Samedi 25 mai : Beaugency avec Infernal Flash PEP, Buried Option, Wild Dawn
// mai 30th, 2013 // Actualités, Concerts 2013
Rock is back ! C’est marqué sur l’affiche ! Chaque année, l’asso Val de Son tente de faire rocker Beaugency, charmante bourgade socialisante du bord de Loire, coincée entre Orléans, Blois, la Loire et l’A 10. Si l’esthétique BD de l’affiche a su séduire le quadra fan de BD rock que je suis, elle n’a visiblement pas eu le même effet sur la jeunesse locale gavée de télé-crochet débilisant et de Red Bull à la cerise. Tant pis pour eux. La centaine de personnes présentes a passé une bonne soirée, dans une ambiance familiale, nonobstant l’avalanche de décibels qui déboulait de la (chouette) scène. J’arrête là mon intro vu que j’ai réussi à placer nonobstant sans que ça ne choque personne.
Vu qu’on joue presque à domicile (Beaugency est à peine à 40 bornes d’Orléans), on se permet d’arriver en ordre dispersé mais quand même à l’heure pour la balance qui prendra plus de temps de prévu, à cause de la présence de l’esprit de Claude François. Traduction : on se prenait des gros chtards électriques dans les micros. Désagréable et un tout petit peu dangereux quand même. Heureusement, ils sont partis comme ils sont arrivés : mystérieusement.
Ensuite, on a glandouillé tranquillos dehors entre 2 averses, on s’est fait une séance photo stupide dans la cuisine, on a mangé un chouette buffet et place au 1er groupe. Infernal Flash PEP, c’est le groupe de notre pote Pascal, qui nous a invités à ce concert. Pour la petite histoire, le 1er concert de Brigitte Bop, c’était un concert qu’il avait organisé pour son anniversaire, dans le bled juste à côté, il y a presque 19 ans !
Musicalement, c’est du rock français on ne peut plus rock français. Ca sent le Bijou, ça suinte le Téléphone. Mais avec des paroles qui parlent de fasciste, de lutte des Classes, de crise économique. Ajoutez une reprise de Little Richard et des Cure et la recette est parfaite pour l’ouverture du Spring concert.
Les jeunots de Buried Option ont enchainé avec leur hard-core mélo de fort bonne facture. C’est toujours un peu énervant de voir des petits jeunes qui déboulent et balancent leur truc hyper carré, hyper efficace, alors que nous, à leur âge, on jouait (mal) 3 accords en essayant péniblement de se caler sur une boîte à rythme à 2 balles branchée sur le même ampli que la gratte et les micros. Bande de petits cons.
On grimpe d’un cran, autant niveau expérience que volume sonore avec Wild Dawn. Des orléanais qui font du hard rock (comme on disait quand j’avais 9 ans et demi) avec plein de trucs dedans : du metal, du stoner, du boogie, du blouze. Le visuel est particulièrement soigné avec l’attitude Lemmyesque du chanteur et le show sur-vitaminé du gratteux, qui finit en faisant des solos dans le public.
Les enfants commencent à s’endormir et leurs parents commencent à en avoir plein les pattes quand vient notre tour. Qu’à cela ne tienne, la salle est belle, la scène est grande et agréable, les lumières dépottent. On va en profiter à fond. Energie, rock n’ roll, petits bonds et blagues foireuses (et foirées), on a tout donné. Les 3 punks présents, la poignée de potes, la copine du metalleux, les nanas du bar et les quelques survivants ont visiblement apprécié. Nous aussi. Evidemment, on a fait plein de reprises des Clash et on a même sorti Mayday des placards.
Le temps de reprendre notre souffle, on remballe le matos, on embrasse not’ Pascal et on rentre en savourant les (seulement) 30 minutes de route qui nous séparent de notre lit douillet.
Le résultat de la séance photo stupide dans la cuisine :