Concerts 2007

Samedi 24 février : Rennes : Mondo Bizarro : Avec Bimbo Killers et Gilbert et ses problèmes

Janvier avec Trauma Social, février chez General strike, c’et un peu la tournée des producteurs et on ne va pas s’en plaindre ! On est tellement content de revenir en Bretagne et plus particulièrement au Mondo Bizarro (lieu culte parmi les cultes) qu’on arrive juste à l’heure : 17 heures pétantes. Du coup, on est même obligé d’attendre comme des glands devant la porte encore fermée. J’en profite pour adresser un message aux prochains organisateurs de concerts : Je vous préviens, on va reprendre les bonne vieilles habitudes : on arrivera en retard te ça sera très bien comme ça ! Le temps de décharger le matos et d’aller se poser en backstage (qui se trouve, comme son nom ne l’indique pas, au-dessus de la salle de concert) et les collègues sudistes de Bimbo et ses problèmes déboulent avec des tronches genre « j’ai fait un concert la veille à la K’fet d’Orsay, t’aurais pas un Nurofen ». Mention spéciale à Starsky Bimbo qui a réussi à refuser 3 fois la bière que chaque nouvel arrivant lui proposait … pour finalement céder à la 4ème proposition. Bel effort ! Bon, c’est pas tout ça, mais on n’est pas juste venu pour rigoler bêtement en écoutant des gars du Sud parler Rugby. On va donc se faire une petite balance … et on retourne papoter.
Trois parts de ouiche lorraine et une banane plus tard et les Bimbos Killers ouvrent le bal des vampires à grand coup de maquillage gore et de riffs psychobilly qui passent plutôt bien au pays des Bananes Metalik. Tellement bien qu’il parait qu’on a vu twister un anarchopunk en sweat rouge, c’est tout dire ! Ensuite, j’ai raté Gilbert et ses problèmes. Il faut dire que le fond de la salle était inaccessible pour cause de public en furie qui jumpaient comme des oufs et que je me suis laisser emporter dans des discussions artistico-musicales avec des skins rhoazonais, un fan de Bob Dylan nantais, un blogueur du bonheur et surtout le sieur Melvin, le nouvel iconographe bopiste officiel.L'élite est entrée sans prévenir !
Finalement, il a bien fallu arrêter de bla-blater pour aller pousser la chansonnette dans la fournaise bizarronesque. Bonne ambiance et bonne humeur pour un bon petit concert. On a plutôt pas trop mal enchaîné et on ne s’est pas trop planter. J’ai bien peiné sur le 3-4 derniers morceaux, il va falloir reprendre l’entraînement sérieusement : répétition au sauna et concert en apnée !
Après ça, j’ai repris l’atelier bavardages avec encore une tonne de gens sympathiques pendant que le reste du Crou tâtait, ou plutôt tétait de la spécialité locale à forte teneur alcoolisée. C’est donc sans la section rythmique, fort occupée à tenir le comptoir, qu’on a chargé le matos. Après maints efforts et moult embrassades avec tous les artistes et producteurs qui traînaient sur le trottoir du Mondo, on a réussi à coller nos 2 comiques dans le camion pour aller roupiller quelques heures dans l’appart’ d’un gréviste général.
Dimanche matin, on a pris un bon petit déj’ en écoutant Nevrotic Explosion et on est rentré chez nous entre ondées et belles éclaircies, comme dirait Laurent Romejko.
La Bretagne, c’est sympa t il fait toujours beau !
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Brigitte Bop - Mondo Bizarro
Brigitte Bop - Mondo Bizarro
Brigitte Bop - Mondo Bizarro

Mondo Bizarro


Brigitte Bop V
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Concerts 2007

Vendredi 19 janvier : Issy les Moulineaux : Fahrenheit : avec Escape et Arrach

Charles et AndréEst-ce par esprit de contradiction ou juste pour faire les malins, toujours est-il qu’en début d’année, quand tout le monde présente ses vœux, nous on préfère fêter les anniversaires. L’année dernière, on avait fait les 3 ans de Propagande. Cette année, ce sont les 11 ans de Trauma Social. Et on a déjà un rencard pour 2010 pour les 15 ans et demi de Luconzeweb ! Mais revenons à nos mouflons. Pour l’occasion, Zéric, le MC de Trauma avait fait le choix osé de réunir 3 groupes très différents, autant musicalement que géographiquement mais tous estampillés 100 % Trauma Social. L’exercice est toujours risqué, mais ça a marché puisqu’une centaine d’Ile de Franciens ont rappliqué dans un Fahrenheit flambant neuf. Pour les non-isséens, les petits cons de mois de 30 ans et les estrangers qui habitent au Sud d’Etampes, sachez que le Fahrenheit, haut lieu du mouvement alternatif, a été complètement détruit puis reconstruit, qu’il vient de rouvrir et qu’il ressemble désormais à une clinique privée avec interdiction de fumer à tous les étages. D’un autre côté, vu l’âge de certains ce soir-là, ce n’est peut-être pas un mal de les habituer petit à petit à leur futur habitat. Hé, hé ! Mais trêve de méchanceté gratuite, ce qui a été perdu en esthétique a été gagné en qualité de son et en fonctionnalité (vive le monte-charge !) et on est bien content d’être là. C’est pour ça qu’on est arrivé presque à l’heure, qu’on a bien déchargé notre matos, qu’on a été sage pendant la balance et qu’on n’a pas fait pipi sur le bord de la cuvette ! On a aussi profité de l’occasion pour causer un peu de notre prochain disque et mater un peu le DVD qui l’accompagnera. Le temps d’écouter le discours de Zéric, de manger tous ensemble, puis de laisser la place à table aux toulousain d’Arrach arrivés très en retard et en taxi car leur camion est resté en rade à Argenton-sur-Creuse (vive le Berry !), de papoter un peuEscape on stage quand même avec tous les parigots qu’on retrouve avec plaisir à chaque visite (il ne manquait qu’Ab Fab et Vérole mais Limo Life était là en famille et les forumeux wampassiens fort bien représentés, quantitativement et qualitativement parlant) et Escape a commencé avec son hard-core mélodique bien foutu. (Ca c’est d la phrase !). Ensuite, j’ai raté Arrach pour cause de réunion « Stratégie marketing » avec Marsu, mais ça devait être bien car les punks étaient bien chauds quand on a pris la place. Le temps était compté, donc on n’a pas perdu de temps en fioriture. On a fait un concert correct avec un bon équilibre entre présentations pas trop longues, vieux morceaux et nouvelles compos. Malgré la demande générale d’au moins 3 personnes, on n’a pu faire qu’un seul rappel. Le temps de papoter encore à droite à gauche, et à minuit et demi, il n’y a plus personne. A une heure le matos est chargé et on décolle. A une heure et quart, je m’endors en écoutant Lolux et Charles discuter informatique. A deux heures et demi on décharge le matos. A trois heures je suis dans mon lit et c’est bon !!!
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Brigitte Bop - Fahrenheit

Brigitte Bop - Fahrenheit

Concerts 2006

Dimanche 17 décembre : Bourges : Punkedelic Session avec Les Affreux Punks, Les Tazons, Les Chiens Fous, Pogomarto

Les Affreux PunksAprès 3 week-ends enfermés dans une grange à enregistrer un album, rien de tel qu’un bon petit concert dans le Berry pour se défouler ! En plus l’occasion est trop belle : La 1ère Punkedelic session qui regroupe la fine fleur du punk centriste (aka de la Région centre, rien à voir avec le parti de Fran-xoa Bayrou), canal Val de Loire et canal Berry-Sologne. Pour la peine, on est même arrivé à l’heure : 17 H pétantes, pile-poil pour le thé … sauf qu’il n’y avait que de la 33 ! Après avoir saluer comme ils le méritent tous les gens qu’on connaît, c’est-à-dire pratiquement tout le monde (il faut dire qu’on est un peu sur nos terres quand même), on décharge rapidement le matos et c’est parti pour le papotage. En effet, C’est Stephal (aka notre gourou) de l’Eko n’ ko qui fait le son, on va donc se passer de balance et ça ira bien pour un dimanche. En plus, la salle est agréable et chaleureuse avec canapés, chauffage, lumière tamisée et moquette. C’est simple, il ne manque que la télé ! Ajoutez une petite bière et quelques amis, on ne va quand même pas se faire chier à faire du bruit pour déranger tout le monde ? Et bien si !
Ce sont Les Affreux Punks qui ouvrent le bal. Des petits jeunes eud’ cheux nous, comme on dit par ici, avec notamment de la progéniture de Zygomatic Zone dedans. Ils se sont fait tous seuls mais ils étaient à bonne école. On peut dire qu’ils ont bien assimilés les bases et qu’ils les exploitent parfaitement : du punk primaire avec des clous autour et des slogans qui claquent comme un drapeau noir. Réaction générale : « Ha les p’tits cons, à l’heure âge, on ne jouait pas comme ça,Pogomarto nous ! » Les Tazons, organisateurs de la soirée, ont pris la 2ème place. Ca a dû leur faire drôle de ne jouer pas bourrés ! En tout cas, ils ont assurés comme des bêtes. Du bon punk mélangé à du bon rock et quelques tubes mémorables : C’est celui qui le dit qui y est, L’homme bio nique (le 1er morceau punk 100 % développement durable), Rien à foutre. Les Tazons ont la classe rock n’ roll sans se prendre au sérieux. Je dis bravo ! Ce sont Les Chiens Fous qui ont pris la suite. J’ai globalement moins accroché à leur punk hard core tout à donf et en plus, je tenais le stand à l’autre bout de la salle (traduction : je discutais avec Oliv’ Tazons en refourguant 2-3 badges de temps en temps). Le temps de virer de la scène le superflu (batterie, ampli basse …) et Pogomarto prend possession des lieux. Ils sont 2, un garçon et une fille si j’ai bien vu, mais comme leur disait un des membres de la Berry Punk Relou Connection : « on ne sait jamais si on a affaire à une fille ou un garçon ». Ils sont beaux. Ils sont gentils et ça se voit sur leurs têtes. Et ils ont dû écouter les Bérus et les Ludwig autant que moi quand ils étaient petits. Ils sont militants mais gardent le sens de l’humour. Bref, c’est du tout bon. Ils ont presque réussi à résister aux assauts des punks berruyers déjà bien noirs (celle-là, j’ai pas pu résister !) ce qui n’était pas toujours facile.
Brigitte BopOn a clôturé la soirée sur un set assez mitigé. La section corde (vocales et guitares) a largement surpassé la section rythmique, mais on ne va pas en tirer grande fierté … car ils étaient vraiment aux choux !!! Enfin, ce n’est pas grave car la Berry Punk relou connection précitée, après avoir essayé de putscher nos micros, à décider de nous accompagner dans un show Treponem palesque baudelairien. En d’autres termes, il a offert à l’assistance sa Fleur du mal et son zob … non sans avoir enlevé ses chaussures au préalable. Un grand moment de punkitude berrichonne ! A part ça, on s’est quand même bien amusé, la centaine de personnes présentes aussi apparemment et j’ai même vu un chien sourire ! Un bon concert, des bons groupes, une bonne salle, un bon public, une bonne ambiance, qu’est-ce que vous voulez demander de plus pour un dernier concert de l’année ?
Au retour, on a discuté informatique avec Lolux et Charles pendant que Gob roupillait. Ca c’est de l’info !!!

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