. Aux dernières nouvelles, tout le monde a survécu et la 2ème vague n’est toujours pas arrivée. Vive le rock.

L'attaque des Zobsecks

Carlos Bop

Concerts 26 et 27 janvier 2018 avec Les vilains clowns

// décembre 16th, 2017 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2018

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Les vilains Clowns à la Marmitte

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Brigitte Bop au Blue Devils – photo Arnaud LD

Les concerts de septembre

// août 29th, 2017 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2017

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concert au Doc Feelgood – photo Kalimba Mendes

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Week-end avec M 26-7 : les vidéos

// novembre 19th, 2016 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2016

On a enfin réussi à faire descendre par chez nous nos potos du Nord.
2 soirées de punk rock et bonne humeur.

La preuve en ouidéos :

Vendredi 11 novembre 2016 : La Marmite à Preuilly (18)

 

Samedi 12 novembre 2016 : Le 5ème Avenue à Orléans (45)

Vendredi 25 janvier : Preuilly avec Spaghetti Incident et samedi 26 janvier : Orléans avec Pogomarto

// mars 5th, 2013 // Pas de commentaire » // Concerts 2013, Non classé

Il faut avouer qu’en matière de concert, on a plutôt tendance à ne pas foutre grand-chose et attendre que ça arrive. Et vu le bordel que c’est quand on essaie de s’y mettre, on comprend pourquoi. Pour la faire courte (vous me connaissez), ce week-end devait être une virée dans les splendeurs dans la dualité du Berry (Cher et Indre pour les géographes en herbe) avec les potos d’Edouard Nenez et les Princes de Bretagne. Puis une virée Bourges / Orléans avec les potos de Garage Lopez. Mais la fameuse malédiction dite du « Drummer Loser » a frappé doublement et de plein fouet cette rigoureuse organisation. Finalement, on a fait appel à d’autres potos : les berrichons de Spaghetti Incident pour jouer à Preuilly et le duo anarcho-boitarythmé Pogomarto pour Orléans. Du rock de proximité en quelque sorte. Et quand même le plaisir de constater qu’on a pas mal de potos et ça c’est chouette !
Retour à la Marmite, 12 ans après notre dernier concert dans ce bar qui a vu défiler un paquet de bons groupes à la fin du 20ème siècle. Nostalgie ou privilège de l’âge, je vous laisse apprécier la différence. On retrouve avec plaisir Jean-Luc derrière son comptoir et Oliv’ Tazon et ses acolytes accoudés au même comptoir. Une petite boisson gazeuse et houblonnée et on installe le matos. Mini-balance et gros repas bien chaud au coin du feu. Et oui, si on chante le Berry, ce n’est pas que pour rendre grâce à la Terre de Yann et Carlito Bop ou pour exacerber un sentiment de ruralité latent, c’est aussi parce que dans le Berry, on sait vivre.
Puis vient le revers de la médaille pour les Spaghetti Incident : monter sur scène directement après une bonne bouffe. Heureusement, ce soir, le public berrichon a choisi de braver la rudesse de l’hiver pour assouvir sa soif de rock n’ roll. On retrouve pas mal de vieilles connaissances : les inévitables Titou et Igor, Eric le gothique et Eric Eko n’ ko, Rapich le roi du rock in eul’ Berry, Stan le punk et bien d’autres. Nostalgie ou esprit de famille, je vous laisse apprécier la différence.
Spaghetti Incident balance un bon set, avec leur nouveau clavier avec lequel ils n’ont même pas eu le temps de faire une répétition. Rock n’ roll stylee ! C’est pour ça qu’on les aime. Ils ont aussi emmené un vieux pote qui chantait dans les Savages et les Scratching Dups dans un autre siècle et qui est venu pousser la chansonnette avec eux.
De notre côté, comme toujours quand on joue vendredi et samedi, on se dit qu’il faut y aller mollo le 1er soir … et comme toujours on est allé au-delà du raisonnable : un set Brigitte Bop + un set des Clache + le rappel de Brigitte Bop + le rappel du rappel pour vérifier qu’on est vraiment au bout de nos limites. Pour l’occasion, on a commencé le set par un nouveau morceau outrageusement pompé à Kebra (le rat dessiné par Tramber et Jano, pas l’ancien guitariste d’Oberkampf) : Le rock n’ roll me colle aux groles. On est content parce qu’il est bien efficace. On a aussi ressorti une vieillerie de circonstance (qui a dit : Gob ?) : Anarchy in eul’ Berry. Efficace aussi, même en rappel du rappel avec une présentation à rallonge des musiciens, du public, du patron et même du sol du troquet (un beau carrelage noir et blanc).
Après ça, on s’est laissé aller aux traditionnels bavardages houblonnés, on a remballé le matos et on est allé faire l’after chez Yann, vu qu’il habite à quelques bornes de la Marmite.

B Bop recto-verso

Samedi midi, réveil, petit déj’, bon repas et divers glandouillages au ralenti sur fond de Clash (the) et Cash (Johnny), puis redécollage pour Orlins.

Copinage toujours, c’est les potos des RNCS qui nous ont refilé cette date à l’Infrared. A peine arrivé dans la place, le rituel reprend : bière fraîche, blagues de mauvais goût, matos super lourd à décharger et installer, balance rapide, arrivée de Pogomarto, bon repas et petit moment calme … avant la tempête.
La team Akoufène des punks de Châtillon est arrivée : le concert peut commencer. Pogomarto assure toujours autant. Les morceaux feraient monter une tribu de bonnes sœurs à l’assaut du Sacré Cœur, Aline vit les paroles et les présentations de Crush ferait mourir de rire un pape démissionnaire (ce qui ne serait pas si mal, d’ailleurs) et pour boucler la boucle, il a mis un tee-shirt d’Edouard Nenez. Pogomarto, c’est bon, c’est simple, c’est efficace. C’est pas ça la définition du punk ?
La salle est bien remplie quand on prend la suite et le pogo se déchaîne dès le 3ème morceau. Il fait aussi chaud dans la fosse qu’il fait froid dehors, ce qui n’est pas peu dire. Le Gob attaque à nouveau la scène pour une poignée de morceaux. On fait les marioles juste ce qu’il faut, les guitares montent et descendent au rythme des chorégraphies nadjesques. Il y a de la sueur et de la bière qui volent et on se termine sur un Moi, demain dantesque avec les Pogomarto aux chœurs. Bref, un concert excellent dans un lieu excellent ! Longue vie à l’Infrared et vive le rock libre et humide !
Et pour finir sur une ultime touche de nostalgie, avec Charles, on a ramené de ce week-end une fucking killing grippe comme on n’en avait pas eu depuis longtemps !

Retrouvez toutes les superbes photos de Tony Aubry sur Faiselle Bouque.

Back in eul’ Berry / Back in ze city

// janvier 3rd, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

CHANGEMENTS DE PROGRAMME.
Garage Lopez ne sera pas de la partie.

vendredi 25 janvier
PREUILLY (18) La Marmite
21 H – gratos
Avec Spaghetti Incident et Les Clache

samedi 26 janvier
ORLEANS (45) L’Infrared
21 H – gratos
avec POGOMARTO

 

Samedi 26 août : Preuilly : Guinguette de la Plage avec Garage Lopez

// août 26th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Henri LopezSi j’étais un vieux con qui radote, je vous dirais que cela fait maintenant 3 ans qu’on arrive à faire rimer « vacances d’été » avec « concert à la Guinguette » et aussi que ça faisait presque un an qu’on n’avait pas joué avec les Lopettes. Mais je suis jeune, vaillant et tourné vers l’avenir (la preuve, j’ai acheté le dernier Leptik Ficus et je lis Punk Rawk), alors je préfère vous dire qu’on a passé une bonne soirée entre potes à la campagne et qu’on s’est bien amusé. Certains ont bu de la bière, d’autres ont fumé du gazon e d’autres encore ont fait du rock. Et j’en connais même qui ont fait les 3 !
Mais comme dirait mon ami Dieu, commençons par le commencement. On s’est tous retrouvés vers 18 H 30 sur les bords du Cher. La Guinguette de l’ami Jean-Luc est un subtil croisement entre une yourte collective, un chapiteau de cirque et un élevage de moustiques voraces. Le dimanche, le 3ème âge y guinche tant qu’il peut, mais le samedi, c’est l’antre du rock plus ou moins humide. Celui de ce soir sera stupide ou ne sera pas.
Le 4 heures suivantes ont été consciencieusement consacrée à (dans l’ordre) : raconter des bêtises, se dire bonjour, raconter les vacances, rire bêtement, faire la balance, manger, boire du Reuilly et présenter la famille de Yann aux Garage Lopez. Car je rappelle que l’objectif de ce concert berrichon et néanmoins annuel a pour objectif de présenter nos nouveaux morceaux à la famille de Yann et accessoirement quelques connaissances locales, absentes pour la plupart ce soir-là, mais avantageusement remplacés par quelques franciliens internautes et fans de Prouters et de Michel Sardou.
Ensuite, il a bien fallu aller faire du bruit pour la poignée de personnes qui n’étaient pas présentes que pour boire des coups. Pas facile de faire du wack n’ woll juste après une grosse bouffe, mais bon, on ne va pas se plaindre parce qu’un patron de bar nous file trop à boire et à manger !
Tout le futur nouvel album y est passé, dont 2 dépucelages complets : Highway to punk (chansons ultra show bizness pour les copains) et Chiboum, reprise du 1er morceau de Doo Wop du monde, dans une version un peu moins Doo Wop, il faut bien l’avouer. A part ça, et en dehors de quelques intrusions de fort bon goût de l’infatigable Bruno Lopez, ce fut un concert plutôt calme.bruno Lopez SM et un jeune fan On a même failli faire un rappel, mais Lolux a transpercé sa peau de grosse caisse juste à la fin du dernier morceau.
Après une réparation de fortune au scotch orange (avec un résultat assez moyen quant au son, mais les fins mélomanes étaient heureusement moins nombreux que les outres à bières), les Lopez ont pu distiller leur paink rawk de banlieue. La moitié du public était conquise d’avance, l’autre moitié l’a été au fil des morceaux. Le power trio nous a gratifié de quelques reprises des Prouters et tout cela s’est terminé sur une reprise de U2 chantée par un nouvel adepte du combo essonnien (ces 2 dernières phrases nous ont été aimablement prêtée par les Inrockuptibles). A noter qu’à minuit, la troupe de fans importés a fêté dans la dignité l’anniversaire d’Henri Lopez.
Après ça, et bien, c’était comme avant, sauf qu’on a pas mangé. Mais on a bien rigolé. On a quand même réussi à se décider à charger le matos et à cause de quelques verres de poère, j’ai dû ramener le Vitolux chez son propriétaire à 4 heures du mat’.
Une bien bonne soirée pour finir les vacances en beauté !