Jeudi 24 novembre : This is my Fest, Les Combustibles, Paris 12ème

// novembre 22nd, 2011 // Actualités, Concerts 2011

Rien de tel que de passer 2 heures dans les embouteillages banlieusards un jeudi soir après le boulot pour se rappeler pourquoi on est content d’être provincial. En plus de ne pas être obligé de supporter le PSG, évidemment. Mais, vous me direz : pourquoi nous parle-t-il de foot alors qu’on connaît tous son dédain pour toute activité sportive plus fatigante que la pétanque et la belote (réunies) ? C’est simple. C’est parce qu’après les embouteillages, les quais de la Seine sans la plage, les 2 tours de la Bastoche, les 3 allers-retours sur l’avenue Daumesnil et les4 Kmà pied en portant les grattes, quand on est enfin arrivé aux Combustibles, on a retrouvé nos potes Bruno et Jean-Cul Lopez. Et eux, le foot, ils aiment ça. C’est tout.

Mais on a à peine le temps de saluer nos potos essonites et les fiers activistes dela Guerilla Crew, l’ami Till en tête, qu’on apprend que l’ordre de passage est chamboulé car le 2ème groupe est toujours embouteillé. On doit donc jouer dans 20 minutes. Qu’à cela ne tienne, on boit une mousse et on y va, qu’on s’est dit. Après tout, on vient d’enchainer une poignée de concerts, on est bien rôdé, on va y aller, on va se brancher et on va tout arracher. Enfin, ça, c’est ce qu’on croyait. Parce qu’en fait, la méthode américaine qui consiste à arriver sur scène sans balance, sans avoir pris se marques sur scène, se brancher sur un matos qu’on ne connaît pas et jouer pendant 30 minutes, le tout à Paname un jeudi soir à 20 H 30 … et ben c’est pas facile.

On a voulu faire les branleurs comme l’autre jour à Caen en attaquant avec Moi, demain, mais ça l’a pas fait pareil. Bref, on n’était pas très à l’aise dans ce concert et on a fait quelques merdouilles. Heureusement, Bruno Lopez est venu nous prêter main … enfin … voix forte sur Camarade et Wack n’ woll. Tout ça a été filmé et il y a avait quelques photographes avec du beau matos, donc, on devrait trouver quelques traces rapidement sur le web.

Bruno Lopez et Yann Bop avant la transformation

Ensuite, on a laissé la place aux Lisa a peur qui avaient enfin réussi à arriver. De mon côté, après avoir repris mon souffle et engouffrer 2 casse-dalles, je suis retourné dans la salle constater que je ferais le pilote du Vito du retour, vu que mes collègues étaient hilares au bar en train de s’enfiler des rhums-kérozène àla chaine. Jen’ai pas trop vu les autres groupes car j’ai causé avec plein de gens.

J’ai juste vu le concert de Jetsex : un joyeux bordel sur scène et dans la salle avec slam et pogo.

A la fin de la soirée, Yann s’est transformé en Gérard Lambert et a eu quelques gestes et paroles qui ont dépassé le cadre de la bienséance judéo-chrétienne à laquelle il nous a pourtant habitué. Mais fort heureusement, tout est rentré dans l’ordre après quelques vomissements et une courte nuit de sommeil.

Gérard Lambert & friends : "J'en ai rien à branler"

On a quitté les potos parigots en leur souhaitant bon courage pour la suite de l’aventure This is my fest, car ce n’était que le 1er des 3 jours du festival et on est rentré chez nous dans la nuit et le brouillard (un cocktail qui a fait ses preuves) en écoutant NOFX et en pensant à la journée de boulot du lendemain. Yeah ! Don’t call me white, baby !

http://www.guerilla-asso.com/fest/fly600.jpg

http://www.guerilla-asso.com/fest/prog.html

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