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Vendredi 1er mars : Paris : la Miroiterie avec Makadam, Baffes ou torgnoles, TxU, Les Cagettes, Escape

// mars 13th, 2013 // 1 Commentaire » // Actualités, Concerts 2013

Baffes ou torgnoles

Il y a des gens comme ça, il suffit qu’ils nous disent : « Ca vous branche de venir jouer ? » pour qu’on accepte tout de suite, parce qu’on sait que ça va être bien. Willy et toute la team d’Eat shit records en font partie. Et même quand ils nous annoncent quelques jours avant le concert qu’il n’y aura pas 4 mais 7 groupes un vendredi soir à la Miroit’, on n’a même pas peur. Enfin, pas trop peur, quoi …
Bon, je ne m’étendrais pas sur les 3 heures et demi de route pour faire Orléans / Ménilmontant. C’était juste chiant. Mais on est quand même arrivé à peu près à l’heure, pour la plus grande joie des collègues d’Escape qui attendait notre batterie.

Vu le nombre de groupes, on en a quand même raté certains et il y en a qui a annulé, ce qui finalement n’était pas plus mal. Heureusement, on a pu voir Baffes ou Torgnoles, le nouveau groupe de Willy et Toto. Du punk-rock avec du punk et du rock comme je les aime. Simple et efficace. Stupide à souhait. Engagé façon 2nd degré sans prise de tête. Des refrains tubesques à souhait sans péter plus haut que le cul, comme les potos ch’tis de M26-7. Si les ados écoutaient plus ça, je suis sûr qu’ils boufferaient moins de saloperies pur bœuf au cheval !

Les Cagettes

Et si ce n’était pas suffisant pour nous faire oublier le froid polaire de cette fin d’hiver, on a aussi découvert les Cagettes. Des toulousains et toulousaines qui font du garage-punk entre Starshooter et les Cramps et qui arborent des visuels à base de Renault 5 eighies. J’adore.
Musicalement, le hard-core power dans ta face d’Escape me touche moins, mais ça a eu le mérite de réveiller mes vieux os congelés qui étaient en train de se gobiser. C’est donc avec une pêche de jeune stagiaire UMP dans une boîte de com’ que je monte sur scène. Mes copains sont dans le même état, mais eux, c’est parce qu’il n’y a plus de bière dans les loges. Qu’importe, ça va chier. Le set est taillé pour la Miroiterie. Les morceaux calmes sont restés au local de répé. On fait juste Patrick Dewaere pour Jean-Louis Dead Boobs qui n’a pas eu le temps de l’écouter en venant. On est quand même sympa. Et marrant aussi, même si je ne suis pas sûr que l’heure avancée, la sono incestueuse et la bière en boîte ont permis au public d’apprécier notre « Salut, le concert de ce soir est dédié aux disparus de la semaine : Stéphane Eicher et Mireille Darc« . Nous, en tout cas, ça nous a fait rire.
Même si ce n’était pas l’affluence des grands jours, il restait encore pas mal de monde et l’ambiance est bonne et le pogo de bonne facture. Le sac et le ressac ont eu raison d’un pied de micro, mais les enceintes ont résisté au tangage.
Un chouette concert donc et une bonne soirée qui nous permis de découvrir des nouveaux et bons groupes, de discuter avec des vieux potes : Zéric Trauma, Thierry General Strike (putain, il n’y a qu’un breton pour réussir à tenir un stand dehors à la Miroit’ en plein blizzard toute la soirée), David Stygmate presque réveillé avant sa tournée anglo-saxonne. Et en plus j’ai récupérer le dernier Speedball et c’est Carlito qui a conduit sur le retour. Cool !

Les Cagettes posent et se la pètent

Vendredi 19 janvier : Issy les Moulineaux : Fahrenheit : avec Escape et Arrach

// janvier 19th, 2007 // Pas de commentaire » // Concerts 2007

Charles et AndréEst-ce par esprit de contradiction ou juste pour faire les malins, toujours est-il qu’en début d’année, quand tout le monde présente ses vœux, nous on préfère fêter les anniversaires. L’année dernière, on avait fait les 3 ans de Propagande. Cette année, ce sont les 11 ans de Trauma Social. Et on a déjà un rencard pour 2010 pour les 15 ans et demi de Luconzeweb ! Mais revenons à nos mouflons. Pour l’occasion, Zéric, le MC de Trauma avait fait le choix osé de réunir 3 groupes très différents, autant musicalement que géographiquement mais tous estampillés 100 % Trauma Social. L’exercice est toujours risqué, mais ça a marché puisqu’une centaine d’Ile de Franciens ont rappliqué dans un Fahrenheit flambant neuf. Pour les non-isséens, les petits cons de mois de 30 ans et les estrangers qui habitent au Sud d’Etampes, sachez que le Fahrenheit, haut lieu du mouvement alternatif, a été complètement détruit puis reconstruit, qu’il vient de rouvrir et qu’il ressemble désormais à une clinique privée avec interdiction de fumer à tous les étages. D’un autre côté, vu l’âge de certains ce soir-là, ce n’est peut-être pas un mal de les habituer petit à petit à leur futur habitat. Hé, hé ! Mais trêve de méchanceté gratuite, ce qui a été perdu en esthétique a été gagné en qualité de son et en fonctionnalité (vive le monte-charge !) et on est bien content d’être là. C’est pour ça qu’on est arrivé presque à l’heure, qu’on a bien déchargé notre matos, qu’on a été sage pendant la balance et qu’on n’a pas fait pipi sur le bord de la cuvette ! On a aussi profité de l’occasion pour causer un peu de notre prochain disque et mater un peu le DVD qui l’accompagnera. Le temps d’écouter le discours de Zéric, de manger tous ensemble, puis de laisser la place à table aux toulousain d’Arrach arrivés très en retard et en taxi car leur camion est resté en rade à Argenton-sur-Creuse (vive le Berry !), de papoter un peuEscape on stage quand même avec tous les parigots qu’on retrouve avec plaisir à chaque visite (il ne manquait qu’Ab Fab et Vérole mais Limo Life était là en famille et les forumeux wampassiens fort bien représentés, quantitativement et qualitativement parlant) et Escape a commencé avec son hard-core mélodique bien foutu. (Ca c’est d la phrase !). Ensuite, j’ai raté Arrach pour cause de réunion « Stratégie marketing » avec Marsu, mais ça devait être bien car les punks étaient bien chauds quand on a pris la place. Le temps était compté, donc on n’a pas perdu de temps en fioriture. On a fait un concert correct avec un bon équilibre entre présentations pas trop longues, vieux morceaux et nouvelles compos. Malgré la demande générale d’au moins 3 personnes, on n’a pu faire qu’un seul rappel. Le temps de papoter encore à droite à gauche, et à minuit et demi, il n’y a plus personne. A une heure le matos est chargé et on décolle. A une heure et quart, je m’endors en écoutant Lolux et Charles discuter informatique. A deux heures et demi on décharge le matos. A trois heures je suis dans mon lit et c’est bon !!!
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Brigitte Bop - Fahrenheit

Brigitte Bop - Fahrenheit