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Samedi 31 mai – Artishow-case 2 avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne, Copine Connie

// juin 11th, 2014 // Pas de commentaire » // Concerts 2014

Copine Connie

Cette année, on a décidé d’y aller mollo sur les concerts pour répéter et bosser des nouveaux morceaux. Mais, un concert dans une super salle à Paname avec les potos bretonno-banlieusards d’Edouard Nenez pour fêter la sortie (espérée) de leur nouvel album, ça ne se refuse pas. Une release party, comme on dit dans le chaud bizness. Bon finalement, comme souvent dans ces cas-là, l’album n’est pas arrivé à temps, mais ce n’est pas bien grave, le monde peut bien attendre un peu avant de savourer ce nouvel opus nenezien. Et puis, comme disent les campeurs et Marsu (le Confucius de Crash Disques) : le premier plaisir est dans l’attente. Et mon oncle grivois de préciser : et le 2ème est dans la fente ! Bref, les oreilles des aficionados du punk rock de bon goût et des jeux de mots du même tonneau patienterons encore quelques jours / mois / années (rayez les mentions correspondant à votre degré de patience) avant de se délecter de cet « Indigné presque parfait ». Mais revenons à nos boutons, comme disait le P’tit Gibus Palladium.

Vu qu’on  s’est fait une petite répète avant de partir pour se remettre les morceaux dans les pattes, on est évidemment en retard pour les balances. Heureusement, Copine Connie est aussi en avance que nous en retard et on inverse l’ordre des balances sans mettre en péril le nouvel ordre mondial. Arrivés sans trop d’encombre à la Goutte d’Or, le cœur d’un Paris populaire en voie d’extradition, on arrive même à se garer à proximité de la salle. Déchargement rapide, balance rapide et attente rapide mais longue à base de boissons fraîches, Micado, Chaource et papotage avec Mr et Mme Copine Connie, les restes présents des Princes de Bretagne (ça joue à domicile, alors ça prend le temps d’aller étendre son linge entre la balance et le concert) et même un ex-guitariste Prince breton devenu alsacien par amour et revenu fêter le non-évènement avec ses anciens compagnons. Le tout dans des loges exceptionnellement cosy à mi-chemin entre la chambre de bonne et le lupanar XIXème siècle. Attention, on s’habitue vite.

A l’heure où la télévision privée comme publique désinforme la population en commentant la récente et répugnante victoire électorale des néo-fachos tout en omettant de rappeler le rôle actif qu’elle a joué dans ce résultat, Copine Connie monte sur scène pour un set de punk pop rock electro. C’est un peu comme Pogomarto sans le drapeau noir, Warum Joe avec moins de musiciens et plein de trucs que je ne connais pas avec plus de guitare. Une chanteuse, un guitariste et une boite à rythme – sampleur. A noter des reprises mythiques de groupes mythiques dont Edith Nylon, Zéro de conduite (Je suis mort) et Franz Kultur et les Kramés. Bref, certainement le groupe idéal pour ouvrir cette belle soirée.

Il y a bien 150 péquins dans la très chouette salle du Centre musical Barbara Fleury la Goutte d’Or quand on prend la suite. La scène est grande, le son est bon, les éclairages parfois excessifs mais on ne va quand même pas se plaindre, l’ambiance sympa et il y a un bon paquet de vieux potes. Ajoutez les caméras de Brice B. venus immortaliser le concert en vue d’une hypothétique prochaine livraison Youtubesque et nonobstant une fin de lumbago vicieux qui me chatouille encore le bas du dos et qui m’oblige à limiter mon jeu de scène à 3 pas en avant, 3 pas en arrière, lève la guitare mais pas trop, on fait un concert très correct avec notamment 2 nouveaux morceaux : Les gens aiment bien et Mon punk rock stylee, qui sont bien passés. Merci bonsoir.

Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

Edouard Nenez et le cochon volant

Ca y est, on a retrouvé Gilou … Gilou a retrouvé sa guitare … Le show d’Ed et ses princes peut commencer. Enorme bouée cochonesque au-dessus de la scène (qui a survécu aux attaques de Carlito Bop), duo d’artichauts remplaçant au pied levé l’habituel choux-fleur messianique, enchaînements et présentations de morceaux ultra-efficaces d’un Edouard légèrement bougon mais bien en voix, le concert des vrai-faux bretons fût parfait. A noter la trop rare Mélodie m’écœure aux chœurs dantesques et l’excellente Sudation annale (c’est le titre d’une chanson et pas une description médicalo-physiologique).

Vous l’aurez compris, tous les groupes ont assuré le show dans une salle de concert qui ressemble à une vraie salle de concert, avec un public qui a visiblement aussi pris son pied. Et tout ça gratos ! Elle est pas belle la vie ?

Pour finir, Marsu a vendu plein de disques à nous, on a papoté avec plein de gens sympas qui nous ont dit des trucs gentils et après un remballage efficace et rapide du matos (enfin surtout les copains car mon dos me fait toujours atrocement souffrir dès qu’il faut porter un truc lourd), on s’est tapé des spécialités locales barbésiennes (de Bizet ?) et on est rentrés tardivement dans nos contrées en écoutant le live des Sheriff. Vive le rock.

 

Samedi 7 septembre : Saint Malo : Le Riff Magnétique et dimanche 8 septembre : Saint Malo : Les Mélèzes, avec Edouard Nenez et le Princes de Bretagne

// septembre 10th, 2013 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Edouard Nenez et les Princes de Bretagne au Riff Magnétique

Souvent, on profite des vacances pour partir en famille au bord de la mer. C’est à peu près ce qu’on a fait ce week-end. Avec cousin Edouard, on est allé rendre visite à Tata Zaza, Tonton Morbak et Tonton Lolo, avec un petit crochet chez grande-tante Mathilde. La seule différence avec les vraies réunions de famille, c’est qu’on ne s’est pas engueulé au dessert à propos du mariage gay ou de la retraite des fonctionnaires. Ha oui, et aussi, on a fait un peu de rock.

En ce beau début d’arrière saison, Yann est déjà en camping sur la Côte d’Emeraude. Ce qui est un bon prétexte pour se baigner, manger des moules et ne pas charger le matos. C’est donc à 3/4 de Bop qu’on a foncé plein Ouest pour rejoindre nos princiaux cousins sur leurs (fausses) terres et plus précisément au Riff Magnétique, sympathique crypto-bobo-bar de Saint Malo intra-muros, comme on dit en latin (à moins que ça ne soit du brésilien. Je vérifierais).

Après les salutations buccales de circonstances, on décharge sans tarder (comme disent les roadies éjaculateurs précoces) et on investit la petite cave dédiée aux musiques vivantes. Les adeptes des 6 cordes saluent comme il se doit les nouvelles guitares de riches de Gilou et Effello PDB. Une petite balance rapide et on s’arrache pour trouver un vendeur de casse-dalle ouvert, rapport à l’accueil façon « parisian stylee » (pas de bouffe et, on l’apprendra plus tard, pas d’hébergement), mais avec le sourire, on est Bretagne quand même !

Red Edouard

C’est donc avec 2 bières et un panini dans le corps qu’Ed et ses Princes ont enflammé la cave du Riff : tubes à tout-va et un sous-sol qui se remplit de jeunes punks, de groupies échaudées au point de passer la moitié du concert dans une tenue qui a encore fait monter la température et le taux d’hormones des PDB. Ajoutez une chanteuse locale venue entonner Ouest France, quelques vieux pirates du rock et une poignée de survivants de la Zarma fiesta de la veille et vous aurez une idée de l’ambiance du tonner de Brest … enfin, de Saint Malo. Nous, on a eu Quechua qu’on a, les punks de 40 ans et Babylone’s burning, alors forcément, on était au anges.

Pour la suite de la soirée, les nymphes ont fui, remplacées par les petits copains qui ont bien essayé de simuler des sous-tifs et prendre des poses suggestives à forte tendance érotique, mais on a quand même eu l’impression de s’être fait un peu avoir ! Enfin, comme disait Beethoven, on a le public qu’on mérite. Et c’est avec grand plaisir qu’on a accueilli un psycho pogoteur en fauteuil roulant et un photographe allemand qui parlait anglais. On a également exploité nos copains : Effello est venu faire Olga et Edouard est venu Mayday.
Pour (presque) respecter l’horaire de fin de bruit, on a viré pas mal de morceaux, mais on a gardé notre nouvelle version de Guns of Brixton exprès pour frimer devant les Princes. Et ça a marché.

Après avoir repris notre souffle et une bière, on a rangé le matos et on a quitté le public aimant du Riff Magnétique (ho, ho, ho).
On a laissé Yann et Madame rentrer à pied au camping et on est allé goûter la fameuse hospitalité bretonne : la sœur d’Edouard, elle sait recevoir et son beau frère est le roi des fruits de mer (c’est pour la rime, car en vrai, sa salade de seiche fût un régal). Sans entrer dans les détails qui risqueraient de nous faire passer pour des sales gosses pourris gâtés, on a bu, manger, dormi, on s’est baladé sur la cale en famille et on a coma-canapé. A part Caramel le hamster qui a refusé les avances d’Effello et le petit grain qui nous empêché de déjeuner dehors, on a tutoyé la perfection.
Seule la certitude de rejoindre une ambiance moins vacancière mais tout aussi chaleureuse aux Mélèzes a réussi à nous arracher à la douceur de Saint Suliac, direction Back to Saint Malo !

Tronches du dimanche après-midi

B Bop (ou Les Clache) aux Mélèzes

Un petit crochet intra-muros pour transformer quelques euros en boîtes de sardines et caramels au beurre salé et on retrouve après une poignée de mois et avec grand plaisir Zaza, Lolo et Morbak, les trois tiers de trio fantastique des Mélèzes.
La force de l’habitude arrive presque à supplanter notre léthargie post-dimanche après-midi pour l’installation du matos. On a même le temps de répéter quelques Clasheries pour l’anniversaire de Zaza. Ha oui, je ne vous ai pas dit, mais l’anniversaire de Zaza (en fait, la semaine d’avant, mais on était pas dispo), c’est le prétexte (dont on n’avait pourtant pas besoin) de ce retour d’Edouard Bop et Brigitte Nenez aux Mélèzes. Du coup, on décide de faire un mini-set Bop et un mini-set Clache. On est vraiment des oufs,non ?

A 20 H 30, Denis Zarma, 2 punks Mass prodiens, ma nièce et un poignées d’aficionados mélèzistes sont dans la place, alors, on boit un Pastis (boire un Pastis dans un resto savoyard en Bretagne n’est pas aussi choquant que ça en a l’air) et on attaque pour un concert sur-mesure : Gloire à Edouard en ouverture, rock n’ roll qui tâche, humour potache et petits bonds. Le set Clache nous permet d’inaugurer nos dernière reprises : Garageland et Rudie can’t fail. C’est bon, ça passe.

Edouard et les Princes aux Mélèzes

Changement de plateau et les marinières ressortent pour le plus grand plaisir des fans du Roi Edouard de des Princes bretons,qui recoivent à sa juste valeur un set également taillé sur-mesure pour les spécialistes qui mêle sans vergogne les standards et nouvelles perles et je ne dis pas ça que pour le fulgurant Sudation Anale, qui a vu la mutation du bassiste et du clavier en Monstres Metal. En effet, on a aussi eu droit à la Chanson d’amour et la triplette de reprises Bop-Lopez-Prouters. Pour finir en beauté, on a fait un Guns of Brixton en version originale tous ensemble et c’était beau.
Après, comme Gildas PDB avait un petit creux, on a fini la soirée comme un album d’Astérix, mais avec une bonne raclette à la place des sangliers, histoire de suer encore plus que sur scène. Et je peux vous dire que manger de la raclette en Bretagne en écoutant « Elle voulait revoir sa Normandie », c’est pas donné  tout le monde. Et après, on a papoté papoté papoté parce qu’on n’avait pas vraiment envie de se quitter.

Et avec tout ça, vous voudriez qu’on fasse la tournée des salles de musiques actuelles et impersonnelles + dodo au Formule 1 ? De la merde ! Sauvons les petits restos, debout les petits bistrots ! Les amateurs s’éclatent pendant que les pro s’tatent !

La traditionnelle photo de groupe avant le départ

Bonus : Florilège des blagues d’humour rigolo du week-end
Faites pas les malouins, ou comme disait Thatcher : don’t make the Malouines
Je mets le 2ème point, comme la semaine dernière à la Festinière ? (tournoi de palet breton)
Joyeyx Zazaniversaire
Joyeux Zarmaniversaire
Bougez pas trop, on va se prendre Brigitte Fontaine sur la gueule (NDR : elle habite vraiment au-dessus)
Il est pas gay le petit ? (dans le contexte, c’était rigolo, z’aviez qu’à être là)
Le Zarma ministère de Yann Bop : Ministère de l’amabilité et du Qui c’est qui a dit qu’j’étais cool ?
J’ai plus faim (Gildas PDB)

Concerts de septembre

// août 12th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Samedi 7 septembre
Le Riff magnétique à Saint Malo (35)
Avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

Dimanche 8 septembre
Les Mélèzes à Saint Malo (35)
Avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

Mardi 10 septembre
L’Infrared à Orléans (45)
Avec Sonny Vincent (US)

Samedi 14 septembre
Fête de l’Humanité à La Courneuve (93)
Stand de la Fédé du Loiret
A confirmer …

 

 

Samedi 15 et dimanche 16 décembre : Le Tempo à Guéméné Penfao et Les Mélèzes à Saint Malo : avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

// décembre 26th, 2012 // 2 Commentaires » // Concerts 2012

Un week-end qui a commencé avec 2 jours d’avance, avec un coup de fil de Yann qui m’annonce qu’il vient de se charcuter le majeur gauche à coup de disqueuse, mais qu’on ne va pas annuler une paire de concerts du What’s my name on tour pour autant. T’as raison, mec, lui répondis-je, on baissera ton ampli et tu miseras tout sur le visuel, nous on fait souvent ça avec Charles. On se rencarde donc tous au local le samedi midi avec des gueules de fin d’année, notamment Lolux qui s’est échauffé toute la semaine pour ce week-end breton. Chargement du matos, plein d’essence et de quoi faire des sandwichs à Leclerc et on fonce vers l’ouest dans un timing aux petits oignons qui nous garantit de ne pas arriver à bon port (porc ?) avant les potos d’Edouard Nenez et les Princes de Bretagne. Voyage pluvieux, voyage heureux, avec une touche de nostalgie quand on passe à Derval, où on avait fait un concert entier accompagné de l’accordéoniste des Massacrors.
Finalement, on arrive au Tempo vers 18 H comme prévu et on retrouve les Nénesse au grand complet en train d’apéroter, donc, on boit un petit coup, on installe le matos, on boit un petit coup et on mange des haricots verts en écoutant de la new wave des années 80, grâce à DJ Joël, notre vieux pote, ancien proprio du Bon sens à Derval (cf concert de ouf évoqué ci-dessus) et de la Boulaie, où on avait aussi vécu des moments fabuleux. Bref, on est heureux comme des punks en hiver.
Le bar n’est pas très rempli à cause d’un gros paquet de concerts aux alentours, mais on s’en fout, on est habitué. Edouard Nenez ouvre le bal pour nous et quelques punks et gitans locaux, ainsi qu’un bon quintal d’agriculteur aviné et kaki qui s’écroulera au bout de quelques chansons aux pieds du bassiste et sur son pied de micro. Le premier n’a rien eu, mais le second n’a pas survécu. Comme la légende locale voulait que le gros quinquin en question assomme les génisses avec son poing, personne n’ose aller le réveiller. Matthieu, le barman s’y colle et effectivement, le bébé a le réveil teigneux. Heureusement, il arrive à le calmer juste à temps et Cadum rentre au bercail. Fin du happening. A part ça, les Princes de Bretagne jouent bien et ne se plantent même pas quand Lolux vient jouer de la cloche à contre-temps, ni quand je viens faire semblant de chanter sur Mayday Mayday.
On prend la suite pour un set plutôt sympa. On colle un nouveau morceau : Dans la Meuse, qui passe pas trop mal. Effello vient chanter anglais et comme Yann est un peu diminué, on devait  aller mollo. Et bien, devinez quoi ? On n’y est pas du tout allé mollo et on s’est fait quasiment tout le set des Clache en rappel pour notre copain Joël, qui en était franchement ému. Je crois même que les Princes de Bretagne nous ont rejoints pour faire Guns of Brixton, alors t’imagines …

Après ça, la section rythmique a attaqué le zinc à coup de Ricard, Steeve PDB a fini les verres de whisky et Effello s’est défoncé au Breizh Cola, tout en faissant des reprises des Prouters, de Dorothée et de Jean Yanne avec une petite gratte sèche qui trainait. Il y avait aussi un vieux piano qui a aussi connu les derniers outrages des Princes du Boogie-woogie. Ensuite, on a plus ou moins réussi à remballé tout le matos dans les cametards et on a rejoint le château de nos hôtes où on a mangé du pâté, des pâtes, du pain en discutant de Notre Dame des Landes et en écoutant des vieux tubes de punk 77. Plus belle la vie, comme on dit sur France 3.
Après une nuit plus ou moins courte pour les huns et les autres, le troupeau de rock émerge doucement vers midi. Après un petit dèj’ pain frais, beurre salé et café de bon aloi, Nurse Gilou PDB refait le pansement de Yann Bop et on s’arrache vers la mer.
Arrivée vers 16 H à Saint Malo, on lâche les camions à côté des Mélèzes et on rejoint l’intra-muros à pingos pour une manger une bonne galette dans une bonne auberge (en vrai, c’était un repère à touriste, mais c’était pour faire une fine référence cinématographique).
Retour rassasié aux Mélèzes, on boit le verre de l’amitié avec Zaza et Morbak et on installe le matos à un rythme dominical mais néanmoins presque efficace. Ensuite, on tazonne à droite à gauche en se rafraichissant à coup de Heineken et en tapant la discut’ et la belote. Les molasses aux Mélèzes, il va peut-être falloir se bouger un peu le cul.
21 H, l’heure du crime, comme dirait Agatha Christie. Pour la peine, on commence par une chanson en anglais. Safe European Home, en l’honneur du magnifique tee shirt The Clash de Morbak. On arrive à peu près à enchaîner les 3 premiers morceaux, mais rapidement, la boîte à connerie est ouverte : présentations de morceaux stupides à rallonge, morceau arrêté pour en placer une bien bonne, chant confié à Carlito Bop sur Camarade. En vérité, je vous le dit, ce n’est pas de ma faute, c’est Les Mélèzes. Il y a un truc spécial dans ce resto. Déjà, un resto savoyard en Bretagne, vous avouerez que c’est pas très naturel. Et en plus, Morbak, le cuistot, est le Boss de Zarma, journal satirique hara-kirien. Tout ça pour dire que j’ai sûrement été envouté pour débiter autant de conneries, parce que ce n’est pas trop mon genre d’habitude …
Mais puisqu’on parle d’humour, laissons la place aux professionnels du jeu de mots, les Kings du calembour, j’ai nommé Edouard Nenez et les Princes de Bretagne. Car ce sont eux les stars ce soir et mes guignolades n’avaient d’autre but que de chauffer la salle pour eux. Effort louable mais pas forcément nécessaire car : 1 – ils sont déjà venus aux Mélèzes et sont donc presque des habitués. 2 – Ils sont intrinsèquement drôles. 3 – Ils portent leur bretonnitude dans leur nom (à l’instar des Ramoneurs de Menhirs et d’André Breton, qui ont toujours fait salle comble dans la péninsule). Malgré cela, Ed’ et ses Princes refusent de se vautrer dans la facilité et décident de saisir au vol la barre placée bien haut et attaquent inopinément autant que promptement sur un « Merci Patron » qui sert habituellement à clore les débats. Ensuite, ils choisissent fort judicieusement d’enchaîner anciens et nouveaux tubes, pour le plus grand plaisir du public et des tôliers : Zaza profite un max, bloquée derrière le bar par une cheville dans le plâtre, pendant que Lolo et Morbak fendent la foule avec des marmites de fondue bouillonnante. L’orgasme collectif est atteint avec l’inévitable Ouest-France et la fin apocalyptique avec une semaine d’avance intervient sur Guns of Brixton dans lequel Edouard Bop, Brigitte Nenez et le public (à son corps défendant) se mélangent sans retenue ni pudeur.

Bon, c’est pas tout ça, mais si on vient dans un resto c’est pas que pour jouer : place à la raclette ! MIAM !
Rassasiés pour la 2ème fois et après un sacrifice de chou-fleur, on arrive encore à dégotter des grattes sèches pour taper la chansonnette. Effello nous fait les Toy Dolls et les Wampas et, encore sous l’emprise de la malédiction locale, je me réincarne en Adolf Brassens pour chanter les cobains d’apord avec l’accent Guerre-manique. Ach, ach, ach, Kolossale finesse.
Et oui, chers petits amis, une fois de plus, on a passé un putain de fuckin’ week-end avec les potos d’Edgard Menez et les Princesses of Britain, sans coke, sans groupie aux seins nues, mais avec un bonne dose de rock n’ roll qui devrait nous faire tenir jusqu’à l’année prochaine !
PS : A Madame la flic à gros cul de Le Mans qui nous a fait iech pendant une demi-heure à coups d’éthylomètre et de THCmètre pour que dalle : nous non plus, on ne vous aime pas !

Lolux Bop est bien au Tempo. Normal pour un batteur.

 

Cherchez l'intrus. Un indice, c'est le seul qui dort.

Les Pirates à St Malo

Alumeeeezzzzzz l'Effello pour les diables et Lego

Ambiance aux Mélèzes

Lundi matin, dernière pose avant de partir

Cap à l’Ouest !

// décembre 8th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Samedi 15 décembre 2012 à Guémené Penfao (44)
Au Tempo
Avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

Dimanche 16 décembre 2012 à St Malo (35)
Aux Mélèzes
Avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

 

 

Vendredi 9 et samedi 10 novembre au Houlala : Bergerac’s burning avec Edouard Nenez et les Princes de Bretagne, Garage Lopez

// novembre 18th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

On imaginait, on espérait, on souhaitait que ce week-end soit un évènement mémorable. On peut désormais avouer, sans pudeur ni objectivité, qu’il fût même largement au-dessus de ça. Pouvait-il en être autrement ? A ma gauche : 12 durs à cuire représentatifs de la fine-fleur du punk rock français avec pour devise commune : le rock n’ roll, c’est sérieux, mais on ne va pas se prendre au sérieux ! Bonne humeur et mauvais goût sont sans aucun doute les mamelles de la triplette de choix de ce week-end sauvage. A ma gauche aussi (ben ouais, ici, il n’y a rien à droite), le Houlala Rock bar, café concert dont le seul nom suffit à annoncer la couleur, tenu par le duo de choc d’expatriés essonites Corinne et Florent, membre du canal historique du label Trauma Social. A ma gauche enfin, le public. Subtil mélange d’habitués sympathiques, de vieilles connaissances et de squatteurs de bus lopezien. Prenez le tout. Secouez bien et vous obtiendrez 2 soirées dantesques que je m’en vais tenter de vous narrer en sachant pertinemment que ma meilleure prose n’atteindra même pas la cheville de la traduction du ressenti de O bonheur, O joie qui a envahi nos cœurs et nos âmes de rockers et a gravé à jamais des souvenirs et des émotions dans nos esprits. Pourtant, vous avouerez que je ne lésine pas sur le style.

Comme toujours, ce sont ceux qui habitent le plus près qui sont les derniers, en l’occurrence nous. Mais bon, on avait quand même 500 bornes to be arrived (bornes, bornes, bornes to be arrived). On retrouve donc les potos d’Edouard et des Lopez au Houlala et ça commence fort car on porte tous les 4 la moustache. Pourquoi ? me direz-vous. Juste parce qu’il y a plus d’un an, les 2/3 des Lopez et la moitié des B Bop ont émis une idée brillante et fortement teintée de rhum : la prochaine fois qu’on se voit, on a tous la moustache. Sauf que chez les Lopez, la Loi est stricte : pas de bide, pas de marcel, pas de moustache. Donc, on est les seuls poilus. Et encore, en raison d’un système pileux 0%, la mienne est fausse. Par contre, Charles ressemble à un putain de collabo, Yann à un berrichon pure souche et Lolux à un croisement entre Rue Barbare et Metallica.
C’est donc poilus et quelque peu fourbus par le voyage qu’on déboule au Houlala. Bisous par ci, bisous par là et on vide rapidos le camion, on se désaltère et on installe tout. Petite balance rapide et on est prêt à attaquer.

Vu qu’on n’est pas venu là (que) pour rigoler, on balance Les petits troquets d’entrée, histoire de se mettre les habitués dans la poche, vu que c’est un peu l’hymne du lieu. Il n’y a pas encore trop de monde, mais l’ambiance est bonne. Contre toute attente, on enchaîne pas trop mal, ça pogote bien dans la salle et l’affaire est pliée en une petite heure. Ca tombe bien, c’est la durée de la cassette dans la caméra qui filme au fond de la salle. Ha oui, je ne vous ai pas dit. On a ramené du matos pour garder un souvenir de ce week-end sauvage : 6 caméras, plein d’appareils photos et un enregistreur audio.

Place aux Princes de Bretagne et leur leader charismatique (comme on dit en Amérique du Sud et en Corée du Nord) : Edouard Nenez (prononcez Nené, sauf si vous avez chanté Show Bizness avec nous juste avant, mais c’est pour la rime avec Bernard Menez). Le show est bon, le show est chaud et les musiciens torse nu en jupettes émoustillent la gente féminine. Mais comme toujours, c’est le patron qui expose son légume (chou-fleur) et récolte les fruits semés par ses employés (à propos, vous connaissez la différence entre les fruits et les légumes ? Demandez à Jean-Luck Lopez) en allant se faire tripoter les bourrelets : Gloire à Edouard et merci patron ! A noter la mise à jour de Bonne nuit les petits. Le changement, c’est maintenant, ils rentrent au pays d’Aurélie Filippetti.

Et quoi de mieux pour se finir qu’une Goudale et 3 Good old boys : Le Garage Lopez est de retour à Bergerac et ils n’ont pas le trac. Je sais, la rime est naze mais elle est riche. Cyrano, si tu nous regardes … Bon, je ne vais pas une fois de plus me répandre sur le sujet : Le bulldozer lopezien écrase tout sur son passage à coup de La majeur et de batterie épileptique. Ramasse tes dents, tes neurones et ton cuir et rentre chez toi.
La fin de soirée est relativement calme parce que c’est vendredi pour tout le monde et que les artistes savent que le lendemain, ça va être une autre paire de manche. Ca discute, ça mange, ça papote et ça rigole. Les Lopettes vont pieuter chez Florent et seule la section rythmique bopienne fait de la résistance en braillant un peu et en écrasant de temps à autre quelques dormeurs. Et moi je les accompagne parce que j’aime bien le Pastis après 2 heures du mat’.
Samedi matin, le troupeau de rock commence à émerger vers 11 heures. Petit déj’ au cassoulet pour les huns, café pour les autres et vers 13 heures, l’autre moitié de la Raïa nous récupère pour aller au Resto l’Omeletaria, rapidement renommé l’Omerta par les Lopez, parce que c’est quand même plus rigolo !
La tablée d’une vingtaine de zazous bruyants ne fait pas fuir les autres clients, ils sont courageux. On mange bien, on rigole bien, bref, on est tous traités comme des Princes et on aime ça.
L’après-midi, on a quartier libre. Ouais ! Certains vont se balader, d’autres comatent. Les truffes du Périgord répètent unplugged. Les Drôles de Damned font une petite balance. Et en fin d’après-midi, à force de se raconter des blagues du Grand détournement, Gildas PDB nous offre une projection. Gorges Abitbol Power !

Mais avant même l’arrivée du King dans le chef d’œuvre pastichien, on passe aux choses sérieuses. Ouane for the money (ouais, bof), Tou for the show (ça oui) and Troui to get ready, go cat go ! Lunettes noires, chaussettes noires, chemises noires cols leopard pour les Drôles de Damned. Agrémentés d’une veste à col léopard et d’une cravate léopard pour Sébastien Brisset. Les hommes les plus Classes du monde, ce soir, ce sont eux. Et ils sont là pour envoyer du lourd : Eddie Cochran, Vince, Taylor, Elvis Presley, Eddy Mitchell, Cramps, Sonics, Stooges, Nancy Sinatra, Chaussettes Noires, Little Richard et Stray Cats sont passés à la moulinette punk rock. Je sais baby, c’est juste du rock n’ roll, mais j’aime ça. Pour ceux n’aurait pas identifié les participants, ce groupe est constitué des Garage Lopez avec Bastos Bop au chant, unis par la Divin, c’est-à-dire le Dieu Rock n’ roll himself. Et comme Divin, c’est beaucoup, le trublion Grand Guignol était aussi de la partie. Un grand moment offert de bon cœur à notre pote Florent. Mais comme on s’est bien éclaté, il est probable qu’on remette le couvert un de ces quatre.

Le thème de cette soirée, c’est les reprises. Edouard et ses Princes ont donc aussi joué le jeu et préparé un fuckin’ set de reprises punks françaises et un peu angliches, sous le patronyme particulièrement de circonstance d’Albert Gerac et les Truffes du Périgord. Et pour se la péter encore plus les autres (alors que la barre de la branlitude avait été fixée particulièrement haut par le 1re groupe), ils ont décidé de faire tourner les instruments, ou plutôt les musiciens sur les instruments, enfin, un truc comme ça quoi. On a donc pu voir le batteur à la basse, le bassiste à la batterie, le guitariste à la batterie, le bassiste à la guitare, les guitaristes au chant et même la chanteur à la guitare. Enorme. Tout ça en balançant du bois : OTH, Parabellum, Toy Dolls, Starshooter, Prouters, Garage Lopez, Brigitte Bop, Ludwig von 88, Wampas, Buzzcocks. J’en oublie et je ne dis pas ça juste pour vous faire regretter encore plus d’avoir raté ça (encore que …).
Pour finir, nous revoilà, mais en formation Les Clache. Florent nous l’avait demandé plusieurs fois. Il l’a eu. Le set est désormais bien rodé et, comme dirait Georges Abitbol : Bon ça, ça tourne. Par contre, on n’a pas eu le temps de bosser des nouveaux titres, donc il n’y a qu’une petite dizaine de morceaux. Pour rester dans le thème de la soirée, on continue avec une poigné de reprises. Une bonne dose de Ludwig von 88, avec notamment Punkahontas, présent sur le compil Mort aux Ludwig et rarement joué sur scène et New Orlins, qu’on a fait spécialement pour cette soirée. Et ensuite, on embauche les collègues pour venir pousser la chansonnette avec nous. Gilou PDB est préposé au tambourin, car malheureusement, on n’a pas assez de place pour installer le clavier. Effello PDB vient chanter Glenda and the Test Tube Babies des Toy Dolls. Edouard vient s’auto-glorifier sur Gloire à Edouard. Bruno Lopez est largement mis à contribution pour la reprise de Coluche Pov’ con, et sur Garagiste, Camarade Bourgeois, les Maudits du Rock. Mais il faut avouer qu’à ce moment, il est rejoint par la totalité des membres des groupes. Et même Florent se retrouve devant le micro avec ma gratte au milieu de tout ce bordel. Il y a de la joie, de l’émotion, de la sueur et surement quelques larmes et des débuts d’érection par ci par là. L’inévitable White Riot pour finir et l’immanquable Sauvons les petits troquets en rappel. La boucle est bouclée.
Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? On continue la fiesta sur notre petit nuage jusqu’aux heures où je bois du Pastis en essayant de ne surtout pas penser à demain et aux heures de camion pour rentrer dans notre quotidien, à 1000 lieues de cette soirée formidable, légendaire, mythique, j’en passe et des meilleures, ni au surlendemain, synonyme de retour au taf, entouré de collègues qui ne peuvent pas imaginer qu’il y a quelques heures, j’étais sur une autre planète, un univers parallèle qui s’appelle Rock n’ roll.
A l’instar du Festival de Mont de Marsan et du concert des Pistols au Chalet, ce week-end à Bergerac, il y a ceux qui y étaient et il y a les autres. Moi, j’y étais.

Bergerac’s burning les 9 et 10 novembre au Houlala

// novembre 5th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Deux dates chez l’ami Florent à noter dans vos agendas :

 

Réunion de famille :  Jean-Luck, Henri,  Bruno,  Alan,  Edouard, Raymond,  Jean-Guy,  Lucas, Lolux,  Carlito,  Yann et Bastos seront en week-end chez Florent et Corinne les 9 et 10 novembre 2012. Ils mangeront bien, boiront beaucoup et feront peut-être un peu de bruit les 2 soirs de 19 à 23 H.

Le thème du week end est d’ores et déjà lancé !

samedi 6 octobre : Mehun sur Yèvre (18) : concert privé

// octobre 17th, 2012 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2012

Let’s go, kids ! Back in eul’ Berry pour la Yann‘s Birthday Party ! Et oui, Yann Bop, aka Pas glop, pas glop, aka Mr Aimable, aka Le Negociator, aka le Poulidor du bras de fer, j’en passe et des meilleurs, fête ses 40 ans cette semaine (comme le FN, mais ne lui dites pas trop, ça a tendance à l’énerver). Pour l’occas’, il a demandé à quelques  groupuscules bruyants de venir pousser la chansonnette chez lui. Seuls les plus dispos ont répondu à l’appel, mais l’affiche n’aurait pas démérité sur le mur de la MJC d’Igny : Prouters + Edouard Nenez et les Princes de Bretagne + B Bop, of course.
Malgré la pluie d’automne incessante, amis, potes, et famille sont au rendez-vous. La grande pièce bétonnée au fond de la cour fait juste la bonne taille : coin concert, bar, catering, déco de bon goût et poteau au milieu, c’est beau comme un squatt normand !
On devait commencer les hostilités, mais Carlos Bop est en retard (non ? si !). Donc, une fois de plus, c’est Edouard et ses Princes qui s’y collent. Princes à effectif réduit d’ailleurs, car Gilou (clavier / guitare) est blessé. Du coup, il y a du tri dans la liste, même si certains plans de clavier sont remplacés par des borborygmes vocaux de toute beauté. Par contre, on a droit à quelques nouveautés en cours de préparation pour la fiesta démoniaque de novembre chez Florent à Bergerac : des reprises des Prouters et de B Bop, mais je ne vous dis pas lesquels : surprise ! Chouette concert, même si l’absence de Sudation anale laisse un goût amer. Houla, je vous vois venir, mais, non, non, non, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit : Sudation anale, c’est un nouveau morceau. Donc, pas de fausse interprétation sur nos relations avec Ed’ and his Princes.

Edouard Nenez et les Princes du Berry

Here come the Prouters. Comme d’hab’, c’est une litanie de tubes balancée par le trio banlieusard qui met le public en transe, sauf la vielle chienne de Yann, qui a pioncé dans la fosse. A noter qu’ils ont joué leur reprise de Renaud et que c’était très bien. Et puis la flic à gros cul aussi, et puis A poil sous … ha putain, ils n’ont vraiment que des tubes !!! Les Prouters, c’est trop fort !!!

The Fabulous Prouters Trio

Tiens, Carlito est arrivé, on va pouvoir jouer. Comme il se doit, c’est Yann le Boss, donc, c’est lui qui décide des morceaux. Il opte pour un mélange set normal / set Clache. Adjugé !  Gob et Effello viennent nous prêter main forte ou plutôt voix forte et ça file donc à la bonne franquette jusqu’à la 2ème ou 3ème interruption par coupure de courant. Ça tombe bien, tout le monde commence à avoir les crocs.
On fout donc tout le matos dans un coin et on installe des tables pour le grand banquet. Comme dans Astérix. Sauf que les bardes ont le droit de manger à table.
Avec les Princes de Britain, on a droit à un festival d’humour proutien. Mimose et Paquito sont en forme et comme il a un cœur gros comme ça, Effello en a noté quelques-unes (pas toutes parce qu’il n’arrivait pas écrire assez vite) et vous les offre sur son blog. Attention, si vous matez ça du boulot, prenez vos précautions, vous allez encore passer pour un(e) gros(se) ahuri(e) qui rit tout(e) seul(e) devant son ordi !
Pour finir, le gâteau est en forme de basse Rickenbacker et c’est beau !