Mardi 10 septembre : Orléans : L’Infrared avec Sonny Vincent

// septembre 13th, 2013 // Actualités, Concerts 2013

A peine rentrés de Bretagne dans les faits et pas vraiment dans la tête, qu’on se retrouve à nouveau devant un bar à sortir les amplis du camion pour les installer dans une cave. Pas de voyage vu qu’on joue à domicile. Rencard à 18 H 30 à l’Infrared, où Ptit Luc, le Dr House de la scène underground orléanaise, nous a invité à partager l’affiche avec Sonny Vincent, légende vivante (et bien vivante) du punk rock US 77, en pleine tournée mondiale et qui déboule un mardi soir à Orléans, entre un show à Strasbourg la veille et la Miroiterie le lendemain. Appelez moi le tourneur, que je lui cause un peu géographie …

Sonny Vincent à l'Infrared

Enfin, l’Infrared + un fucking groupe ricain + nous encore tout chauds de notre week-end BZHien, la soirée s’annonce plutôt bien.
Après une balance rapide, on se fait une interview / discussion dans le cul du Vitolux pour un web documentaire sur le rock à Orléans. On cause Club de Lettres, Carreau des Halles et Salle du Baron, donc ça fait remonter plein de bons souvenirs. Ca devrait sortir courant 2014. A suivre.

Le temps d’engouffrer une pizza en ratant le show acoustique du chanteur de Burn in Hell et il est l’heure d’envoyer le bouzin ! « Bonsoir, ce soir, vous avez de la chance, on s’appelle Komintern Sect »  et le public remplit rapidement la salle. C’est bien simple, il ne manquait que l’Akoufene crew ! On enchaîne la 1ère moitié du set comme des forcenés et on laisse ensuite un peu de place aux blagounettes de bon goût (featuring Mr Aimable). Fidèle au poste, Gob nous rejoint pour un Mayday approximatif et un Camarade Bourgeois énervé comme un militant socialiste un soir d’élections municipales. Non, j’déconne. Ca rigole et ça s’agite autant sur scène que dans le public et une fois de plus à l’Infrared, tout le monde est content d’être là. Le rappel en mode « Clache » fait son petit effet et après un Guns of Brixton bombardier qui nous laisse sur les rotules, Ptit Luc nous oblige à remettre une 3ème couche. Ouch ! Allez, va pour Rudie can’t fail et Bankrobber. Tchao tout le monde, on vous laisse avec Francky Vincent. Oui, je sais, c’est con, mais je n’ai pas résisté.

Sonny Vincent

Tout de noir vêtu et pas pédant, malgré un CV long comme un manche de Rickenbacker, le vieux Sonny (60 piges au compteur) a balancé du gros son punk rock. Les jeunôts qui l’accompagnent ont aussi mouillé la chemise, mention spéciale au maraveur de cymbales sosie de Lou Diamond Philips dans la Bamba. Un putain de concert de rock n’ roll. Le public, nombreux pour un mardi soir, en a pris plein la gueule et il avait l’air d’aimer ça.

Tout cela s’est finit de façon ultra traditionnelle, pour ne pas dire traditionaliste : bavardages en tous genres, vendage de badges, rechargeage du camion avec option remontage d’escalier-putain-que-c’est-lourd et finissage avec la tournée du patron avec Jean-Luc Jostone et Marcus l’indus.
Comme dit l’ami communiste qui nous emmène à la fête de l’Huma dans 4 jours : A Orléans, y a pas la mer, mais heureusement, y a l’Infrared !

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