Samedi 21 avril : Bourges : Bar le Wake Up & Vendredi 4 mai : Bourges : Le 22 d’Auron
Yeah, deux supers dates de suite dans la capitale berrichonne, l’occasion est trop belle de pondre un superbe compte-rendu global (à gogo, comme disait mon ami Joe) sur ce fantastique « Back in eul’ Berry for ze Presidensiaul élekcheunes Tour ». De l’avis général, c’était vraiment une bonne idée. Ouais, super ! … Comment ?
Ca sonne faux ? Vous n’y croyez pas ? Ben vous avez raison. La vérité, c’est qu’après le 21 avril, il y a eu le 22 avril, c’est-à-dire, pour les adeptes d’Alzheimer, le 1er tour des Présidentielles. Et qu’à 20 heures, le quarté donnait dans l’ordre (si j’osais, je dirais même dans l’ordre juste, mais je n’ai pas le cœur à la gaudriole), la droite dure, la gauche molle, le centre mou et les nazis. Autant vous dire qu’après ça, je n’avais pas la tête à compte-renduer cette pourtant fort sympathique soirée berrichonne. Le temps de digérer ces résultats, d’admettre définitivement qu’on vit vraiment dans un pays de cons et de me faire à l’idée qu’à 35 ans révolus, j’allais devoir voter soic … sicia … socio … socialiste (putain, j’ai même du mal à l’écrire) pour la première fois et hop, nous revoilà à nouveau sur les planches berruyères. Ajouter à ça mon ADSL qui déconne, mon ordi chez le docteur et une semaine de vacances et vous aurez plus ou moins les véritables raisons de regroupement de compte-rendu.
Mais tout ça, c’est du passé (sauf mon ADSL, ça va me coûte bonbon en hotline cette connerie). Aujourd’hui, c’est lundi. J’ai voté socialiste (et je suis toujours vivant). Malgré mes propos outrageusement anti-sarkozistes primaires de vendredi soir au meeting du SCALP 18; Mini-Supermankozy a été élu haut la main (pour le haut les mains, ne vous inquiétez pas, ça va arriver). Le chômage, la retraite, le droit de grève, les délinquants, les malades, les handicapés, la pluie pendant les vacances, les 35 heures, l’insécurité, les feignants, la Sécu, les fraudes fiscales, les libertés publiques, Propagande.org, les SDF, les immigrés, les
petits (ha, non pardon … pas les petits) ,les fachos, les centristes, la Turquie et plus généralement tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui, tout cela va disparaître et on pourra enfin vivre heureux dans un pays beau, propre et lisse comme un présentateur de TF1.
A part ça me direz-vous ? Et bien, ces 2 concerts étaient vraiment biens. Il a fait beau, sauf quand il a plu, les punks berrichons sont adorables, Les Tazons sont le meilleur groupe punk de Bourges, Pogomarto est le meilleur groupe à boite à rythme de Blois, les Vulgaires machins ont un drôle d’accent, je ne suis pas sûr qu’ils soient du coin. On a vendu plein de disques, on a plutôt bien joué mais le 21, on aurait dû manger la pizza après avoir joué, d’ailleurs, c’est ce qu’on a fait le 4. Jean-Paul nous a fait un pur son le 4, merci à lui. On a rencontré, discuté, échangé, été interviewé, rigolé avec plein de gens sympas et intéressants. Et à bien y réfléchir, je pense que c’est ça qui nous fait tenir. En espérant que ce soit assez fort pour nous permettre de supporter et combattre ce qui nous attend. Je vous quitterais en citant mon ami Charles Baudelaire, qui était aussi un grand fan du Clash : Homme libre, toujours tu chériras le punk rock !
Samedi 21 avril : Bourges : Bar le Wake Up : avec Pogomarto, Les Tazons, Johnny Boy, Servo, Les vulgaires machins, DJ Tcho
Vendredi 4 mai : Bourges : Le 22 d’Auron : avec Goulamas’k, Los Tres puntos

Brigitte Bop (21 avril)

Olive Tazon s’apprête à rejoindre ses collègues sur scène (21 avril)

Il y est, sans lâcher le verre ! (21 avril)

La Classe !

La section rythmique en pleine action (4 mai)

Lolux et Bastos Bop (4 mai)

B Bop (4 mai)

Los Tres Puntos (4 mai)

Charles et Gob (4 mai)

Charles en forme (4 mai)

Hulk ?
Non, Yann Bop !

Sarkozy’s burning

jean-Paul et Lolux sur le retour

Ensuite, pendant que Joe, Jack et Averell sont partis faire un débat participatif avec le patron du PMU local sur le thème « Football : grandeur et décadence », on monte du stand marchandaïsing, très fiers de pouvoir exposer pour la première fois notre nouvel album fraîchement livré 2 jours auparavant. Et on a bien fait car on a réussi à en vendre … un !!! Pendant ce temps, Bender, combo metal local agitait cheveux longs et guitares pointues sur scène, avec une certaine réussite. A noter une reprise du toujours d’actualité Fist Fuck Playa Club des Ludwig von 88. Ensuite, on a eu droit à 2 gars avec ordi, clavier et batterie qui faisait du drum and bass. Je n’en dirais pas plus car je me suis lamentablement endormi sur la table de merch’ (ouais, quand on est super branché comme moi, on dit « merch' » pour merchandaïsing, même quand on pionce dessus).
On savait à l’avance que cette première virée à la désormais fameuse K’fet d’Orsay serait une bonne soirée, puisqu’on y retrouvait nos garagistes préférés, mais on ne pouvait imaginer que ça se transformerait en La soirée punk rock de l’année, reformation de Michel Polnareff incluse !
reprises de Wunderbach, des Prouters et des Pistols dans un mélange détonant de peur, de joie et d’excitation. Quand je pense qu’à leur âge, j’essayais désespérément de jouer Fist Fuck Playa Club dans ma chambre !
Pour ne pas passer pour les Poulydor du rock derrière ça et aussi pour assurer notre premier show k’fetien, on a décidé de frapper fort dès le début. Un peu trop peut-être car Charles à attaquer les pétages de cordes ! Je profite de cette pause pour dire qu’il y avait pas mal de monde ce soir-là, dont évidemment pas mal de tronches connues et néanmoins amicales. Ca y est, Charles est accordé, je peux repartir. A part ces petits inconvénients, on a fait un concert plutôt correct. On a dépoussiéré quelques vieilleries : Non, Que Vive le rock Libre, Punkahontas et Les Maudits du rock. On a aussi fait un nouveau morceau qui pourra nous re-servir dans les grandes occasions : joyeux anniversaire. Un grand moment d’émotion pour la poignée de pogoteurs en dessous de 4 grammes.





