Mardi 14 février : Orléans : Astroclub : Sortie du DVD du Twenty Yeah

Yeah yeah yeah et twenty yeah !!!! What a fuckin’ concert ! Pourtant, un concert un mardi pluvieux à 18 H 30 pendant les vacances scolaires, je peux vous assurer que mes amis, mon entorse (cf épisode précédent) et moi-même pensions plutôt faire un petit show pépère devant un quinzaine de quadras calviciés. D’autant qu’il s’agissait de fêter la sortie du DVD du Twenty Yeah, manifestation culturo-nostalgico-rock n’ rollienne organisée admirablement mais néanmoins déficitairement par l’asso Ange 13 et destinée à commémorer 20 ans de rock à Orléans. Il y avait eu concerts et expos l’année dernière et comme Ange 13 est spécialisée dans la vidéo (Pub : réalisation de clips pour pas cher !), ils en ont fait un DVD pour le vendre à tous les vieux rockers qui font les malins avec leur collec’ de vinyls rayés mais qui ont quand même tous un lecteur DVD Sony pour se palucher sur les lives pourris des Ramones qui sortent chaque semaine. Bref, tout ça pour dire qu’on a été plutôt surpris quand les portes se sont ouvertes et qu’une foule de jeunes gens a envahi l’Astroclub, qui n’est autre que le bar de l’Astrolabe récemment aménagé en salle de concert. Bon, d’accord, l’entrée est gratuite, mais quand même ! Ils auraient pu rester chez à regarder la télé, comme d’habitude. Heureusement, on retrouve tout de même quelques vieilles têtes familières, parce que, bon, il faut pas trop déconner non plus … La salle est donc rapidement remplie et on nous a même dit qu’il y avait 2000 personnes dehors qui n’ont pas pu rentrer. Renseignements pris auprès de sources plus fiables, les malchanceux étaient plutôt une quarantaine. Tant pis pour eux.
Pendant ce temps-là, dans la salle, on a droit à un petit discours des organisateurs et à la diffusion du trailer (ce que les plus de 32 ans appellent encore une bande-annonce) du DVD. Ensuite, en piste. On pensait y aller coolos au début, et bien c’est raté, le pogo démarre dès le 1er morceau. Charles essaie bien de les calmer en flinguant son jack aussi dès le 1er morceau et en m’obligeant à raconter n’importe quoi pendant des minutes qui semblent bien longues à ce moment précis, mais bon, il sait que j’aime ça. On arrive quand même à repartir et le public est toujours chaud comme la breizh, on n’a donc qu’à se laisser porter et tout le monde semble bien s’amuser. Seuls échecs flagrants, mes tentatives de discuter avec le public. J’ai l’impression que le public jeune n’a pas l’habitude qu’on s’adresse à lui et qu’on cherche à communiquer avec lui. On a quand même réussi à le faire gueuler un peu, mais c’était pas gagné ! Au total, on a balancé deux sets d’environ 3/4 d’heure avec une petite pause pour se rafraîchir. On a eu droit à un vrai rappel qu’on a apprécié à sa juste valeur et surtout, le plus important, c’est qu’on a tous partagé un vrai bon moment de rock ‘n roll avec de la sueur, de la bière et de la bonne humeur. Un concert dont on se souviendra longtemps et qui a clôturé comme il se devait ces festivités du Twenty Yeah … jusqu’au twenty one yeah !
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Et encore un petit week-end à la cool avec plein de gens sympas. On peut même dire qu’à 2 exceptions près, c’était un week-end top cool ! Je vous passe les détails du voyage, mais je signale quand même qu’on est arrivé à l’heure au Chaudron (ne pas confondre avec la Marmite à Preuilly !), une grange bien aménagée mais aussi bien planquée au fin fonds de la campagne auboise. Il y a des champs à perte de vue, une légère brume et même des moutons. Je connais un trio essonnien (que je ne citerais pas) que cette vision bucolique aurait fait fuir, mais nous on aime bien ! La sono est déjà montée et Fred, le destructeur de tympan local chevelu mais néanmoins sympathique nous attend de pied ferme. C’est de circonstance (la ferme, pas le pied … encore que … on en reparlera). On a à peine le temps de se rafraîchir que les Skalopes arrivent. On pécho leur batterie et on se fait la balance fissa, car on a rencard sur Troyes pour une interview à radio Campus. Le temps de prendre un pack de bière et de se faire flasher par les bleus à 71 km/h en agglomération et nous voilà la tronche dans les micros, prêts à raconter moult conneries et répondre aux très intéressantes questions de Sabrine. Mr Popoche from Trauma social est là aussi pour nous surveiller et dire des gros mots dans le poste quand on est trop sage. Et c’est ce que nous faisons pendant une bonne heure et ça nous a bien fait rire. Et oui, on est comme ça, on dit des bêtises et on rigole à nos bêtises. C’est une sorte d’autarcie humoristique qui est très utile, surtout quand on joue régulièrement avec des groupes de banlieue. Je me comprend …
en même temps que 5-6 pogoteurs qui avaient fui lors de notre combat inégal contre EDF. Pour la peine (et la mienne surtout) et pour les fatiguer un peu, on leur balance Camarade B. en bonus track. Bin on n’aurait pas parce que ça m’a fait faire des petits bonds et que pour mon dernier petit bond, je suis retombé sur une sorte de brique qui maintenait la grosse caisse. Clic-clac ! Et une entorse pour Bastos ! Ca tombe bien, on a un concert mardi prochain ! On finit quand même le concert avec un petit Ludwig en rappel. De toute façon, l’entorse quand c’est chaud, ça va encore.










Une bien bonne soirée que ce cru 2006 du grand bal punk pour fêter les 3 ans de
producteurs, des tonnes de punks stars et Monsieur Henri Lopez. Evidemment, avec tout ça, c’était plutôt la Maison des Vieux et de la Culture et ça avait parfois un air de 8 mai sous l’Arc de Triomphe (surtout en backstage d’ailleurs. C’est Gob qui était content, il avait plein de copains de son âge pour une fois). La chanson « Les punks de 40 ans » était doc plus que jamais de circonstance ! Pour ma part, j’ai profité de l’occasion pour filmer toutes ces bonnes gens et je me suis bien amusé. Mais comme on ne peut pas être partout, je n’ai pas vu grand-chose du Spectacle, comme disait mon ami Roger Lanzac. J’ai carrément raté les Sine qua non. J’ai pu voir un peu Edouard Nenez, ce qui fut pour moi la principale découverte de la soirée. J’adore. C’est de la chanson rock avec plein d’humour rigolo qui fait rire dedans. Ca fleure bon le Bobby Lapointe et le Sttellla, voire les Suprêmes Dindes pour faire dans l’actuel. C’est frais, c’est simple, c’est vrai. Ca ne pète pas plus haut que ça a le cul et c’est bon. Vinrent ensuite nos potos des RNBS : Rem and the Bonarians (celle-là, je l’ai déjà faite, mais je l’aime bien et je fais ce que je veux ! Si je veux la faire à chaque fois, je peux !!!). Le son était tout pourri sur scène et devant, donc pas d’hystérie dans le public … ni sur scène. A ce propos, il faut préciser que sur toute la soirée, il y a eu pas mal de monde (environ 300 personnes), mais était-ce l’âge avancé déjà dénoncé ci-dessus, le côté inévitablement poseur du parisien landa, ou la fraîcheur extérieure de ce fucking mois de février ? Je ne sais pas, mais l’ambiance dans la salle est restée globalement
hivernale. Quoi qu’il en soit, on continue. Zampano a pris la suite. Je n’ai pas vu grand-chose, mais d’après ce qu’ils disaient eux-mêmes après, ils n’ont pas très bien joué. C’est pas une raison pour s’en prendre à la batterie de Lolux, hein Nico ? Le temps d’une bière et les Prouters attaquent. Putain, c’est vraiment bien les Prouters ! C’est la première fois que je les voyais en power trio et ben, ça arrache. 100 % pur tubes de punk-rock banlieusard. Pour des vieux, ils ont encore de la ressource. Par contre, ils n’avaient pas dû brancher leurs sonotones, donc c’était beaucoup trop fort, mais bon, on fait du rock ou on n’en fait pas ! En parlant de faire du rock, c’est notre tour d’y aller. Et puis, il faut assurer, il y a de la caméra ! Enfin, ça ne nous fait pas peur les caméras, on est habitué, on en a tellement plein les rues à Orléans qu’on se croirait à Auchan ! Donc, on y va et avec le sourire s’il vous plait. Un show plutôt bien dans l’ensemble. Pas de gros pain, pas mal d’enchaînements, quelques blagues mais pas trop car on n’avait pas trop le temps et hop, c’est dans la boîte. Merci bonsoir. C’est René Binamé qui a clôt ce grand bal punk. J’ai pas vu, mais c’était bien. Il ne faudrait pas oublier que pendant tout ce concert-marathon, la TZ Team a balancé de la vidéo sur écran géant sur la scène et dans le hall et ça le fait carrément. Voilà, je crois que j’ai fait le tour. Un grand merci à Erick et toute la Propa Crew et rendez-vous l’année prochaine pour les 4 ans !





