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Samedi 16 mars : Cambrai : Betizfest avec Mascarade, M 26-7, Parabellum, Punish Yourself …

// mars 24th, 2013 // Pas de commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Jusqu’à présent, quand on allait dans le Nord, invité par nos copains les M 26-7, c’était pour faire la tournée des troquets et c’était plutôt agréable. Mais cette fois-ci, on est venu participer au Betizfest, festival des musiques alternatives, avec une forte propension au vlan-dans-ta-gueule. C’est donc nouveau pour nous, mais à tout point de vu, car on a jamais joué dans un truc aussi gros : 27 concerts en 3 jours, répartis sur 2 scènes dans un palais des congrès sobrement appelé Le Palais des Grottes : hommes des cavernes modernes ? Et en plus, on est programmé le samedi soir à 22 heures, c’est-à-dire à peu près l’horaire idéal.

Diego Pallavas en salle de shoot

Les Wampas

Pour nous rassasier de ce plaisir jusqu’à la lie (ou l’hallali ?), on a décidé de partir dès le vendredi 16 H. Ça nous permis de bien rigoler aux blagues des plus gentils douaniers de la Terre au péage de Cambrai (Vous avez des produits stupéfiants ? – Non – Bah non, évidemment les artistes, ils ne touchent pas à ça ! Allez bonne soirée messieurs. – Merci Monsieur le douanier) et d’arriver juste à temps pour voir Diego Pallavas sur la grande scène. Un bon concert des vosgeois. Il faut dire que c’est facile quand on a que des tubes que le public braille à tue-tête. Et en plus, avec 2 cameramen et 12 photographes qui vous mitraillent avec leurs gros zobjectifs, on sent obligé d’en faire des caisses. C’est bien naturel. Les Don Diego Pallavas de la Vega ont donc prouvé une fois de plus, que le punk, c’est quand même la Classe.
La programmation étant bien faire, un groupe insupportable a pris la suite pour faire danser la foule festivalière à coup d’accordéon, de guitare sèche et de refrain en espagnol. Comme dit Carlito, c’est de la musique de meeting de Ségolène Royal. Ca nous laisse le temps d’apéroter, de papoter et même de manger avant l’ouragan Wampas. Ha oui, je ne vous ai pas dit. Bien qu’arrivés avec 24 heures d’avance, on est a quand même droit à l’accès backstage. Un vrai backstage de festival comme à la télé, avec des jeunes filles qui servent à boire, à manger et à volonté, des canapés pour méditer, des tables pour se restaurer et des loges séparées (mais pas trop) pour les têtes d’affiches. On n’est pas habitué, mais je peux vous garantir qu’on s’y fait très vite. Titillés par l’ami Nico et le reste des M 26-7, mes collègues se donnent corps et âmes au Dieu houblon pour s’assurer la victoire finale. Car oui, la coupe gagnée de main de maître par notre duo de capoeristes amateurs Lolux « l’Infaillible » et Yann « Gueule cassée »lors de notre dernier passage à Bourlon a été courageusement remise en jeu pour ce week-end tant attendu.

Mascarade

Mais revenons à nos moutons, enfin plutôt à nos chauve-souris. Les Wampas ont inventé le rock n’ roll et sont venus le prouver une fois de plus, ce qui est rare ces temps-ci, car Les Wampas sont un peu en stand-by depuis quelque temps. Pour l’occasion, Effello a même fait le voyage avec Jean-Louis Dead Boobs qui découvre et apprécie à sa juste valeur la gentillesse nordique. Le début du concert a été un peu chaotique, certainement autant à cause du son ripou que du manque de pratique. Mais rapidement, la machine retrouve son rythme à coup de yéyéyé et de Rimini. On a même droit à Gisèle, ce qui fait définitivement fondre les fans hard-core. Les mélanges habituels sont au rendez-vous : Didier dans le public et le public dans … pardon … avec Didier sur scène, dont un chtio de 7-8 ans venu chanter le refrain des Wampas sont la preuve que Dieu existe. Je ne sais pas s’ils ont vraiment inventé le rock n’ roll, mais ils le font rudement bien et ça fait toujours du bien par où ça passe.
La suite fût des plus classiques : discutage et houblonnage backstage. Niveau compet’, Yann a décroché, happé par un canapé bleu particulièrement traître, mais Lolux a maintenu le cap, suffisamment voir disparaître Gromil M 26-7 et pour ramener Nico M 26-7 chez lui (enfin, je vous rassure, c’est moi qui conduisait), preuve irréfutable de la victoire bopienne de la 1ère manche. Ensuite, on est allé s’achever à coup de pizzas (et mon petit Pastaga de 3 heures du mat’) chez Kiss, sympathique et accueillant bénévole du Betizfest qu’on avait déjà croisé lors de nos précédents voyages. Heureusement, il ne jouait pas dans l’équipe de Nico, car après nous avoir couché et bordé, il a continué à descendre de la Fischer avec ses cousins en trouvant que les punks, finalement ça se couche tôt (et non les gars, je ne dormais pas !).

M 26-7

Samedi 11 H 30, on émerge plus ou moins facilement en fonction des abus de la veille (c’est tous les jours pareils, comme disaient les Rats) et on se requinque à coup de café fort ou d’Aspro 500, c’est selon. On décolle ensuite chez Nico qui nous a invités à déjeuner. Il a à peu près la même tronche que mes copains, sauf qu’en plus, il s’est levé à 8 H pour aller monter du matos sur le festival. Un petit apéro pour remettre les idées en place et un bon cassoulet pour prendre les forces nécessaires à cette longue journée. Décidément, après le gratin dauphinois breton et les spaghettis boloniaises normandes, c’est vraiment la tournée des spécialités locales ! On arrive quand même à décoller mollement avant de s’endormir, non sans passer par la case défroyonisation (comprend chqui peut).

M 26-7 et des punks

Un peu de papotage avec les groupes du samedi déjà dans la place et le 1er groupe attaque vers 15 H sur la grande scène. Il s’agit de Mascarade. Ils se définissent à juste titre comme du hip-hop de rockers. J’avais déjà maté quelques clips sur Youtube et j’avais hâte de voir en vrai. Et ben j’ai bien kiffé, comme on dit sur Myspace. Pourtant, ma culture du hip-hop s’est arrêtée au 1er maxi de NTM et à l’album de Titi et Nobru. Mais là, j’ai tout compris quand même. Bonne attitude, blagues de mauvais goût, excellente présence scénique (ta mère, évidemment), guitares destroy tendance BxN, paroles intelligentes et intelligibles, scène décorée de rouge et de noir avec quelques fleurs et super son en prime. Et en plus, les types sont adorables. Mascarade, ça assure et vu que ce n’est que leur 2ème concert, ça promet pour la suite.
Je n’ai pas trop vu les autres groupes et la fin d’après-midi s’est déroulée sans encombre. Les voisins de Burning Heads ont joué à 19 H sur la grande scène et ils ont balancé du bois comme d’habitude. Bonne prestation et gros son qui décoiffe. Par contre, les M 26-7 ont un peu plus galéré avec le son sur la petite scène pendant 3-4 morceaux. Heureusement, un de leur pote est venu sauver la situation et on a pu apprécier leurs nouvelles compos, agrémentées d’une bonne tartine de reprises de Sheriff : 3 de suite. Ces types sont fous. C’est peut-être pour ça qu’on les aime. Ou alors, c’est parce qu’ils parlent de nous dans une de leurs chansons ? Mais non, qu’est-ce que vous allez vous imaginer.

Parabellum sur la grande scène, vus de la petite scène

Parabellum a pris la suite sur la grande scène. On n’a pas tout vu car on s’installait sur la petite scène (et oui, c’est aussi ça les festivals, il faut que ça enchaîne) mais malgré un son abominable (qui a dit que les halls de gare n’étaient pas fait pour le rock ?), Parabellum reste un des meilleurs groupes de punk-rock français (de l’avis général de Yann et moi, ils sont dans le top 10) et ils l’ont prouvé une fois de plus. Schultz a toujours sa voix chaude et puissante et Sven est toujours aussi beau. Les paroles de Géant Vert sont et seront toujours parmi les meilleures qui soient et les bâches camouflages sur les amplis, c’est quand même un petit peu la Classe.

On dirait The Clash, mais c'est bien Brigite Bop

Pas le temps de respirer pour le public (qui n’a pas l’air d’en avoir envie d’ailleurs) qu’on attaque sur la petite scène. Grâce au soutien logistique amical autant qu’efficace de Bender, le sonoman des Burning, on a un bon son autant sur scène que dans la salle. On a balancé un bon set qui commence à être bien rôdé. Portés par l’ambiance générale de ce putain de festival, le public chaleureux et les photographes qui nous mitraillent (cf ci-dessus le paragraphe sur Diego Pallavas), on s’éclate bien. L’équilibre bonnes blagues / enchaînements est nickel. Carlito est en mode cabri (c’est pas fini) et Yann tente des chorégraphies inédites avec sa tête et la grosse caisse (j’ai rien vu, c’est les copains qui m’ont raconté, mais ça avait l’air marrant). Comme les Burning et les M 26-7, on passe le bonjour à l’excellent Fred Loridant, photographe du coin et homme de goût, parti trop sans dire adieu l’année dernière. On arrive même à passer correctement Guns of Brixton, répété a capella dans l’après-midi et dans le camion. Merci, bonsoir le Chnord et rendez-vous en juin pour notre retour dans les bistrots.

Brigitte Bop on stage

Punish Youssef … heu non, Yourself, a planté son décor mad maxien phosphorescent sur la grande scène et a balancé son dance-metal punkoïde à faire péter le décibelomètre le plus costaud. Un vrai show bien efficace qui a mis en transe le public nordiste et qui a sans nul doute réussi à lui faire oublier la tempête de neige de la semaine passée. Personnellement, ce n’est pas ma cup of tea, mais il faut avouer que, dans le genre, ça bastonne sévère. Et puis j’aime bien quand la dame toute nue vient faire des solos de disqueuse.
La soirée s’est poursuivie avec des DJ electro bien côtés et bien efficaces aussi dans leur genre. Mais là, je dois avouer que j’ai vraiment décroché et j’en ai profité pour tailler le bout de gras avec quelques stars : Schultz, Sven, JNEB, X.av, Gromil, Le Lensois, j’en passe et des meilleurs.

L'affaire Bop trio au gîte

Vers 3 heures du mat’, on a remballé notre matos et après moult faux-départs, on a réussi à s’arracher à la gentillesse sans faille de l’organisation, non sans avoir remercié un milliard de fois Yannick Betizfest (et M 26-7) pour nous avoir permis d’être de la partie de la cuvée 2013 du festival et de rencontrer ou retrouver plein de gens sympas et intéressants, musicalement et humainement. Longue vie au Betizfest et vive le Chnord.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car après quelques errements, on rejoint le gîte qui héberge les groupes. 2 fiers membres du Betizcrew nous montrent nos chambres (normalement, c’était celles de Parabellum, mais comme ils sont repartis, c’est moi qui ai dormi dans les draps Barbie, et pas Schultz !) … et la réserve de bière et de shamallows ! Sachant qu’il va se cogner les 4 heures de route du lendemain, Carlito va se coucher pendant qu’on s’en décapsule une petite avec mes copains vainqueurs de la Coupe (je ne m’étendrais pas sur l’abandon de Nico, qui a quitté l’arène aux alentours de 2 heures du mat’, tel un cycliste amateur au 3/4 du Col du Galibier. Je me contenterais de lui envoyer par mail la fable de La Fontaine Le lièvre et la tortue et l’autobiographie de Lance Armstrong). Une 2ème vague de festivaliers nous rejoint vers 4 H et des bananes et c’est reparti de plus belle pour les papotages. Pour ma part, j’ai décroché quand une des Betizfestivalière a dit « Il est presque 6 heures, ça ne vaut pas le coup de se coucher ». Lolux a tenu encore un peu. Mais la victoire définitive et sans appel de la 2ème manche et donc de la partie revient à Yann qui a accueilli les premiers levés avec le peloton de tête vers 9 H. Têtes de pont consolidées, mon adjudant !

B Bop back to Orlins with the Cup

Un bon petit déj’ et 3 blagounettes plus tard, on salue les bénévoles qui vont retourner au charbon pour la 3ème journée du festival placée sous le signe du metal, avec une dose de sommeil inversement proportionnelle au niveau de décibels qu’ils vont devoir supporter, on s’entasse à nouveau dans le camion et on se rentre en écoutant la dernière Habemus compil de Charles et en se demandant une fois de plus comment on va pouvoir raconter en quelques lignes sur le site web les tonnes de moments exceptionnels qu’on vient de passer. Réponse : c’est impossible. La prochaine fois, vous n’aurez qu’à venir !

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Brigitte bop au Betizfest

Tout plein d’autres photos sur le blog d’Hervé Leteneur , Baptiste Gilleron … et chez Kalimba Medes : ici pour nous et pour les autres groupes. Merci à eux pour toutes ces merveilles  Pa Papala Papalapapa …

20, 21 et 22 mai – Bourlon, St Quentin et Paris avec M 26-7

// juin 8th, 2011 // Pas de commentaire » // Concerts 2011

Comme disait mon ami Cas., le grand poète des seventies : revoici venu le temps des rires et des chants. Et bien voilà ce que ça nous fait qu’on on retourne en virée dans le Ch’nord chez nos potos des M 26-7. Et ce nouveau périple n’a pas failli à la règle !

M26-7 à Bourlon

Après chargement du matos, traversée des Paris (Janvier ! j’veux 2000 francs !) avec un taux d’embouteillage conforme aux normales saisonnières et pause-pipi en évitant la trop fameuse aire de Weimar, on récupère Nico M 26-7 at home et on part directement (traduisez : après seulement 2 bières) à Bourlon, chez Vincent. Petite précision nécessaire : Vincent, le sympathique propriétaire du Café des Sport de Bourlon n’est pas le frère de Lolux. Ils partagent juste une haine du rasoir jetable et une passion pour les alcools en tout genre et les accolades viriles mais correctes. Ce qui, sur certaines parties du globe, et notamment le Nord Pas-de-Calais, est toujours propice aux rapprochements.
C’est donc fort logiquement aux cris de « C’est à c’t’heure-ci qu’on arrive les tarlouzes ! » que nous sommes accueillis par Vincent, une paire de M 26-7 et de Division Nada déjà présents et quelques clients aussi bruyants que sympathiques.

B Bop à Bourlon - Photorock

La suite a été faite de bavardages, installation du matos, apéro divers, bavardages, Frikadel-frites, apéro et bavardages.
Côté concert, Division Nada a bien mis l’ambiance avec son anarcho-gipsy-punk avec accordéon, contrebassine et guitare sèche. L’idéal pour bien débuter une soirée dans un troquet nordiste. En plus, il y a pas mal de public et tout le monde à l’air d’avoir envie de s’amuser.
On prend la suite pour un bon show. On en fait un peu des tonnes sur le visuel car il y a Fred Photorock qui nous mitraille. Ca tombe bien, on se disait qu’il y avait longtemps qu’on n’avait pas eu de belles photos de concerts. A noter une fin de concert avec une version inédite de notre dernière reprise de Coluche avec une valse totale des musiciens : Yann au chant, Lolux à la guitare, Charles à la basse et Bastos à la batterie. Peut-être que ça ne fait rire que nous, mais en tout cas, ça nous faire rire.

B Bop à Bourlon - Photorock

B Bop à Bourlon - Photorock

Ensuite, les M 26-7 furent une fois de plus les stars de la soirée. Le public connaît tout leurs tubes et on a parfois du mal à différencier public et musiciens. Humour potache, bières renversées, pogos sauvages et reprises des Cadavres. Je vous le disais, c’est vraiment le pays de rires et des chants.
Après ça, Charles est allé dormir dans le camion pendant que Yann et Lolux réussissaient une fois de plus à remporter la Coupe des « vrais Chtis » grâce à un niveau particulièrement élevé de chants barbares (genre « j’ai envie de chanter la taille de ta bite »), d’alcools variés et de blagues de bons goût (genre « j’t’enferme dans la cave et j’t’enfume »). Autant vous dire que dans ces conditions, heureusement que j’ai trouvé quelques bonnes âmes pour m’aider à remballer le matos et surtout ranger la section alcoolo-rythmique à l’arrière du Vito, mission encore plus délicate qui fût remplie vers 2 heures du mat’. La dernière partie de la soirée (2 h– 4 h) restera bloquée sous le sceau du secret professionnel.

B Bop à Bourlon - photorock

La journée du samedi fut utilisée par chacun en fonction de ses envies et/ou de ses possibilités : repos salvateur, balades, coca en terrasse, vidage des tripes (et oui, Le Docteur Séchan avait bien raison : le picon-bière c’est redoutable, même les belges y s’y aventurent pas). Puis, en fin d’après midi, on ze road again : apéro chez Nico, apéro chez David et voyage en Vito direction Saint Quentin, Saint Patron des anciens Ministres de la santé.
Le concert a lieu au Mephisto, un chouette pub avec une cave pour les activités bruyantes. La team M 26-7 est déjà dans la place. On installe donc rapidos le matos et on s’envoie quelques bières et pizzas. Le concert doit finir à 23 H, donc les M26-7 commencent assez tôt malgré la faible affluence. Bien leur en a pris, car de toute façon, on n’a jamais dépassé la quinzaine de personnes dans la cave.

La coupe (aussi) est pleine

A noter que pour pallier les absences de Gromil le chanteur et Max le choriste, Bastos accompagne Nico aux voix sur une bonne partie des morceaux.
On prend la suite pour un set forcément  plus calme que la veille mais pas trop mal dans l’ensemble. Et pour éviter la routine, la liste des morceaux est différente.
Pas grand-chose à ajouter. Une soirée sympa qui reste quand même marquée par les abus de la veille (c’est tous les jours pareil). Retour au bercail après une dernière bière.
Dimanche matin. On profite de notre passage à l’Eclipse pour faire quelques photos façon  « on s’la pète » et tourner un clip sous le chapiteau. On choisit le morceau Show bizness et c’est Nico qui joue les Spielberg. On fait 3-4 prises et on remballe. On verra bien si on arrive à en faire quelque chose.
Ensuite, pour reprendre un peu de force pour la suite du voyage, on va se faire un resto en terrasse dans le centre de Cambrai avec Nico M26-7 et Gros Nico de la Division Nada qui sera le chauffeur-livreur des M26-7 pour leur premier concert parisien.

Lolux à St Quentin

Retour à l’Eclipse où on retrouve le reste de la troupe ainsi que le Lensois, fan de rock et supporter de foot et vice-versa.
Décollage collectif pour Paname. Voyage sans encombre. Arrivée rapide pour nous car connaît les lieux, vu qu’on y a joué un mois plus tôt. Par contre, les lascars nordistes ont tourné pendant un bon bout de temps. Ca leur apprendra à vouloir suivre leur GPS plutôt que nos explications !
Côté concert, vu qu’il y a encore moins de monde que la veille, ça ne commence pas vraiment à l’heure prévue. Finalement, il y a quand même une poignée de personnes pour Doliprane 5000 qui a balancé un bon petit set de punk à roulette dont ils ont le secret.
A noter tout de même la présence de quelques personnalités show biznessques : Mr Edouard Nenez, Reno Lopez, Janlwi Lopez, Fab l’exilé, Mme Marsu et ses copines qui jouent à poil mais dont j’ai oublié le nom, j’en suis désolé.
Mais revenons à nos boutons. Absinth et Tizeur a fait dans l’anarcho-punk-boitarythmé. Un one-man-band (non, non, rien à voir avec les déboires actuels de Gros Dodo) façon Petit Agité qui parle de sujet aussi varié que l’amitié, la mort, l’anarchie et les hémorroïdes. Les Black Stout ont investi la cave du Rigoletto à la suite. Ils ont eu la bonne idée de faire venir leurs potes et leur potesses pour venir pogoter sur leur street punk à la mode étasunienne qui fait mouche. Un bon groupe qui devrait faire parler de lui rapidement.

B Bop qui s'la pète

A ce stade de la soirée, les M26-7, bien que sortis de leur milieu naturel, sont chauds comme la braise. Le public aussi. La rencontre des deux a donc été particulièrement électrique. Dès les 1ers morceaux, la bonne humeur et l’authenticité du punk-rock des nordistes ont mis le public en transe napolitaine (c’est vrai qu’il faisait un peu chaud). La sono a réchappé de justesse au pogo. Une putain d’ambiance pour un putain de bon concert.
Pour achever les survivants, on a fait un concert correct vu notre état de fatigue un peu avancé. Bastos s’est chopé un coup de barre juste en montant sur scène. Il n’a du son salut qu’à la présence d’une climatisation qui lui balançait de l’air dans la tronche. C’était un peu comme Angus Young qui prenait de l’oxygène au masque après un solo, mais en un peu moins impressionnant.

M 26-7 au Rigoletto

Heureusement, les morceaux sont bien rodés et les chorégraphies parfaitement maitrisées. On se souviendra d’une belle version du Gloire à Edouard d’Edouard Nenez, avec le principal intéressé porté par la foule.
Merci au Duke et à Eat Shit Records pour avoir organisé cette soirée.
Après tout ça, chacun est rentré chez soi et lundi, ça a été dur pour tout le monde.
Combien y a-t-il de lundi matin pour les rockers manutentionnaire, fonctionnaire, informaticien (rayez la mention inutile) ?

Ven 24 & Sam 25 octobre : Lille et Cambrai avec Les fumiers, Sans Ouates et M26 – 7

// octobre 24th, 2008 // Pas de commentaire » // Concerts 2008

Soupe aux croûtons
Vendredi 14h : on essaie de partir à l’heure pour un nouveau week-end direction le chnord – non pas les Highlands – mais Lille et Cambrai, histoire de visiter quelques aires d’autoroutes et boire des bières. Chargement, niveau d’huile, station essence, rock vietnamien en fond sonore, éoliennes, autoroute, jeu des plaques d’immatriculation : vive les vacances ! Le temps de traverser Paris, soupe aux croûtons OGM, embouteillages sur fond de Gonokox, 59 nous voilà …

Eune tiotte canette

m26-7Arrivée à la rumeur sous le crachin – bar culturel des faubourgs de Lille – vers 20h00. Les fumiers from Valencienne sont arrivés les premiers avec dömy de Sans Ouates suivis par les Cambrésiens de M26-7 avec de nombreuses munitions transformant rapidement le bar mais aussi la rue en une jolie colonie de vacances … Les fumiers démarrent les hostilités musicales devant un public de potes. J’ai bien aimé leur tube ou plutôt leur hymne : « mets d’la bière dans ta vie si tu veux qu’elle pétille, mets d’la bière dans ta vie mais pisse pas dans ton lit, débouches-y donc eune tiotte canette » Après un petit changement de backline, les M26-7 font un set en odorama pour cause de problème d’égout dans le troquet : Popol 2, Réveil Difficile, Objection, United States… Pas de nouveaux morceaux : pas grave comme photographeça on peut chanter les paroles. Vla ensuite notre tour de faire les intéressants… faut avouer qu’on est un peu chaud car l’apéro a démarré depuis quelques heures déjà : tant mieux le public aussi ! Tout ça donne lieu à un joyeux concert avec joyeux pogo et micro qui vole, sono qui tombe, ampli qui tombe, guitariste qui tombe sur la batterie (si si …), tirez pas sur l’photographe ! Bref, ça ressemble à un concert de punk rock mais on a rien cassé à part deux ou trois tympans. Fin de soirée dans le respect du protocole : démontage, bière, rangement, bière, casse-croûte, bière, tazonage, bière et en voiture direction la maison de Fanou à deux pas qui nous réserve un chouette accueil digne de l’ambassadeur et ses chocolats, bière, vidéo, bière, dodo.

Moules frites
la bière !Samedi touristique : fait beau alors après le petit déj, on va visiter le centre de Lille. C’est beau, c’est grand, c’est coss-mo-po-lite, alors on fait des photos, on mange des moules frites et on achète des cartes postales de Pierre Mauroy en maillot de bain qui fait du surf. Une fois la balade terminée, décollage direction le pays de Cambrai par la route touristique : usine Renault Douai, champs de betteraves, d’oignons, de pommes de terre, Hôtel formule 1 de Fontaine notre Dame….

Merde, c’est quand même mieux que les châteaux de la Loire !

Fous t’gueule dans l’mur, i manque un’ brique
sans ouatesArrivée au bar le garage (anciennement le premy pour les puristes) à cambrai accueilli par l’asso rockfort. Bon ça a changé depuis la dernière fois maintenant ça ressemble à un bar rock : y’a même une sono, des backstages et une asso qui fait plein de concerts ! Les M26-7 sont en forme : en particulier Gromil, David et son pote supporter Lensois (l’homme du match) qui nous font leur show avec l’accent local non sous-titré. Autant dire qu’on comprend pas tout mais on se pisse dessus et on tente de retenir deux ou trois expressions …
C’est l’heure de manger un américain – la célèbre spécialité du coin composée d’un sandwich avec des frites et d’une saucisse un peu plastifiée. Le temps de saluer quelques têtes, c’est Dömy de Sans Ouates le one-man-band qui démarre la soirée avec son punk sur boite à rythme. Pas encore la foule dans le bar mais suffisamment pour encourager le dunkerquois qui nous envoi ses textes saturés et réalistes dans la face : burn in hell Bob Log III ! On enchaîne la soirée alors que le bar commence à se remplir. repriseLa température et l’ambiance montent progressivement mais sûrement dans le garage. C’est alors que je profite d’une chorégraphie approximative pour faire tomber lamentablement mon ampli sur le sol … sans rien casser finalement ! «C’est passé à deux doigts» comme dirait Sébastien Loeb ou Jean Claude Dusse, je sais plus. Ça repart comme en 14 avec une fin de set bien rock’n roll en tout cas … Place ensuite aux régionaux de l’étape M26-7, qui font monter la température encore de quelques degrés. Max est obligé d’arroser le public avec sa bière… (nooon pas le stand !) pour rafraîchir les furieux. Grosse ambiance, rappel, ho ho ho, popol !! Nico nous invite à faire deux trois morceaux dont Lepers et d’autres chansons à boire (….heuuu non à texte) pour terminer le show.
pet flamme
Fin de soirée familiale avec échange de badges, autocollants, photos souvenirs, picon bière et démonstration de pets-flamme (pratique esthétique mais rigoureuse) par môôôôônsieur Nico. Décollage direction l’hôtel mais soudain la dreamteam nous rattrape avec David le Lensois venu faire une démonstration surprise de ses fumigènes de stade en chantant l’hymne de Bollaert au bord de la route. Tremble Manchester United !
Let’s go to bed avec « this is england » pour s’endormir… Dimanche : retour direction le sud de la Loire avec arrêt réglementaire sur de magnifiques aires d’autoroute qui fleurent bon le sandwich industriel à 372€.
Merci à toute la bande (dunkerque – cambrai – valencienne…), l’association rockfort, Fanou family et le public qui nous a supporté les deux soirs et ceux dont j’ai honteusement oublié les prénoms.

See ya soon comme dirait Nelson Monfort le caniche bilingue …

Playlist du chtoradio : LSD, Sherrifs, Jam, OTH, Stupeflip, Tagada Jones … Compte-rendu : Charles by intérim


Affligem team


hé vouméréconéssé


à par les yeux tout fonctionne


pareil


David & David


soin ayurvédique au houblon


guitar hero


blagounette


Hoo Hoo Hooooo


Hooo Héé Hooo


le dream team …


bop on stage


bop on stage


cheeeeeeeeeeeeeeeeeeeze


copperfield


tremble Manchester United !

Vendredi 9 novembre : Caudry : M 26-7 et The Big Knockover

// novembre 9th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

M 26 7 à CaudryChaque voyage dans le Grand Ch’Nord chez nos potos des M 26-7 est synonyme d’expériences aussi inédites qu’exceptionnelles. Ce week-end n’a pas dérogé puisqu’on a vu : un patron de bar pas sympa, des nordistes (Nico M 26-7, Fab’ Betizfest …) à jeun après 21 H, des décorations de bars assez surréalistes et des combats de catch façon western. Mais comme disait mon ami Dieu un lundi matin, commençons par le commencement. Si on met de côté, les insupportables poids lourds, les tâcherons du volant et les embouteillages franciliens, le voyage s’est plutôt bien passé et on est carrément arrivé à l’heure et en même temps que les M 26-7 au Baron aka Le café du Stade. Après les retrouvailles viriles mais correctes de rigueur, on boit un coup et on installe le matos tranquillos en matant des clips d’Epitaph du 20ème siècle. La déco du lieu est sympa mais pas le patron qui a l’impression d’être le fils de Mère Thérésa et de Bob Geldof en nous offrant généreusement 4 boissons et un quart de pizza chacun. Nous, on s’en fout, on est habitués à ce genre de traitement, mais pas les copains du Nord. Du coup, on est obligé d’aller pécho des rebis à Intermaché, où Nico échoue lamentablement en essayant de me faire le coup de la panne.
Le concert commence vers 20 heures car il faut arrêter la musique à 23 H 30 maxi, ce qui nous convient parfaitement pour un vendredi boulot/Vito/bistrot. Ca commence avec un groupe du coin qui fait son premier concert. Ils font des reprises de groupes ricains que je ne connais pas, sauf un truc de Rancid. Ca ressemble plus à une répé qu’à un concert, mais il y a de la bonne humeur. La bonne humeur continue avec les M 26-7, le meilleur groupe de punk-rock cambraisien du monde. Leur jongleur est absent, mais ce n’est pas très grave car le plafond est bas (cette phrase n’est vraiment pas très intéressante, mais je la laisse car elle comporte quand même 2 informations primordiales). annonce concertLes M 26-7 ont fait un bon concert, avec quelques nouveaux morceaux aussi tubesques que les anciens. Je suis allé poussé la chansonnette avec eux sur 7 H 23 et les autres Bop ont fait rien qu’à embêter le batteur en lui mettant des trucs sur la tête et en lui enlevant ses lunettes pendant qu’il jouait. Je vous l’avait dit : que de la bonne humeur. Ensuite, on a aussi balancé quelques morceaux. On a eu des problèmes de sono qui se sont arrangés quand on a viré Nico de la console. On a fait une présentation stupide des musiciens et Nico est venu chanter Julien Lepers avec nous pour finir ce concert dans le bon goût … et la bonne humeur. Après ça, le patron nous a fait rapidement et clairement comprendre qu’il ne fallait pas envisager de faire traîner l’after chez lui, donc on a plié, rangé et on s’est arraché Direction Cambrai chez Fab’ Betizfest pour finir la soirée calmement autour d’une bonne bière en écoutant le dernier Ministry.

Samedi 23 septembre : Fontaine Notre Dame : salle des fêtes avec M 26-7, Les Bécasses et Chépa

// septembre 26th, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Samedi midi : on se réveille doucement, un petit café et on file à la fameuse Salle des Fêtes de Fontaine Notre Dame (mise en chanson dans un de nos nouveaux morceaux : Highway to punk). On retrouve les fiers M 26-7 en famille. Ils ont déjà installé la salle, fait les courses et monter la sono. On appelle nos moitiés, on apérote et on mange un bout tranquillement. Il fait beau, on a juste le temps d’infliger une correction à nos collègues à la pétanque pendant que les M 26-7 font leur balance. On s’en fait aussi une petite, histoire de dire qu’on n’est pas venu aussi tôt pour rien et chacun comate à droite à gauche. Mais l’esprit sportif et joueur qui nous anime à chaque instant (et Yann qui nous casse les burnes avec ses « allez, on se fait une petite partie ») nous motive suffisamment pour nous déléthargiser (allo, Mr Larousse, j’ai un nouveau mot pour vous) et reprendre les boules à bras le corps (ce qui, il faut bien l’avouer, demande une certaine souplesse). Bien mal nous en a pris, car à l’instar des piles salines classiques, on a tendance à ne pas tenir sur la longueur. Et comme dans le même temps, Lolux commençait à dessaouler de la veille, et bien ce qui ne devrait jamais arriver arriva : on a paumé. C’est pas très grave, personne n’a rien vu, car il faisait nuit depuis une bonne heure à la fin de la 3ème manche, mais il ne faudrait pas que ça devienne une habitude. Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos brebis, car ce sont les Bécasses qui ont ouvert le bal. Il est encore tôt et l’ambiance reste frileuse malgré la bonne prestation du double mixte bécassien. Dans un autre style, les Chépa prennent la suite avec du B Bop à Fontaine NDpunk hard core façon Tagada Jones. Brutal et efficace. Mention spéciale au batteur, que si j’étais une batterie, je ne resterais pas trop près de lui. Notre tour arrive ensuite. La salle est pleine et il commence à faire vraiment chaud. Contrairement à la veille, la scène est immense et on en profite bien et comme la veille, le public est réceptif et agréable. Vu la chaleur et notre état de fatigue, on fait plutôt un bon concert. Fidèle à lui-même, Nico M 26-7 est venu faire le con avec nous, histoire de se chauffer un peu avant son tour … qui arrive enfin. Il parait évident que le public leur est entièrement acquis. La salle entière chante toutes les paroles des principaux tubes, ce qui arrange bien Nico qui n’a plus de voix. Max peut jongler avec des trucs en flamme. Leur mascotte vole de la salle à la scène et au fur et à mesure, le public envahit la scène. Les potes viennent faire les chœurs. Je monopolise aussi le micro pour la reprise des Cadavres : 7 H 23. Et à la fin, il y a tellement de monde sur scène qu’on se croirait à un concert des Wampas. Un vrai joyeux merdier et ça tombe bien, ils terminent avec une reprise des BxN : « Mineurs en danger » particulièrement de circonstance pour une bonne partie du public.
A partir de là, j’ai rejoint des bouts de Bécasses et de Chépa dans la cuisine backstage pour les PABB de rigueur et je dois avouer que ces gens sont plutôt sympathiques … pour des parisiens ! C’était tellement cool que mes copains ne sont même pas venus me chercher pour remballer le matos.
Après ça, on a attaqué la 2ème after chez Fab’ avec Les Bécasses. PABB à nouveau. On a empêché Yann de dormir autant qu’on a pu pour des raisons qui seraient trop longues à expliquer ici. Lolux a découvert que le guitariste des Bécasses, non content d’être le sosie de Sergent Garcia, était également un très grand spécialiste du Grand détournement, ce qui leur a valu de finir la soirée (et leur bière) dehors. Finalement, on a quand même réussi à roupiller quelques heures à 8 dans le salon de Fab’.
Le retour fut calme, comme il se doit. Je laisserais le mot de la fin à Yann qui nous a déclaré : « Je ne me souviens pas avoir bu d’eau ce week-end ».
Plus de photos et de vidéos de ce wek-end sur Photorock, chez Nico et chez Ab Fab


Le BBop Pétank Championship by night. N’importawak !


Chépa on stage at Fontaine Notre Dame


Le batteur-bûcheron de Chépa


Une Bécasse s’est glissée dans le public du Nord.
Saurez-vous la retrouver ?


Nico adore venir se prendre en photo avec nous pendant qu’on joue


pareil


encore


M 26-7 on stage at Fontaine ND


« Gromill, Gromil, on t’enc… » : ils sont sympas dans le Nord


1ère after backstage : 1 Bop, 1 Bécasse et 1 Chépa


2ème after chez Fabien : 1 Bop, 1 Bécasse et 2 Duvel


Tiens, il y avait longtemps que Yann n’avait pas fait la tortue !


Dimanche – 16 H 30 – retour à Vienne en Val :
déchargement du matos … et des bières !

Vendredi 22 septembre : Lille : Le Biplan avec M 26-7

// septembre 22nd, 2006 // Pas de commentaire » // Concerts 2006

Ce n’est jamais facile de raconter un week-end dans le Nord. D’abord parce qu’il se passe plein de trucs et ensuite parce que ce n’est pas facile de traduire par des mots la gentillesse, la simplicité, la chaleur des gens du nord … encore qu’avec ces 3 mots là, finalement, je ne m’en sors pas si mal. Mais je m’égare et pas seulement d’Austerlitz (comme disait un humoriste cancéreux bien connu).
Or donc, les sympathiques M 26-7, devenus au fil des années des bon potes du Nord (ne cherchez pas, ce n’est pas une contrepèterie) ont décidé de fêter leur 10 ans d’existence et nous ont gentiment conviés à leurs festivités. (ça me fait penser qu’on ne leur a même pas emmené de cadeau. On est vraiment des pourris !). Ca commence le vendredi soir à Lille. Nous rejoignons donc, avec notre heure et demi de retard contractuelle, la troupe nordiste et néanmoins assoiffée dans la cave du Biplan. On s’embrasse, on prend des nouvelles des nouveautés marketing (tee shirt, badges, autocollants …) et des enfants des uns et des autres et on se fait une petite balance quand même. Pour gagner en temps et en efficacité dans ce compte-rendu, je vous propose l’utilisation d’une nouvelle abréviation : le PABB ou B Bop au BiplanPapotage Autour d’une Bonne Bière. Donc, un petit coup de PABB et on enchaîne sur un repas accueillant, mais peut-être un poil nourrissant : charcutaille, choucroute et gros gâteau. C’est surtout dur pour les M 26-7 qui doivent monter sur scène juste après. Nico, big boss du groupe, même s’il en fait de moins en moins le salopard, en a sué sa race pendant tout le concert. Ca ne les a pas empêché d’envoyer un bon show. Le public est arrivé au fur et à mesure de leur set et s’est laissé porter par l’enchaînement de tubes et l’humour potache. Pas de jonglage pour Max aujourd’hui pour cause de cave bas de plafond, mais il se rattrape sur les chœurs. C’est aussi la première fois qu’on les voit avec Yannick leur nouveau guitariste. Ca grossit bien le son. On découvre aussi leurs 2 nouveaux morceaux, dont « Y pas d’boulot », tube punk rock de toute beauté ! Le public est heureux, ça suinte la bière et la bonne humeur ce soir à Lille et on est content d’être là. D’ailleurs, on va le prouver sur scène avec un bon petit concert. Il faut dire que dans ces cas-là, on n’a qu’à se laisser porter par le public. C’est que du bonheur. Ha, je sue mais j’aime ça ! Nos nouveaux morceaux sont toujours en rodage pour l’enregistrement à venir. Ils passent plutôt bien et on se défoule avec le dernier truc qui nous fait rire : jouer Camarade B. et Wack n’ woll à fond la caisse. Pour finir, Nico M 26-7 nous a forcé à jouer Julien Lepers avec lui. Et ben on ne s’en est pas si mal sorti que ça ! Après ça, c’est reparti pour le PABB avec des vieilles connaissances : Gob est tombé amoureux d’un pote d’enfance à Lolux, Charles avait racolé des relations de boulot, Yann a chanté en chti et on a aussi retrouvé les gens de La société elle a mauvaise haleine, qui nous avait fait joué il y a un sacré bout de temps. On a fini par décoller pour aller pieuter sur Cambrai (une heure de route, et à cette heure-là, c’est moi qui m’y colle) chez Fabien, hôte sympathique et grand amateur de Duvel (bière blonde à 8,6 °) ce qui a retardé encore un peu l’heure du coucher, car on ne refuse pas une Duvel à Fab’. On s’est écroulé les uns après les autres. Personnellement, quand je me suis endormi, Lolux te Fab’ causaient encore Linux et plug-in Firefox en écoutant Ministry.

L’accueil dans le Nord : Une bière, du pâté et un mot gentil

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan

Brigitte Bop - Le Biplan


M 26-7 : Gromill et Max au Biplan


Le public du Biplan


Lolux arbore fièrement le nouveau tee shirt de Brigitte Bop


Essai de nouvelle stratégie marketing