Samedi 7 octobre : Toulouse : avec dAHU-gAROU, Diego Pallavas, Medef Inna Babylone, Mon Dragon
Ce qui est bien avec le sud, c’est qu’il n’y a pas que le temps qui dure longtemps … il y a aussi le voyage. Rencard matinal à 9 heures, chargement du matos et récupération des 2 berrichons en plein café gourmand sur leur Terre natale. Ca roule bien et on est donc parfaitement dans le timing prévu, mais on fait un petit excès de zèle et, emportés par notre élan, on se retrouve sur la route de Barcelone. Un demi-tour, 20 km et quelques détours plus tard, on arrive aux Vents du Sud, chouette salle avec une belle scène et un arbre au milieu (de la salle, pas de la scène). Les dAHUS balancent et les Medef tiennent le bar (il faudrait pas qu’il s’écroule avant l’arrivée du public !). Yf MIB cherche à nous impressionner avec ses talents de Bar Ball (après le basket ball et le street ball, c’est pareil mais il faut envoyer sa cannette dans la poubelle) … et ça marche. On se fait griller à la balance par les Diego Pallavas (mais presque) qui déboulent juste de la gare avec leurs instruments sur roulettes dans le plus pur Romano Stylee. C’est la 1ère fois qu’on joue avec les Diego et je suis super content car j’ai vraiment craqué sur l’album. D’ailleurs, je suis un peu rassuré car j’ai pu me rendre compte que je ne suis pas le seul à être atteint de Diego Pallavite aigüe. On se fait aussi une petite balance rapide grâce aux 2 sonomen ultra efficaces et on s’adonne sans vergogne au bla-blatage. Il faut dire que l’affiche de ce dernier soir du Festival To Loose Punkers est particulièrement chouette et que ça attire du beau monde : Franky le berrichon expatrié, qui nous a filmé un peu, Monsieur Ab Fab’ qui a tout enregistré, Grand Dieu Thot venu promouvoir l’album des Sulky Sheena, Starsky Bimbo Killers venu en voisin (puisque comme chacun sait Toulouse-Avignon, c’est à côté !), Raf Attentat Sonore et plein d’autres avec qui je n’ai pas eu la chance de converser.
Après un repas qui nous a donné envie de relancer notre idée de guide gastronomique des meilleures tables de l’underground punkoïde, et l’arrivée de Monsieur Vince TLP (qui a dit que les 2 évènements étaient certainement liés ?) avec son tee shirt B Bop tâché, place à la musique ! C’est Mon Dragon qui a la lourde charge d’ouvrir les festivités. Les nouveaux chouchous de la scène alternative s’en sortent plutôt bien et réussissent à chauffer le public (encore un peu maigre) avec leur mélange original de crust, hard core, reggae. Les dAHUS gAROUS font une entrée en scène fracassante avec leurs looks « All Stars ». Leur set carré et bien enchaîné les feraient presque passer pour un vrai groupe de wack n’ woll (NDR : ce commentaire désobligeant n’est qu’une vengeance puérile pour répondre aux attaques personnelles et pseudo-humoristiques dont je fût la cible et qui n’ont fait rire personne à part Lolux et les 3/4 du public). A noter une reprise des PKRK avec BatBat Pallavas (communicant) au chant. Ca les change des Sheriffs (NDR : pareil). On a pris la suite à la bonne place (3 sur 5), à la bonne heure (22 H 30) avec un bon public (plus de 200 personnes) pour un bon concert (pour nous en tout cas). On continue à roder les nouveaux morceaux, même si on a dû en virer une poignée. On a eu droit à une belle chorégraphie « à la Claudette » de la part de quelques jeunes dans le public sur Mayday et on a juste fait White Riot en rappel, pour remercier Pierro, le big Boss des To Loose Punkers et master chief de la soirée avec son super tee shirt des Clash (que tous les Dieux le bénissent). Puis vint le tour de Diego Pallavas (istas). J’avoue sans honte que mes compte-rendus ne sont pas toujours d’une grande objectivité (même jamais en fait), ce sera particulièrement le cas pour ce groupe. Je suis accro à leur album qui est constitué à 150 % de putain de tubes avec des tonnes de fuckin’ mélodies qui restent collées dans la tête comme un vieux chouine gomme à une Converse. J’ai bien aimé sur scène.
Et les types sont sympas. Et puis, comme dirait mon ami Jack Lang, ce Diego Pallavas (pirine), quel bel homme ! Les Medef Inna Babylone ont clôt ce 2ème Festival To Loose Punkers de fort belle manière avec leur ferveur habituelle et leur nouvelle chanteuse. L’ambiance était à son comble et la salle … pardon ? … j’ai rien vu parce que je papotais à droite à gauche ? … Ha bon, ça se voit tant que ça ? … Ben oui, c’est vrai que j’ai pas vraiment vu les Medef en fait, mais ce n’est pas ça qui va m’empêcher de dire que c’était bien. Et puis quoi encore ! Bref, pour paraphraser mon ami Jean-Pierre Foucault, je dirais que ce fût vraiment une sacrée soirée, musicalement et humainement avec une orga aux petits oignons, des groupes de qualité, un public en or avec des gens sympathiques, aimables, simples et contents d’être là. Que du bonheur. Je me demande même comment on a fait pour ne pas que ça dégénère en partouze !!!

Yann a la Classe sur l’aire d’autoroute

Mon Dragon on stage

Renaud dAHU on stage

les dAHU gAROU et les To Loose Punkers on stage

B Bop on stage

Diego Pallavas (tico)

Diego Pallavas (les flots. Wouhaou, j’ai mis du temps à la faire !?!)

Medef inna Toulouse

Samedi midi : on se réveille doucement, un petit café et on file à la fameuse Salle des Fêtes de Fontaine Notre Dame (mise en chanson dans un de nos nouveaux morceaux : Highway to punk). On retrouve les fiers M 26-7 en famille. Ils ont déjà installé la salle, fait les courses et monter la sono. On appelle nos moitiés, on apérote et on mange un bout tranquillement. Il fait beau, on a juste le temps d’infliger une correction à nos collègues à la pétanque pendant que les M 26-7 font leur balance. On s’en fait aussi une petite, histoire de dire qu’on n’est pas venu aussi tôt pour rien et chacun comate à droite à gauche. Mais l’esprit sportif et joueur qui nous anime à chaque instant (et Yann qui nous casse les burnes avec ses « allez, on se fait une petite partie ») nous motive suffisamment pour nous déléthargiser (allo, Mr Larousse, j’ai un nouveau mot pour vous) et reprendre les boules à bras le corps (ce qui, il faut bien l’avouer, demande une certaine souplesse). Bien mal nous en a pris, car à l’instar des piles salines classiques, on a tendance à ne pas tenir sur la longueur. Et comme dans le même temps, Lolux commençait à dessaouler de la veille, et bien ce qui ne devrait jamais arriver arriva :
punk hard core façon Tagada Jones. Brutal et efficace. Mention spéciale au batteur, que si j’étais une batterie, je ne resterais pas trop près de lui. Notre tour arrive ensuite. La salle est pleine et il commence à faire vraiment chaud. Contrairement à la veille, la scène est immense et on en profite bien et comme la veille, le public est réceptif et agréable. Vu la chaleur et notre état de fatigue, on fait plutôt un bon concert. Fidèle à lui-même, Nico M 26-7 est venu faire le con avec nous, histoire de se chauffer un peu avant son tour … qui arrive enfin. Il parait évident que le public leur est entièrement acquis. La salle entière chante toutes les paroles des principaux tubes, ce qui arrange bien Nico qui n’a plus de voix. Max peut jongler avec des trucs en flamme. Leur mascotte vole de la salle à la scène et au fur et à mesure, le public envahit la scène. Les potes viennent faire les chœurs. Je monopolise aussi le micro pour la reprise des Cadavres : 7 H 23. Et à la fin, il y a tellement de monde sur scène qu’on se croirait à un concert des Wampas. Un vrai joyeux merdier et ça tombe bien, ils terminent avec une reprise des BxN : « Mineurs en danger » particulièrement de circonstance pour une bonne partie du public.












Papotage Autour d’une Bonne Bière. Donc, un petit coup de PABB et on enchaîne sur un repas accueillant, mais peut-être un poil nourrissant : charcutaille, choucroute et gros gâteau. C’est surtout dur pour les M 26-7 qui doivent monter sur scène juste après. Nico, big boss du groupe, même s’il en fait de moins en moins le salopard, en a sué sa race pendant tout le concert. Ca ne les a pas empêché d’envoyer un bon show. Le public est arrivé au fur et à mesure de leur set et s’est laissé porter par l’enchaînement de tubes et l’humour potache. Pas de jonglage pour Max aujourd’hui pour cause de cave bas de plafond, mais il se rattrape sur les chœurs. C’est aussi la première fois qu’on les voit avec Yannick leur nouveau guitariste. Ca grossit bien le son. On découvre aussi leurs 2 nouveaux morceaux, dont « Y pas d’boulot », tube punk rock de toute beauté ! Le public est heureux, ça suinte la bière et la bonne humeur ce soir à Lille et on est content d’être là. D’ailleurs, on va le prouver sur scène avec un bon petit concert. Il faut dire que dans ces cas-là, on n’a qu’à se laisser porter par le public. C’est que du bonheur. Ha, je sue mais j’aime ça ! Nos nouveaux morceaux sont toujours en rodage pour l’enregistrement à venir. Ils passent plutôt bien et on se défoule avec le dernier truc qui nous fait rire : jouer Camarade B. et Wack n’ woll à fond la caisse. Pour finir, Nico M 26-7 nous a forcé à jouer Julien Lepers avec lui. Et ben on ne s’en est pas si mal sorti que ça ! Après ça, c’est reparti pour le PABB avec des vieilles connaissances : Gob est tombé amoureux d’un pote d’enfance à Lolux, Charles avait racolé des relations de boulot, Yann a chanté en chti et on a aussi retrouvé les gens de La société elle a mauvaise haleine, qui nous avait fait joué il y a un sacré bout de temps. On a fini par décoller pour aller pieuter sur Cambrai (une heure de route, et à cette heure-là, c’est moi qui m’y colle) chez Fabien, hôte sympathique et grand amateur de Duvel (bière blonde à 8,6 °) ce qui a retardé encore un peu l’heure du coucher, car on ne refuse pas une Duvel à Fab’. On s’est écroulé les uns après les autres. Personnellement, quand je me suis endormi, Lolux te Fab’ causaient encore Linux et plug-in Firefox en écoutant Ministry.








