Vendredi 24 et samedi 25 janvier : Bressuire : Le Discret – Saumur : Le Général

// janvier 28th, 2014 // Concerts 2014

Malgré quelques péripéties classiques inhérentes à ce genre de voyage organisé (annulation de dernière minute et prise en charge par l’assurance sauvetage de la MAT-MUT : Merci A Toi – Mon Umoristique Tatoueur)), on a réussi à se faire un chouette week-end de bars dans ce joli coin de France que le collégien moyen est bien incapable de placer sur une carte.
Après un chargement forcément optimisé du matos car on doit emmener notre sono, on s’est fait une fois de plus un trajet de 3 heures sous la flotte. Arrivée flemmarde au Discret, on a confié nos carcasses aux bons soins de Cat, la patronne mère de famille mais non moins fan de punk-rock du lieu, décoré avec goût : écharpe de Ska-P et poster de Metallica. Installation poussive, apéro lascif, grignotage nécessaire et on attaque vers 22 H 15.

Cat Discret et B Bop

Le bar est petit mais bien rempli d’habitués aussi nombreux que sympathiques. Le show fut aussi humide que le voyage, mais cette fois-ci, c’est à cause des 50 ° C qui règnent dans le rade. Bonne ambiance, même si on n’a rarement dépassé le niveau 3 de l’échelle de Richter du pogo. Vendredi soir oblige. On a quand même retrouvé avec plaisir quelques vieilles connaissances de cru : Les vilains clowns – canal historique et Dom Skorsoners.
Entre les 2 groupes, les plombs ont sauté une demi-douzaine de fois, ce qui nous a permis de souffler les bougies de notre 20ème anniversaire. Et fêter ses 20 ans à Bressuire, c’est pas donner à tout le monde !
Suite du programme : la reformation des Clés à pipes, combo punk énervé on ne peut plus local puisque Max, le gratteux, bosse et vit (presque) dans le bar et est le fils de Super Cat-woman, la taulière. Le public, tout aussi local et énervé, a apprécié à sa juste valeur ce retour à coup de pogo et de slam-porté, qui auraient logiquement dû être impossibles tellement on était tous serrés dans ce petit espace. Mais les lois de la physique élémentaire n’étaient pas de mises ce soir-là.
Une bonne soirée qui s’est terminée par une after cassoulet-bavardages jusqu’à 4 H du mat avec une poignée d’habitués plus ou moins barbus mais bien rigolos.

Après une courte nuit juste au-dessus du bar, ponctuée d’attaques d’Accept, charmant chaton chatouilleur qui aurait bien plu à Effello, le guitariste chatophile, d’épisodes de Soeur Marie-Thérèse.com et de somnambulisme loluxien, on émerge vers midi. Un petit tour au marché sous forme de pèlerinage, car c’est  aussi la salle Emeraude, où on avait joué il y a 10 piges. Un café au Gambetta. Un gros morceau de viande rouge à l’auberge alsacienne (la choucroute a été interdite à cause des risques fukushimesques de mariage avec le cassoulet de la veille). Rechargement encore plus optimisé du matos dans le Vito. Et on file vers Saumur sous un soleil radieux, pour une fois !
On en profite pour se faire une pause touristique à Candes Saint Martin pour goûter les merveilles de la vallée de la Loire en cru, entre château et centrale nucléaire. Armure moyen-âgeuse autorisée, camping-car interdit. C’est juste ce qu’il nous fallait pour ne pas arriver trop à l’heure au bar, le Général, 2ème étape de notre périple au pays où tous les bleds ont des noms de pinard.

On déboule à 18 H 30 à Saumur et on est accueilli par Cyril MAT-MUT du Left Hand Tatoo, notre impresario Maine et Loirien, qui nous a sauvé ce week-end en nous dégottant ce plan chez son voisin, le Général, une semaine auparavant (que tous les Dieux le bénissent et lui fassent le zob comme il a la cuisse … tatouée). Du coup, au lieu de s’activer sérieusement à l’installation du matos, la majeure partie de l’équipe s’active sérieusement à boire des bières au bar, puis à la boutique de Cyril et Constance, puis au bar, puis … non, on arrête les conneries. Au boulot.
Déchargement, installation et balance rapide, même le stand de merch’ est installé dans le présentoir de la Française des Jeux quand on passe aux choses sérieuses, c’est à dire à table, pour s’empiffrer de salade de thon et de charcutaille, le tout arrosé de rouge local apparemment délicieux.
Bon, c’est pas tout ça, mais le public est là et même en nombre. Il est temps de s’activer … après un petit café quand même, on n’est pas des bêtes.
Le public est là, disais-je, et bien parlons-en. Un vrai public de bar, dont l’hétéroclicité n’a d’égal que la gentillesse : jeunes punks, vieux rockab’, parents, enfants, grands parents, militaires, pilier de comptoir. Et tout ça dans une bonne humeur communicative. Et vice-versa. Du coup, nonobstant un pourcentage d’alcool proche du zéro dans les veines (tu vois Cyril, je t’avais dit que j’aimais bien coller « nonobstant » dans mes compte-rendus), je me suis laissé emporter dans des présentations one man showesques à rallonge. Bon, on a quand même aussi fait un concert de punk-rock plutôt correct et une after tout aussi correcte, au bar puis sous la boutique de Cyril et Constance, où on s’est payé des bonnes tranches de rigolades, mais vous vous en doutez, 100 % inavouables. Le combat cessa faute de combattants vers 6 H 30 du mat’.

Le public du Général

Dimanche midi : réveil poussif, petit déj’ caféiné et hop, retour au bar pour recharger le matos dans le cul du Vito, remercier 10 000 fois nos hôtes, remonter dans le camion et déclamer le fameux : « Ils sont gentils », signe évident d’un accueil de haute qualité et de la vraie gentillesse de toutes les personnes croisées ce week-end. Pour les lecteurs néophytes non-habitués à ma prose, je rappelle que « ils sont cons » veut dire « ils sont excellents » et « ils sont gentils » veut dire « ils sont gentils ».

Quant au retour, comme le dit si bien Vérole, il fût comme nous : pluvieux.

Le stand FDJ

Le bon accueil du Left Hand Tatoo

2 Bop avec Constance et Cyril : ça commence à fatiguer

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