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Samedi12 avril : Cambrai : Mononc Serge, Andréas et Nicolas, Burning Lady, Los Tres Puntos, Lofofora, Scottland

// avril 14th, 2014 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2014

Bon, d’accord, on n’avait dit qu’après Mont de Marsan, on arrêtait Les Clache. Mais quand Yannck, le boss du Betizfest, nous a proposé de revenir pousser la chansonnette en english dans son festival cambraisien, on n’a pas pu refuser. On a donc continué à maintenir le set clashien à flot, tout en bossant des nouveaux morceaux pour un nouvel album, ce qui reste notre objectif de l’année.
Pour l’occasion, on a même fait une petite répét’ la veille, histoire d’être fin prêt. Bon, après la répèt’, la section rythmique a décidé de poursuivre l’entraînement pour l’after de cette soirée nordiste à grands coups de Pastis aux plantes. Leur programme avait l’air un peu présomptueux, vue la tronche de Yann le lendemain midi.
On s’était filé rencard chez Jean-Paul, notre sonoman de l’extrême, option Hall de gare, car on avait constaté l’année dernière que pour réussir à faire sonner du punk-rock dans le Palais des Grottes, il fallait du costaud.
Andréas, Nicolas et petit singeComme de bien entendu, la traversée de Paris, sans valise de marché noir mais avec un périph’ bouchonné comme un vieux Bordeaux, fût relou à souhait. Malgré plein de bonne volonté et une impatience de pucelle en armure (Jeanne d’Arc, si tu nous lis, on te salue), on n’a pas réussi à arriver à Cambrai avant le début des concerts. On a donc juste le temps d’embrasser les copains et de filer voir la fin du set de Mononc’ Serge, tout seul avec sa gouaille québécoise, sa gratte sèche, quelques samples et des bières. Excellent.
Andréas et Nicolas prennent la suite sur la grande scène. Je ne m’étendrais pas sur le sujet car j’aurais peur d’égratigner ma légendaire objectivité compte-renduesque. J’étais déjà fan du groupe avant de les voir, maintenant c’est encore pire. C’est drôle, c’est con, c’est drôlement con et connement drôle. That’s my fuckin’ cup of tea, comme aurait dit Joe Strummer. Ça tient autant du théâtre que du concert. Les nouveaux morceaux du futur album à venir sont aussi bons que les anciens : Super salope, Putain, putain, j’en passe et des meilleurs (ça, c’est une expression toute faite, pas un titre de chanson). C’est énorme et j’adore.
Burning Lady a enchaîné sur la petite scène. Ça bouge, ça vit, ça gueule. Efficace pour ce que j’en ai vu, car on a dû s’occuper de décharger et préparer le matos pendant leur set et ensuite tout installer et balancer pendant que Los Tres Puntos faisait danser les foules nordistes.
A peine le temps de retrouver avec un plaisir non-dissimulé Paul Péchenard et Till GxP et de papoter un peu, qu’il faut y aller. Quelques têtes connues, une poignée de tee shirts de circonstance, 2-3 blagues de bon goût et on balance nos clasheries qui passent plutôt pas mal. En tout cas, nous, on est content d’être là et apparemment, on n’est pas les seuls.

Guerilla Poubelle

La Palais des grottes est bien rempli (environ 1 000 personnes) pour Lofofora qui envoie du lourd. Pendant ce temps, nous aussi on s’envoie du lourd : lasagnes ou hachis parmentier, fromage à pâte dure et farandole de desserts. De quoi prendre des forces pour le set de Guerilla Poubelle. C’est la première date de la tournée, donc ils sont en pleine forme et ça déboite. Le public est amassé devant la petite scène et il aime ça. Les morceaux du nouvel album fraîchement sorti sont redoutablement efficaces, surtout quand ça suinte Les Cadavres (Carcassonne) et évidemment, ça explose à la fin avec les tubes imparables. Le nouveau bassiste assure bien et Paul déchire tout à la batterie, comme il se doit. Un putain de groupe de punk-rock. Maximum respect et gros bisous.
Pour finir la soirée, point de set electro comme l’année dernière, mais Scottland, un tribute band d’ACDC avec des locaux qui tripotent bien le manche. Le chanteur assure bien. C’est bien fait et surtout dans un bon esprit. Pas de déguisement d’écolier, ni de veste en jean sans manche (bon, on n’évoquera pas la faute de goût des baskets blanches à scratch) mais de la bonne humeur à revendre. Un bon groupe du Nord, quoi. Ils ont même appelé tous les groupes et organisateurs à les rejoindre sur scène pour un Highway to hell final de toute beauté.
Après ça, on a poursuivi la belle vie des rockers en festival en papotant avec des tonnes de gens sympas en backstage, tout en se baffrant d’éclairs au café, de Pils fraîche et de Jack Daniels, pour les moins conducteurs. Vers 4 du mat’, on est allé faire la même chose au gîte et une fois de plus, on a placé un joueur dans tiercé gagnant. Cette année, c’est Lolux, ex-aequo avec le chanteur des Puntos (ou des Punti, on ne sait toujours pas).
Le lendemain midi, petit dèj’ à base de café, tronches plus en moins en vrac, brioche-confiture, jus d’ananas, discussions rigolotes, Doliprane et bêtises de Cambrai avec les team Puntos et Andreas et Nicolas. On arrive quand même à s’arracher pour retourner s’enfermer pendant une paire d’heures dans la chaleur nauséabonde du camion tout en réfléchissant à ce qu’on pourrait bien inventer pour revenir au Betizfest l’année prochaine, tout en écoutant 14 fois de suite l’excellent album des Dicemen : A thing called rock n’ roll. De circonstance.

Mauvaise sortie d'autoroute, sauvés par un GPS libertin

Les Clache se chauffent (pas facile à dire, ça)

Guerilla Poubelle au loin

Highway to hell, vu de la scène

Till, GxP, c'est le seul mec au réveil qui a les yeux nets et le reste flou. Les autres, c'est le contraire.

 

Samedi 21 avril : Bourges : Bar le Wake Up & Vendredi 4 mai : Bourges : Le 22 d'Auron

// mai 4th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

Yeah, deux supers dates de suite dans la capitale berrichonne, l’occasion est trop belle de pondre un superbe compte-rendu global (à gogo, comme disait mon ami Joe) sur ce fantastique « Back in eul’ Berry for ze Presidensiaul élekcheunes Tour ». De l’avis général, c’était vraiment une bonne idée. Ouais, super ! … Comment ? Pogo berrichonCa sonne faux ? Vous n’y croyez pas ? Ben vous avez raison. La vérité, c’est qu’après le 21 avril, il y a eu le 22 avril, c’est-à-dire, pour les adeptes d’Alzheimer, le 1er tour des Présidentielles. Et qu’à 20 heures, le quarté donnait dans l’ordre (si j’osais, je dirais même dans l’ordre juste, mais je n’ai pas le cœur à la gaudriole), la droite dure, la gauche molle, le centre mou et les nazis. Autant vous dire qu’après ça, je n’avais pas la tête à compte-renduer cette pourtant fort sympathique soirée berrichonne. Le temps de digérer ces résultats, d’admettre définitivement qu’on vit vraiment dans un pays de cons et de me faire à l’idée qu’à 35 ans révolus, j’allais devoir voter soic … sicia … socio … socialiste (putain, j’ai même du mal à l’écrire) pour la première fois et hop, nous revoilà à nouveau sur les planches berruyères. Ajouter à ça mon ADSL qui déconne, mon ordi chez le docteur et une semaine de vacances et vous aurez plus ou moins les véritables raisons de regroupement de compte-rendu.
Mais tout ça, c’est du passé (sauf mon ADSL, ça va me coûte bonbon en hotline cette connerie). Aujourd’hui, c’est lundi. J’ai voté socialiste (et je suis toujours vivant). Malgré mes propos outrageusement anti-sarkozistes primaires de vendredi soir au meeting du SCALP 18; Mini-Supermankozy a été élu haut la main (pour le haut les mains, ne vous inquiétez pas, ça va arriver). Le chômage, la retraite, le droit de grève, les délinquants, les malades, les handicapés, la pluie pendant les vacances, les 35 heures, l’insécurité, les feignants, la Sécu, les fraudes fiscales, les libertés publiques, Propagande.org, les SDF, les immigrés, les B Bop on stagepetits (ha, non pardon … pas les petits) ,les fachos, les centristes, la Turquie et plus généralement tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui, tout cela va disparaître et on pourra enfin vivre heureux dans un pays beau, propre et lisse comme un présentateur de TF1.
A part ça me direz-vous ? Et bien, ces 2 concerts étaient vraiment biens. Il a fait beau, sauf quand il a plu, les punks berrichons sont adorables, Les Tazons sont le meilleur groupe punk de Bourges, Pogomarto est le meilleur groupe à boite à rythme de Blois, les Vulgaires machins ont un drôle d’accent, je ne suis pas sûr qu’ils soient du coin. On a vendu plein de disques, on a plutôt bien joué mais le 21, on aurait dû manger la pizza après avoir joué, d’ailleurs, c’est ce qu’on a fait le 4. Jean-Paul nous a fait un pur son le 4, merci à lui. On a rencontré, discuté, échangé, été interviewé, rigolé avec plein de gens sympas et intéressants. Et à bien y réfléchir, je pense que c’est ça qui nous fait tenir. En espérant que ce soit assez fort pour nous permettre de supporter et combattre ce qui nous attend. Je vous quitterais en citant mon ami Charles Baudelaire, qui était aussi un grand fan du Clash : Homme libre, toujours tu chériras le punk rock !

Samedi 21 avril : Bourges : Bar le Wake Up : avec Pogomarto, Les Tazons, Johnny Boy, Servo, Les vulgaires machins, DJ Tcho

Vendredi 4 mai : Bourges : Le 22 d’Auron : avec Goulamas’k, Los Tres puntos


Brigitte Bop (21 avril)


Olive Tazon s’apprête à rejoindre ses collègues sur scène (21 avril)


Il y est, sans lâcher le verre ! (21 avril)


La Classe !


La section rythmique en pleine action (4 mai)


Lolux et Bastos Bop (4 mai)


B Bop (4 mai)


Los Tres Puntos (4 mai)


Charles et Gob (4 mai)


Charles en forme (4 mai)


Hulk ?
Non, Yann Bop !


Sarkozy’s burning


jean-Paul et Lolux sur le retour

Vendredi 19 mai : Rennes (35) : Rennes against Racism 3 : Jardin Moderne avec HHM, Los Foiros et Los tres puntos

// mai 19th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Brigitte Bop - Jardin Moderne

Ha, ha, un petit week-end breton ! Il y avait longtemps qu’on n’était pas venu en Bretagne et il faut bien avouer que ça nous manquait ! Car il faut savoir que la Bretagne, c’est l’autre pays du punk-rock (avec le Ch’nord, le sud-ouest de l’Essonne et Bures sur Yvette). C’est donc le cœur vaillant mais sans maillot de bain (la météo s’annonçant peu clémente en ce début de mois de novembre) qu’on a pris la route dès l’aurore (rencard à 10 du mat’ au local alors que je m’étais collé une ARTT bien méritée). Un crochet par Auchan pour remplir le garde-manger et le garde-boire et on y va ! Le voyage s’est certainement déroulé sans encombre mais aussi sans moi, car j’ai pioncé comme une brute. Arrivé au Jardin moderne, on retrouve des bouts de Skuds et de General Strike, les organisateurs du Rennes against Racism. On visite les lieux, on salue la Mass Prod Crew qui bosse, on papote à droite à gauche (comme vous pouvez le constater, c’est pas les cadences infernales non plus), on fait la balance et place au sport ! En effet, si les boules ont eu le temps de refroidir depuis le dernier challenge nivernais qui avait vu la suprématie boulistique de la paire Bastos-Yann mise à mal par le trio orléano-sologno-berrichon Gob-Lolux-Titou, les esprits eux sont encore chauds de cette victoire objectivement contre-nature. Ainsi donc, les choses (et certaines personnes) devaient être remises à leur place. Ce fût chose faite avec panache et élégance, sur un terrain qui, il faut l’avouer, demandait une intelligence certaine, une adaptabilité sans faille et une assurance absolue. La lutte fût longue à défaut d’être acharnée  et on a à peine eu le temps de se poser et de manger un morceau que le concert a commencé avec HHM, groupe breton de filles (comme dit tout le monde, ce qui va peut-être finir par agacer le batteur) bien énergique.

Brigitte Bop - Jardin Moderne

De bonnes voix et de bonnes mélodies. Los Foiros a pris la suite dans un style plus « viril mais correct ». Bon, là, c’est de la Oi avec un grand O et des putains de bons musiciens. La salle est bien remplie (plus de 200 personnes) quand arrive notre tour et visiblement, la majorité semble avoir envie de passer un bon moment avec nous. Qu’à cela ne tienne, on va s’amuser. Et on s’est bien amusé. Il faut dire qu’on n’a eu qu’à se laisser porter par un public chaleureux qui chantait toutes les chansons, même celles qu’il ne connaissait pas ! Globalement, on a plutôt pas mal joué.

Une section rythmique irréprochable, quelques blagues d’un humour pas toujours partagé par tous (il semble que certains bretons bretonnants n’aient que moyennement rigolé à mon « Bonsoir Nantes ! » hé, hé !), une (petite) invasion de scène en fin de set et Charles qui perd ses 2 groles en début de set, voilà pour les principaux faits marquants. C’est la bande de Los Tres Puntos qui a terminé ce concert et ça l’a bien fait. A noter également la présence de la Rokenrol family, perdue dans un concert où ils n’étaient pas obligé de faire la bise à la moitié du public et d’Ab Fab qui a passé sa soirée dans le local technique à lutter contre les déconnexions pour retransmettre ce concert sur le Net en direct. Le combat s’est soldé par un match nul. La fin de soirée fût classique : bavardage, rangeage, traversage de Rennes by night et couchage dans l’appart’ d’Yvan GS qui sentait encore un peu le Medef Inna Babylone de la veille (l’appart’, pas Yvan).

rennes03

Brigitte Bop - Jardin Moderne

rennes03

Brigitte Bop - Jardin Moderne

rennes03

Brigitte Bop - Jardin Moderne


Los foiros on stage à Rennes


Quelle prise de tête ce concert


Il a maigri Hadji-lazaro


La Bretagne ça vous gagne


La Bretagne ça vous gagne 2