Vendredi 29 mars : la Bouée à Villejuif avec Les Gastéropodes Killers et Salut les Anges
// avril 2nd, 2013 // Actualités, Concerts 2013
Dernière étape de ce Mars 2013 Quinquas Tour, après Les Wampas et Parabellum au Betizfest, nous voici au bien nommé Festival Old punk never die, avec des anciens BB Doc et OTH. Fierté chez les B Bop, car OTH figurera toujours dans notre Top 3 du punk-rock mondial et BB Doc est dans mon Top 5 perso.
Après un voyage étonnamment sans encombre pour un vendredi soir de week-end pascal, on déboule à la Bouée, nouveau squatt culturo-punkoïde coincé entre les travaux du tram, le cimetière et des vendeurs de voitures d’occas’, dans la caillance d’un printemps qui peine à s’extirper de l’hiver. C’est bien simple, on a l’impression de rentrer dans une chanson des Rats. Nos vieux potes des Gasté sont déjà dans la place et Salut les Anges balancent sur un blues qui tue. Salutations fraternelles, déchargement du matos et glandouillages divers nous occupent jusqu’à l’heure fatidique du début du concert.
Les vieux punks ne sont pas morts, ils bandent encore (un peu) mais visiblement, ce spectacle n’intéresse pas grand monde car seuls une vingtaine de pellos ont décidé de s’arrimer à la Bouée ce vendredi soir. Qu’à cela ne tienne, les vieux punks en ont vu d’autres et show promis, show dû, le concert sera beau.
Les Gastéropodes Killers attaquent en preums avec leur punk-rock désespérément optimiste (ou optimistement désespéré, au choix) qui se prête bien à l’ambiance artistico-dépressive du lieu.
La récupération difficile du dernier week-end nordiste et la fatigue de la semaine de taf sont vite effacées par la chaleur des planches de la scène de fortune (et je ne vous parle même pas du pied de micro de Lolux) et on balance correctement notre set désormais aiguisé comme une baïonnette de la Wermacht.
Salut les Anges est venu prouver que le rock n’ roll n’a pas d’âge et qu’il sera toujours la dernière aventure du monde civilisé. N’en déplaise aux absents qui auront toujours tort, Salut les Anges est bien la suite logique d’OTH. Les riffs implacables et les chorus killers de Motch, soutenus par la 2ème guitare atomique. La rythmique solide assénée par les 2 petits nouveaux (basse et batterie). Et enfin Spi : la voix est toujours la même, chaude et envoûtante, les paroles sont toujours poétiques et sauvages et surtout il a toujours l’attitude absolue du chanteur de rock qui se dandine et brandit le pied de micro comme l’étendard d’une jeunesse qui ne sera jamais vaincue !
Après ça, évidemment, en backstage, resurgissent les souvenirs de l’Age d’Or, mais point de nostalgie car tout le monde a prouvé ce soir que le rock n’ roll est toujours vivant, accoudé au bar, affalé à l’arrière du camion, gesticulant sur la scène ou pogotant dans la fosse, il fait battre nos cœurs de rockers … parce que ça nous plaît.
Old punk never die !