Concerts 2006

Vendredi 19 mai : Rennes (35) : Rennes against Racism 3 : Jardin Moderne avec HHM, Los Foiros et Los tres puntos

Brigitte Bop - Jardin Moderne

Ha, ha, un petit week-end breton ! Il y avait longtemps qu’on n’était pas venu en Bretagne et il faut bien avouer que ça nous manquait ! Car il faut savoir que la Bretagne, c’est l’autre pays du punk-rock (avec le Ch’nord, le sud-ouest de l’Essonne et Bures sur Yvette). C’est donc le cœur vaillant mais sans maillot de bain (la météo s’annonçant peu clémente en ce début de mois de novembre) qu’on a pris la route dès l’aurore (rencard à 10 du mat’ au local alors que je m’étais collé une ARTT bien méritée). Un crochet par Auchan pour remplir le garde-manger et le garde-boire et on y va ! Le voyage s’est certainement déroulé sans encombre mais aussi sans moi, car j’ai pioncé comme une brute. Arrivé au Jardin moderne, on retrouve des bouts de Skuds et de General Strike, les organisateurs du Rennes against Racism. On visite les lieux, on salue la Mass Prod Crew qui bosse, on papote à droite à gauche (comme vous pouvez le constater, c’est pas les cadences infernales non plus), on fait la balance et place au sport ! En effet, si les boules ont eu le temps de refroidir depuis le dernier challenge nivernais qui avait vu la suprématie boulistique de la paire Bastos-Yann mise à mal par le trio orléano-sologno-berrichon Gob-Lolux-Titou, les esprits eux sont encore chauds de cette victoire objectivement contre-nature. Ainsi donc, les choses (et certaines personnes) devaient être remises à leur place. Ce fût chose faite avec panache et élégance, sur un terrain qui, il faut l’avouer, demandait une intelligence certaine, une adaptabilité sans faille et une assurance absolue. La lutte fût longue à défaut d’être acharnée  et on a à peine eu le temps de se poser et de manger un morceau que le concert a commencé avec HHM, groupe breton de filles (comme dit tout le monde, ce qui va peut-être finir par agacer le batteur) bien énergique.

Brigitte Bop - Jardin Moderne

De bonnes voix et de bonnes mélodies. Los Foiros a pris la suite dans un style plus « viril mais correct ». Bon, là, c’est de la Oi avec un grand O et des putains de bons musiciens. La salle est bien remplie (plus de 200 personnes) quand arrive notre tour et visiblement, la majorité semble avoir envie de passer un bon moment avec nous. Qu’à cela ne tienne, on va s’amuser. Et on s’est bien amusé. Il faut dire qu’on n’a eu qu’à se laisser porter par un public chaleureux qui chantait toutes les chansons, même celles qu’il ne connaissait pas ! Globalement, on a plutôt pas mal joué.

Une section rythmique irréprochable, quelques blagues d’un humour pas toujours partagé par tous (il semble que certains bretons bretonnants n’aient que moyennement rigolé à mon « Bonsoir Nantes ! » hé, hé !), une (petite) invasion de scène en fin de set et Charles qui perd ses 2 groles en début de set, voilà pour les principaux faits marquants. C’est la bande de Los Tres Puntos qui a terminé ce concert et ça l’a bien fait. A noter également la présence de la Rokenrol family, perdue dans un concert où ils n’étaient pas obligé de faire la bise à la moitié du public et d’Ab Fab qui a passé sa soirée dans le local technique à lutter contre les déconnexions pour retransmettre ce concert sur le Net en direct. Le combat s’est soldé par un match nul. La fin de soirée fût classique : bavardage, rangeage, traversage de Rennes by night et couchage dans l’appart’ d’Yvan GS qui sentait encore un peu le Medef Inna Babylone de la veille (l’appart’, pas Yvan).

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Brigitte Bop - Jardin Moderne
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Brigitte Bop - Jardin Moderne
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Brigitte Bop - Jardin Moderne


Los foiros on stage à Rennes


Quelle prise de tête ce concert


Il a maigri Hadji-lazaro


La Bretagne ça vous gagne


La Bretagne ça vous gagne 2

 

 

Concerts 2006

Mercredi 26 avril : Printemps de Bourges : El Bongo avec Les Tazons

Ze publicEt c’est parti pour un week-end sauvage du mercredi soir ! On n’est plus à ça près. Donc, après l’Automne des Prolos (Vierzon 2005), voici le Printemps de Bourges cuvée 2006 (le PDB pour les intimes et les journaleux de Libé). Comme d’hab’, la prog’ officielle est à iech, c’est donc avec un plaisir non-dissimulé qu’on a accepté de venir jouer au El Bongo, Ze bar rock n’ roll de la capitale berrichonne à la déco 60’s et tiki tiki. Sauf que là, on oublie le calbut fluo et le collier à fleur, parce que ce qui se passe, c’est qu’il pleut comme vache qui pisse. On s’en fout, on ne joue pas dehors, mais on s’est quand même payé une putain d’averse sur la tronche en route pendant que Charles nous faisait découvrir les plus petites routes du Cher. C’est pas le plus rapide, mais c’est garantie 100 % sans bleusaille. Lolux, qui avait préféré faire cavalier seul sur l’autoroute n’a pas eu cette chance. Il a eu droit à la « Gendarmerie nationale, z’avezlespapiersduvéhiculesilvousplait » avec foutage de gueule sur sa photo de permis de conduire (il faut dire qu’il est plutôt bonne sur son permis !). Ce qui nous a valu une séance de « Et toi, vas-y, fais voir ta gueule sur ton permis ! Whoua la tronche, regarde, j’ai la même ! ».
Finalement, on est tous arrivé, on a fait une balance, on a pris l’apéro, on a papoté, on a mangé (ouch ! et on a même super bien mangé ! Au moins 2 étoiles au Guide Michebop) et on va voir les Tazons pour digérer. C’est bien les Tazons. Pas forcément pour digérer, mais plutôt pour danser. C’est du bon rock avec du punk, de la sueur, de la bière et du sourire dedans. Que du bonheur quoi. A noter une reprise d’I wanna be your chien (les punks adorent ce morceaux, normal !) et un morceau à la mémoire de Joe Strummer (« Joe, c’est ton cœur pas ton âme qui a claqué, c’est ton corps pas la flamme qu’on a enterré ») J’en chialerais ! La bonne humeur et l’alcoolémie du chanteur sont communicatives et l’ambiance est bon enfant. Il y a un peu de monde mais ça reste supportable. Ca pogote plutôt pas mal pour un mercredi soir.
Le temps d’écouter un album des Cramps en réinstallant le matos et on prend la suite. C’était pas le concert du siècle mais l’ensemble était plutôt correct. A part B Bop on stageLolux qui a fait plein de trucs bizarres, à tel point qu’on se demandait parfois s’il jouait vraiment la même chose que nous. On a dépucelé le petit dernier (non, je ne parle plus de Lolux) : un morceau avec plein de poésie dedans qui s’intitule « Putain de chanson ». Il est bien passé et je suis content parce que je l’aime bien. En guise de rappel, on a fait un petit set des Clache pour faire plaisir au patron (Mister Mike Turner, bien connu des noctambules orléanais pour ses animations DJesques lors des Fiestas Boogaloo) : 8 morceaux. Bonne prestation. Le public a visiblement apprécié et nous aussi, surtout qu’on n’avait répété ça que 2 jours auparavant. On a terminé comme d’hab’ sur White riot avec Olive Tazons, venu achevé ses cordes vocales avec nous. A noter qu’on avait amené Arnaud de l’asso Ange 13 qui nous a filmé sur scène, à table, dehors, dedans, en balance, en train de boire de la bière et qui a aussi interviewé plein de gens dans la rue à 2 heures du mat’.
Après ça, on s’est rafraîchi, on a causé sur le trottoir, on a rangé le matos et on a traversé la nuit berricho-solognote pour rentrer chez nous roupiller un peu. Pour ma part, je crois même que j’ai commencé en chemin. On a laissé Yann sur place avec Titou (le traître !) et Pièt (un subtil croisement entre Achille Zavatta et Maître Kanter) et j’ai bien peur qu’ils soient encore tous en train de descendre des demis à l’heure qu’il est. Ils sont forts ces berrichons !
Play list Carlito’s car : Wampas, Prouters, Wunderbach, Edouard Nenez.


– Mes souliers sont rouges.
– Les miens aussi.


Bonne nouvelle : les Tazons ne font pas que boire : ils mangent aussi !


Mister Mike T


Mister Arnaud R.


Un Tazon glabre et lunetté


2 tazons poilus


De droite à gauche :
– Regarde là haut
– Où ça, j’vois rien
– Ho oui !


Il y avait longtemps qu’on avait pas fait la traditionnelle photo d’adieu :
Bop + Judas + Mike T + Arnaud R.

Concerts 2006

Samedi 1er avril : Chaulgnes : avec Self Control, Why not Raymond, Mister Jingle, Alerte Rouge et Mala Suerte

Mala SuerteUn festival rural au mois d’avril, on gardait un souvenir humide de nos expériences berrichonnes en la matière, mais l’organisation nivernaise s’est révélée d’une efficacité redoutable. Grand chapiteau, backstage en forme de salle des fêtes et contest de sk8 (NDT : concours de planche à roulettes) dans l’après-midi. On est arrivé sur le site à peu près à l’heure. Le temps de se poser, de prendre un petit café (voilà une information intéressante. D’ailleurs, pour les aficionados culinairistes, sachez que Charles, que le café rend nerveux, a préféré manger de la salade composée et une tranche de rôti), de se faire une petit balance et hop, on se trouve un coin peinard pour relancer le Pétank World Championship, ce qui était, il faut bien l’avouer la véritable raison de notre acceptation d’un concert en plein campagne nivernaise en ce début de printemps. Ouais, et bien si j’avais su, j’aurais pas venu. Bon, d’accord, on n’a pas été très bon, mais jusqu’à présent, on arrivait à les exploser même de la main gauche. Sauf que là, ils ont décidé de se faire coacher. Et par le propre frère capilairement déficient de mon partenaire en plus ! Judas ! Je passe sur le fait que ce coach était également arbitre, si vous voyez ce que je dire quant à son impartialité. Je ne m’étendrais pas non plus sur les restrictions flagrantes à la liberté de tout joueur à choisir son terrain de jeu dont nous avons été victimes. Enfin, je ne m’abaisserais pas à vous narrer les coups de chance à faire faner un trèfle à 4 feuilles qui ont parfois transformer leurs jets approximatifs en coup de maître. Tout ça pour dire qu’on n’a pas tout à fait gagné … hein ? Oui, bon … on a paumé quoi. Comment ? La belote après laLes slams volent bas bouffe ? Oui, bah, là aussi on s’est fait técla. Bon, on ne va pas passer tout le compte-rendu là-dessus. On est quand même là pour parler musique, non ?!?
Alors, le 1er groupe, j’ai raté pour cause de pétanque mais Charles m’a dit que c’était, alors je le crois. Le 2ème, c’était du ska festif rigolo et déguisé. C’est pas ma cup of tea (il parait que c’est à la mode de parler moitié français et moitié anglais, alors je cède) mais ça l’a bien fait pour le public qui avait soif de festif. Le 3ème groupe, j’étais en train de manger. Pardon ? Oui, bon, j’étais en train de manger et de jouer à la belote (c’est pas vrai, on ne peux plus faire son compte-rendu tranquille !). J’ai vu un peu Alerte Rouge. C’est pas trop mon truc non plus, mais il faut avouer que c’est sacrément rôdé et ultra efficace. D’ailleurs, les plus de 1000 personnes présentes ne s’y sont pas trompées. Ca move à donf et ça slamme à tout va ! J’ai pas trop vu Mala Suerte, mais même remarque que pour les autres groupes. C’est carré et vraiment efficace sur scène. Enfin, vient notre tour ! Il est 2 heures et demi du mat’ et le public supportant encore la position verticale commence à se faire rare. La plupart des petits jeunes (et ils étaient nombreux à ce festival) ont disparu, restent les punks et les vieux. On est entre nous, quoi ! On a profité de la grande scène pour se faire filmer à 2 caméras en mouvement sur scène par 2 sympathiques organisateurs.
Le public à l'assault des barrières pendant B BopMusicalement, ça été plutôt correct malgré l’heure tardive et les problèmes techniques : pas de retour pour Lolux, panne d’ampli pour Yann, panne de voix pour Gob et panne de jack pour moi. En bon démagos, on a pesté contre le CPE et on a traité de Villepin, de Robien et de la Villardière de jolis noms d’oiseau (je sais, Bernard de la Villardière n’y est pour rien dans le CPE, mais ça m’a fait rire). Rien de plus à déclarer. De toute façon, ça fait une semaine, je ne me souviens plus de rien.
En tout cas, un bien bel exemple d’organisation, plein de bénévoles accueillants, plein de monde et une bonne ambiance. La prochaine fois, on atomisera Laurel et Hardy à la pétanque et notre bonheur sera compet.
Play-list du vitolux : Brassens, Terrorgruppe, Edouard Nenez et les Princes de Bretagne

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