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Jeudi 31 octobre, vendredi 1er novembre, samedi 2 novembre : Saint Aubin de Baubigné, Bourges, Guéret

// novembre 6th, 2013 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Pour une fois, l’histoire commence le mercredi, avec une dernière répé bien utile pour les Clasheries et quelques vieilleries bopiennes, histoire de ne pas jouer tous les soirs les mêmes morceaux.
Jeudi : départ à midi pour récupérer le matos puis Yann dans son Berry et hop, direction la Vendée, pays de la mogette et des Chouans, mais aussi des Graillouteurs. Une belle brochette d’activistes de la cause punk et ska. Ils nous avaient déjà invités pour leur festival en 2009 et pour un concert à Bressuire en 2004 (merci à toi, mon fidèle tableau Excel) et nous voilà de retour à Saint Aubin pour le 15ème Grail Fest. Mais cette fois-ci, on fait la soirée d’ouverture avec LES CLACHE, notre tribute band au Clash.
C’est la 1ère fois qu’on va faire le set complet (17 morceaux) et qu’on se déplace juste pour ça. Evidemment, ça nous fait un peu bizarre d’entendre des trucs comme « C’est vous les Clache ? » ou « Les Clache, ils ont oublié leur sac à la salle », mais on arrive quand même à ne pas répondre en anglais … pour le moment.

Belote antifa

Donc, après 4 heures de route, on déboule à Saint Aubin de Baubigné, pour apprendre qu’il n’y aura pas de balance (il y a juste une sono voix) et qu’on jouera encore plus tard que l’horaire prévu, qui était déjà au-delà du raisonnable pour nos vieux os (ben oui, les Clache, c’est 1976, n’oubliez pas). Tant pis. Et de toute façon, la gentillesse et les sourires des organisateurs font oublier tout ça bien rapidement. Du coup, on décharge le matos et on va s’apéroter en cuisine, dans une ambiance toute marseillaise : pastaga, belote et humour potache avec la troupe des Graillouteurs. Un petit coup de mogettes / rôti après les bretzels, encore un peu de papotage et le membre manquant des Viktims arrive. Le concert peut commencer et c’est tant mieux, car il est déjà 22 H.
En ce jeudi soir, pour la 1ère soirée du Grail Fest, c’est la (grande) scène qui fait office de (petite) salle. NDR : il est conseillé de relire plusieurs fois la phrase précédente pour bien assimiler le concept. De fait, la grande salle est notre backstage, ce qui fait qu’on a sûrement le plus grand backstage d’Europe et une salle de concert adaptée, puisque bien remplie par la grosse centaine de motivés présents.

Vikims au Grail Fest

Les Viktims ouvrent la marche façon rouleau compresseur excité et excitant, avec leur petit chanteur qui harangue  copieusement la foule. Ca arrache et c’est bon.
Pour la suite, ce sont les 3 groupes phares du Saint Aub’ crew qui envoient la sauce chacun leur tour. Je n’ai pas tout vu car il y a avait beaucoup de monde et j’ai papoté avec mes potos vendeurs de son et de badges : Abracadaboum, Fabien Rusty knife, Thierry General Strike et not’ Zéric à nous. En tout cas, globalement, ça assurait grave. Yuka dans le genre punk-rock au chant mixte, avec la chanteuse en cloque jusqu’aux oreilles. Skorsoners en mode reformation dans le ska punk, avec un magnifique morceau à la gloire du Clash et de Paul Simonon et une reprise  efficace du Carnivore des Garçons bouchers. HVB, dans un registre plus street punk in your face. Tout ça dépote et le public est ravi.

Skorsoners au loin

Finalement, vers une heure du mat’ bien tapée, on monte sur scène. Avec Yann, on vient de participer à une discussion politico-houleuse en cuisine avec des autochtones, qui nous a bien remonté et on est chaud comme des british. Lolux a un peu plus de mal à se remettre dans le bain et Charles s’est battu pendant tout le concert avec la caméra qu’on avait emmené pour garder un souvenir : victoire de la caméra 1 à 0. Quant aux Clache, ça l’a plutôt bien fait, malgré la fatigue, une sono précaire et les attaques du pogo. Tous les morceaux sont bien passés et ont eu l’impact escompté sur une poignée d’aficionados du last gang in town, même à la campagne.
Après le concert, on a repris l’activité papotage et houblonnage et, vers 4 H, on s’arrache chez Ludo et Camille. Re-papotage et on a filé au lit dès qu’il y en a un qui est tombé (non, non, pas de nom … mais c’est dans notre équipe).

Harpo Bop

Vendredi. Lever 14 H. Petit déj’, papotage, photos avec la harpe de Camile pour envoyer à Christophe Saunière et on arrive péniblement à décoller. Passage par la salle pour saluer les Graillouteurs à nouveau sur le pied de guerre (le festival dure 3 jours) et les Sales Maj’ en balance (« salut camarades »). Enfin, en vérité, c’est surtout pour récupérer le sac évoqué dans le 3ème paragraphe.
Retour pluvieux, plus long et plus chiant que l’aller, avec, comme souvent sur ce trajet Vendée-Berry, visionnage des rushs de la veille.
Après avoir récupérer rapidement la sono chez Yann, on déboule au Saint Bonnet vers 19 H. Seb (le patron) nous accueille avec le sourire et on file direct recharger les accus (ne cherchez pas, ce n’est pas une contrepèterie) et tenter de prendre notre revanche à la belote dans l’arrière salle du Kebab du coin. Ca a un petit côté Tchao Pantin, c’est excellent.
L’estomac plein et les yeux ouverts, on retourne au St Bonnet pour prendre un café et accessoirement décarquer le matos, puis on reprend l’activité papotage avec les nombreux potes plus ou moins berrichons : des ex-Tazons, Eric le fidèle, Titou and family, Pit et Lucie, Mr et Mme Caveman … Ajoutez une poignée d’habitués cosmopolites (pour être honnêtes) (NDR : au départ, j’avais écrit cosmopolites de rouge. C’était plus proche de la réalité, mais moins rigolo) et il y a suffisamment de people pour envoyer la sauce.

B Bop au St Bonnet à Bourges

Un premier set Bop avec quelques vieilleries et originalités, et je ne parle pas que des chorégraphies de Carlos Bop. Le rythme est plutôt pépère et ça déconne pas mal des 2 côtés des micros. Une petite pause pour reprendre des forces / notre souffle (rayez la mention inutile, si il y en a une) et on y retourne pour un set Clash. Pas trop enchaîné mais désormais bien maîtrisé, tous les morceaux passent bien et, une fois de plus, ça fait quelques heureux, et c’est tant mieux, parce que c’est le but.
Ensuite, après encore moult papotages qui se terminent assez logiquement vers 2 H du mat’ quand tout le monde est parti, on remballe le matos, on boit le verre de l’amitié avec les tauliers et on rentre dans notre bercail berrichon en mode expédition punitive antifa, option arrachage d’affiches sur transfo. Après 10 heures de pluie non-stop, ça s’arrache tout seul, c’est un vrai plaisir ! On est presque déçu quand on voit que certaines ont déjà été arrachées avant notre passage. Un dernier godet et un bout de fromage de chieuvre pour arroser ça et au dodo.

Comme souvent, la section rythmique gonfle ... les pneus

Samedi. On émerge doucement et péniblement vers midi et la majeure partie de la journée est consacré à la récupération : manger, comater, glandouiller, se laver, se balader, manger. Vers 16 H, back in ze Vito, direction Guéret, avec pause gasoil + gonflage des pneus. Pour éviter que le trajet le plus court de ce périple automnal ne soit trop agréable, la pluie revient jouer les prolongations.
Du coup, on déboule vers 19 H au Guet-Apens. La triplette du Guéret GANG nous accueille avec le sourire et Coco la patronne offre sa tournée, tout en détaillant le menu du diner. Manque plus que les patins et c’est comme à la maison. Une fois la bière salvatrice ingurgitée, on installe le matos et on fait une balance pour tenter de vaincre le petit larsen vicieux. Rassurez-vous, personne n’a été blessé pendant l’opération et le larsen a gagné la bataille. Ensuite, on rend hommage au bon repas à base de tarte de Coco, salade de Coco et digestif de Coco et on reprend la partie de belote de la veille. Injustice ! Je cris ton nom ! La paire Carlito / Lolux nous a gaufré un capo alors qu’on était à 990 et remporte une 2ème victoire, hors de toute logique technico-sportive ! Aaargh !
Mais c’est pas tout, ça. Comme disait Roger Lanzac (et les Ludwig) : Maintenant, place à la musique !
C’est l’affluence des grands soirs au Guet-Apens et même si le public maintient les distances de sécurité, on sent qu’il n’est pas là par hasard. Le 1er set Bop avec pas mal de Gad Elmaleh dedans passe plutôt bien, avec tout de même un petit côté « round d’observation ».

Y a pas la montagne à Orléans. Mais à Guéret, oui.

La petite pause qui va bien et on y retourne. Public toujours nombreux mais un peu plus chaud et un peu plus fan des Clash, et nous, pour la 3ème fois d’affilée, on commence à vraiment maîtriser la bête. Le résultat de cette belle alchimie ne se fait pas attendre ! C’est bon, c’est chaud, ça gueule, ça danse ! Evidemment à ce stade, pas question de s’arrêter à la fin des 45 minutes réglementaires. On a donc rajouté une bonne demi-heure de Clash n’ Bop avant que la faune locale ne nous autorise enfin à raccrocher les gants (c’est une image. Z’avez déjà vu un guitariste avec des gants de boxe ?) pour reprendre l’activité papotage, qui fait visiblement aussi partie des coutumes du lieu.
Finalement, à une heure tardive et largement illégale, on décolle du bar pour une after qui restera dans les limites du raisonnable (ou pas) chez Fred alias Mister Président of the GANG.
Dodo, Vito et back home. Comme dit mon copain Charles qui a le sens de la formule mais qui oublie parfois de faire les chœurs : Il nous manque 22 H de sommeil, mais ça va.

Pause stupide sur aire d’autoroute :

Vendredi 21 juin : Bourges : La Civette avec Futurex

// août 14th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

S’il y a bien un truc pour lequel on ne s’est jamais beaucoup cassé le cul, c’est bien de trouver un lieu pour jouer pour la fête de la musique. On s’est toujours dit qu’on trouverait bien un truc et que, dans le pire des cas, si on ne trouve rien, Jack Lang ne nous ferait pas une jaunisse pour autant (surtout que lui, je crois qu’il est plutôt branché jeunisme). Et effectivement, les sympathiques Futurex nous ont proposé de partager la scène de la Civette, ce qu’on a accepté avec plaisir, car ce sont eux qui avait gérer de main de maître le Sous-Off pendant le Printemps de Bourges.

Futurex

Après une journée de boulot et un chargement rapide du matos, on décolle pour la capitale berrichonne. Au bout de 10 minutes de route avec le frein à main, on se fait une petite pause solognote pour laisser refroidir le pneu qui était proche de l’explosion, on enlève le frein à main et on repart. On récupère ensuite Yann chez lui et on se refait une pause « vidage complet du camion » dans le centre de Mehun sur Yèvre, bloqué par une douzaine de gendarmes mitraillettés et visiblement fortement déçus de ne pas trouver une tonne de cocaïne au milieu de nos amplis.

Après ces péripéties qui nous auront fait perdre un peu de temps mais qui nous auront permis de rentrer dans la légende des fils du Rock n’ roll en lutte contre la mécanique automobile et la répression policière (police partout, garage nulle part !), on déboule à la Civette, on décharge le matos et on mange une saucisse-frites en racontant nos déboires à nos potes berrichons.
Les Futurex attaquent sur la terrasse de la Civette. Du bon garage rock 60’s, 70’s avec juste ce qu’il faut de punk-rock. Ca groove, ça gueule, ça twiste. Tout ce que j’aime et le public présent en redemande.
Ensuite, on a fait un bon petit set avec évidemment une bonne dose de Clash et de chorégraphies stupides dans une ambiance de fête et de bonne humeur.
Comme quoi, on dit beaucoup de mal des socialistes, mais ils ont quand même des bonnes idées … enfin, ils en ont eu … une fois … il y a 31 ans …

Vendredi 26 avril : Bourges au Sous-Off avec Stereozor

// avril 29th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

C’est sans regret aucun qu’on s’est arraché du taf à 16 heures pétantes. Récupération du matos et direction Bourges par les petites routes humides du Loir-etCher sur fond de reprises des Toy Dolls en version classicos à la harpe et au clavecin. Récupération du Yann à domicile et on rejoint la capitale berrichonne par les chemins de contrebandiers pour éviter les douaniers locaux, qu’on soupçonne d’être moins avenants que leur collègues du Cambraisis.

On déboule donc pile-poil pour l’apéro à la Place Saint Bonnet, joliment aménagée par l’équipe du Sous-Off avec grande scène, stand dédicaces de BD et évidemment à boire et à manger. Il y a aussi une petite fontaine sympa, mais on n’en a pas trop profité, vu qu’il flottait sans arrêt depuis le matin.
Les habitués du Printemps de Bourges le savent, soit il fait super beau, soit il fait super pourri. Cette année, on a eu les 2 : grand soleil et chaleur mercredi et jeudi, grosse caillance et déluge le vendredi !
Comme de bien entendu, on joue le vendredi, comme pas mal de potes d’ailleurs, car ce soir, il y a certainement plus de concerts de punk-rock que de punk-rockers à Bourges. On profite donc de notre temps libre pour faire un tour en ville et saluer tout ce beau monde.
Première étape, les potos de Spaghetti Incident, pistoleros locaux et spécialistes du Printemps, qui jouent tous les soirs dans des rades différents. Ils étaient aux Sous Off la veille et squattent le Beau Bar ce vendredi avec de nouveaux habitués : Salut les anges. Après 3 jours à la Bouée à Villejuif le mois dernier, les montpelliérains sont venus rock n’ roller 3 jours à Bourges. Maximum respect, car moi qui habite à 100 bornes, j’avoue qu’une soirée me suffit largement.

Pogomarto en balance

Deuxième étape : Monde de Merde est au Bitro gourmand. L’autre groupe orléano-berrichon est en train de s’installer, on a donc juste le temps de se faire un petit bisou et on continue notre tournée des Grands ducs par la grosse affiche de la soirée : Les Sales Majestés et Pogomarto au Viking. Petit bar, petite scène sous une petite tente (les mauvaises langues disent que j’ai comparé leur scène à notre backstage … Ils n’ont peut-être pas totalement tort, mais c’était juste pour me la péter) et déjà pas mal de keupons aux alentours. La soirée promet d’être chaude. Allez, tchao les filles, bon courage avec cette fuckin’ flotte !

Retour au Sous-Off dans les rues vides, pavées et ruisselantes du vieux Bourges.
Un petit casse-dalle en regardant Stereozor, des petits jeune de Limoges qui font plus de notes en un morceau que nous en une année. J’écouterais pas ça dans mon salon, mais sur scène avec le visuel et la bonne humeur des musicos, ça le fait bien.
Vers 22 H 30, on monte s’installer sur la belle scène. La Place St Bonnet est toujours vide et humide, mais il y a quand même quelques potes à l’abri près du bar, prêts à braver les éléments pour satisfaire leur soif de rock n’ roll bruyant.

La Place St Bonnet vue de la scène vers 22 H 45

A 23 H, les guitares sont branchées et on décide courageusement d’attaquer en mode veste en. jean et perfecto. Sensible à nos efforts et à note foi indéfectible en l’accord de La majeur, Mère Nature a cédé et, tels les Moïse du punkeurock, nous fendons les eaux et la pluie cesse sur les premiers accords de Safe European Home.Allez Louya ! Bon, par contre, on se les gèle encore menues, donc à part Carlito le Cabri, on garde la petite laine.
Frigorifié, mais pas trempé, le public arrive presque à couvrir la Place. Bon, c’est pas les Vieilles Charrues, mais une heure auparavant, on pensait encore jouer juste pour le frère et le beau-frère de Yann et les 2 Eric.
Le set a été bossé et taillé aux petits oignons pour cette chouette scène, mais ça ne nous empêche pas de multiplier les pains mieux que l’autre Encloué, même sur des morceaux vieux comme les sorcières de Mathusalem.
On place quand même nos dernières nouveautés clachiennes : What’s my name en version 2.0 et surtout Capitol Radio, Complete Control et le de moins en moins nouveau Guns of Brixton.
Comme on récupère les survivants des autres concerts, on fait même un 2ème rappel.

B Bop sur scène

Ensuite, chacun fait fait fait ce qu’il lui plaît plaît plaît (ou pas) : bavardage, picolage, caillage de meule en attendant les adeptes du picolage et finalement chargement du matos et décollage. La devanture lumino-verdâtre de l’apothicaire annonçant fièrement : 2 H 59, 6° C.
Pour la 2ème after de la soirée, on est au chaud chez Yann avec du Pastis, du chèvre, du pain et du sauciflard. Carlito a décroché vers 4 H ; moi à 5 H 30 et les duettistes ont raccroché les gants vers 6 H 30.
Samedi, on émerge vers midi, on tente de se réveiller à coup de café fort et de brioche fraîche et on se rentre poussivement sur Orlins, sans oublier d’arracher les affiches des fafs qu’on avait ratées la veille. Hé, hé. Punk rock rules !

Dimanche 17 décembre : Bourges : Punkedelic Session avec Les Affreux Punks, Les Tazons, Les Chiens Fous, Pogomarto

// décembre 17th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Les Affreux PunksAprès 3 week-ends enfermés dans une grange à enregistrer un album, rien de tel qu’un bon petit concert dans le Berry pour se défouler ! En plus l’occasion est trop belle : La 1ère Punkedelic session qui regroupe la fine fleur du punk centriste (aka de la Région centre, rien à voir avec le parti de Fran-xoa Bayrou), canal Val de Loire et canal Berry-Sologne. Pour la peine, on est même arrivé à l’heure : 17 H pétantes, pile-poil pour le thé … sauf qu’il n’y avait que de la 33 ! Après avoir saluer comme ils le méritent tous les gens qu’on connaît, c’est-à-dire pratiquement tout le monde (il faut dire qu’on est un peu sur nos terres quand même), on décharge rapidement le matos et c’est parti pour le papotage. En effet, C’est Stephal (aka notre gourou) de l’Eko n’ ko qui fait le son, on va donc se passer de balance et ça ira bien pour un dimanche. En plus, la salle est agréable et chaleureuse avec canapés, chauffage, lumière tamisée et moquette. C’est simple, il ne manque que la télé ! Ajoutez une petite bière et quelques amis, on ne va quand même pas se faire chier à faire du bruit pour déranger tout le monde ? Et bien si !
Ce sont Les Affreux Punks qui ouvrent le bal. Des petits jeunes eud’ cheux nous, comme on dit par ici, avec notamment de la progéniture de Zygomatic Zone dedans. Ils se sont fait tous seuls mais ils étaient à bonne école. On peut dire qu’ils ont bien assimilés les bases et qu’ils les exploitent parfaitement : du punk primaire avec des clous autour et des slogans qui claquent comme un drapeau noir. Réaction générale : « Ha les p’tits cons, à l’heure âge, on ne jouait pas comme ça,Pogomarto nous ! » Les Tazons, organisateurs de la soirée, ont pris la 2ème place. Ca a dû leur faire drôle de ne jouer pas bourrés ! En tout cas, ils ont assurés comme des bêtes. Du bon punk mélangé à du bon rock et quelques tubes mémorables : C’est celui qui le dit qui y est, L’homme bio nique (le 1er morceau punk 100 % développement durable), Rien à foutre. Les Tazons ont la classe rock n’ roll sans se prendre au sérieux. Je dis bravo ! Ce sont Les Chiens Fous qui ont pris la suite. J’ai globalement moins accroché à leur punk hard core tout à donf et en plus, je tenais le stand à l’autre bout de la salle (traduction : je discutais avec Oliv’ Tazons en refourguant 2-3 badges de temps en temps). Le temps de virer de la scène le superflu (batterie, ampli basse …) et Pogomarto prend possession des lieux. Ils sont 2, un garçon et une fille si j’ai bien vu, mais comme leur disait un des membres de la Berry Punk Relou Connection : « on ne sait jamais si on a affaire à une fille ou un garçon ». Ils sont beaux. Ils sont gentils et ça se voit sur leurs têtes. Et ils ont dû écouter les Bérus et les Ludwig autant que moi quand ils étaient petits. Ils sont militants mais gardent le sens de l’humour. Bref, c’est du tout bon. Ils ont presque réussi à résister aux assauts des punks berruyers déjà bien noirs (celle-là, j’ai pas pu résister !) ce qui n’était pas toujours facile.
Brigitte BopOn a clôturé la soirée sur un set assez mitigé. La section corde (vocales et guitares) a largement surpassé la section rythmique, mais on ne va pas en tirer grande fierté … car ils étaient vraiment aux choux !!! Enfin, ce n’est pas grave car la Berry Punk relou connection précitée, après avoir essayé de putscher nos micros, à décider de nous accompagner dans un show Treponem palesque baudelairien. En d’autres termes, il a offert à l’assistance sa Fleur du mal et son zob … non sans avoir enlevé ses chaussures au préalable. Un grand moment de punkitude berrichonne ! A part ça, on s’est quand même bien amusé, la centaine de personnes présentes aussi apparemment et j’ai même vu un chien sourire ! Un bon concert, des bons groupes, une bonne salle, un bon public, une bonne ambiance, qu’est-ce que vous voulez demander de plus pour un dernier concert de l’année ?
Au retour, on a discuté informatique avec Lolux et Charles pendant que Gob roupillait. Ca c’est de l’info !!!