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Compte-rendu des concerts de 2022

// décembre 31st, 2022 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2022

Décidément, cette année bopienne 2022 n’aura été qu’une succession d’évènements. De quoi supporter le poids des années, pandémiques ou non, sur les artères du rock n’ roll (ne cherchez pas, c’est comme les latineries du Roi Loth, ça ne veut rien dire, mais je trouve que ça ouvre bien). On a commencé avec 3 belles soirées orléano-berrichonnes avec les potos des Excités, de retour après 20 ans de silence mais avec toujours autant de vigueur. Tout est là, on le prend en pleine gueule et on en redemande, parce que ça nous plait. La rage de Richard, la frappe de Thierry à faire pâlir les Frères Tapedur, la gratte d’Edwin, aiguisée comme le gant de Freddy Krueger et l’esprit de Patrice qui flotte toujours au-dessus de la bande. Cette mini-tournée (oui, bah, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a) a aussi été l’occasion de découvrir Crise, de jeunes berrichons qui font de la musique de vieux (si, si, ça existe encore) et qui le font bien. On est aussi retourné au caf’conc’ le plus rock d’Orléans, l’Infrared, devenu Blue Devils et désormais Dropkick Bar. Les vieux habitués commencent à ressortir de leurs tanières et le plaisir de pouvoir à nouveau se retrouver était palpable, autant autour du houblon sur le trottoir qu’à touche-touche dans la moiteur de la cave sous une pluie de décibels (bels, bels comme le jour).

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Les Excités à la Marmite de Preuilly

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B Bop au Dropkick Bar à Orléans

On l’a surement déjà dit, mais on va aussi l’écrire, car même avec une sono de 3000 watts, les paroles (et l’audition) s’envolent et les écrits (et les acouphènes) restent. Ces 2 années de restriction de vie sociale et donc de rock n’ roll avec tout son lot de voyages, de rencontres, de retrouvailles, de partage, d’échanges, c’était vraiment relou (et je pèse mes mots). Donc, quel bonheur, en ce beau mois de juin, de pouvoir enfin retourner à Cambrai et retrouver nos potes de M 26-7 et toute leur bande de joyeux soiffards locaux. Bon, il faut quand même avouer que la traversée de Paris le vendredi à 17 H, ça ne nous avait pas trop manquer, parce que c’est toujours aussi relou (et je pèse mes mots). Mais revenons à nos boutons, comme disait P’tit Gibus. Le M 26-7 Band est un peu abimé. Nico a une cheville salement amochée qui l’oblige à béquiller et Gros Mil, alias la cantatrice chauve, annonce le jour-même sur les réseaux sociaux qu’il s’agira de ses 2 derniers concerts. Heureusement, il est aussi difficile d’altérer le moral du chti que de désaltérer son gosier en inox. Nous retrouvons donc tous les affreux au fameux Garage Café pour arroser, 2 soirs de suite, les 25 ans des M 26-7 et les je-ne-sais-pas-combien du patron du bar. Prétexte fallacieux mais suffisant pour réinstaller les amplis une fois de plus dans le bar à bruit le plus bruyant du Cambrésis. Les M 26-7 ont joué les 2 soirs et nous, on a conclu la 1ère soirée avec un set mi-figue, mi- reprises, sous le sobriquet subtilement camouflé de Beastie Bop et on a commencé le 2ème soir en mode normal (on a fait des pains sur nos morceaux). Ajoutez à ça 2 afters à la ferme arrosées de Crème de bêtises et un samedi apéro-saucisse-frite-sieste au soleil et vous aurez la recette parfaite d’un week-end peuqueroque de qualité.

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M 26-7 au Garage Café à Cambrai

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B Bop back from Cambrai with ze coupe

Vu qu’on est parti pour privilégier la qualité à la quantité (c’est un leitmotiv depuis plus de 15 ans maintenant), quoi de mieux pour continuer cette belle année qu’une virée de rentrée en Bretagne ? Réponse : Rien. D’autant plus qu’en terme d’évènement (je vous rappelle que c’est l’idée de base de ce compte-rendu, z’avez pas lu le début ?), ce concert se pose là (et je pose mes mets … non, je pèse mes mots). J’m’explique (traduction : je ne vais pas me faire chier à refaire un compte-rendu 3 mois après les faits avec ma mémoire de fourmi anorexique alors que j’avais réussi à pondre 2 paragraphes presque cohérents sur Fessebouc. Donc, hop, copier-coller). A l’instar du poète qui hurle son spleen (ou son kif des couleurs de l’automne, ça dépend) ou du chanteur de variété qui clame son amuuuuuuur de l’Amuuuuur, le groupe de punqueroque chante sur ce qui a tendance à lui péter fortement les rouleaux. C’est ainsi qu’après trop de mois enfermés sans sa dose suffisante de décibels IRL, Brigitte Bop a pondu un morceau pandémique intitulé « Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët ». Ce week-end, Brigitte Bop est retournée jouer (presque) à Clohars-Carnoët et, évidemment, c’était formidable. Le lieu du concert était somptueux. Les gens (orga et public) étaient sympathiques et chaleureux. Le Chili con carne était sans effet secondaire. Les autres groupes étaient excellents. La météo était clémente (En Bretagne, il fait toujours beau) et avec mon copain Bruno Lopez, on a chanté des chansons de Renaud jusqu’au bout de la nuit. Bref, plus que jamais, je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët.
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Cambrai
Je veux retourner jouer au Bar des PTT
Je veux retourner jouer pour des mecs bourrés
Je veux jouer dans l’Berry
Je veux jouer à Juvisy
Et à Billy-Montigny
A Tigy ou à Preuilly
Je veux jouer au bout de ma rue
Je veux jouer au Gambrinus
Et chez les Graillouteurs
Avec Lopez et les Prouters
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Cambrai
Je veux retourner jouer à côté d’Angers
Je veux retourner jouer pour des meufs bourrées
Je veux retourner jouer avec LPDB
Avec RNC, LVC, ACDC
Je veux retourner jouer pour la CNT
Je veux retourner jouer mais pas au bal masqué
Je veux arrêter de jouer devant la glace
Je veux arrêter de jouer avec un casque
Je veux arrêter de jouer devant mon écran
Je veux retourner jouer devant des gens vivants
Je veux retourner jouer à Clohars-Carnoët
Je veux retourner jouer à Bures sur Yvette
Je veux retourner jouer pour des mecs bourrés
Je veux retourner jouer pour des meufs bourrées

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Octobre. Retour en terre berrichonne connue pour une nouvelle fiesta sur les bords du Cher organisée de mains de maitre par Yann Bop pour arroser ses 50 piges en musiques. C’est donc logiquement de réunions de famille qu’il s’agit, avec un S à réunions SVP, car à cet âge-là, la famille est large. Nonobstant des séminaires de préparation parfois mouvementées avec Jean-Luc, le sympathique patron de la Guinguette et les plaintes de vieux voisins étonnamment non-sourds ayant abouti à un débarquement de bleusaille 2 semaines avant notre bamboche punkoïde, le concert a pu se tenir, mais avec des horaires avancés, en mode apéro-show (19 H – 22 H) et pour tout dire, c’était pas si mal. Ça nous a permis de nous coucher plus tôt. Non, je déconne, ça a juste rallonger l’after. Mais peut-être pouvons nous évoquer les concerts avant les afters, qui, de toute façon, ne sauraient être narrées ici. Z’avez qu’à faire des groupes de rock et être copains avec Yann, si vous voulez en savoir plus sur les afters de l’intelligentsia punqueroque. Je peux juste vous dire qu’on s’est bien narré … heu … marré et qu’on a chanté plein de chansons de Renaud (comme annoncé sur les rézosocios) mais pas que.  Les concerts, donc. Le vendredi fût l’occasion du 7ème concert de la triplette Bop/Lopez/Prouters en 19 ans. En trichant un peu car nous, on a joué nos reprises des Clash pour se les remettre dans les pattes pour le Strummer Fest de décembre. Le samedi fût l’occasion du 1er concert Bop/RNCS/ Vilains Clowns. En revenant sur le paragraphe précédent, vous constaterez que ça fait pas mal de cases cochées sur la To do list Clohars-carnoëtienne, mais je sens qua ça vous transcende un poil moins que moi. C’est pas grave, on continue. Tous les concerts étaient bien, il y avait un peu de monde, une bonne ambiance et tout le monde avait l’air content. Et si vous ne me croyez pas, allez vous faire f …. heu, non, pardon, je voulais dire que vous pouvez vérifier sur les ouidéos du Kamarade Melra Erix.

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Ze faïmouss french peunqueroque triplette : Garage Lopez, B Bop, Les Prouters + guests

A peine remis de ces 2 soirées, on se retrouve dans la salle des Fêtes de Guilly (prononcez gui-yi et pas gui-li. Je sais, c’est moins rigolo mais ils ont dit que si on enlevait un L comme je le proposais, les gens risquaient de ne pas trouver le lieu du concert. Dommage) à l’appel de l’excellente asso Traquenard qui préfère nous faire jouer en octobre avec des groupes à trompette plutôt qu’en juillet avec Ludwig von 88. Je commence à comprendre pourquoi ils ont choisi ce nom. Bon, je fais mon rageux parce que je suis dans le Top 3 des fans des Ludwig (et ouais, tous les albums, deux 45 tours, 5 affiches et 8 tee-shirts, ça pèse dans le game) mais on a passé une bonne soirée en vérité. Déjà, Guilly, c’est à 20 minutes de notre local de répète. Ensuite, on a retrouvé et discuté avec plein de vieux copains. On a joué sur une chouette scène avec des purs éclairages. Et comme on était bien et qu’on jouait en dernier, on a pu achever le public avec moult reprises des Clash en rappel. On a gagné par KO. Enfin, les autres groupes étaient bien sympas … pour des musiciens. Non, je déconne. Mais, c’est vrai que souvent, les groupes avec qui on joue, plus ils jouent bien, moins on a de contacts.

 

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B Bop à Guilly

Dixième (ce qui n’est pas mal pour nous. C’est presque autant que les 3 années précédentes … réunies) et dernier concert de cette année 2022. Et quel concert ! Que dis-je, quel évènement (vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avait pas prévenu. Sauf si … Non. J’y crois pas ! Vous avez commencé par la fin sans lire le début. Excusez-moi de ma franchise, mais c’est vraiment complètement con. C’est un compte-rendu bopien, pas un polar) ! Bon, OK, c’est en mode Les Clache, mais ça compte quand même. Quentin, le Gentil Organisateur de la soirée, nous avait déjà invités à son 1er Strummer Fest en 2014 à Agen. Il remet le couvert en 2022 à l’occasion des 20 ans (putain déjà 20 ans) de la mort de Joe Strummer pour une mega soirée à Montreuil, avec une sacrée affiche : The Von Bastards (les locaux de l’étape et sans aucun doute la caution « jeune » de la soirée, ce qui était une bonne idée pour équilibrer l’âge moyen de la soirée, comme vous pourrez en juger avec la suite des participants), Glen Matlock himself pour un show acoustique de vieilleries du siècle dernier, dont pas mal de Sex Pistoleries qu’il a composé, les Washington Dead Cats, pièce maitresse de la glorieuse époque alternative mais plus frais et vivants que jamais, Ray Gange en DJ fin de soirée et Jef Aérosol qui a réalisé en live une tête de Strummer pendant le show des Wash’. Ajoutez à ça une expo photo dans la salle et dans 2 commerces locaux à proximité de la salle, un dessinateur qui croquait les artistes, un tatoueur qui proposait des logos clashiens, une libraire anarco-alternative, une cuvée spéciale de bière locale et une tombola avec moult lots estampillés The Clash. Et ça, que pour le vendredi. Parce que la veille, il y avait un mini-concert acoustique et la projection de Rude Boy avec débat avec Ray Gange et le lendemain, projection d’un documentaire sur le Festival punk de Mont de Marsan plus débat avec un des organisateurs. Bref, la fuckin’ Classe ! Et nous là-dedans ? Bah, on a fait nos petits Clache, avec un plaisir non-dissimulé et visiblement partagé par les 500 choristes hurleurs. Et comme si ce n’était pas suffisant, on a eu le plaisir de partager le micro avec Mat Firehair from WDC sur What’s my name et White riot. Pour conclure, on a joué pour la 1ère fois London calling avec plein de gens sur scène : orga, autres groupes, potes, public. Alors, évènement ou pas évènement ? Quoi ? ça ne vous suffit pas ? Alors, on pourrait aussi dire qu’une équipe d’Arte a filmé les balances et une partie du concert pour un futur documentaire sur le punk. Et toc. En attendant que ça sorte, vous trouverez la ouidéo du concert des Clache sur le world wide pogo. Allez, la bise à vous et Bonané.

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Les Clache, le public et le Strummer de Jef Aérosol à Montreuil City Rockers

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Les Clache à Montreuil City Rockers


Le concert complet des Clache à Montreuil pour le Strummer Fest 2022

Back in Ch’nord

// mai 30th, 2022 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2022

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En manque de rythmes hydro-alcooliques ? Rien de tel qu’une virée sur Cambrai pour un énoooooorme fiesta.
Le prétexte bidon : le soit-disant double-anniversaire des potos de M26-7 et du patron du célèbre Garage Café.
Double anniv’ et donc double concert :
Vendredi soir, on sera les Beastie Bop. C’est comme B Bop mais ça va jouer un max de reprises du 20ème siècle pour finir la soirée (un peu comme un DJ, mais avec avec des instruments et surtout, tu peux toujours t’accrocher pour qu’ils te fassent un morceau d’Indochine).
Samedi, on ouvrira la bamboche finale avec du 100 % B Bop, option vieux et nouveaux morceaux.

Enfin, ça, c’est ce qui est prévu … mais personne ne sait ce qui va réellement se passer … ni qui sera capable de s’en souvenir dimanche …

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La rentrée des (types qui ont la) Classe

// septembre 3rd, 2018 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2018

Concert à la guinguette à Preuilly (18) vendredi 7 septembre 21h
Avec M26-7 (Cambrai)
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Concert à l’Armony à Montreuil (93) samedi 8 septembre
Avec LPDB

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Les concerts de septembre

// août 29th, 2017 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2017

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concert au Doc Feelgood – photo Kalimba Mendes

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Week-end avec M 26-7 : les vidéos

// novembre 19th, 2016 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2016

On a enfin réussi à faire descendre par chez nous nos potos du Nord.
2 soirées de punk rock et bonne humeur.

La preuve en ouidéos :

Vendredi 11 novembre 2016 : La Marmite à Preuilly (18)

 

Samedi 12 novembre 2016 : Le 5ème Avenue à Orléans (45)

Vendredi 6 mars : Cambrai : Le Garage Café avec M26-7 – Samedi 7 mars : Lille : El Diablo avec Conmecontent, Rappel à l’ordre, Les vilains clowns

// mars 26th, 2015 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2015

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La mascotte M26-7

C’est reparti pour une petit virée dans le Chnord. Rien de tel pour se décrasser le médiator et tester les nouveaux morceaux  sous houblon.
Rencard vendredi à l’heure de la cantine. Répé salutaire pour essayer de faire tous les pains de la journée dans la boulangerie / local de répé de Vienne en Val plutôt qu’au Garage Café cambraisien. Voyage tranquillou, si on met de côté les 8 heures 45 nécessaires à la traversée de Paname, rendues supportables par un assemblage alimentaire osé à base de camembert, crêpes bretonnes et faux Nutella bio.
Arrivée au Garage pile pour l’apéro (putain, j’ai l’impression d’avoir déjà écrit cette phrase une dizaine de fois). Big bisous, petite binouze et décarcage poussif. Une pizza viande hachée et champignons (« comme ta femme » a dû dire Gromil), un café et un baby-foot intra-bop et c’est parti pour les M26-7. Un bon petit concert avec quelques nouveaux morceaux nickels comme d’hab’, dont un sur le tuning. Décidément, avec notre nouveau morceau Garage Rochard, la mécanique automobile est à l’honneur en ce moment dans le peunqueroque.

M26-7 in action

M26-7 in action

Soirée estampillée Betizfest oblige, le bar est rempli et à part Le Lensois, je crois qu’on a revu tous les potos du coin et ils commencent à être nombreux. Il y avait même quelques nouveaux, dont les sosies de merde officiels de Dodo la Saumure et Bézu.
Comme je vous le disais presque juste au-dessus, c’est une soirée Ecoute Betizfest, donc, entre les groupes, c’était un amalgame intense de metal pour reposer les esgourdes. Parfait.
Ensuite, on a balancé un petit set mitonné aux petits oignons : Anarchy chez les chtimis en intro après une « Bonsoir, on s’appelle Starshooter » pas du tout de circonstance (pas plus que le « Le Front national ne vous aime pas » de fin de concert, qui n’a déclenché qu’un silence qui fait froid dans le dos dans ces terres visiblement déjà passées du Côté obscur). Ensuite, on a mixé les vieux morceaux efficaces et un paquet de nouveautés, dont 3 dépucelages : Montauban, La 1ère gorgée de bière, Garage Rochard. Tout est passé presque correctement, suffisamment pour faire onduler les corps des 2 cougars du 1er rang et c’est peut-être l’essentiel … ou pas.

Lolux Bop

Lolux Bop

Une bonne ambiance pour un vendredi soir (il suffit juste de ne pas parler de politique) prolongée par le tirage au sort de la tombola pour faire gagner des cadeaux Betizfest (disques et pass), qui a duré presque aussi longtemps que les 2 concerts réunis, avec en prime Lolux aux roulements de tambour.
Après, certains ont bu des bières, d’autres ont joué au baby-foot et il y en a même qui ont fait les 2, mais ça n’a pas été une grande réussite.
A une heure déjà bien avancée, le patron a réussi à virer les derniers soiffards, on a rechargé le matos et on a sifflé le verre de l’amitié en causant pet flamme et droit à l’image. Finalement, on a rejoint notre nouveau point de chute, la future maison de Nico M26-7 (quand il aura fini la cuisine, le carrelage, la salle de bains, les papiers peints et mis des nains dans le jardin) et on s’est rassasié à coups de pâté, crêpes chocolat, gaufres belges, Pim’s, bière blonde et grosse rigolade jusqu’à 5 plombes du mat’.

Gooooaaaaaallll !

Gooooaaaaaallll !

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Les Vilains pas Clowns

Les Vilains pas Clowns

Samedi. Réveil post-apocalyptique difficile : Aspégic et café noir pour retrouver la force de raconter des conneries. Passage à la Friterie pour reprendre définitivement visage humain, ou au moins quelque chose qui s’en approche. Après-midi coma, récup’, bla-bla et grat-grat. Un petit tour à Carrefour Market pour faire le plein de pâté, crêpes chocolat, gaufres belges, Pim’s en vue de l’after nocturne et on s’envole pour Lille par les petites routes, c’est tellement joli : Raillencourt, Douai, son usine Renault, ses champs (Renault ses champs. Ho, ho, ho !), Lesquin, Henin-Beaumont.
Arrivée à 18 h pile prévue au El Diablo. Ha oui, je ne vous ai pas dit, mais on a appris Jeudi que le concert prévu au Biplan était annulé pour une sombre histoire de Licence 4 (le label administrativo-picolo-légal, pas l’orchestre fanfarolo des 80’s). Mais qu’à cela ne tienne ! Tel le Colonel Parker du NPDC, Nico M26-7 a réussi à nous incruster dans l’autre soirée punk-rock de ce samedi soir lillois, avec les potos de Vilains Clowns en tête d’affiche. Finalement, de l’avis général, ce fût une bonne chose, car nombre de personnes présentes auraient de leur aveu-même eu du mal à choisir entre les 2 concerts. Mais ne mettons pas les vieilles charrues avant l’hébreu.

Conmecontent

Conmecontent

Arrivée donc à Lille à 18 h. El Diablo n’est pas encore ouvert. La section rythmique va faire un flipper au rade d’à côté et on les rejoint rapidement dès l’arrivée des Clowns et de Mikee O’Carott, le boss de la soirée. Papotage, ricardage, déchargeage des camions, papotage, bon mangeage en famille avec les Clowns et retour au El diablo. Le 1er groupe vient de commencer. Les Conmecontent font de la oi pure et dure avec humour de mauvais goût et chœurs de hooligans, comme je l’aime. Les sets sont courts pour faire tenir les 4 groupes et ce n’est pas plus mal : 40 minutes chacun, tout à fond, à l’américaine, ouane, tou, crie fort. Ho yeah. Motherfucker.
On fonce donc dans le tas avec un set resserré à la cheville. Les nouveaux passent mieux que la veille, à part Montauban, abattu en plein vol dès la fin du 1er couplet. Après 5 heures de réunion dans le camion du retour, on a toujours pas pu tomber d’accord sur les responsabilités. Enfin, le reste était cool et on s’est bien éclaté. Quelques têtes belges et chtis connues et une poignée d’autres aussi sympathiques et tout le monde avait l’air content d’être là (« comme ta femme » aurait dit Gromil s’il avait été là).
Rappel à l’ordre, le 3ème groupe, a pris la suite avec un punk-rock dans ta face, entre Chépa, Toxic Waste et Les Sales Majestés. Apparemment, ils avaient arrêté de jouer depuis un bout de temps, mais ça ne s’entendait pas. Carré et foutrement efficace.

Les vilains clowns

Les vilains clowns

Enfin, les stars incontestées de la soirée ont achevé tout le monde. Les vilains clowns font du roc comme d’autres de l’épaulé-jeté : fort, dur, sans concession, ni respiration … le maquillage de clown en plus/ Le pogo tant attendu est enfin au rendez-vous et les morceaux du nouvel album passent bien (un album à acheter de toute urgence, comme dirait Patrick Pelloux).
Ensuite, Nico M26-7 a continué à vendre les 3/4 du merchandising, on a papoté, rangé le matos, bu le verre de l’amitié offert de bon cœur par un barman jovial, frôler l’incident diplomatique infra-bassiste et on est retourné sur Cambrai Beach. L’animation du Vitolux était confié à un trio de comiques improvisés et bruyant qui a parfaitement rempli sa mission. Un dernier ravitaillement façon gavage d’oie et au lit tout le monde.
Dimanche matin, l’empereur, sa femme et le petit prince sont sûrement au bistrot et nous, on s’imbibe de café noir et de pain frais pour nous donner le courage de nous enfermer dans le camion pour ce 1er jour de beau temps de l’année. Pour la peine, on s’est même tapé des putains de bouchons parisiens pendant que le reste de la population française barbecuait et terrassait peinardos. Je suis sûr que c’est en pensant à ce genre de situation que Bono a écrit Sunday bloody Sunday.
Enfin, ça a quand même été une fois de plus un pur week-end de plaisir dans le Chnord, organisé et rattraper de main de maître par Nico Chuch’ power M 26-7. Vivement l’année prochaine qu’on revienne pour tenter le retour par la Francilienne.

Nico M26-7 et B Bop

Nico M26-7 et B Bop

Je mélange : retrouvez-les

Je mélange : retrouvez-les

Vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 novembre : Le Cateau, Roisel et Mons

// novembre 27th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013, Non classé

Allez, c’est reparti pour un 3ème week-end d’affilée ! Du jamais vu dans la famille Bop. Et en plus, on file rejoindre les potos des M26-7 dans le Ch’nord, ce qui est toujours source de découverte inconnue. Bon, je vous l’accorde, c’est un peu pléonastique, mais c’est pas si loin de la réalité.
Tous les matos est encore humide dans le camion, mais on vide tout quand même pour virer la malle de 2 tonnes et mettre les pieds de batterie dans le nouveau sac spécialement prévu à cet effet, façon caddie de golf. La Classe ! Bon, le trajet,comme d’hab’, c’est mega-relou avec périph’ bouché et un milliard de connards sur l’A 1. Au moins, on n’a pas la flotte.
Arrivée à Cambrai vers 19 H, on pose nos sacs à « La coloc’ du Cambraisis », on récupère Anthony, notre guide touristique de la soirée et on file sur le Cateau, bourgade nordiste bien connue des punks à iench pour son fameux festival Zikenstock. Le Saint Matthieu, qui nous accueille, est juste en face du musée Matisse (le peintre, pas la voiture) mais on arrive trop tard pour la visite. Dommage. Tous les copains disent que c’est super … même s’ils n’y ont jamais foutu les pieds.

M26-7 au Cateau

Le crew M26-7 est dans la place. Gros Mil et Nico sont chauds comme la breizh et les autres se marrent (pour le moment). On rentre dans le moule local avec une petite mousse et on papote entre vieux potes car le programme de la soirée est millimétré comme du papier à musique : retransmission du match de foot France-Ukraine, installation du matos à la mi-temps, grosse bouffe charcutaille, frites, fromage et bière brune et concert après la défaite. Programme scrupuleusement
respecté par les zicos et les joueurs.
A défaut de balance, les M26-7 entrent en piste avec une sono asthmatique  mal réglée. Et comme Gros Mil est tout bourrave, l’articulation, le souffle et les paroles morflent sévère. Nico essiae de compenser en allant faire le guignol dans le public (et ça fonctionne) et les autres assurent la machinerie punk-rock derrière.
Globalement, la prestation est à peu près du niveau de l’équipe de France de foot qui vient de se prendre 2 pions en 1ère partie. Ce n’est pas très grave car le public local est lui aussi bien chargé et totalement acquis à la cause du M26-7, même diminué.
Avant de prendre la suite, on jette judicieusement un coup d’oeil à la sono, on trouve le bouton magique (le gain de l’ampli) et on arrive à la faire cracher correct.

Lolux Bop à donf

Carlos Bop et Nico M26-7

La liste des morceaux est sérieusement malmenée pour rajouter plein de Clash et la nouveauté du jour vient de la pause en plein milieu du set provoquée par le patron du rade qui nous impose une pause de 10 minutes pour offrir une tournée générale pour fêter les 2 ans de son bar. Du jamais vu ! On reprend après que la bière et divers alcools aient coulé à flot et encore après, le taulier rapplique régulièrement dans le pogo pour refiler des demis à ceux qui tiennent à peu près debout. On  s’achève avec les 2 choristes poids lourd du M-26-7 sur Camarade et Anarchy in eul’ Berry. Merci bonsoir.
Après rangement du matos et le 18ème verre de l’amitié, on rentre calmement à la coloc’ pour finir la soirée à coup de pastaga, de Queue de Charrue et de best-of des Stray Cats.
Un petit dodo au chaud et même au très chaud, vu qu’on a a bloqué le radiateur en mode toutafond. Heureusement, Yann a tout réparé avant de repartir : démontage du robinet thermostatique, dégrippage, purge, remise en eau, réglages chaudière et formation pédaogique en bonus. Punk rock et tuyauterie : même combat !
On file ensuite chez Mr et Mme Nico M26-7 pour un déjeuner dominical exceptionnellement avancé au samedi midi. Un petit café pour les accros à la caféine, une petite sieste pour les accros au canapé et on repart.
Au revoir le Nord, bonjour la Somme. C’est tout plat et les betteraves roulent à fond sur les départementales. C’est comme la Beauce en plus … non, c’est juste comme la Beauce.

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On déboule à Roisel à 18 heures pétantes, en même temps que les vieux potes lillois de Toxic Waste. On ne s’est pas vu depuis pas mal d’années (14 pour être précis), mais de l’avis général des milieux autorisés, on n’a pas changé et eux non plus. Les Toxic investissent la scène pour la balance et nous, on investi le backstage qui ressemble au ventre de Moby Dick pour une belote. L’heure est grave. C’est la belle d’un tournoi épique qui court sur ces 3 week-ends de suite (voir les compte-rendus précédents), mais la conclusion de ce combat des chefs ne sera pas pour ce soir : le concert commence alors qu’on est à une manche partout.
Alors, comme disait Tatayet (ou Leonid Brejnev, je ne sais plus) : Maintenant, place à la musique.
Lisa a peur a déclaré forfait pour raison médicale. Ils sont remplacé par Notepok, du punk hard-core avec un peu d’emo et des gros morceaux de reggae dedans.

Toxic Waste à Roisel

Les M26-7 prennent la suite. Les stigmates de la veille sont toujours visibles sur les tronches des 2 lead vocals. Le concert est correct, mais ça manque de quelques heures de sommeil et surtout de public. En effet, une cinquantaine de locaux ont répondu à l’appel du punk-rock. C’est peu, surtout dans une salle qui pourrait facilement en contenir 300. Du coup, on a pu les filmer pour leur projet de DVD prévu pour 2027.
Toxic Waste a ensuite balancé un bon set qui a visiblement satisfait le public.
Quant à nous, il n’est pas loin d’une heure du mat’ quand on monte sur scène. Il n’y avait déjà pas grand monde avant, mais là, on se retrouve face aux survivants, la crème de l’élite, les forçats du rock n’ roll. Avec la tripotée de concerts qu’on vient de se faire, on est rôdé et du coup, on profite bien de la grande scène. Les clasheries et toy dollseries font leur effet sur les anciens et les anciennes et on a même droit à un vrai rappel. Cool ! Ensuite, on arrive à arracher quelques euros et autres modes de paiement en échange de tee shirts, patchs et 45 tours. Encore quelques papotages et vers 4 H, on descend au bout de la rue pour rejoindre notre gîte : l’ancienne gare retapée en maison de jeunes et gîte d’étape. Ça nous fait un petit appart’ bien cosy auquel on rend hommage en dormant comme des loirs et même en prenant une douche.

B Bop à Roisel

Ze famous belote war : zi end

Dimanche, après un bon petit déj’, retour au sport avec la finale des finales du tournoi de belote inter-bop. L’heure est grave et la tension est à son comble. Le score est serré comme un string tout le long de la partie et les 2 équipes ne seront départagées que par le dernier pli de la dernière mène. La paire Carlos / Lolux a été à 2 doigts de réitérer le capo extrême de Guéret, mais finalement, la victoire nous revient avec Yann. On évite tout triomphalisme car ça nous a bien chauffer aux miches.
Allez, on range les cartes, les slips et les brosses à dents et on remonte dans le Vito, direction la Gelbique. C’est le fameux Béru du BKF qui nous a proposé de transformer notre virée dans le Chnord en tournée européenne et ce genre de proposition ne se refuse car ça permet de bien se taper la frime au boulot la semaine suivante : «Excuse-moi, Chantal, je suis un peu crevé, j’étais en tournée européenne ce week-end. Tu le veux pour quand ton Power Point ? »
Nous voilà donc dimanche à 18 H à Mons. Il fait nuit. Il fait foird. Mais la bière d’accueil fait oublier tout ça. Masra Tarath, l’autre groupe de la soirée, arrive à peu près en même temps et on décharge tout le matos en mode collaboratif (comme dit mon DGS). Installation, apéro et mangement chaud : un bon chili, mais qui laisse présager le pire pour le voyage du retour. A 20 H pétantes, avec une conscience professionnelle qui frise l’excellence, Masra Tarath va balancer du son, malgré l’absence quasi totale de public, composé uniquement d’un fan qui avait réalisé son propre tee shirt de B Bop à partir de la petit Brigitte de la couv’ d’Highway to punk. La Classe ! Ajoutez un pilier de comptoir, la patronne, Béru et nous. Ça ne fait pas beaucoup, mais le bar est petit, donc ça le remplit pas mal. Par contre, s’il y en a un qui va pisser, ça se voit tout de suite.
Ce concert – répé est quand même une réussite musicalement parlant. A part un grosse plante fêtedelamusiquesque chacun, ça a plutôt bien joué.
Les Masra Tarath font dans l’anarcho metal avec chant mixte et duo de CG in your face, avec reprises extrêmes des Sheriff et du Sois Fainéant de Coluche.

Masra Tarath à Mons

De notre côté, on a balancé un set un petit peu allégé dans le milieu mais rallongé à la fin pour finir à 22 H pile, avec rappel à la carte : Camarade B, medley LV88 (qui nous a fait frémir car on ne l’avait pas jouer depuis une paie) et Moi, demain. J’ai profité du micro HF très exceptionnellement prêté par Domi MT pour aller faire le con derrière le bar et mettre la tête dans le bac à glace (effet garanti).
Ensuite, on a passé une super fin de soirée à papoter avec nos nouveaux copains belges jusqu’à une heure du mat’ et on est allé (beaucoup) rigoler et (un peu) dormir juste au-dessus du bar.
Lundi, on a chargé vite fait le Vito, pris le petit déj’, virer le PV du pare-brise et on est rentré chez nous en 4 heures chrono. Pas mal, non ?
Allez, bisous les choupinous. Nous, on est vacances jusqu’à l’année prochaine !

Les M26-7 aux choeurs et non au trombone

M26-7 backstage à Roisel

M26-7 on stage à Roisel

B Bop et Gros Mil M26-7 à Roisel

Carlos Bop à Mons

En Belgique, il y a des mobs dans les troquets. C'est la Classe !

Vendredi 31 mai : Lille au Biplan avec M 26-7 / Samedi 1er juin : Cambrai au Garage Café avec M 26-7

// juin 4th, 2013 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Quoi de mieux, pour démarrer un week-end rock n’ roll en Pays Chti, qu’un déjeuner au Memphis, le resto le plus rock n’ roll d’Orléans tenu par un chti, qui nous accueille par son habituel « l’apéro, c’est pour moi » ? Il n’y a pas à dire, ça met dans l’ambiance.
Ca n’a malheureusement pas empêché le voyage d’être long et chiant à souhait : périph’ bloqué, zig-zag intra-muros aussi relou qu’inefficace, autoroute chargée comme un douanier polonais. On a quand même bien rigolé quand on s’est retrouvé côte à côte avec Nono Futur et ses Déglingos dans les bouchons à l’entrée de Lille : coucou, vous jouez où ? – Au Dame C, et vous ? – Au Biplan. – Bon, bah, bon concert ! – Pareil.
Par la Grâce du Saint GPS, on arrive au Biplan sans faire 3 fois le tour de la ville et on rejoint le Crou M 26-7 qui nous attend de pied ferme à l’entrée, sauf les Pipo et Molo de la soirée, j’ai nommé Fred et Gros Mil, qui sont bloqués à la cave avec 4 grammes dans chaque bras. Autant dire qu’ils n’ont pas beaucoup aidé au déchargement du matos, et c’est sûrement mieux comme ça d’ailleurs. Pour équilibrer avec ces 2 bras cassés, les nordistes ont emmené la crème des sonomen du cambraisis, Alex, qui avait déjà fait des miracles au Betizfest et qui a assuré un son nickel, tout en supportant l’espièglerie de la troupe.
Après la balance, 2ème exercice périlleux : le repas. Normalement, manger, c’est un truc qui ne pose pas trop de problème, me direz-vous. A ça je répondrais : Et d’une, mêlez-vous de vos affaires et laissez-moi compte-renduer à ma guise. Et de deux, oui, d’accord, mais quand il faut le faire en chuchotant parce qu’il y a une représentation du Malade imaginaire dans la pièce à côté et qu’on se retrouve à devoir coacher 2 quintaux chtis tout bourraves, c’est une autre paire de manche (c’est le cas de la dire). On n’était pas trop de 2 titulaires du BAFA, j’vous le dis. Après ce repas quasi-monacale au menu à faire frémir un électeur écologiste parisien vivant en concubinage avec une diététicienne, mais apte à rassasier un troupeau de punks pour la soirée (charcutaille, Raviolis Spanghero, gâteau chocolat / huile de palme …), il est l’heure pour les M 26-7 d’attaquer.

M 26-7 au Biplan

La salle est vide, mais elle se remplit miraculeusement dès les 1ers accords distordus. Contre toute attente, les 2 popoches assurent quand même et le concert est sympa. L’ambiance reste assez calme, mais c’est normal, on est vendredi et il est encore assez tôt.
On prend la suite et on sent tout de suite qu’on était attendu. Le public est devant et ça chante les paroles. Ajouté à ça Beno de Fragments de concerts qui nous mitraille et vous imaginez qu’on était aux anges. Comme en plus, on enchaine les concerts en ce moment, on est bien rôdé et on dirait que les doigts vont directement et tout seuls sur les bonnes cases et les bonnes cordes (alors qu’en général, ils vont plutôt directement juste à côté de là où il faut). Un sacré bon concert, une excellente ambiance et ça a duré une heure et demi tellement c’était bon. A noter une version terrible de Complete Control, avec tout le public aux chœurs : aussi bien que sur From here to eternity ! On a aussi fait Camarade B. avec Gros Mil et on a ressorti et arrangé un peu la reprise de Coluche.

Brigitte Bop au Biplan - Photo Benou

Ensuite, on a papoté, vendu quelques vieux disques (vu qu’on a oublié les plus récents), bu des bières fortes, rangé un peu le matos et on est allé se faire une after relativement calme à base de spécialités locales chez Phanou et Gégé, des vieux ami(e)s de Lolux, qui nous ont déjà accueilli lors de notre dernier passage à Lille.

Twist n' belote

Après un (plus ou moins) gros dodo dans la chambre du petit, on se réveille doucement sous le soleil et c’est bon ! Déjeuner le moins malbouffe du week-end, nonobstant (tiens, il est revenu) les chipo au roquefort (rock fort ?) à faire fondre sur la plancha Moulinex.
Reposés, repus, on repart. Passage rapide au Biplan pour récupérer le matos et direction Fontaine Notre Dame pour une petite pause au Relay H (pour Heineken) local : chez Nico. Une bière, 3 cookies et une bonne rigolade en matant les vidéos de la fin de soirée à Bourlon de 2011 et on repart pour le Garage Café.
Sur place, on retrouve des bouts de M26-7 et les restes du patron du rade qui nous explique que la soirée de la veille a été assez éprouvante : grosse fête pour son anniversaire + concert de la Division Nada + visite de la police et de l’URSAFF. Ca explique sa tronche de zombie.
Vu qu’on n’est pas non plus vraiment totalement opérationnel, on comate et on tazonne aussi un peu. On arrive quand même à transformer la scène laissée en configuration « plateau de fruits de mer » par les potos de la Division Nada, on s’installe, on balance mollement et on va s’avachir dans un coin pour taper la belote car on n’a vraiment pas la force de jouer la pétanque.
On ingurgite des pizzas qui sont largement à la hauteur des raviolis de la veille et il faut déjà aller au charbon (et oui, c’est ça la Nord). Le grattin cambraisien est présent, même si la plupart porte encore les stigmates des abus de la veille, c’est tous les jours pareil (Evangile selon Saint Patrice in « Le goût de la tripe » verset 7-8, bande de mécréants !) : Le Lensois est en avance, Kiss « pas pécho » est (très) ému, Vincent de Bourlon est en retard, Kalimba Mendes est revenu nous immortaliser de fort belle manière, il y a aussi Mme Nico et ses rejetons, des bouts de Division Nada, quelques vieux punks, vieux rockers et, heureusement, un peu de jeunesse.

Nico M 26-7 scotché

On a fait un concert correct et on s’est bien amusé, mais on n’a pas réussi à vraiment faire bouger tous ces braves gens fatigués, même quand Nico est venu brailler Anarchy in eul’ Berry avec nous. On a fait Le carton en rappel à la demande générale d’un copain et merci, bonsoir.
Les M 26-7, moins fatigués que le public mais pas au Top non plus, ont à peine fait mieux. Pourtant, on est aussi venu leur prêter main forte et le concert s’est terminé dans un joyeux bordel comme je les aime : Carlito Bop jouait avec du chatterton noir et leur faisait des moustaches et de croix sur les bras et les guitares, j’ai accompagné David à la batterie et j’ai fait des chœurs avec d’autres potes : Anarchy chez les Chtis !
La fin de soirée a été logiquement copieusement houblonnée. Vers 3 H, on embrasse tout le monde et on va se faire à nouveau une after cool à base de spécialités locales chez Kro et son lapin-pin-pin en attendant que le jour se lève.

Brigitte Bop à Cambrai - Photo : Kalimba Mendes

Petit dodo donc, café retour chiant (si je vous dis qu’on a eu des bouchons à Paris, vous me croyez ?). On passe le temps en se prenant en photos, en les postant sur Fessebouc, en attendant les commentaires des copains et en écoutant les Toy Dolls, Edouard Nenez et Starshooter.
Ha oui, on a aussi fixé la date du prochain voyage : vendredi 15 novembre à Bourlon !

M 26-7 au Biplan

Lolux et Vincent Bourlon

Lolux et Vincent Bourlon

Les photos de Kalimba Mendes au Garage Café à Cambrai :

M 26-7 et Brigitte Bop

Gromanche midi : on rentre au bercail

Pause café

Quand est-ce qu'on arrive ...

BetiZFest de Cambrai le 15,16, 17 Mars 2013

// mars 17th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Tout plein d’autres photos sur le blog d’Hervé Leteneur …

On y était samedi 16 avec ces gars-là :

Punish Yourself (Cyberpunk Fluo Electro – Toulouse)
Scratch Bandits Crew (Scratch Electro HipHop – Lyon)
Parabellum (Rock Alternatif – Paris)
Son of Kick (Dubstep – UK)
Burning Heads (Punk Reggae Rock – Orléans)
Papier Tigre (Math Noise Rock – Nantes)
Mascarade (Hip Hop de rockers – Lille)
Brigitte Bop (Twist’N’Punk – Orléans)
M26.7 (Jonglo Punk Rock Grolandais – Cambrai)
Bison Bisou (Indie Rock – Lille)
Obsolete Radio (Indie Rock Post Punk – Aulnoye-Aymeries)