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11 et 12 juin : Rock n’ resist à Vierzon et Défi’stival à Chécy

// juin 16th, 2011 // 1 Commentaire » // Concerts 2011

Comme disait mon ami Jean-Pierre Faucult du temps de sa splendeur télévisuelle : Quelles sacrées soirées ! Après moult péripéties liées aux tentatives des gallo-nazis berrichons d’empêcher la tenue du festival antifa Rock n’ Resist organisé par la RAFI et le SCALP 18 à St Georges Marchais sur Arnon, le concert a eu lieu à Vierzongrad avec la majorité des groupes prévus. Tout ça a surtout permis de créer un mini-buzz qui nous a donné accès à des médias jusqu’ici inaccessibles : France 3 et Les Inrocks. Ca a aussi permis de réunir 150 personnes, c’est-à-dire largement plus que d’habitude.

Hors Controle au Rock N' Resist 2011

Côté concert, Hors Contrôle, amputé de son bassiste, a balancé un set du tonnerre composé à 100 % de tubes street-punks antifa qui a mis en transe tous les punk n’ skins de la place. On a pris la suite avec un menu Best Of (comme dirait le kamarade Ronald Mc Konnard) spécialement concocté pour ce week-end festivalier : 50 % nouveaux morceaux, 50 % anciens morceaux, 30 % avec Bastos sautillant sans guitare, soit 130 % d’énergie pure, de sueur et de wack n’ woll. Un putain de bon moment partagé. Les allemands de Stage Bottles ont achevé les survivants avec plus d’une heure et demi de street-punk de grande Classe. Un festival du bon son et de la bonne ambiance bien loin du « festival de la haine » annoncé par les encravatés du FN et les taggeurs néo-fachos. La seule haine de cette soirée a été celle qu’ils ont eux-mêmes amenée lorsqu’ils sont passés en voiture devant la salle vers 1 heure du mat’ et qu’ils ont courageusement balancé une giclée de lacrymo sur une poignée de pères et mères de famille en pause cigarette. Il faudra peut-être rajouter ça sur les paquets de clopes : Fumer provoque la haine des nazis.
C’est donc tous un peu fatigués mais remontés à bloc par cette bonne soirée qu’on s’est retrouvé en début d’après-midi sur la base de plein-air de Chécy pour le 17ème Défi’stival. L’affiche, concoctée de main de maître par Mister Pete Samprass, est alléchante puisqu’elle regroupe la fine-fleur des groupes punk-rocks orléaniais … heu pardon, orléanais : RNCS, Brokken Roses, Gravity Slaves, B Bop et Burning Heads. Yeah ! En plus, l’orga est parfaitement rodée.

RNCS au Défi'stival 2011

Les concerts du soir ont lieu sous un chouette chapiteau et tous l’après-midi, il y a des stands, jeux, concert et buvette sur la base de loisirs. Ambiance champêtre et bonne enfant. Idéal pour un dimanche de juin qu’on a donc passé à balancer, discuter entre vieux et vieilles potes, apéroter, se balader au milieu des badauds, écouter du reggae, voire pioncer un peu . Même la pluie fine de la fin d’après-midi n’a pas réussi à entamer la gentillesse des organisateurs et la bonne humeur de rockers.
Bon, c’est bien gentil tout ça, vous me direz, mais z’êtes pas venu là juste pour vous tripoter la rondelle au bord de la Loire en sirotant des mojitos ! Et vous aurez raison : The show must go on, comme disait Freddy Pizz’. Et je peux vous dire que le show, il est carrément go on ! 5 sets de folie dans ta face, façon Nadal / Federer des grands jours à Roland Lagros.
Le public investissait à peine la piste aux étoiles qu’il était accueilli par les 3 men in black des RNCS. Raymond N’ The Bonarian’S, comme on les appelle par chez nous, ont balancé une purée indigeste pour les fans de Bach (heureusement peu nombreux ce soir-là) mais sacrément jouissive pour tous les autres : du speed, du speed, du speed et une touche de mid-tempo hard-rock pour pouvoir repartir encore plus speed derrière. Si Lemmy avait enfanté dans le péché avec Zeke et Supersuckers, ils auraient eu des triplés, et ça aurait été les RNCS.
A peine 10 minutes plus tard, la 2ème claque de la soirée est envoyée par Brokken Roses. A ce stade, il y a déjà plus de 300 pellos sous le chapiteau et la nuit commence à tomber. Le moment idéal pour un bon shoot des Roses Kassées composées de 2 Gravity Slaves (guitare et basse), 1 B. Bop (batterie) et 1 Burning Heads (guitare et chant). Tout l’album récemment sorti y est passé avec, en point culminant l’excellente reprise de Kids in America qui a fait ressurgir des souvenirs de nuits chaudes et de draps tachés à plus d’un quadra présent.
T’aurais eu envie de respirer que t’aurais pas eu le temps. Les 2 derniers Gravity Slaves rejoignent leurs 2 potes sur scène pour un concert de furie. Tout est monté d’un cran : l’ambiance, la température, la poussière, le pogo et le volume sonore. Tout à fond dans ta gueule, car chez eux aussi, la mode est au batteur bûcheron. Quand tu vois ça, que t’es à côté de la scène et que tu dois monter dessus un quart d’heure après, tu te dis : Bon, bah on va faire un peu de twist, nous !
En fait, on a appliqué la même méthode que les copains : pied au plancher, toutes guitares dehors et c’est parti pour 40 minutes en apnée. En plus, on a reçu le soutien du canal historique puisque Gob est venu pousser la chansonnette sur Mayday, Camarade B. et Moi, demain. Le Camarade Ab Fab est venu filmer. On espère qu’il pourra en sortir 2-3 trucs potables pour faire partager ça à ceux qui ont eu la mauvaise idée de ne pas venir. En tout cas, on s’est éclaté et on est bien content de ce qu’on a fait.
Histoire de calmer le jeu et de prouver, s’il en était besoin, que la Classe, c’est pas seulement d’être bien dans ses fringues, les Burning ont attaqué par un putain de reggae dont ils ont le secret. Et paf ! Encore une claque. Qui qu’en redemande ? Tout le monde ! Alors c’est parti pour plus d’une heure de punk hard-core avec une touche de reggae et de dub. Après 4 groupes de petits cons, les grands frères ont terminé ce 17ème Défi’stival avec un sacré bon concert.
Merci à la RAFI, le SCALP 18, Pete Samprass, PP&M et Défi pour ce week-end de résistance, de fête et de bon son dont on se souviendra longtemps.

Les vidéos réalisées par l’ami AbFab (YouTeub) :

Vendredi 25 mai : Défi’stival : Orléans : Parc de la Charbonnière : avec BTSFRNRBYK, Askani, Alf et les Dindons

// mai 25th, 2007 // Commentaires fermés // Concerts 2007

Brigitte Bop on stageEt bien, pour un premier concert de l’ère Sarkozy, c’était pas si mal. Bon, je vais vous la faire court, car c’était il y a plus d’une semaine (et oui, comme disait ma grand-mère, il y a du mou dans l’update) et j’ai toujours eu une mémoire d’escargot. A propos d’escargot, je dois avouer qu’on a un peu flippé vers 16 heures, quand un orage façon Apocalypse selon Saint Grêlon sur ta gueule a ravagé notre belle campagne UMPiste, surtout qu’on avait rencard à 17 heures pour la balance. Mais heureusement, à l’heure dite, le calme était revenu. Mais je vous entends déjà ricaner : « Ha ça, les punks de province, l’eau, quand elle est pas dans le Pastis, ça leur fait peur ! » et je vous arrête tout de suite et je précise : le concert était en extérieur. « Ha d’accord, on s’excuse »; Bon ça va pour cette fois, mais que je ne vous y reprenne plus et revenons à nos escargots. Le calme est donc revenu, on a pu balancer et ensuite discuter avec les potes et les potesses qui sont arrivé(e)s au fur et à mesure. Cette météo néo-fasciste n’a pas empêchée le public de venir fêter dignement l’ouverture de cette 13ème édition du festival de Cannes … et de Défi, pardon et c’est une fois de plus en levée de rideau (pour ne pas dire en vedette américaine) que nous avons sévi, c’est à dire aux alentours de 19 H 30, heure délicieusement apéritive où l’eau vient troubler le Pastis (que vous évoquiez tout à l’heures, tas de mécréants) et nos guitares Brigitte Bop on stagetroubler le silence rurbain (celui-là, pour une fois, ce n’est pas moi qui l’ai inventé) !

Le concert fût agréable. Quelques pains par-ci par là, pas mal de bla-bla, pas beaucoup de cascades car la scène était mouillée et glissante et surtout une très bonne ambiance. Il y avait évidemment pas mal de potes, mais pas uniquement car il y avait bien 300 péquins, dont un bon paquet de petits jeunes, plein de vigueur pour un vendredi soir. Il y avait même l’Abbé Pierre, mais je suis le seul à l’avoir vu ! On n’a malheureusement pas eu le temps de faire de rappel, mais on s’est bien amusé quand même.

On a laissé la place aux Because That’s fucking rock n’ roll babe you know que je n’ai pas bien vu car j’étais en train de discuter avec Zéric, venu nous livrer à domicile le nouvel album des Prouters. Qu’est qu’il est gentil ce Zéric ! Je n’ai d’ailleurs pas vu non plus les autres groupes, car, le temps de converser avec quelques zazous essonnites, skins beaucerons, et autres rockers orléanais et je me suis laissé Fiat Pandé par l’ami Lolo, photographe et dessinateur attitré du groupe, période pré-Melvin. Finalement, on devrait toujours jouer tôt et à côté de chez nous !

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Brigitte Bop - Défi’stival

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Brigitte Bop - Défi’stival