Samedi 14 avril : Sail sous Couzan : avec Bender, Space Links, Stoneway

// avril 14th, 2007 // Concerts 2007

C’est au terme d’un voyage un peu long mais sans encombre sous la douce chaleur estival de ce mois d’avril et sur la bucolique et rectiligne A71 que nous avons atteint Sail sous Couzan, petite bourgade de la Loire (42 pour les chiffrophiles) connues par les vieux punks comme un bastion du rock alternatif (période 1986-89) et par les sportifs du dimanche (période janvier 1998 – juillet 1998) comme le village d’Aimé Jacquet. Le temps de dire bonjour, de se dégourdir les guiboles et de se désaltérer à coup de bière en boite et on s’engage dans une balance plus longue que prévue. Du coup, on n’a même pas le temps d’aller touristé sur les hauteurs de Sail et on se dirige directement sur un couscous fort bien venu.
Bop au petit déj'Ensuite, pendant que Joe, Jack et Averell sont partis faire un débat participatif avec le patron du PMU local sur le thème « Football : grandeur et décadence », on monte du stand marchandaïsing, très fiers de pouvoir exposer pour la première fois notre nouvel album fraîchement livré 2 jours auparavant. Et on a bien fait car on a réussi à en vendre … un !!! Pendant ce temps, Bender, combo metal local agitait cheveux longs et guitares pointues sur scène, avec une certaine réussite. A noter une reprise du toujours d’actualité Fist Fuck Playa Club des Ludwig von 88. Ensuite, on a eu droit à 2 gars avec ordi, clavier et batterie qui faisait du drum and bass. Je n’en dirais pas plus car je me suis lamentablement endormi sur la table de merch’ (ouais, quand on est super branché comme moi, on dit « merch' » pour merchandaïsing, même quand on pionce dessus).
Le temps d’émerger et hop, direction la scène. Il est minuit, on place les amplis, on se branche, on y va et déjà la jeunesse locale investit la salle. Ca pogote, ça sautille, ça frémit, ça sourit, ça tombe, ça se ramasse, ça slamme, ça s’amuse, ça gueule, bref, ça vit et comme toujours dans ces cas-là, ça nous emmène. Résultat, un bon concert, bien enchaîné, pas mal joué, avec un Lolux qui finit tous les morceaux debout. Le public investit régulièrement la scène pour chanter avec nous et parfois sans nous (on s’est fait piquer les micros pour une Internationale de toute beauté !), faire des chorégraphies, nous abreuver ou juste pour être là ! Bref, une ambiance du tonnerre malgré l’heure (et l’état de certains participants) avancés.
La soirée a continué avec un DJ qui balançait du sacré bon son (et ouais, je vous avais dit que j’était super branché). Mais on a quand même décidé de plier les gaules et de rentrer pioncer in eul’ Berry : 3 heures d’autoroute by night les oigts dans le zen, des souvenirs plein la tête et aucune photo dans l’appareil qui est resté dans le sac !
Play-list du Vitolux : Highway to punk, The Stooges, The Cramps, Parabellum, The Clash, Brian Setzer 68 Come back Special, Molodoï, Stray Cats

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