vendredi 4 mai à Paris : Tribute to Joe Strummer

// avril 30th, 2012 // Actualités, Concerts 2012

7 ans après fait LES CLACHE, notre propre tribute au Clash devant le regretté Carreau des Halles, Larsen Rock nous propose de remettre le couvert à l’occasion des « 10 ans sans Joe », sur idée originale du guitariste des Fab Mods et grâce au soutien d’Edouard Nenez qui a fort justement pensé qu’un tribute au Clash sans Brigitte Bop, ça ne serait pas vraiment un tribute au Clash. Que tous les Dieux le bénissent et à la prochaine répé, on fera 3 Ave, 2 Pater et 5 Gloire à Edouard.

C’est comme ça qu’on s’est retrouvé une fois de plus un vendredi soir, embouteillés mais excités comme des puces sur un chien à punk, sous une pluie fine et parisienne, dans l’ambiance haineuse et fascisante de la campagne du 2nd tour des élections présidentielles.

Face à un périph’ complètement bouché, on opte à la majorité absolue pour une traversée de Paris sous la pluie. Gabin et Vérole, priez pour nous. Ca nous permet de faire un peu de tourisme religio-culturo-historico-politico-cinéphilo-lysergique : Notre Dame, Boul’ Mich’, Place du Colonel Fabien, Hôtel du Nord, Jaurés – Stalingrad (avec le dernier meeting de Méluch’. Dommage, on est en retard, on n’a pas le temps de s’arrêter).

Vu qu’avec tout ça, on a une bonne heure de retard, on décharge rapidos, on branche le matos, on fait une petite balance et on profite de l’occasion pour offrir un cadeau d’anniv’ à Luconzeweb. Et oui, on a joué du Ludwig à un tribute au Clash ! Les Lopez avaient fait du Clash sur le tribute aux Ludwig !

Le temps d’une petit binouze et il est déjà 21 H. On est chargé d’ouvrir le bal, alors au boulot. IL fait déjà chaud sous les sunlights, mais on n’a que 8 morceaux et le set ne dure qu’une petite demi-heure : Clampdown, Career opportunities, Safe European Home, Bankrobber, 1977, White man in Hammersmith Palais, Janie Jones et évidemment White riot. On n’a réussi à ne pas trop speeder et donc à ne pas trop massacrer les morceaux. On est venu, on l’a fait et on est super content et fier d’être venu et de l’avoir fait. Au suivant.

Brain Eaters prend la suite. C’est chaud, c’est fort, c’est humide, c’est bon. Les reprises sont bien punk rock et énervées. L’esprit du Clash bien présent : 48 hours, Clash City rockers, Brain New Cadillac, London Calling et évidemment Garageland. Excellent !

On calme le jeu avec Tio Manuel qui vient rappeler au monde que le Clash, c’est pas que des sales punks mais c’est aussi un foutu groupe de rock, le seul qui compte vraiment : The Call up, Guns of Brixton, Rebel Waltz, Jimmy Jazz, Spanish Bombs. La section rythmique 100 % « punky reggae party » groove à mort, laissant la Telecaster de Tonton Manu s’envoler au dessus des mers, ou au moins du Bassin de la Villette. Mais non je ne pleure pas, j’ai un truc dans l’oeil.

The Fab Mods nous ramène dans la période 1977 : London’s burning, Janie Jones, What’s my name, remote control, Garageland et quand même un petit London calling. Le gratteux-choriste est un Mick Jone plus vrai que nature. C’est propre, appliqué et efficace. Le public ne s’y trompe pas. J’en profite pour faire une petite aparté. Pour la 2ème fois consécutive, on joue dans un concert sold-out et on refuse du monde à l’entrée. Je sais, dis comme ça, ça fait un peu « j’me la pète » et c’est vrai que j’me la pète. Mais il faut avouer que ça nous change des « je comprends pas, d’habitude, il y a du monde …  »

The Sarah Connors ont clôturé la soirée de main de maître avec leurs versions early reggae de standards clashiens : Bankrobber, London Calling, White riot et pour finir The Magnificent Seven.

Ce tribute au Clash et à Strummer a donc tenu toutes ses promesses. Le public était aussi beau et classieux (clashieux ?) que les groupes. Mention spéciale au jeune homme avec un tee shirt Joe Strummer Président. Respect, bonne humeur, rock n’ roll.  L’esprit du Clash est toujours présent et même après 10 ans  :  Joe Strummer mais ne se rend pas.

Revolution Rock !

Resistance !

 


Clampdown


Career Opportunities


Safe European Home


Bankrobber


1977

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