Concerts 2007

Samedi 21 avril : Bourges : Bar le Wake Up & Vendredi 4 mai : Bourges : Le 22 d’Auron

Yeah, deux supers dates de suite dans la capitale berrichonne, l’occasion est trop belle de pondre un superbe compte-rendu global (à gogo, comme disait mon ami Joe) sur ce fantastique « Back in eul’ Berry for ze Presidensiaul élekcheunes Tour ». De l’avis général, c’était vraiment une bonne idée. Ouais, super ! … Comment ? Pogo berrichonCa sonne faux ? Vous n’y croyez pas ? Ben vous avez raison. La vérité, c’est qu’après le 21 avril, il y a eu le 22 avril, c’est-à-dire, pour les adeptes d’Alzheimer, le 1er tour des Présidentielles. Et qu’à 20 heures, le quarté donnait dans l’ordre (si j’osais, je dirais même dans l’ordre juste, mais je n’ai pas le cœur à la gaudriole), la droite dure, la gauche molle, le centre mou et les nazis. Autant vous dire qu’après ça, je n’avais pas la tête à compte-renduer cette pourtant fort sympathique soirée berrichonne. Le temps de digérer ces résultats, d’admettre définitivement qu’on vit vraiment dans un pays de cons et de me faire à l’idée qu’à 35 ans révolus, j’allais devoir voter soic … sicia … socio … socialiste (putain, j’ai même du mal à l’écrire) pour la première fois et hop, nous revoilà à nouveau sur les planches berruyères. Ajouter à ça mon ADSL qui déconne, mon ordi chez le docteur et une semaine de vacances et vous aurez plus ou moins les véritables raisons de regroupement de compte-rendu.
Mais tout ça, c’est du passé (sauf mon ADSL, ça va me coûte bonbon en hotline cette connerie). Aujourd’hui, c’est lundi. J’ai voté socialiste (et je suis toujours vivant). Malgré mes propos outrageusement anti-sarkozistes primaires de vendredi soir au meeting du SCALP 18; Mini-Supermankozy a été élu haut la main (pour le haut les mains, ne vous inquiétez pas, ça va arriver). Le chômage, la retraite, le droit de grève, les délinquants, les malades, les handicapés, la pluie pendant les vacances, les 35 heures, l’insécurité, les feignants, la Sécu, les fraudes fiscales, les libertés publiques, Propagande.org, les SDF, les immigrés, les B Bop on stagepetits (ha, non pardon … pas les petits) ,les fachos, les centristes, la Turquie et plus généralement tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui, tout cela va disparaître et on pourra enfin vivre heureux dans un pays beau, propre et lisse comme un présentateur de TF1.
A part ça me direz-vous ? Et bien, ces 2 concerts étaient vraiment biens. Il a fait beau, sauf quand il a plu, les punks berrichons sont adorables, Les Tazons sont le meilleur groupe punk de Bourges, Pogomarto est le meilleur groupe à boite à rythme de Blois, les Vulgaires machins ont un drôle d’accent, je ne suis pas sûr qu’ils soient du coin. On a vendu plein de disques, on a plutôt bien joué mais le 21, on aurait dû manger la pizza après avoir joué, d’ailleurs, c’est ce qu’on a fait le 4. Jean-Paul nous a fait un pur son le 4, merci à lui. On a rencontré, discuté, échangé, été interviewé, rigolé avec plein de gens sympas et intéressants. Et à bien y réfléchir, je pense que c’est ça qui nous fait tenir. En espérant que ce soit assez fort pour nous permettre de supporter et combattre ce qui nous attend. Je vous quitterais en citant mon ami Charles Baudelaire, qui était aussi un grand fan du Clash : Homme libre, toujours tu chériras le punk rock !

Samedi 21 avril : Bourges : Bar le Wake Up : avec Pogomarto, Les Tazons, Johnny Boy, Servo, Les vulgaires machins, DJ Tcho

Vendredi 4 mai : Bourges : Le 22 d’Auron : avec Goulamas’k, Los Tres puntos


Brigitte Bop (21 avril)


Olive Tazon s’apprête à rejoindre ses collègues sur scène (21 avril)


Il y est, sans lâcher le verre ! (21 avril)


La Classe !


La section rythmique en pleine action (4 mai)


Lolux et Bastos Bop (4 mai)


B Bop (4 mai)


Los Tres Puntos (4 mai)


Charles et Gob (4 mai)


Charles en forme (4 mai)


Hulk ?
Non, Yann Bop !


Sarkozy’s burning


jean-Paul et Lolux sur le retour

Concerts 2007

Samedi 14 avril : Sail sous Couzan : avec Bender, Space Links, Stoneway

C’est au terme d’un voyage un peu long mais sans encombre sous la douce chaleur estival de ce mois d’avril et sur la bucolique et rectiligne A71 que nous avons atteint Sail sous Couzan, petite bourgade de la Loire (42 pour les chiffrophiles) connues par les vieux punks comme un bastion du rock alternatif (période 1986-89) et par les sportifs du dimanche (période janvier 1998 – juillet 1998) comme le village d’Aimé Jacquet. Le temps de dire bonjour, de se dégourdir les guiboles et de se désaltérer à coup de bière en boite et on s’engage dans une balance plus longue que prévue. Du coup, on n’a même pas le temps d’aller touristé sur les hauteurs de Sail et on se dirige directement sur un couscous fort bien venu.
Bop au petit déj'Ensuite, pendant que Joe, Jack et Averell sont partis faire un débat participatif avec le patron du PMU local sur le thème « Football : grandeur et décadence », on monte du stand marchandaïsing, très fiers de pouvoir exposer pour la première fois notre nouvel album fraîchement livré 2 jours auparavant. Et on a bien fait car on a réussi à en vendre … un !!! Pendant ce temps, Bender, combo metal local agitait cheveux longs et guitares pointues sur scène, avec une certaine réussite. A noter une reprise du toujours d’actualité Fist Fuck Playa Club des Ludwig von 88. Ensuite, on a eu droit à 2 gars avec ordi, clavier et batterie qui faisait du drum and bass. Je n’en dirais pas plus car je me suis lamentablement endormi sur la table de merch’ (ouais, quand on est super branché comme moi, on dit « merch' » pour merchandaïsing, même quand on pionce dessus).
Le temps d’émerger et hop, direction la scène. Il est minuit, on place les amplis, on se branche, on y va et déjà la jeunesse locale investit la salle. Ca pogote, ça sautille, ça frémit, ça sourit, ça tombe, ça se ramasse, ça slamme, ça s’amuse, ça gueule, bref, ça vit et comme toujours dans ces cas-là, ça nous emmène. Résultat, un bon concert, bien enchaîné, pas mal joué, avec un Lolux qui finit tous les morceaux debout. Le public investit régulièrement la scène pour chanter avec nous et parfois sans nous (on s’est fait piquer les micros pour une Internationale de toute beauté !), faire des chorégraphies, nous abreuver ou juste pour être là ! Bref, une ambiance du tonnerre malgré l’heure (et l’état de certains participants) avancés.
La soirée a continué avec un DJ qui balançait du sacré bon son (et ouais, je vous avais dit que j’était super branché). Mais on a quand même décidé de plier les gaules et de rentrer pioncer in eul’ Berry : 3 heures d’autoroute by night les oigts dans le zen, des souvenirs plein la tête et aucune photo dans l’appareil qui est resté dans le sac !
Play-list du Vitolux : Highway to punk, The Stooges, The Cramps, Parabellum, The Clash, Brian Setzer 68 Come back Special, Molodoï, Stray Cats

Concerts 2007

Vendredi 16 mars : Bures sur Yvette : K’fet d’Orsay : avec Les gamins déchaînés, Garage Lopez

Les Gamins déchainésOn savait à l’avance que cette première virée à la désormais fameuse K’fet d’Orsay serait une bonne soirée, puisqu’on y retrouvait nos garagistes préférés, mais on ne pouvait imaginer que ça se transformerait en La soirée punk rock de l’année, reformation de Michel Polnareff incluse !
Sur les bons conseils de Jean-Cul Lopez, on est arrivé sur les lieux vers 19 H, ce qui nous a permis de poireauter une plombe à les attendre en discutant avec le MC de la soirée, alias le brise-feuille local, aka le plus subtil croisement entre Buddy Holly et Kurt Cobain sur cette rive de l’Yvette, j’ai nommé Monsieur Momole. Je tiens d’ailleurs à signaler que l’anniversaire de cet encore jeune homme était le prétexte cette soirée. Les Lopez sont arrivés cannette à la main dans leur monospace de bobo, exceptionnellement sans roadie, mais avec une demoiselle tatouée comme une fan de La Souris Déglinguée. « Salut ma couille », « t’as encore grossi ? », « ça va les gosses », je ne vous inflige pas tous les détails de ces émouvantes retrouvailles, d’autant plu qu’on a continuer à caqueter et discuter et critiquer à l’apéro, puis à table et pendant le concert. Le thème de prédilection de la soirée, particulièrement de bon goût, était : « Disons du mal des morts ».Mais assez parlé de nous et, comme disait mon ami Superman à sa troisième crevaison : The show must go on !
The show a commencé avec Les gamins déchaînés, jeune formation locale à l’avenir prometteur, comme on dit dans la presse régionale. Ils ont 16-17 ans et ont déjà assimilé toutes les bases du punk. Ils nous ont balancés des compos avec des mélodies terribles, des Garage Lopezreprises de Wunderbach, des Prouters et des Pistols dans un mélange détonant de peur, de joie et d’excitation. Quand je pense qu’à leur âge, j’essayais désespérément de jouer Fist Fuck Playa Club dans ma chambre !

Autre jeune formation prometteuse, le Garage Lopez a investi pour le 73ème fois la scène de la K’fet. J’espérais secrètement un show lopézien des grands soirs façon Rire et Chansons, mais on a plutôt eu droit à une leçon de punk-rock : un peu de blague, beaucoup de bruit et 1,2,3,4, j’enchaîne dans ta face. Pow, pow, pow ! Chapeau l’artiste ! On a quand même eu droit au coming out de Bruno : « Moi, je vote communiste » et aux hurlements sur-aigus et sur-insupportables (genre écureuil qu’on éventre en commençant par la queue) d’un sosie de GG Allin local. On aussi eu droit à son zob flasque, ce qui a fâché Henri qui a aussitôt rangé son matos à lui. A noter également une reprise du « Allez danser » des Rats. Quelle Classe !
Les ProutersPour ne pas passer pour les Poulydor du rock derrière ça et aussi pour assurer notre premier show k’fetien, on a décidé de frapper fort dès le début. Un peu trop peut-être car Charles à attaquer les pétages de cordes ! Je profite de cette pause pour dire qu’il y avait pas mal de monde ce soir-là, dont évidemment pas mal de tronches connues et néanmoins amicales. Ca y est, Charles est accordé, je peux repartir. A part ces petits inconvénients, on a fait un concert plutôt correct. On a dépoussiéré quelques vieilleries : Non, Que Vive le rock Libre, Punkahontas et Les Maudits du rock. On a aussi fait un nouveau morceau qui pourra nous re-servir dans les grandes occasions : joyeux anniversaire. Un grand moment d’émotion pour la poignée de pogoteurs en dessous de 4 grammes.
Le concert aurait dû s’arrêter là, mais la foule a porté sur scène les 3 Prouters et à 3 heures du mat’, ils étaient encore à balancer leurs tubes sur la scène de la K’fet devant une horde de fans ravis dans une ambiance plus enflammée que la batterie d’Henri. Micro dans le public pour les chœurs, public portant Paquito sur les épaules. Un joyeux merdier !
Finalement, on aurait dû s’en douter, le premier concert Garage Brigitte Prouters ne pouvait avoir lieu qu’ici et c’était fantastique. Comme dirait Titou : Bures sur Yvette est magique !
Plus de photos chez Newo

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay
Brigitte Bop - Cafette d'Orsay
Brigitte Bop - Cafette d'Orsay
Brigitte Bop - Cafette d'Orsay

Brigitte Bop - Cafette d'Orsay
Garage Lopez - Cafette d'Orsay
Monsieur Momol - Cafette d'Orsay

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