Archive de Concerts 2006

Dimanche 17 décembre : Bourges : Punkedelic Session avec Les Affreux Punks, Les Tazons, Les Chiens Fous, Pogomarto

// décembre 17th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Les Affreux PunksAprès 3 week-ends enfermés dans une grange à enregistrer un album, rien de tel qu’un bon petit concert dans le Berry pour se défouler ! En plus l’occasion est trop belle : La 1ère Punkedelic session qui regroupe la fine fleur du punk centriste (aka de la Région centre, rien à voir avec le parti de Fran-xoa Bayrou), canal Val de Loire et canal Berry-Sologne. Pour la peine, on est même arrivé à l’heure : 17 H pétantes, pile-poil pour le thé … sauf qu’il n’y avait que de la 33 ! Après avoir saluer comme ils le méritent tous les gens qu’on connaît, c’est-à-dire pratiquement tout le monde (il faut dire qu’on est un peu sur nos terres quand même), on décharge rapidement le matos et c’est parti pour le papotage. En effet, C’est Stephal (aka notre gourou) de l’Eko n’ ko qui fait le son, on va donc se passer de balance et ça ira bien pour un dimanche. En plus, la salle est agréable et chaleureuse avec canapés, chauffage, lumière tamisée et moquette. C’est simple, il ne manque que la télé ! Ajoutez une petite bière et quelques amis, on ne va quand même pas se faire chier à faire du bruit pour déranger tout le monde ? Et bien si !
Ce sont Les Affreux Punks qui ouvrent le bal. Des petits jeunes eud’ cheux nous, comme on dit par ici, avec notamment de la progéniture de Zygomatic Zone dedans. Ils se sont fait tous seuls mais ils étaient à bonne école. On peut dire qu’ils ont bien assimilés les bases et qu’ils les exploitent parfaitement : du punk primaire avec des clous autour et des slogans qui claquent comme un drapeau noir. Réaction générale : « Ha les p’tits cons, à l’heure âge, on ne jouait pas comme ça,Pogomarto nous ! » Les Tazons, organisateurs de la soirée, ont pris la 2ème place. Ca a dû leur faire drôle de ne jouer pas bourrés ! En tout cas, ils ont assurés comme des bêtes. Du bon punk mélangé à du bon rock et quelques tubes mémorables : C’est celui qui le dit qui y est, L’homme bio nique (le 1er morceau punk 100 % développement durable), Rien à foutre. Les Tazons ont la classe rock n’ roll sans se prendre au sérieux. Je dis bravo ! Ce sont Les Chiens Fous qui ont pris la suite. J’ai globalement moins accroché à leur punk hard core tout à donf et en plus, je tenais le stand à l’autre bout de la salle (traduction : je discutais avec Oliv’ Tazons en refourguant 2-3 badges de temps en temps). Le temps de virer de la scène le superflu (batterie, ampli basse …) et Pogomarto prend possession des lieux. Ils sont 2, un garçon et une fille si j’ai bien vu, mais comme leur disait un des membres de la Berry Punk Relou Connection : « on ne sait jamais si on a affaire à une fille ou un garçon ». Ils sont beaux. Ils sont gentils et ça se voit sur leurs têtes. Et ils ont dû écouter les Bérus et les Ludwig autant que moi quand ils étaient petits. Ils sont militants mais gardent le sens de l’humour. Bref, c’est du tout bon. Ils ont presque réussi à résister aux assauts des punks berruyers déjà bien noirs (celle-là, j’ai pas pu résister !) ce qui n’était pas toujours facile.
Brigitte BopOn a clôturé la soirée sur un set assez mitigé. La section corde (vocales et guitares) a largement surpassé la section rythmique, mais on ne va pas en tirer grande fierté … car ils étaient vraiment aux choux !!! Enfin, ce n’est pas grave car la Berry Punk relou connection précitée, après avoir essayé de putscher nos micros, à décider de nous accompagner dans un show Treponem palesque baudelairien. En d’autres termes, il a offert à l’assistance sa Fleur du mal et son zob … non sans avoir enlevé ses chaussures au préalable. Un grand moment de punkitude berrichonne ! A part ça, on s’est quand même bien amusé, la centaine de personnes présentes aussi apparemment et j’ai même vu un chien sourire ! Un bon concert, des bons groupes, une bonne salle, un bon public, une bonne ambiance, qu’est-ce que vous voulez demander de plus pour un dernier concert de l’année ?
Au retour, on a discuté informatique avec Lolux et Charles pendant que Gob roupillait. Ca c’est de l’info !!!

Samedi 28 octobre : Strasbourg : La Grotte

// octobre 28th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Encore un départ aux aurores matinales (10 H) pour un voyage qui nous a paru interminable, entrecoupé d’arrêts sur les aires d’autoroutes les plus poucraves de la terre. Et encore, je me plains mais j’ai roupillé presque tout le long. Heureusement, l’arrivée dans la périphérie strasbourgeoise est plus accueillante avec les bâtiments Heinenken, Fischer, Ikea … Grâce à Mappy et à un sens de l’orientation particulièrement développé chez Charles « Œil de lynx », on arrive à la Grotte à 18 heures moins 10, c’est à dire avec 10 minutes d’avance. A tel point qu’on est obligé d’attendre l’arrivée des autorités associatives sur le trottoir comme le premier lécheur de vitrine venu, en constatant avec un plaisir bien dissimulé que l’accès à la salle se fait par un escalier en colimaçon ! C’est toujours sympa avec nos gros amplis de hard-rockeurs ! L’arrivé du sonoman nous libère de notre léthargie post-autoroutale et on décharge le matos par le fuckin’ escalier précité. La salle est sympa et tient bien son nom de Grotte. La traditionnelle balance consiste à coller du PQ et du scotch sur la batterie et à baisser le volume des amplis en raison de la présence d’un tue-l’amour redoutable : le décibélomètre qui fait tilter la sono si on dépasse les 100 Db de moyenne. Même sur l’autoroute on peut pousser à 130 !!! Il n’y a pas de justice :
Enfin, en bons républicains, on se plie à la Loi Voynet (merci Domi !) et au respect des esgourdes alsaciennes. Après ce limbo sonore, on s’est tapé une tournée de Meteor, on a papoté et on est allé manger une autre spécialité locale : Le Wok Thaï (Taï-Luc aurait été fier de nous !), non sans avoir essayé de nous taper une bonne flammküche dans une taverne, mais on n’a pas supporté le groupe de pseudo blues rock qui jouait du sous-U2 au violoncelle. C’est donc après un bon bol de nouilles au bœuf sauce aigre douce qu’on est monté sur scène.
La trentaine de personnes présentes avait visiblement envie de passer un bon moment. Ca tombe bien, nous aussi. On a donc essayé de passer outre le faible niveau sonore (sauf Yann qui s’est monté, le fourbe) et de profiter de la bonne taille de la scène. Ajoutez à ça quelques blagues de bon goût sur le proches voisin allemands, le retour à la mode du Moyen-âge et l’âge de certain(e)s dans la public et le tour est joué ! Un concert plutôt sympa avec un public plutôt sympa aussi et un rappel à rallonge qui a notamment ravi les petits jeunes du 1er rang.
Après ça, on a fait un peu de biz, on a pris quelques contacts pour revenir alsacier l’année prochaine, on a papoté sur fond de Meteor et d’eau gazeuse et on est finalement allé se coucher gentiment chez la chef de la Grotte, après avoir traversé la moitiéde la ville à pied et touristé quelques monuments incontournables dans la douceur nocturne de l’été alsaco-indien.
Après une courte nuit et un bon petit déj’, on s’est recogné nos 7 heures de route. Pour passer le temps, Yann a joué à Cocolaricolala avec Gob et à Gofio avec Lolux (aka le Kiki de tous les kikis avec sa nouvelle coupe de tif). Gob a lu des revues spécialisées avec des photos de nonnes copieusement nichonnées, pendant qu’avec Charles, on roupillait tranquilos. Grâce au passage à l’heure d’hiver et à un 4×4 breton pas pressé, on a déchargé le matos de nuit et chacun est rentré dans ses pénates. Prochaine étape : l’enregistrement de l’album !

Vendredi 13 octobre : La Sarraz : La Bille & Samedi 14 octobre : Fribourg : Bar Elvis et moi

// octobre 14th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

B Bop à l'Elvis et moiTrois ans après notre premier voyage en Suisse, nous voici de retour au pays du chocolat et de la neutralité (qui a quand même parfois un sale goût de narco-dollars et d’extrême-droite), grâce une fois de plus à Daniel, notre tourneur suisse officiel. Après 6 heures de route plutôt calmes, un passage de frontière d’à peine 5 minutes et un petit tour gratuit dans La Sarraz, on arrive à la salle. Le cadre est vraiment chouette. C’est un mélange de club un peu arty, de bar SM avec déco en tige de fer et barbelés et de salle de jeux avec flipper, vieux jeu vidéo du XXème siècle, billard et baby foot. Comme on est quand même arrivé un peu retard, on ne traîne pas trop et on s’installe pour une balance qui nous a permis de réviser un peu quelques vieux morceaux et de virer le larsen façon Bifititou qui rôdait sur la scène. Après une bonne boustifaille, on se taquine au billard pendant que DJ Kedal nous défonce les oreilles à grand coup de trash metal.
Vers 22 heures, on prend position. Dans le public, il n’y a qu’une poignée d’habitués, donc, on privilégie le show comique et tout le monde s’amuse bien. On fait quand même un set complet et un bon rappel devant un couple de skins, un hard rocker, un punk à crête et une dizaine de suisses moyens. Et ensuite on se retrouve tous dehors pour discuter et rigoler autour d’un bon feu. On se fait aussi un petit ping pong et finalement, on va se coucher chez Simon, co-organisateur de la soirée. Sur place, ça papote encore jusqu’à ce que le combat cesse faute de combattant.
Le lendemain, nos hôtes sont soit disant réveillés pas des vaches déguisées en chanteuses tyroliennes mais je crois surtout qu’ils ont forcés sur le cidre normand, parce que nous, on n’a rien entendu. Après un bon petit déj’ au ralenti, on redescend à la salle s’adonner aux joies du sport : ping-pong et billard pour nous, nettoyage de la salle pour Simon et accessoirement, récupération du matos. On ne peut pas profiter du « plus beau point de vue sur la Suisse romande » promis par Simon pour cause de brouillard, alors on trace directement sur Lausanne chez Daniel pour se reposer, manger et se laver. Quand on a fait tout ça, il est déjà plus que l’heure de filer sur Fribourg.
Après 3/4 d’heures d’autoroute, on arrive sur Fribourg et on constate, en passant devant la patinoire, que les CRS locaux ont sorti leur plus beaux costars de Robocop pour le derby Fribourg – Bern. A noter qu’ici, le foot se joue avec des patins, une crosse, un palet et des épaulettes en ferraille et qu’ils appellent ça le hockey sur glace.
A peine entrés dans le « Elvis et moi », on constate que le bar est encore plus beau en vrai que sur internet. La patronne aussi d’ailleurs. La déco mélange avec goût l’imagerie rock n’ roll, le kitsch et quelques bizarreries. Evidemment, le King est omniprésent, on se croirait dans un album des Lopez ! Après une petite mousse, on installe le matos et on discute des conditions sonores avec la patronne : Nonante cinq décibels maxi. On ne maîtrise pas complètement la langue de Stéphane Eicher, mais une traduction approximative nous fait comprendre qu’on va être moins fort qu’en répét’. Mais comme c’est demandé avec le sourire, on s’exécute : on baisse les amplis sur le – 1 et Lolux colle des chiffons sur la caisse claire et du scotch sur ses cymbales toutes neuves. On profite de la balance pour tenter de rajouter une reprise de La Souris Déglinguée dans le set, mais Lolux résiste, sous prétexte qu’il ne l’a jamais joué ! C’est un peu mesquin comme argument ! On enchaîne avec une raclette pendant que le bar se remplit doucement d’habitués et de potes de Daniel. Et comme en Suisse, on ne rigole pas avec l’heure, on attaque à 22 h pétantes. On fait avec le faible niveau sonore et on essaie de se la jouer plus swing que rentre-dedans. Comme on est Le retourtout seul à jouer, on a fait 2 sets d’environ une heure chacun avec une petite pause enter les deux. On a donc rejoué quelques morceaux abandonnées depuis plus ou moins longtemps : Sans retour, Ma vie est nulle, Les vieux punks, Accident, Ce siècle aura ta peau … On a raconté moins de conneries que la veille, mais juste assez pour que l’ambiance soit au sourire. On a quand même eu une petite frayeur sur la suite de la soirée quand on a vu défiler les hooligans bernois et les flics casqués au pas de charge, mais ils n’ont heureusement fait que passer. L’après concert a été identique à la veille : discussion et rigolade avec l’autochtone, avec un peu de vente forcée de tee shirts et de badges en prime.
Le retour à l’appart’ de Daniel à Lausanne a été plus calme que l’aller.
Après une courte nuit parait-il particulièrement ronflante pour certains et donc gonflantes pour les autres, on a décollé à 9 H 30. Monsieur Aimable (aka Yann) et Monsieur Sympathique (aka Lolux) nous ont ramené à la maison sans trop se battre, mais un peu quand même et non, non, non, je vous le jure, monsieur le douanier, on n’est pas des dangereux narco-traficants mais bien des « zicos », comme vous le dites si bien.
Merci à Daniel, Simon, Valentine et tous les suisses qu’on a vu (sauf ceux qui courraient dans les rues de Fribourg) pour l’accueil et la gentillesse. Pour le paysage, on reviendra quand il fera beau !
Play list du vitolux : La Souris Déglinguée

Plus de photos sur le site de l’Elvis et moi

Brigitte Bop - Elvis et Moi

Brigitte Bop - Elvis et Moi

Dimanche 8 octobre : Cavaillon : avec Bimbo Killers

// octobre 8th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Après un bon dodo cossu et réparateur chez la frangine de Gob et un réveil poussif à 13 H, on a comaté, mangé et discuté avec une poignée de dAHUS sous le soleil du Midi, revenu particulièrement en force pour ce week-end octobrien. Le timing en prend donc 1 heure dans la gueule. Décollage à 15 H 30 pour Cavaillon, 4 heures de route sous le cagnard automnal et on rejoint les Bimbo Killers à la Plantation, Bar à rhum à la déco estampillé Comité Départemental du Tourisme de Guadeloupe et Nouvelles Frontières. A noter que c’est la 1ère qu’on joue dans une pièce avec une armoire contenant des maquettes de bateaux du XVIème siècle. Original ! Après une petite balance de rigueur, on papote autour d’un petit punch (quand même !), tout en faisant gaffe aux effets secondaires, car on prend la route juste après le concert. La section rythmique est donc sous surveillance rapprochée. Il n’y a pas foule quand les Bimbo Killers attaquent mais on a quand même un bel échantillon de punks sudistes. Environ 40 personnes, c’est pas mal pour un dimanche soir. C’est pas le grand show avec maquillage et tout le toutim pour les Bimbos mais un concert correct vues les conditions de fatigue et d’aphonie de Starsky et le calme du public. La rythmique est carrée (sauf quand elle s’arrondit), les grattes multiplient les chorus et les petits plans wack n’ woll Bimbo Killers @ Cavailloncomme j’aime. A revoir dans de meilleures conditions quand ils feront un peu le Show à l’américaine. On a pris la suite à l’heure où commence habituellement le 2ème épisode des Experts. Le public avait l’air un peu plus motivé (traduction : alcoolisé) et venait pogoter par vague entre 2 verres. Le candidat au titre de casse-burne de la soirée était une candidate. Pas méchante mais parfois envahissante. On a quand même fini par l’accepter à la fin avec ses supers chœurs sur le medley Ludwig. On a pu jouer les morceaux zappés la veille et quelques rappels, et what’s My name a remplacé White man in Hammersmith Palais. Après ça, on a plié les gaules, manger un bout de pizza, fait la traditionnelle photo de groupe, remercier Starsky et ses copains et copines (mention spéciale à la sonowoman de 1ère classe) et hop, tout le monde dans le Vitolux. Il est minuit et demi. Objectif : aller le plus loin possible sans passer par la case rail de sécurité. Objectif atteint avec l’arrivée dans le Berry, chez Yann à 6 heures du mat’ après 3 changements de pilote et co-pilote, 2 barres chocolatées, 2 sandwichs au pâté de tête (merci Betty), un café et quelques albums de rock n’ roll. De l’Autoroute du Soleil, on a plus vu l’autoroute que le soleil, mais il y avait moins de monde qu’au mois d’août.
Après quelques heures de sommeil et un petit déj’ brûlé (merci Yann), on a ramené le matos à Vienne en Val, j’ai déposé Gob chez lui et je suis rentré chez moi sous la pluie en écoutant Diego Pallavas (line) et en pensant aux différentes tâches que j’allais devoir accomplir pour retourner dans la vie normale : douche, rasage, repas et … dormir !
PS : les choses qu’on a pas faites : jouer à la pétanque, faire des blagues sur le pont d’Avignon, écouter La Souris Déglinguée.
Play-list du week-end : Lives des Cadavres, Rats, OTH et Stooges, Meteors, NOFX, Sheriffs, Stray Cats, Brian Setzer Orchestra, Chewbacca All Stars, The Clash


Bimbo Bop @ Cavaillon


Lolux -Lundi – 3 h du mat’ entre Saint Etienne et Clermont Ferrand …


… Yann au même moment. Elle en écrase sévère la section rythmique !


Yann et Charles – lundi – 4 H 37 – Aire des Volcans d’Auvergne :
Liber-T, j’écris ton nom … et je vais prendre un café !


BBop – Mehun sur Yèvre (18) – Lundi 13 H

Samedi 7 octobre : Toulouse : avec dAHU-gAROU, Diego Pallavas, Medef Inna Babylone, Mon Dragon

// octobre 7th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

dAHU gAROUCe qui est bien avec le sud, c’est qu’il n’y a pas que le temps qui dure longtemps … il y a aussi le voyage. Rencard matinal à 9 heures, chargement du matos et récupération des 2 berrichons en plein café gourmand sur leur Terre natale. Ca roule bien et on est donc parfaitement dans le timing prévu, mais on fait un petit excès de zèle et, emportés par notre élan, on se retrouve sur la route de Barcelone. Un demi-tour, 20 km et quelques détours plus tard, on arrive aux Vents du Sud, chouette salle avec une belle scène et un arbre au milieu (de la salle, pas de la scène). Les dAHUS balancent et les Medef tiennent le bar (il faudrait pas qu’il s’écroule avant l’arrivée du public !). Yf MIB cherche à nous impressionner avec ses talents de Bar Ball (après le basket ball et le street ball, c’est pareil mais il faut envoyer sa cannette dans la poubelle) … et ça marche. On se fait griller à la balance par les Diego Pallavas (mais presque) qui déboulent juste de la gare avec leurs instruments sur roulettes dans le plus pur Romano Stylee. C’est la 1ère fois qu’on joue avec les Diego et je suis super content car j’ai vraiment craqué sur l’album. D’ailleurs, je suis un peu rassuré car j’ai pu me rendre compte que je ne suis pas le seul à être atteint de Diego Pallavite aigüe. On se fait aussi une petite balance rapide grâce aux 2 sonomen ultra efficaces et on s’adonne sans vergogne au bla-blatage. Il faut dire que l’affiche de ce dernier soir du Festival To Loose Punkers est particulièrement chouette et que ça attire du beau monde : Franky le berrichon expatrié, qui nous a filmé un peu, Monsieur Ab Fab’ qui a tout enregistré, Grand Dieu Thot venu promouvoir l’album des Sulky Sheena, Starsky Bimbo Killers venu en voisin (puisque comme chacun sait Toulouse-Avignon, c’est à côté !), Raf Attentat Sonore et plein d’autres avec qui je n’ai pas eu la chance de converser.
B Bop @ToulouseAprès un repas qui nous a donné envie de relancer notre idée de guide gastronomique des meilleures tables de l’underground punkoïde, et l’arrivée de Monsieur Vince TLP (qui a dit que les 2 évènements étaient certainement liés ?) avec son tee shirt B Bop tâché, place à la musique ! C’est Mon Dragon qui a la lourde charge d’ouvrir les festivités. Les nouveaux chouchous de la scène alternative s’en sortent plutôt bien et réussissent à chauffer le public (encore un peu maigre) avec leur mélange original de crust, hard core, reggae. Les dAHUS gAROUS font une entrée en scène fracassante avec leurs looks « All Stars ». Leur set carré et bien enchaîné les feraient presque passer pour un vrai groupe de wack n’ woll (NDR : ce commentaire désobligeant n’est qu’une vengeance puérile pour répondre aux attaques personnelles et pseudo-humoristiques dont je fût la cible et qui n’ont fait rire personne à part Lolux et les 3/4 du public). A noter une reprise des PKRK avec BatBat Pallavas (communicant) au chant. Ca les change des Sheriffs (NDR : pareil). On a pris la suite à la bonne place (3 sur 5), à la bonne heure (22 H 30) avec un bon public (plus de 200 personnes) pour un bon concert (pour nous en tout cas). On continue à roder les nouveaux morceaux, même si on a dû en virer une poignée. On a eu droit à une belle chorégraphie « à la Claudette » de la part de quelques jeunes dans le public sur Mayday et on a juste fait White Riot en rappel, pour remercier Pierro, le big Boss des To Loose Punkers et master chief de la soirée avec son super tee shirt des Clash (que tous les Dieux le bénissent). Puis vint le tour de Diego Pallavas (istas). J’avoue sans honte que mes compte-rendus ne sont pas toujours d’une grande objectivité (même jamais en fait), ce sera particulièrement le cas pour ce groupe. Je suis accro à leur album qui est constitué à 150 % de putain de tubes avec des tonnes de fuckin’ mélodies qui restent collées dans la tête comme un vieux chouine gomme à une Converse. J’ai bien aimé sur scène. Diego Pallavas (pirine)Et les types sont sympas. Et puis, comme dirait mon ami Jack Lang, ce Diego Pallavas (pirine), quel bel homme ! Les Medef Inna Babylone ont clôt ce 2ème Festival To Loose Punkers de fort belle manière avec leur ferveur habituelle et leur nouvelle chanteuse. L’ambiance était à son comble et la salle … pardon ? … j’ai rien vu parce que je papotais à droite à gauche ? … Ha bon, ça se voit tant que ça ? … Ben oui, c’est vrai que j’ai pas vraiment vu les Medef en fait, mais ce n’est pas ça qui va m’empêcher de dire que c’était bien. Et puis quoi encore ! Bref, pour paraphraser mon ami Jean-Pierre Foucault, je dirais que ce fût vraiment une sacrée soirée, musicalement et humainement avec une orga aux petits oignons, des groupes de qualité, un public en or avec des gens sympathiques, aimables, simples et contents d’être là. Que du bonheur. Je me demande même comment on a fait pour ne pas que ça dégénère en partouze !!!


Yann a la Classe sur l’aire d’autoroute


Mon Dragon on stage


Renaud dAHU on stage


les dAHU gAROU et les To Loose Punkers on stage


B Bop on stage


Diego Pallavas (tico)


Diego Pallavas (les flots. Wouhaou, j’ai mis du temps à la faire !?!)


Medef inna Toulouse

Samedi 23 septembre : Fontaine Notre Dame : salle des fêtes avec M 26-7, Les Bécasses et Chépa

// septembre 26th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Samedi midi : on se réveille doucement, un petit café et on file à la fameuse Salle des Fêtes de Fontaine Notre Dame (mise en chanson dans un de nos nouveaux morceaux : Highway to punk). On retrouve les fiers M 26-7 en famille. Ils ont déjà installé la salle, fait les courses et monter la sono. On appelle nos moitiés, on apérote et on mange un bout tranquillement. Il fait beau, on a juste le temps d’infliger une correction à nos collègues à la pétanque pendant que les M 26-7 font leur balance. On s’en fait aussi une petite, histoire de dire qu’on n’est pas venu aussi tôt pour rien et chacun comate à droite à gauche. Mais l’esprit sportif et joueur qui nous anime à chaque instant (et Yann qui nous casse les burnes avec ses « allez, on se fait une petite partie ») nous motive suffisamment pour nous déléthargiser (allo, Mr Larousse, j’ai un nouveau mot pour vous) et reprendre les boules à bras le corps (ce qui, il faut bien l’avouer, demande une certaine souplesse). Bien mal nous en a pris, car à l’instar des piles salines classiques, on a tendance à ne pas tenir sur la longueur. Et comme dans le même temps, Lolux commençait à dessaouler de la veille, et bien ce qui ne devrait jamais arriver arriva : on a paumé. C’est pas très grave, personne n’a rien vu, car il faisait nuit depuis une bonne heure à la fin de la 3ème manche, mais il ne faudrait pas que ça devienne une habitude. Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos brebis, car ce sont les Bécasses qui ont ouvert le bal. Il est encore tôt et l’ambiance reste frileuse malgré la bonne prestation du double mixte bécassien. Dans un autre style, les Chépa prennent la suite avec du B Bop à Fontaine NDpunk hard core façon Tagada Jones. Brutal et efficace. Mention spéciale au batteur, que si j’étais une batterie, je ne resterais pas trop près de lui. Notre tour arrive ensuite. La salle est pleine et il commence à faire vraiment chaud. Contrairement à la veille, la scène est immense et on en profite bien et comme la veille, le public est réceptif et agréable. Vu la chaleur et notre état de fatigue, on fait plutôt un bon concert. Fidèle à lui-même, Nico M 26-7 est venu faire le con avec nous, histoire de se chauffer un peu avant son tour … qui arrive enfin. Il parait évident que le public leur est entièrement acquis. La salle entière chante toutes les paroles des principaux tubes, ce qui arrange bien Nico qui n’a plus de voix. Max peut jongler avec des trucs en flamme. Leur mascotte vole de la salle à la scène et au fur et à mesure, le public envahit la scène. Les potes viennent faire les chœurs. Je monopolise aussi le micro pour la reprise des Cadavres : 7 H 23. Et à la fin, il y a tellement de monde sur scène qu’on se croirait à un concert des Wampas. Un vrai joyeux merdier et ça tombe bien, ils terminent avec une reprise des BxN : « Mineurs en danger » particulièrement de circonstance pour une bonne partie du public.
A partir de là, j’ai rejoint des bouts de Bécasses et de Chépa dans la cuisine backstage pour les PABB de rigueur et je dois avouer que ces gens sont plutôt sympathiques … pour des parisiens ! C’était tellement cool que mes copains ne sont même pas venus me chercher pour remballer le matos.
Après ça, on a attaqué la 2ème after chez Fab’ avec Les Bécasses. PABB à nouveau. On a empêché Yann de dormir autant qu’on a pu pour des raisons qui seraient trop longues à expliquer ici. Lolux a découvert que le guitariste des Bécasses, non content d’être le sosie de Sergent Garcia, était également un très grand spécialiste du Grand détournement, ce qui leur a valu de finir la soirée (et leur bière) dehors. Finalement, on a quand même réussi à roupiller quelques heures à 8 dans le salon de Fab’.
Le retour fut calme, comme il se doit. Je laisserais le mot de la fin à Yann qui nous a déclaré : « Je ne me souviens pas avoir bu d’eau ce week-end ».
Plus de photos et de vidéos de ce wek-end sur Photorock, chez Nico et chez Ab Fab


Le BBop Pétank Championship by night. N’importawak !


Chépa on stage at Fontaine Notre Dame


Le batteur-bûcheron de Chépa


Une Bécasse s’est glissée dans le public du Nord.
Saurez-vous la retrouver ?


Nico adore venir se prendre en photo avec nous pendant qu’on joue


pareil


encore


M 26-7 on stage at Fontaine ND


« Gromill, Gromil, on t’enc… » : ils sont sympas dans le Nord


1ère after backstage : 1 Bop, 1 Bécasse et 1 Chépa


2ème after chez Fabien : 1 Bop, 1 Bécasse et 2 Duvel


Tiens, il y avait longtemps que Yann n’avait pas fait la tortue !


Dimanche – 16 H 30 – retour à Vienne en Val :
déchargement du matos … et des bières !

Vendredi 22 septembre : Lille : Le Biplan avec M 26-7

// septembre 22nd, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Ce n’est jamais facile de raconter un week-end dans le Nord. D’abord parce qu’il se passe plein de trucs et ensuite parce que ce n’est pas facile de traduire par des mots la gentillesse, la simplicité, la chaleur des gens du nord … encore qu’avec ces 3 mots là, finalement, je ne m’en sors pas si mal. Mais je m’égare et pas seulement d’Austerlitz (comme disait un humoriste cancéreux bien connu).
Or donc, les sympathiques M 26-7, devenus au fil des années des bon potes du Nord (ne cherchez pas, ce n’est pas une contrepèterie) ont décidé de fêter leur 10 ans d’existence et nous ont gentiment conviés à leurs festivités. (ça me fait penser qu’on ne leur a même pas emmené de cadeau. On est vraiment des pourris !). Ca commence le vendredi soir à Lille. Nous rejoignons donc, avec notre heure et demi de retard contractuelle, la troupe nordiste et néanmoins assoiffée dans la cave du Biplan. On s’embrasse, on prend des nouvelles des nouveautés marketing (tee shirt, badges, autocollants …) et des enfants des uns et des autres et on se fait une petite balance quand même. Pour gagner en temps et en efficacité dans ce compte-rendu, je vous propose l’utilisation d’une nouvelle abréviation : le PABB ou B Bop au BiplanPapotage Autour d’une Bonne Bière. Donc, un petit coup de PABB et on enchaîne sur un repas accueillant, mais peut-être un poil nourrissant : charcutaille, choucroute et gros gâteau. C’est surtout dur pour les M 26-7 qui doivent monter sur scène juste après. Nico, big boss du groupe, même s’il en fait de moins en moins le salopard, en a sué sa race pendant tout le concert. Ca ne les a pas empêché d’envoyer un bon show. Le public est arrivé au fur et à mesure de leur set et s’est laissé porter par l’enchaînement de tubes et l’humour potache. Pas de jonglage pour Max aujourd’hui pour cause de cave bas de plafond, mais il se rattrape sur les chœurs. C’est aussi la première fois qu’on les voit avec Yannick leur nouveau guitariste. Ca grossit bien le son. On découvre aussi leurs 2 nouveaux morceaux, dont « Y pas d’boulot », tube punk rock de toute beauté ! Le public est heureux, ça suinte la bière et la bonne humeur ce soir à Lille et on est content d’être là. D’ailleurs, on va le prouver sur scène avec un bon petit concert. Il faut dire que dans ces cas-là, on n’a qu’à se laisser porter par le public. C’est que du bonheur. Ha, je sue mais j’aime ça ! Nos nouveaux morceaux sont toujours en rodage pour l’enregistrement à venir. Ils passent plutôt bien et on se défoule avec le dernier truc qui nous fait rire : jouer Camarade B. et Wack n’ woll à fond la caisse. Pour finir, Nico M 26-7 nous a forcé à jouer Julien Lepers avec lui. Et ben on ne s’en est pas si mal sorti que ça ! Après ça, c’est reparti pour le PABB avec des vieilles connaissances : Gob est tombé amoureux d’un pote d’enfance à Lolux, Charles avait racolé des relations de boulot, Yann a chanté en chti et on a aussi retrouvé les gens de La société elle a mauvaise haleine, qui nous avait fait joué il y a un sacré bout de temps. On a fini par décoller pour aller pieuter sur Cambrai (une heure de route, et à cette heure-là, c’est moi qui m’y colle) chez Fabien, hôte sympathique et grand amateur de Duvel (bière blonde à 8,6 °) ce qui a retardé encore un peu l’heure du coucher, car on ne refuse pas une Duvel à Fab’. On s’est écroulé les uns après les autres. Personnellement, quand je me suis endormi, Lolux te Fab’ causaient encore Linux et plug-in Firefox en écoutant Ministry.

L’accueil dans le Nord : Une bière, du pâté et un mot gentil

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan


M 26-7 : Gromill et Max au Biplan


Le public du Biplan


Lolux arbore fièrement le nouveau tee shirt de Brigitte Bop


Essai de nouvelle stratégie marketing

Samedi 26 août : Preuilly : Guinguette de la Plage avec Garage Lopez

// août 26th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Henri LopezSi j’étais un vieux con qui radote, je vous dirais que cela fait maintenant 3 ans qu’on arrive à faire rimer « vacances d’été » avec « concert à la Guinguette » et aussi que ça faisait presque un an qu’on n’avait pas joué avec les Lopettes. Mais je suis jeune, vaillant et tourné vers l’avenir (la preuve, j’ai acheté le dernier Leptik Ficus et je lis Punk Rawk), alors je préfère vous dire qu’on a passé une bonne soirée entre potes à la campagne et qu’on s’est bien amusé. Certains ont bu de la bière, d’autres ont fumé du gazon e d’autres encore ont fait du rock. Et j’en connais même qui ont fait les 3 !
Mais comme dirait mon ami Dieu, commençons par le commencement. On s’est tous retrouvés vers 18 H 30 sur les bords du Cher. La Guinguette de l’ami Jean-Luc est un subtil croisement entre une yourte collective, un chapiteau de cirque et un élevage de moustiques voraces. Le dimanche, le 3ème âge y guinche tant qu’il peut, mais le samedi, c’est l’antre du rock plus ou moins humide. Celui de ce soir sera stupide ou ne sera pas.
Le 4 heures suivantes ont été consciencieusement consacrée à (dans l’ordre) : raconter des bêtises, se dire bonjour, raconter les vacances, rire bêtement, faire la balance, manger, boire du Reuilly et présenter la famille de Yann aux Garage Lopez. Car je rappelle que l’objectif de ce concert berrichon et néanmoins annuel a pour objectif de présenter nos nouveaux morceaux à la famille de Yann et accessoirement quelques connaissances locales, absentes pour la plupart ce soir-là, mais avantageusement remplacés par quelques franciliens internautes et fans de Prouters et de Michel Sardou.
Ensuite, il a bien fallu aller faire du bruit pour la poignée de personnes qui n’étaient pas présentes que pour boire des coups. Pas facile de faire du wack n’ woll juste après une grosse bouffe, mais bon, on ne va pas se plaindre parce qu’un patron de bar nous file trop à boire et à manger !
Tout le futur nouvel album y est passé, dont 2 dépucelages complets : Highway to punk (chansons ultra show bizness pour les copains) et Chiboum, reprise du 1er morceau de Doo Wop du monde, dans une version un peu moins Doo Wop, il faut bien l’avouer. A part ça, et en dehors de quelques intrusions de fort bon goût de l’infatigable Bruno Lopez, ce fut un concert plutôt calme.bruno Lopez SM et un jeune fan On a même failli faire un rappel, mais Lolux a transpercé sa peau de grosse caisse juste à la fin du dernier morceau.
Après une réparation de fortune au scotch orange (avec un résultat assez moyen quant au son, mais les fins mélomanes étaient heureusement moins nombreux que les outres à bières), les Lopez ont pu distiller leur paink rawk de banlieue. La moitié du public était conquise d’avance, l’autre moitié l’a été au fil des morceaux. Le power trio nous a gratifié de quelques reprises des Prouters et tout cela s’est terminé sur une reprise de U2 chantée par un nouvel adepte du combo essonnien (ces 2 dernières phrases nous ont été aimablement prêtée par les Inrockuptibles). A noter qu’à minuit, la troupe de fans importés a fêté dans la dignité l’anniversaire d’Henri Lopez.
Après ça, et bien, c’était comme avant, sauf qu’on a pas mangé. Mais on a bien rigolé. On a quand même réussi à se décider à charger le matos et à cause de quelques verres de poère, j’ai dû ramener le Vitolux chez son propriétaire à 4 heures du mat’.
Une bien bonne soirée pour finir les vacances en beauté !

Mercredi 21 juin : Orléans : Bar Le Carreau des Halles avec Alard H

// juin 21st, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Bastos BopC’est donc une fois de plus au Carreau des Halles (et non à la manifestation propagando-punkoïde dite de la Défaite de la Musique à Paname, pour des raisons aussi personnelles que valables) qu’on a réussi à s’incruster pour fêter dignement la Musique; et s’excuser du même coup des nombreuses offenses qu’on lui fait subir bientôt 12 ans (et je ne parle pas seulement des solos de Charles). C’est notre 6ème fête de la zique au Carreau et surtout, c’est la dernière avec Josiane, Sainte patronne des lieux, qui vend la boutique après 17 ans de bons et loyaux services auprès des gosiers déshydratés du quartier et d’une bonne partie de la faune rock n’ rollistique orléanaise. L’émotion est au rendez-vous, mais on va quand même faire péter les décibels pour couvrir le karaoké des blaireaux du bout de la rue qui nous assomment avec Téléphone et Goldman à chaque fois qu’on fait une pause pour changer une corde ou Mr Gobin et ses ouaillessiffler un godet.
Mes copains ayant eu la bonne idée de monter tout le matos sans moi, j’ai juste le temps d’accrocher l’antivol de mon biclou à une l’enceinte, d’accorder ma gratte et on part une fois de plus à l’assaut du pavé orléanais.
En plus des habitués et des nombreuses têtes connues, on a eu droit cette année à une délégation jeune et bruyante de collégiens adeptes de la secte de « Ceux qui appellent Gob : Monsieur Gobin ». C’était sympa même si leur enthousiasme frôlait parfois l’hystérie façon « Fan de  » et me donnait l’impression d’être la chanteuse de Suberbus. Ils ont quand même fini par se lasser et sont aller rejoindre leurs parents pour applaudir leur petit frère qui chantait du Gospel sur le parvis de la Cathédrale.
Le reste du public, bien que moins extraverti, respirait tout autant la bonne humeur et on s’est bien amusé. On a joué moins de reprises des Clash que l’année dernière mais on a fait 2 nouvelles chansons : « J’en ai peur », morceau pessimiste pour les vieux punks papas et « Wilkommen », morceau de circonstance qui parle de notre bonheur d’habiter à Orléans. On a aussi battu, que dis-je : atomisé, un record établi au même endroit 2 ans auparavant : on a joué 8 fois de suite Bastos et Yann Bop« Garagiste », la reprise des Garage Lopez, dont une fois à rallonge, une fois toutafon, une fois en 3 temps comme les vrais et une fois en ska. Le précédent record était de 5. Qu’est-ce qu’on est con quand même ! Mais qu’est-ce que c’est bon !!!
Après un rappel chaotique, on a laissé la place à Alard H, sympathique combo orléanais qui balance du bon punk, avec une bonne dose de rigolo dedans. Malheureusement, il était déjà bien tard et il pleuvait, donc je suis saluer et remercier Josiane pour tout le bonheur qu’on a eu à jouer dans et devant son bar durant toutes ses années (séquence émotion. Deuxième), j’ai repris mon fougueux destrier et je suis rentré pioncer.
Voilà pour les principaux faits marquants de la soirée. Une fois de plus, on a profité d’un bon emplacement en centre ville, on a vu plein de gens sympas et heureux de pouvoir faire du bruit dans la rue (c’est rassurant !) et on s’est bien amusé. On espère qu’on sera là pour la 1ère fête de la musik des nouveaux proprios l’année prochaine.
Plus de photos chez Sam

21 juin : Orléans : Bar Le Carreau des Halles

21 juin : Orléans : Bar Le Carreau des Halles

21 juin : Orléans : Bar Le Carreau des Halles

21 juin : Orléans : Bar Le Carreau des Halles

21 juin : Orléans : Bar Le Carreau des Halles

21 juin : Orléans : Bar Le Carreau des Halles

21 juin : Orléans : Bar Le Carreau des Halles

21 juin : Orléans : Bar Le Carreau des Halles

21 juin : Orléans : Bar Le Carreau des Halles

21 juin : Orléans : Bar Le Carreau des Halles

Samedi 20 mai : Pommeret (22) : Kurun Vragez Part 1 avec Paku Puawai, Brigada Flores Magon et Burning Heads

// mai 20th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Réveil en douceur à 13 H 30, petit déj’ et comatage de rigueur et on décolle direction la mer. A peine arrivé à la salle, on s’installe pour une balance rapide et efficace grâce à une grosse sono (10 kilos en façade pour les connaisseurs et les malentendants) et aux doigts d’or du sonoman des Nevrotic Explosion. Ca nous laisse une petite heure pour aller sniffer de l’embrun et se shooter à l’air marin. On aurait bien piqué une petite tête, mais c’est marée basse, il fait 15 degrés et il y a un vent à décorner les cocus. Donc retour à la salle pour manger et discuter bizness avec Pierre des Burning, ce qui nous fait rater le 1er groupe. En effet il y a 5 groupes ce soir donc le concert commence tôt et comme il fait encore jour dehors à 20 H 30 quand vient notre tour de monter sur scène … et bien il n’y a personne dans la salle. Car oui, 40 personnes dans une salle qui peut en contenir 300, ça fait vide. Tant pis, il faut y aller quand même. On a profité de la belle scène, du bon son, des chouettes éclairages et de la grande salle … vide. C’est pas grave, ce sera mieux la prochaine fois. On laisse la place à la Brigada et ça le fait tout de suite plus. D’une part parce que la nuit est tombée et que les gens commencent à rentrer et d’autre part parce qu’une bonne partie du public est visiblement venue pour eux. Un bon show punk rock efficace avec quelques tubes à chanter en chœur autour d’une bonne bière, qui se termine sur une reprise de What’s my name du Clash. Right 4 life prend la suite et là encore, ça bastonne sévère dans ta tronche. Du gros hard-core bourrinos façon … façon … je sais pas quoi. J’y connais rien moi là-dedans. Eux aussi terminent leur prestation par une reprise de What’s my name, avec Duch de Nevrotic aux cordes vocales. Heureusement que nous, on n’a pas eu de rappel, sinon, on l’aurait jouée aussi et ça aurait peut-être fait beaucoup. Lolux et Yann Bop en pleine formeCe sont les Burning Heads qui ont clôt ce mini festival Kurun Vragez part. 1 (pour ce qui ne maîtrisent pas parfaitement la langue bretonne, sachez que Kurun Vragez, ça veut dire tonnerre de pantalon. Tout un programme !). Là encore, l’efficacité est au rendez-vous. Pas mal de titres du dernier album, quelques reggaes qui fleurent bon l’herbe qui rend nigaud et 2-3 vieilleries bien speed et tout le monde est content. Après ça, l’orga nous a fait une démonstration de « comment j’arrive à vider la salle en douceur alors qu’il reste de la bière dans les fûts » à laquelle les plus filous arrivent à échapper pour continuer à discuter et boire des coups en backstage (mention spéciale à la Banana Team !). A noter qu’en parallèle de ces quelques lignes, la section rythmique bopienne (la dream team, comme on les appelle dans ces moments où Lolux parle fort, Yann n’arrive plus à articuler et les deux rient bêtement en se chuchotant à l’oreille « j’ai les oreilles qui fanent, on va boire un coup ») avait décidé d’adopter la nationalité bretonne et donc d’ingurgiter une quantité déraisonnable de bière et de rhum. Comme souvent dans ces cas-là, ça ne vole pas bien haut, mais qu’est-ce qu’on rigole ! Le temps d’écluser encore 2-3 godets, de tailler la bavette avec plein de gens sympas, de recharger le matos, de saluer et remercier comme il se devait les sympathiques organisateurs (l’amygale et Nevrotic Explosion) et on file dormir quelques heures au gîte des mouettes rieuses.
Le lendemain, on laisse la Bretagne en pleine tempête et on rentre chez nous avec le vent dans le dos. Kenavo et encore merci pour tout !
Plus de photos sur Rockenrol et sur le forum Skankler


L’accueil du Kurun Vragez


La BFM on stage à Pommeret


Concours de la plus grosse banane :
Bastos Bop avec la Banana Juice Team


Circulez, y’a rien à voir

Vendredi 19 mai : Rennes (35) : Rennes against Racism 3 : Jardin Moderne avec HHM, Los Foiros et Los tres puntos

// mai 19th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Brigitte Bop - Jardin Moderne

Ha, ha, un petit week-end breton ! Il y avait longtemps qu’on n’était pas venu en Bretagne et il faut bien avouer que ça nous manquait ! Car il faut savoir que la Bretagne, c’est l’autre pays du punk-rock (avec le Ch’nord, le sud-ouest de l’Essonne et Bures sur Yvette). C’est donc le cœur vaillant mais sans maillot de bain (la météo s’annonçant peu clémente en ce début de mois de novembre) qu’on a pris la route dès l’aurore (rencard à 10 du mat’ au local alors que je m’étais collé une ARTT bien méritée). Un crochet par Auchan pour remplir le garde-manger et le garde-boire et on y va ! Le voyage s’est certainement déroulé sans encombre mais aussi sans moi, car j’ai pioncé comme une brute. Arrivé au Jardin moderne, on retrouve des bouts de Skuds et de General Strike, les organisateurs du Rennes against Racism. On visite les lieux, on salue la Mass Prod Crew qui bosse, on papote à droite à gauche (comme vous pouvez le constater, c’est pas les cadences infernales non plus), on fait la balance et place au sport ! En effet, si les boules ont eu le temps de refroidir depuis le dernier challenge nivernais qui avait vu la suprématie boulistique de la paire Bastos-Yann mise à mal par le trio orléano-sologno-berrichon Gob-Lolux-Titou, les esprits eux sont encore chauds de cette victoire objectivement contre-nature. Ainsi donc, les choses (et certaines personnes) devaient être remises à leur place. Ce fût chose faite avec panache et élégance, sur un terrain qui, il faut l’avouer, demandait une intelligence certaine, une adaptabilité sans faille et une assurance absolue. La lutte fût longue à défaut d’être acharnée  et on a à peine eu le temps de se poser et de manger un morceau que le concert a commencé avec HHM, groupe breton de filles (comme dit tout le monde, ce qui va peut-être finir par agacer le batteur) bien énergique.

Brigitte Bop - Jardin Moderne

De bonnes voix et de bonnes mélodies. Los Foiros a pris la suite dans un style plus « viril mais correct ». Bon, là, c’est de la Oi avec un grand O et des putains de bons musiciens. La salle est bien remplie (plus de 200 personnes) quand arrive notre tour et visiblement, la majorité semble avoir envie de passer un bon moment avec nous. Qu’à cela ne tienne, on va s’amuser. Et on s’est bien amusé. Il faut dire qu’on n’a eu qu’à se laisser porter par un public chaleureux qui chantait toutes les chansons, même celles qu’il ne connaissait pas ! Globalement, on a plutôt pas mal joué.

Une section rythmique irréprochable, quelques blagues d’un humour pas toujours partagé par tous (il semble que certains bretons bretonnants n’aient que moyennement rigolé à mon « Bonsoir Nantes ! » hé, hé !), une (petite) invasion de scène en fin de set et Charles qui perd ses 2 groles en début de set, voilà pour les principaux faits marquants. C’est la bande de Los Tres Puntos qui a terminé ce concert et ça l’a bien fait. A noter également la présence de la Rokenrol family, perdue dans un concert où ils n’étaient pas obligé de faire la bise à la moitié du public et d’Ab Fab qui a passé sa soirée dans le local technique à lutter contre les déconnexions pour retransmettre ce concert sur le Net en direct. Le combat s’est soldé par un match nul. La fin de soirée fût classique : bavardage, rangeage, traversage de Rennes by night et couchage dans l’appart’ d’Yvan GS qui sentait encore un peu le Medef Inna Babylone de la veille (l’appart’, pas Yvan).

rennes03

Brigitte Bop - Jardin Moderne

rennes03

Brigitte Bop - Jardin Moderne

rennes03

Brigitte Bop - Jardin Moderne


Los foiros on stage à Rennes


Quelle prise de tête ce concert


Il a maigri Hadji-lazaro


La Bretagne ça vous gagne


La Bretagne ça vous gagne 2

 

 

Mercredi 26 avril : Printemps de Bourges : El Bongo avec Les Tazons

// avril 26th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Ze publicEt c’est parti pour un week-end sauvage du mercredi soir ! On n’est plus à ça près. Donc, après l’Automne des Prolos (Vierzon 2005), voici le Printemps de Bourges cuvée 2006 (le PDB pour les intimes et les journaleux de Libé). Comme d’hab’, la prog’ officielle est à iech, c’est donc avec un plaisir non-dissimulé qu’on a accepté de venir jouer au El Bongo, Ze bar rock n’ roll de la capitale berrichonne à la déco 60’s et tiki tiki. Sauf que là, on oublie le calbut fluo et le collier à fleur, parce que ce qui se passe, c’est qu’il pleut comme vache qui pisse. On s’en fout, on ne joue pas dehors, mais on s’est quand même payé une putain d’averse sur la tronche en route pendant que Charles nous faisait découvrir les plus petites routes du Cher. C’est pas le plus rapide, mais c’est garantie 100 % sans bleusaille. Lolux, qui avait préféré faire cavalier seul sur l’autoroute n’a pas eu cette chance. Il a eu droit à la « Gendarmerie nationale, z’avezlespapiersduvéhiculesilvousplait » avec foutage de gueule sur sa photo de permis de conduire (il faut dire qu’il est plutôt bonne sur son permis !). Ce qui nous a valu une séance de « Et toi, vas-y, fais voir ta gueule sur ton permis ! Whoua la tronche, regarde, j’ai la même ! ».
Finalement, on est tous arrivé, on a fait une balance, on a pris l’apéro, on a papoté, on a mangé (ouch ! et on a même super bien mangé ! Au moins 2 étoiles au Guide Michebop) et on va voir les Tazons pour digérer. C’est bien les Tazons. Pas forcément pour digérer, mais plutôt pour danser. C’est du bon rock avec du punk, de la sueur, de la bière et du sourire dedans. Que du bonheur quoi. A noter une reprise d’I wanna be your chien (les punks adorent ce morceaux, normal !) et un morceau à la mémoire de Joe Strummer (« Joe, c’est ton cœur pas ton âme qui a claqué, c’est ton corps pas la flamme qu’on a enterré ») J’en chialerais ! La bonne humeur et l’alcoolémie du chanteur sont communicatives et l’ambiance est bon enfant. Il y a un peu de monde mais ça reste supportable. Ca pogote plutôt pas mal pour un mercredi soir.
Le temps d’écouter un album des Cramps en réinstallant le matos et on prend la suite. C’était pas le concert du siècle mais l’ensemble était plutôt correct. A part B Bop on stageLolux qui a fait plein de trucs bizarres, à tel point qu’on se demandait parfois s’il jouait vraiment la même chose que nous. On a dépucelé le petit dernier (non, je ne parle plus de Lolux) : un morceau avec plein de poésie dedans qui s’intitule « Putain de chanson ». Il est bien passé et je suis content parce que je l’aime bien. En guise de rappel, on a fait un petit set des Clache pour faire plaisir au patron (Mister Mike Turner, bien connu des noctambules orléanais pour ses animations DJesques lors des Fiestas Boogaloo) : 8 morceaux. Bonne prestation. Le public a visiblement apprécié et nous aussi, surtout qu’on n’avait répété ça que 2 jours auparavant. On a terminé comme d’hab’ sur White riot avec Olive Tazons, venu achevé ses cordes vocales avec nous. A noter qu’on avait amené Arnaud de l’asso Ange 13 qui nous a filmé sur scène, à table, dehors, dedans, en balance, en train de boire de la bière et qui a aussi interviewé plein de gens dans la rue à 2 heures du mat’.
Après ça, on s’est rafraîchi, on a causé sur le trottoir, on a rangé le matos et on a traversé la nuit berricho-solognote pour rentrer chez nous roupiller un peu. Pour ma part, je crois même que j’ai commencé en chemin. On a laissé Yann sur place avec Titou (le traître !) et Pièt (un subtil croisement entre Achille Zavatta et Maître Kanter) et j’ai bien peur qu’ils soient encore tous en train de descendre des demis à l’heure qu’il est. Ils sont forts ces berrichons !
Play list Carlito’s car : Wampas, Prouters, Wunderbach, Edouard Nenez.


– Mes souliers sont rouges.
– Les miens aussi.


Bonne nouvelle : les Tazons ne font pas que boire : ils mangent aussi !


Mister Mike T


Mister Arnaud R.


Un Tazon glabre et lunetté


2 tazons poilus


De droite à gauche :
– Regarde là haut
– Où ça, j’vois rien
– Ho oui !


Il y avait longtemps qu’on avait pas fait la traditionnelle photo d’adieu :
Bop + Judas + Mike T + Arnaud R.

Samedi 1er avril : Chaulgnes : avec Self Control, Why not Raymond, Mister Jingle, Alerte Rouge et Mala Suerte

// avril 1st, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Mala SuerteUn festival rural au mois d’avril, on gardait un souvenir humide de nos expériences berrichonnes en la matière, mais l’organisation nivernaise s’est révélée d’une efficacité redoutable. Grand chapiteau, backstage en forme de salle des fêtes et contest de sk8 (NDT : concours de planche à roulettes) dans l’après-midi. On est arrivé sur le site à peu près à l’heure. Le temps de se poser, de prendre un petit café (voilà une information intéressante. D’ailleurs, pour les aficionados culinairistes, sachez que Charles, que le café rend nerveux, a préféré manger de la salade composée et une tranche de rôti), de se faire une petit balance et hop, on se trouve un coin peinard pour relancer le Pétank World Championship, ce qui était, il faut bien l’avouer la véritable raison de notre acceptation d’un concert en plein campagne nivernaise en ce début de printemps. Ouais, et bien si j’avais su, j’aurais pas venu. Bon, d’accord, on n’a pas été très bon, mais jusqu’à présent, on arrivait à les exploser même de la main gauche. Sauf que là, ils ont décidé de se faire coacher. Et par le propre frère capilairement déficient de mon partenaire en plus ! Judas ! Je passe sur le fait que ce coach était également arbitre, si vous voyez ce que je dire quant à son impartialité. Je ne m’étendrais pas non plus sur les restrictions flagrantes à la liberté de tout joueur à choisir son terrain de jeu dont nous avons été victimes. Enfin, je ne m’abaisserais pas à vous narrer les coups de chance à faire faner un trèfle à 4 feuilles qui ont parfois transformer leurs jets approximatifs en coup de maître. Tout ça pour dire qu’on n’a pas tout à fait gagné … hein ? Oui, bon … on a paumé quoi. Comment ? La belote après laLes slams volent bas bouffe ? Oui, bah, là aussi on s’est fait técla. Bon, on ne va pas passer tout le compte-rendu là-dessus. On est quand même là pour parler musique, non ?!?
Alors, le 1er groupe, j’ai raté pour cause de pétanque mais Charles m’a dit que c’était, alors je le crois. Le 2ème, c’était du ska festif rigolo et déguisé. C’est pas ma cup of tea (il parait que c’est à la mode de parler moitié français et moitié anglais, alors je cède) mais ça l’a bien fait pour le public qui avait soif de festif. Le 3ème groupe, j’étais en train de manger. Pardon ? Oui, bon, j’étais en train de manger et de jouer à la belote (c’est pas vrai, on ne peux plus faire son compte-rendu tranquille !). J’ai vu un peu Alerte Rouge. C’est pas trop mon truc non plus, mais il faut avouer que c’est sacrément rôdé et ultra efficace. D’ailleurs, les plus de 1000 personnes présentes ne s’y sont pas trompées. Ca move à donf et ça slamme à tout va ! J’ai pas trop vu Mala Suerte, mais même remarque que pour les autres groupes. C’est carré et vraiment efficace sur scène. Enfin, vient notre tour ! Il est 2 heures et demi du mat’ et le public supportant encore la position verticale commence à se faire rare. La plupart des petits jeunes (et ils étaient nombreux à ce festival) ont disparu, restent les punks et les vieux. On est entre nous, quoi ! On a profité de la grande scène pour se faire filmer à 2 caméras en mouvement sur scène par 2 sympathiques organisateurs.
Le public à l'assault des barrières pendant B BopMusicalement, ça été plutôt correct malgré l’heure tardive et les problèmes techniques : pas de retour pour Lolux, panne d’ampli pour Yann, panne de voix pour Gob et panne de jack pour moi. En bon démagos, on a pesté contre le CPE et on a traité de Villepin, de Robien et de la Villardière de jolis noms d’oiseau (je sais, Bernard de la Villardière n’y est pour rien dans le CPE, mais ça m’a fait rire). Rien de plus à déclarer. De toute façon, ça fait une semaine, je ne me souviens plus de rien.
En tout cas, un bien bel exemple d’organisation, plein de bénévoles accueillants, plein de monde et une bonne ambiance. La prochaine fois, on atomisera Laurel et Hardy à la pétanque et notre bonheur sera compet.
Play-list du vitolux : Brassens, Terrorgruppe, Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

414609335_1520526939

414609333_32f9099a3d

414609330_a1a88628e7

414615998_17299a68d3

Mardi 14 février : Orléans : Astroclub : Sortie du DVD du Twenty Yeah

// février 14th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

005

Yeah yeah yeah et twenty yeah !!!! What a fuckin’ concert ! Pourtant, un concert un mardi pluvieux à 18 H 30 pendant les vacances scolaires, je peux vous assurer que mes amis, mon entorse (cf épisode précédent) et moi-même pensions plutôt faire un petit show pépère devant un quinzaine de quadras calviciés. D’autant qu’il s’agissait de fêter la sortie du DVD du Twenty Yeah, manifestation culturo-nostalgico-rock n’ rollienne organisée admirablement mais néanmoins déficitairement par l’asso Ange 13 et destinée à commémorer 20 ans de rock à Orléans. Il y avait eu concerts et expos l’année dernière et comme Ange 13 est spécialisée dans la vidéo (Pub : réalisation de clips pour pas cher !), ils en ont fait un DVD pour le vendre à tous les vieux rockers qui font les malins avec leur collec’ de vinyls rayés mais qui ont quand même tous un lecteur DVD Sony pour se palucher sur les lives pourris des Ramones qui sortent chaque semaine. Bref, tout ça pour dire qu’on a été plutôt surpris quand les portes se sont ouvertes et qu’une foule de jeunes gens a envahi l’Astroclub, qui n’est autre que le bar de l’Astrolabe récemment aménagé en salle de concert. Bon, d’accord, l’entrée est gratuite, mais quand même ! Ils auraient pu rester chez à regarder la télé, comme d’habitude. Heureusement, on retrouve tout de même quelques vieilles têtes familières, parce que, bon, il faut pas trop déconner non plus … La salle est donc rapidement remplie et on nous a même dit qu’il y avait 2000 personnes dehors qui n’ont pas pu rentrer. Renseignements pris auprès de sources plus fiables, les malchanceux étaient plutôt une quarantaine. Tant pis pour eux.
Pendant ce temps-là, dans la salle, on a droit à un petit discours des organisateurs et à la diffusion du trailer (ce que les plus de 32 ans appellent encore une bande-annonce) du DVD. Ensuite, en piste. On pensait y aller coolos au début, et bien c’est raté, le pogo démarre dès le 1er morceau. Charles essaie bien de les calmer en flinguant son jack aussi dès le 1er morceau et en m’obligeant à raconter n’importe quoi pendant des minutes qui semblent bien longues à ce moment précis, mais bon, il sait que j’aime ça. On arrive quand même à repartir et le public est toujours chaud comme la breizh, on n’a donc qu’à se laisser porter et tout le monde semble bien s’amuser. Seuls échecs flagrants, mes tentatives de discuter avec le public. J’ai l’impression que le public jeune n’a pas l’habitude qu’on s’adresse à lui et qu’on cherche à communiquer avec lui. On a quand même réussi à le faire gueuler un peu, mais c’était pas gagné ! Au total, on a balancé deux sets d’environ 3/4 d’heure avec une petite pause pour se rafraîchir. On a eu droit à un vrai rappel qu’on a apprécié à sa juste valeur et surtout, le plus important, c’est qu’on a tous partagé un vrai bon moment de rock ‘n roll avec de la sueur, de la bière et de la bonne humeur. Un concert dont on se souviendra longtemps et qui a clôturé comme il se devait ces festivités du Twenty Yeah … jusqu’au twenty one yeah !
Plus de photos sur http://www.ato-photos.com

astro01

astro02

007

006

004

003

002

001

008

Samedi 11 février : Auxon : le Chaudron : Klaceco, Police on TV, Les Skalopes

// février 11th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

B Bop flou on stageEt encore un petit week-end à la cool avec plein de gens sympas. On peut même dire qu’à 2 exceptions près, c’était un week-end top cool ! Je vous passe les détails du voyage, mais je signale quand même qu’on est arrivé à l’heure au Chaudron (ne pas confondre avec la Marmite à Preuilly !), une grange bien aménagée mais aussi bien planquée au fin fonds de la campagne auboise. Il y a des champs à perte de vue, une légère brume et même des moutons. Je connais un trio essonnien (que je ne citerais pas) que cette vision bucolique aurait fait fuir, mais nous on aime bien ! La sono est déjà montée et Fred, le destructeur de tympan local chevelu mais néanmoins sympathique nous attend de pied ferme. C’est de circonstance (la ferme, pas le pied … encore que … on en reparlera). On a à peine le temps de se rafraîchir que les Skalopes arrivent. On pécho leur batterie et on se fait la balance fissa, car on a rencard sur Troyes pour une interview à radio Campus. Le temps de prendre un pack de bière et de se faire flasher par les bleus à 71 km/h en agglomération et nous voilà la tronche dans les micros, prêts à raconter moult conneries et répondre aux très intéressantes questions de Sabrine. Mr Popoche from Trauma social est là aussi pour nous surveiller et dire des gros mots dans le poste quand on est trop sage. Et c’est ce que nous faisons pendant une bonne heure et ça nous a bien fait rire. Et oui, on est comme ça, on dit des bêtises et on rigole à nos bêtises. C’est une sorte d’autarcie humoristique qui est très utile, surtout quand on joue régulièrement avec des groupes de banlieue. Je me comprend …
Mais c’est pas tout ça ! Il faut quand même aller manger ! Retour donc au Chaudron pour se taper une bonne clache … heu, une bonne cloche dans le grenier-salon-salle à manger-backstage-dortoir. L’endroit est tellement accueillant que j’en ai raté le 1er groupe, du rock festif déguisé. J’arrive tout juste à m’extirper du canapé pour aller mater Police on TV, ce qui n’est pas chose facile car la salle est pleine à craquer. Plus de 300 personnes dans un lieu qui doit pouvoir en contenir 150. Il faut jouer des coudes. Je suis incapable de définir la musique de Police on TV. Il y a du rock, du punk, du ska, de la oi, du djembé, des cris, des chants plutôt pas mal, le tout dans un mélange parfois approximatif qui fait qu’on a l’impression que ça va se casser la gueule … mais non, ça tient. En tout cas, le public aime et ça bouge bien. Il ne va pas falloir chômer derrière. D’ailleurs, hop, c’est l’heure, on y va. Il y a du monde, ils sont chauds alors on y va et pas en finesse, s’il vous plait. Tout à fond comme on dit à Montpellier. Ca le fait bien jusqu’à ce que la Fée électricité viennent foutre son boxon (à Auxon, c’est marrant ça, non ?). 5 ou 6 coupures de courant de suite, pour vous ruiner un concert, y’a pas mieux. On continue quand même tant bien que mal. L’ambiance reviendra un peu sur la fin, Les Skalopes en même temps que 5-6 pogoteurs qui avaient fui lors de notre combat inégal contre EDF. Pour la peine (et la mienne surtout) et pour les fatiguer un peu, on leur balance Camarade B. en bonus track. Bin on n’aurait pas parce que ça m’a fait faire des petits bonds et que pour mon dernier petit bond, je suis retombé sur une sorte de brique qui maintenait la grosse caisse. Clic-clac ! Et une entorse pour Bastos ! Ca tombe bien, on a un concert mardi prochain ! On finit quand même le concert avec un petit Ludwig en rappel. De toute façon, l’entorse quand c’est chaud, ça va encore.
Après ça, on retourne dans le grenier et je me colle la cheville dans de la glace jusqu’à la fin de la soirée. Du coup, forcément, j’ai raté les Skalopes mais les copains m’ont dit que c’était plutôt bien. Il faut dire que eux au moins, ils aiment bien le ska. A signaler qu’ils ont aussi eu droit à une grosse panne de micro, mais eux ils s’en foutent parce que avec leurs pouët-pouët qui brillent, ils peuvent meubler.
Après ça, on a papoté et on s’est raconté des histoires drôles dans la cuisine jusqu’à 5 heures du mat’ et peut-être plus pour certains autres et on a pioncé un peu dans tous les coins de la pièces. A partir de 10 heures, ça a recommencé à bouger petit à petit. Le temps d’émerger, de prendre un café, de ranger le matos (sauf moi ! Pour une fois que j’ai une excuse, je ne vais pas m’en priver !), on dit au revoir à ceux qui ne dorment plus et on rentre au bercail calmement. Allez, tchao les filles et à mardi !


Le port du casque est obligatoire
par Zéric Trauma Social à Radio Campus 3


Le port du casque est obligatoire
par Gob et Yann Bop


Carlito and Lolux rigolent


Rock n’ roll et blague bon goût


Police on TV


Police on TV


2 banlieusards en villégiature près de Troyes


On n’a pas des métiers faciles


Aïe, j’ai mal !!!!


Les Skalopes


Show biz Party

Samedi 4 février : MJC d’Igny : grand bal punk de l’hiver (3 ans de Propagande.org) : Sine qua non, Edouard Nenez et les Princes de Bretagne, Rem and the Courbarians, Zampano, Les Prouters, René Binamé

// février 4th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Edouard NenezUne bien bonne soirée que ce cru 2006 du grand bal punk pour fêter les 3 ans de Propagande, l’hébergeur le plus punk de l’univers. Pour nous, ça a commencé à 13 heures et quelques, au local pour une répèt’ vite fait, histoire d’assurer un minimum, vu que ce soir, on se fait filmer notre concert par Ben Skalopes et sa fine équipe. 4 caméras rien que pour nos gueules, c’est la classe. Une fois la chose faite … enfin, après la répèt’ quoi, on s’entasse dans le Vitolux direction Igny-sur-Mer. On a une demi heure pour faire 120 bornes, inutile de vous préciser qu’on est arrivé un peu en retard. Mais rien de grave, donc, on balance directement, c’est toujours ça de fait et ça laisse du temps pour le reste, c’est-à-dire le bavardage, le papotage, le discutage, le causage et le bla-blatage, le tout arrosé de litres de houblons pour mes amis. Et ceci d’autant plus qu’il n’y avait que des gens sympathiques à ce grand bal. Je sais, vous allez me faire remarquer que je dis ça à chaque fois, mais cette fois-ci, c’est vrai !!! Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Les autres fois aussi c’est vrai, mais là, c’est encore plus vrai que les autres fois. Bref, c’est bien simple, en backstage, ça débordait de gentillesse ! Il y en avait presque autant que de la Kronenbourg. Et dans la salle, tout pareil. Et puis du beau linge, vous pouvez me croire : La fine fleur du world wide pogo (normal pour une soirée Propagande.org), La Wampas Team en force, moult photographeurs et photographeuses à plus ou moins gros zoom, l’intelligentsia de la BD alternative, des producteurs, des ex-producteurs, des futurs les Prouters et le publicproducteurs, des tonnes de punks stars et Monsieur Henri Lopez. Evidemment, avec tout ça, c’était plutôt la Maison des Vieux et de la Culture et ça avait parfois un air de 8 mai sous l’Arc de Triomphe (surtout en backstage d’ailleurs. C’est Gob qui était content, il avait plein de copains de son âge pour une fois). La chanson « Les punks de 40 ans » était doc plus que jamais de circonstance ! Pour ma part, j’ai profité de l’occasion pour filmer toutes ces bonnes gens et je me suis bien amusé. Mais comme on ne peut pas être partout, je n’ai pas vu grand-chose du Spectacle, comme disait mon ami Roger Lanzac. J’ai carrément raté les Sine qua non. J’ai pu voir un peu Edouard Nenez, ce qui fut pour moi la principale découverte de la soirée. J’adore. C’est de la chanson rock avec plein d’humour rigolo qui fait rire dedans. Ca fleure bon le Bobby Lapointe et le Sttellla, voire les Suprêmes Dindes pour faire dans l’actuel. C’est frais, c’est simple, c’est vrai. Ca ne pète pas plus haut que ça a le cul et c’est bon. Vinrent ensuite nos potos des RNBS : Rem and the Bonarians (celle-là, je l’ai déjà faite, mais je l’aime bien et je fais ce que je veux ! Si je veux la faire à chaque fois, je peux !!!). Le son était tout pourri sur scène et devant, donc pas d’hystérie dans le public … ni sur scène. A ce propos, il faut préciser que sur toute la soirée, il y a eu pas mal de monde (environ 300 personnes), mais était-ce l’âge avancé déjà dénoncé ci-dessus, le côté inévitablement poseur du parisien landa, ou la fraîcheur extérieure de ce fucking mois de février ? Je ne sais pas, mais l’ambiance dans la salle est restée globalement B Bophivernale. Quoi qu’il en soit, on continue. Zampano a pris la suite. Je n’ai pas vu grand-chose, mais d’après ce qu’ils disaient eux-mêmes après, ils n’ont pas très bien joué. C’est pas une raison pour s’en prendre à la batterie de Lolux, hein Nico ? Le temps d’une bière et les Prouters attaquent. Putain, c’est vraiment bien les Prouters ! C’est la première fois que je les voyais en power trio et ben, ça arrache. 100 % pur tubes de punk-rock banlieusard. Pour des vieux, ils ont encore de la ressource. Par contre, ils n’avaient pas dû brancher leurs sonotones, donc c’était beaucoup trop fort, mais bon, on fait du rock ou on n’en fait pas ! En parlant de faire du rock, c’est notre tour d’y aller. Et puis, il faut assurer, il y a de la caméra ! Enfin, ça ne nous fait pas peur les caméras, on est habitué, on en a tellement plein les rues à Orléans qu’on se croirait à Auchan ! Donc, on y va et avec le sourire s’il vous plait. Un show plutôt bien dans l’ensemble. Pas de gros pain, pas mal d’enchaînements, quelques blagues mais pas trop car on n’avait pas trop le temps et hop, c’est dans la boîte. Merci bonsoir. C’est René Binamé qui a clôt ce grand bal punk. J’ai pas vu, mais c’était bien. Il ne faudrait pas oublier que pendant tout ce concert-marathon, la TZ Team a balancé de la vidéo sur écran géant sur la scène et dans le hall et ça le fait carrément. Voilà, je crois que j’ai fait le tour. Un grand merci à Erick et toute la Propa Crew et rendez-vous l’année prochaine pour les 4 ans !
Play-list aller : Undertones et Stooges
Play-list retour : Terrorgruppe et ronflements
Plus de photos sur le World Wide Pogoooooo : Ato, Ouasse, Miss Roudoudou, Forum disco, Fils de punk

414642274_aaf85b7be2

414642271_87ba32c074

414642267_791caeeb26

414642265_63ff56a0f8

414642263_4fe13cf179

414634576_4ab74f33a3

414634574_edbbc385a0

Samedi 21 janvier : Compiègne : Bar le Baroque : Ska Soulet et Skuds and Panic People

// janvier 21st, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Ska SouletCa faisait un bout de temps qu’Oliver et sa bande de punx and skins picards essayaient de nous amadouer pour nous amener dans leur sympathique bourgade pré-nordiste. On a fini par se trouver une date et nous voilà donc en route pour Compiègne-la-belle. L’année commence à peine, le Vitolux est révisé; la route est dégagée, le ciel aussi. La vie est belle. L’émotion suscitée par la découverte de la banlieue nord somptueusement illuminée par le bas mais franc soleil d’hiver nous fait presque venir les larmes aux yeux. A moins que ce ne soit l’écoute du dernier opus de La Souris Déglinguée … Et pour finir, on arrive presque à l’heure au bar, sans se planter et en même temps que les Skuds. Bonjour-bonjour, déchargement, balances rapides et on file prendre l’apéro et un casse-dalle chez Oliver avec les Skuds. Le rock loisirs de la fin de semaine tel qu’on le pratique a ceci de formidable qu’il permet de rencontrer plein de gens sympathiques qu’on recroise ensuite plus ou moins régulièrement. Ce début de soirée en est l’exemple parfait et on adore ça !
Mais il ne faudrait pas oublier qu’on a aussi une mission à remplir et qu’on n’a pas fait 300 bornes juste pour apéroter entre artistes contemporains ! Au boulot, tas d’feignasses !
Retour donc au bar qui se remplit doucement. Il faut dire que dehors, ça caille sérieux et que le parking des bords de l’Oise est particulièrement mal fréquentée ce soir : le bleu marine est de sortie et la fouille au corps, ça ne réchauffe pas tant que ça.
Les Ska Soulet attaquent pour un petit set de punk et ska bordélique et gueulard à souhait. On prend la suite pour un concert qui ne restera pas dans les annales. Pas les nôtres en tout cas. On n’a pas trop mal joué (à part Yann qui a, une fois de plus, privilégié le côté visuel) mais on n’a pas franchement fait péter l’audimat. Pourtant, une charmante demoiselle avait bien essayé d’arranger le look de Gob juste avant le concert (on lui dit, nous, que le futal remonté jusque sous les aisselles,Skuds and Panic People c’est pas punk, mais il ne veut rien savoir !), mais ça n’a rien changé. On est quand même content d’avoir bien réussi le premier crash-test d’un nouveau morceau : Les Gueux.
Au suivant : Skuds and Panic People. Voilà le genre de groupe qu’on a plaisir à retrouver, tant sur le plan musical qu’humain. Du pur breton comme on l’aime. On cause, on rigole et on joue, sans se prendre la tête. Et pour jouer, ça joue. Du street-punk plutôt de gauche (si j’ai bien compris) ultra efficace pour faire skanker les skins.
Pour finir, les Ska Soulet sont revenus, mais sans Oliver, assommé par le houblon. Ambiance bon enfant et joyeux bordel avec, en fin de set quelques reprises de la Grande période alternative.
Pour ma part, j’ai discuté vidéo avec Didier Vidéo et photo avec Yann Derais (vaut mieux ça que le contraire, me direz-vous !). Après tout ça, on a tout remis dans le camion et on est allé pioncer quelques heures au chaud chez un pote d’Oliver. Le lendemain, on est reparti à midi alors que toute la troupe allait gueuletonner dans le local de répét’ des Ska Soulet, mais que voulez-vous, c’est ça les vieux groupes (dis donc petit con, c’est toi qui a dit groupe de vieux ?) : on préfère rentrer chez nous retrouver femmes, enfants et chiens que de festoyer avec nos hôtes. Et en plus, à cette heure-là, on a les tarifs verts sur l’autoroute !!!